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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#153  26100

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Falaise de nacre

Falaise de nacre, orage d’acier,
Mon cœur s’est endeuillé
Et ma colère s’est tue.

Falaise de nacre, orage d’acier
Mon cœur s’est endeuillé
Mes illusions perdues.

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#154  26101

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Oser ses désirs


Oserais-je mes désirs ?
D’en venir à l’écriture
Au risque de déplaire
Et de suivre ma nature
Mes dessins dévoilés
Rien que pour le plaisir
Mes mots enjolivés
Ou simplement
À côté apposé.
Peut-être se dit-elle
Peut-être oserai-je
Cette voix résonne
Depuis longtemps en elle
Autre façon d’exister
Autre façon de ne pas détruire
Autre façon de dire
Autre façon de dédire
Quitte à déplaire
Quitte à se dévoiler
Quitte à se mentir
Quitte moi-même à en rire
Une autre façon de dire
Une autre façon d’offrir
Une autre façon de rêver
Une autre façon d’aimer
Une autre façon de se laisser aller
Peut-être oserai-je mes désirs
Se dit-elle !
Ça lui trottine dans la tête
Comme ci, comme ça,
Tout naturellement
Depuis bien longtemps.
Tout doucement
Ça fait son chemin pas à pas.
Par toutes les choses qu’elle n’a pu oser ni dire ni faire

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#155  26102

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Trahison

On finit par s’habituer
À la trahison de la femme :
La vie est faite de la trame
Qu’elle tisse pour nous tuer.

Après un temps d’apprentissage
On ne saurait plus s’en passer,
D'abord, on s’escrime à ruser,
Puis c’est la fatigue, et l’usage

La colère cède à l’ennui
Qui fait bientôt place à la presque
Indifférence moins grotesque
Que tel transport qui nous a nui.

Puis la confiance charmante
Revient, avec le correctif
D’à son tour se rendre fautif
Et de tromper aussi l’amante

Qui vous pardonne s’il lui plaït
Mais tout cela c’est pitoyable !
Il n’y a guère que le diable
Pour profiter d’un jeu si laid.

Bah ! Mieux vaudrait sans tant d’ambage
Se fermer, sans plus biaiser,
Les yeux d’un mutuel baiser.
Car le plus fin c’est le plus sage.

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#156  26103

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Et alors ?

Être tout de beauté, tout de bonté,
Eté naïf, vouloir l’être et le  rester

Contempler et jouir comme de soi
Non sans une espèce de quant à moi

Se fier à la pente naturelle
Avec peut-être peu compter sur elle

Falloir, de par un pur devoir à rendre
Ce devoir,  néanmoins y condescendre

Se sentir maitre , au fond, de l’action,
Après, pourtant, telle étroite option

La tache est douce, elle est bien rude aussi
Couronne d’or, immortelle et souci

Sceptre de diamant couleur de larmes
Grandeurs, belles, oui mais pas sans armes

Lois qu’on va dicter, mais plutôt en  rêve
Voir se noyer ses vaisseaux de la grève

Petite matelote dont la mer n’a pas voulu
Et qui l’a déposé sur le rivage

Inattendu de quelque île sauvage
Pour le régal de l’habitant goulu

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#157  26104

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Libre penseur


Qui n’est pas prisonnier
Ah bon ! Vous croyez !

Oui….. J’oubliai….

Les hommes naissent libres et égaux en droit
Ah bon !
Oui,…. j’oubliai…

Tout dépend ou se trouve l’esprit.
Esprit libre de soucis ou libre d’inquiétudes
Tout dépend ou se trouve le droit.
Soit vous prenez un direct de la droite
C’est que vous n’avez su rester à gauche
Si vous prenez un direct du gauche

C’est que vous n’avez pas su rester à droite
Tout dépend de l’esprit qui vous gouverne
Tout dépend de l’esprit qui nous gouverne
Je vous laisse chercher le mot libre

Autonome ou incontrôlable
Aïe ! Soudain j’ai mal au crâne !


