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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#115  26060

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Solitude


Ta solitude est immense
D’un monde vide d’absence
Absence d’ami,
Absence de vie,
De feuille et de fil
Absence dolente
Indifférente
Tu files.

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#116  26061

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

**ce ne sont que de pauvres  mots offerts