Ton illogisme vainqueur
Mène, où ça ? Ma pauvre barque,
Je suis les lois d’un monarque
Plus fou encore que mon cœur

Mais j’ai rationalisé
Tant que je finis par croire
À de l’art conjuratoire
Et que j’y suis destiné

Cette chance et ce guignon
Qui se disputent ma vie,
Sont-ce, en la route suivie,
L’ange ou le faux Compagon,

Ou tout simplement mon tort
Propre et l’incertain moi-même ?
Bah ! Que ma règle suprême
Soit nous, discors ou d’accord !

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#158  26106

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Musil,

L’hérésie de l’homme
Sans qualité.
J’en ai assez !
L’enfant objet de Chalons
Refendre est repasser sur l’enfant,
D’écrits morts de déconstruction.
C’est oublier la seule valeur d’un être
Le respect d’une vie et d’un passé vécu.
Que seul par son imaginaire et sa tête
A survécu, riche de croches de morceaux
De vécus…..
Lui dire de tourner une page, qui l’annule
Est aussi absurde que ce vécu et sa vie.
On ne se construit pas avec du sans qualité
Du sans sentiment, de la négation.
On se construit avec du vécu et vivant
Au milieu de vivant.
Nul être que moi, ne sait ou mieux que cela Musil,
Ce genre de déconstruction.
Ce genre d’art est la négation
Avec laquelle il n’existe aucune construction.
L’art et les écrits statiques.
Vide de sens.
Et se complaire dans ce vide
Où l’artiste s’enferme dans son propre vide
En répétant indéfiniment son vide
Il s’enferme et ne sait plus vivre
Qu’à travers des écrits et des couleurs
Plus que vide.
De création d’un cercle de répétition.
Obligé de deuil, de mort et de mélancolie,
Auquel l’être a voulu, échapper.
L’homme sans qualité Musil,
Est la négation même de l’être.
Tournant dans son propre vide.
Qui n’exprime plus rien.
Qu’une mort annoncée,
Et déviée.
La déconstruction ne construit pas
Elle déconstruit le passé, le vécu,
Même de l’individu, ce pourquoi,
Il  s’était battu, pour survivre, Musil !
C’est en oublier le cœur même de l’homme.
C’est lui dire même qu’il ne connaît pas
Le mot aimer.

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#159  26107

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Shakespeare encore lui,

Shakespeare encore lui,
Parviendra à apprivoiser
Les furies…..
Tout ça est bien joli
Mais il lui en a fallu
Du temps et du talent.
Moi je n’ai rien de tout ça.
Et puis vous avez vu un peu
Tout ce sang
Il en a plein les mains
Et tout le temps
Sur sa page blanche, j’entends.
Alors Shake/espere,
J’irai peut-être te voir jouer
Au théâtre ou ailleurs, autre part,
Pour moi ça veut presque dire nulle part.
Mais je ne te relirai pas.
Parce que le théâtre, à lire,
Ce n’est pas vivant, ensuite,
Parce que je n’aurai pas le temps
De lire les vieux et les jeunes croûtons
En même temps.
Platon, Averroès, tout ça …tiens
Et Gide alors parlons en !
Et Hegel et Marx et Descartes, tiens
Moi je n’ai jamais aimé Descartes,
Ah, non, mais !
Vous ne croyez quand même pas
Que je vais me repayer Duras, Wolf
J’en ai marre des gens tristes,
Et Coût Fontaine ou pain perdu,
Mais où est-ce qu’il a été pêché ce
Truc-là Lacan …tiens j’ai voulu
Lire les Nourritures Terrestres.
Tu parles de nourritures je n’ai pu
Les finir…je ne veux pas, d’une
Tête encyclopédique, je veux vivre.
Eh ! là !
Déjà que c’est le foutoir
Avec la psychanalyse
Déjà que c’est le foutoir,
Avec les vieux qui parle en clair
Si clair que ça n’en finit jamais .
Parce que le trop clair renvoie ailleurs.
Avec les moins jeunes qui font tout pour
En rajouter en plus rigolos,
Mais en plus, compliqué aussi,
Moi si j’écoute tout le monde
On finira par m’enterrer à 100 ans
Assise sur ma chaise avec
Mes lunettes et ma bibliothèque..
Comme les pharaons. .en lisant…
Aux lueurs d’Osiris veillant sur moi
Dans un l’au-delà qu’il n’y a pas.
Quant au père alors là j’y serai
Encore même après tout ça.
Je vois le tableau d’ici !
Même celui que je ne verrai pas.
Et c’est le foutoir
Sur mon pupitre avec des
Feuilles volantes et gribouillées
De dehors note et de dedans note,
Déposées aux quatre coins de la pièce,
Mais, ça, c’est moi qui m’éparpille.
C’est normal je vais toujours voir ailleurs,
Sauf que des écrits moi j’en ai partout
Et nulle part….Tout est épars…
Plus il y a de monde dans l’inconscient
Plus il y a de recherche normale,
Comme je dis plus il y a de fous
Plus on rit, mais plus on cherche aussi.
Je ne sais pas m’organiser et je suis paumée
Sauf pour mes analysants …ça, ce n’est pas
Pareil….Pour moi….
Basta je vais faire le vide mettre ma maison
En ordre et puis après tout je ne suis pas pressée.
Tout doux…arrêter ces écrits stupides.
Je ne veux pas une tête encyclopédique
Je veux une tête claire…trop de culture
Ce n’est pas bon.
Repos jusqu’en septembre.
Du temps pour moi.


La ville que Vauban orna d'un beau rempart,
De ceux qu'on démolit chez nous pour la plupart
En y campant dessus industrie et culture
Au lieu de la vivace et profonde verdure,
Avec ses murs moins hauts que les hauts peupliers
Le long du ruisseau clair aux bouillons familiers
La ville à l'air, depuis qu'elle est châtrée,
Tout autre. Ce n'est plus la tourelle échancrée
Le grand beffroi dit l'heure, on croirait, pour ailleurs
Tambours et clairons ont comme des sons railleurs
De ne plus avoir un écho pour leur répondre
Et le soleil couchant, quand dans l'or il s'effondre
Pleure du sang de n'ouïr plus, les soirs d'été
Monter vers lui l'air sombre et gai répercuté

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#160  26108

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dis-moi Saussure


Dis-moi Saussure encore toi,
Dis-moi, chaussure !

Quelles sont tes langues originelles ?
Les deux s'il te plait….
Ensuite, je te dirai
Comment il te faut parler,
Comment il te faut disséquer.
Je trouve les mots sont plus jolis
Avec de la couleur
Et le son des rimes qui font la voix.

Il y a un langage du cœur (imaginaire plus profond, pas appris, c’est le sensible)
Un langage de tous les jours avec lequel on peut très bien s’amuser aussi
Moi vos déconstructions à tous ça ne me fait pas rire…mais pas du tout….
Ce n’est pas parce que je n’ai pas eu de langage
ou épars et de toute part que je ne sais pas
M’exprimer…….Revois ta copie……Saussure…
.je ne veux pas être décortiquée….
Parce que la déconstruction j’en ai assez !
Je te dirai comment tu dois parler
Comment tu dois disséquer.
Dis-moi, j’ai entendu parler d’une tribu cannibale
Qais-tu quelle langue elle parle le vendredi ?

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#161  26109

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ut


J’ai le DO pour chanter
Ma mère me l’a donné
Le RE à la guitare
Mes frères m’accompagnaient
Puis le MI qui suivait
Le plus petit sifflait
Dans la maison le FA c’était l’harmonica
Et ma soeur en dansant, des pieds, marquait le SOL
Le refrain pour nous tous
Avec le LA primait
Ensuite avec le SI
Nous restions tous unis
Épuisés par la gamme
Mais le bonheur dans l’âme
Ma mère applaudissait
En versant quelques larmes.

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#162  26110

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

La mer


La mer est
le lucifer de l’azur
Le ciel tombé
Pour avoir voulu être lumière
Pauvre mer condamnée
A l’éternel mouvement,
Après avoir connu
la paix du firmament !
Mais de ton amertume
Te delivra d’amour.
Tu fis naitre Vénus,
Gardant tes profondeurs
Vierges et sans douleur.
Tes tristesses sont belles
Mer aux glorieux spasmes
Mais en place d’étoiles
Tu as des poulpes verts.
Supporte ton tourment,
Formidable Satan
Christ marcha sur tes flots
Mais Pan le fit aussi.
L’étoile Vénus est
L’harmonie du monde.
Silence, l’Ecclésiaste !
Venus est le profond
De l’âme….à l’horizon
… Et l’homme misérable
Est un ange déchu
Et la terre, sans doute,
Le Paradis Perdu.

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#163  26111

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Pentacle ou Pin Pentacle (2)


Pour la recherche analytique
En s’amusant sans s’amuser
Voir ce qui se déplace
Dans mon langage
Chaîne

Puisque le Cadran ne fait pas l’Heure,
Que les Aiguilles ne font pas Heurt,
Ainsi, les Chiffres sont à Pentacle
Voici donc l’Heure Chance et Hasard.

Ainsi, pour l’ heur est Chantdelleheure,
Le Soleil alors, revient là, à l’identique Place.
Capèle-noeud de Cinq Boucles de Cordage,
Ou de la tête cerpée d’un Mâtchine Pentacle.

Epèclants de Brisures éclairs d’Étoiles,
Sansguinerfsment a épéclé la Vitre,
D’une Montre, las de protéger Existe,
D’une Bouteille klein à la Mer Brise-Lames.

Ah ! Bel Ulysse rame ton besogneux Voilier.
Pinatelle de verre à Châssis mobile ou fixe,
Archée réflexe, poutrelle inexplicable,
Où le temps qui s’écoule reste le possible .

Puisque le Cadran ne fait pas l’Heure,
Que les Aiguilles ne font pas Heurt,

Et toi, Psychéé mithriaque, tout aussi insondable,
Au Temps qui roule, boule le relief Impossible,
Te voilà, Protection animée, Patience immuable.
Dont est issue, l’origine d’un Feuillage à Aiguilles.

Ainsi regroupées en Fagots Faisceaux,
Dont les Fruits, sont tous des Cônes.
D’où jaillissent d’un écrin, des voix de loup,
Chats d’aiguilles, masqués de satin velours.

Ainsi, les Chiffres sont à Pentacle
Voici donc l’Heure Chance et Hasard.

Loupé, bard, barre,bar,chienlit, chaton ou lapin
Le petit poussin et chérubin ne craint rien.
Dans la voie , bien particulière de chacun.
Chaque homosapien trouvera son chemin.

Tout là est réinscrit,mystère, mathématique
Géologie, anatomie, botanique et zoologie.
L’âme certaine, imaginaire et symbolique aussi.
Polyce de caractères, pentacles de vie aussi. R *1/2

Puisque les Chiffres sont à Pentacle
Voici donc l’Heure Chance et Hasard,
Et qu’ainsi les Chiffres vont à Pentacle
Revoici donc, l’Heure Chance et Hasard.


Tel le poéte qui impose à toute chose,
Un nom bien précis,clair, transparent,
Véridique aussi dissimulé pourtant.
D’impossible et possible inscrits,mots.

Cherche tant et toujours,le P.syphilitique.
Un connu inconnu, un pascible impassible. R *1, R*2 et R*3
L’enfant scarlatin centralisé, intercalat , R * - 1 - 1
Sourd-muets origninels heur de traumas . R * - 1

Traumas surs ajoutés, vérité appliquée.
De gésine, déjà tôt, symbolique viciée. - * R - 1
Un son, capté, adapté, frêle, intermédiaire, + * R + 1
Fera vibrer son apathique tympan intérimaire. + * R + 1

Déposera un sourire sensé vivant, + * R + 1
Sur les lèvres de ce censé enfant. - * R + 2
Le son est bien mal assimilé aigu - * R + 3
Les sons graves mal- entendus.

Où se trouve la mémorisation de fonte ?
Où se trouve la fonction de fusion ?
Où se trouve la fonction d’union ?

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#164  26112

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le cirque

Les escarpins noirs
S’enfoncent dans le sable
Sur la piste dérisoire
Ton visage est si pâle

Tendu vers le chapiteau
Les yeux levés bien haut
Ton corps aux aguets
Enveloppé d’un châle
S’appuie contre une caisse

Ici le clown dort
Son vernis rouge inquiète
L’enfant vêtu de blanc
Reçoit le cirque de son enfance
Nos amitiés en partance
Dans ces instants de retenues

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#165  26113

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Mort à crédit

Voyez-les s’activer pour aller travailler
En phalanges animées, ils vont s’embastiller
Pour engraisser la bête qui fait le pays riche,
Mais le jour de la paye, ils voient comme une triche !

Il n’y a pas raison pourtant à protester,
Les châssis ont pour cela mission d’admonester
Culpabiliser, ostraciser, celui qui ose :
Pieuvre, peste, cancer, lancinante sclérose.

« Travaillez, produisez, consommez, empruntez !
Taisez-vous, rangez-vous, vous nous remercierez… »
Cette vie à crédit qui suscite l’extase,

Offre à certains  êtres  l’ultime métastase 
Le surendettement souvent anéantit 
Le mal de notre temps, est la mort à crédit.

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#166  26114

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le mot égaré.


Ils sont venus nombreux en ce petit matin ;
Ne voulant sans doute plus être sous ma tutelle.
Ils m’ont fait un clin d’œil et reprirent leur chemin
Pour rejoindre le large, chercher la bagatelle...

Sont partis quelque temps, puis dans une pirouette
Ils sont réapparus tels de joyeux lurons ;
Rayonnants, versatiles comme des girouettes,
M’accordèrent un sourire, jouant les fanfarons...

Profitant de leur liesse, choisissant au hasard,
J’en ai capturé un qui était un peu « cloche » ;
L’attrapa par le col, ce tout petit trainard,
Et sans plus de façon le glissa dans ma poche...

Les autres s’égaillèrent dans un joyeux tumulte
Abandonnant sur place leur comparse prisonnier ;
Me lancèrent au visage les plus basses insultes
Et oublièrent bien vite leur ami fourvoyé.

Alors moi, tout penaud, empli de compassion
Je saisis le petit, tremblant et apeuré
Le rassure comme je peux : il me prête attention,
Me confie tout ému ce merveilleux secret :

" Je suis un petit mot, très doux, sans éloquence,
Ne possède que trois lettres banales et sans atours
Je vous en prie, Madame, mettez-moi en vacances !
Je vous dirai alors qui je suis, sans détours..."

Sur ce, un peu naïf, dans ce curieux dilemme,
En libérant le mot, perdu, sans oriflamme,
Je l’ai vu, guilleret, rejoindre mon poème
Pour ne pas tout à fait abandonner son « âme ».

Hélas je vous laisse la place ni vu ni connu ni entendu
Je parle à des murs

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#167  26115

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Qu’est ce que le Symptôme ?



Un roman surgelé à qui on a coupé la tête

Un arbre à thé de science infusion,

Un hameçon à qui on a jeté le poisson,

Une surconsommation de déités,

Un théiste qui a perdu la théière,

Une pierre où sera gravé votre nom

Verset que seul l’auteur pourra lire !

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#168  26116

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Départ


Si je fuis, ce n’est pas par lâcheté mon coeur,
Mais plutôt pour expier mes faux pas, mes erreurs,
Ce n’est pas pour aller vers quelque autre bonheur,
Je n abandonne en rien ce qui m est chaud au coeur,

Je n oublierai jamais tes présents et aussi ta chaleur
Je fuis parce que je dois, parce que c’est mon destin,
Parce que je n ai plus droit aux joies du lendemain

Parce que j’ai joué, parce que j’ai triché,
Parce que je sais que tu vas me pardonner...
Je fuis pour oublier que tu m a trop aimée !

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#169  26118

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

La balade du saucisson


Mesdames, messieurs, approchez-vous,
Rien de tel à cette heure-ci...
Venez goûter, arrêtez-vous !
Qu'il soit dix heures ou bien midi.

Prenez, prenez une rondelle
Regardez comme elles sont belles,
Quand vous en connaîtrez le goût
Vous reviendrez m'achetez tout !

Mon saucisson, il est bien rond,
Mon saucisson, il est bien bon,
Avec une tranche de pain, c'est bien
Avec un verre de vin, c'est encore plus certain !

Et pour les enfants, croyez-moi
Mon saucisson vaut un bonbon,
Même à quatre heures, pourquoi pas ?
Pour remplacer le chocolat.

Venez, venez, régalez-vous
Mon saucisson, c'est un atout !
Pour parler entre camarades
Et oublier le temps maussade !

(Bon appétit !)

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#170  26119

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

LA  NOIRE




Elle a les yeux pareils à d'étranges flambeaux

Et ses cheveux d'or faux sur ses maigres épaules,

Dans des subtils frissons de feuillages de saules
,
L'habillent comme font les cyprès des tombeaux.

Elle porte toujours ses robes par lambeaux,

Elle est noire et méchante; or qu'on la mette aux geôles,

Qu'on la batte à jamais à grands fouets de tôles.

Gare d'elle, mortels, c'est la chair des corbeaux!

Elle avait souri d'une bonté profonde,

Je l'aurais crue aimable et sans souci du monde

Nous nous serions tenus, elle et moi par les mains.

Mais, quand je lui parlai, le regard noir d'envie,

Elle me dit: «Tes pas ont souillé mes chemins.»

Certes tu la connais, on l'appelle la  Mort !

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#171  26120

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’ART CONCEPTUEL

À force de déconstruction
Déconstruction de déconstruction
De ce siècle dernier.

L’art devient effectivement
Un tableau trempé dans la peinture
Rouge qui se vend des millions.

Un tas de rames de papier blanc
Qui n’a ni queue ni tête.
Art actuel rue du Chef de la Ville.

Un art qui ne sait plus parler
Avec des couleurs et des mots
Un art dénué de sens et de sentiment.

Un art conceptuel poussé à l’extrême
Où tout est dénué de sens et de sentiments
Photo d’une chaussure dans l’escalier,
Une culotte pendue avec des pinces à linge
Une poubelle, Rue Louise Weiss.

Un art ou l’homme est objet
Et est vide de sens.

À force de déconstruction
De ce siècle dernier.

Un art moderne qui est mort de sens
De confusions conceptuelles
Pris empiriquement.

À force de déconstruction
De ce siècle dernier.

L’art vise si bien l’analyse,
Conceptuelle et normative,
Unité normative des notions,
Principes des institutions
Qui encadre le fonctionnement
Des communautés politiques.
Simplement.

Où l’homme est pris pour
Ce vide même et c’est bien
Représenté dans cette société moderne
Le vide même de l’homme.

Un art qui ne représente plus
Ni singularité ni l’individu,
Ni affectif, ni voix, ni sens.

À force de déconstruction
De ce siècle dernier.

Qui annule tout sentiment d’homme
Où l’homme devient objet d’art
Le corps peint et utilisé, exposé,
Et ça se vend des millions.

Un homme sans valeur et sans qualité,
L’homme d’une société psychotique
Sans sens.

Et ça se vend des millions.

une toile tempé dans la peinture rouge

ça se vend des millions !

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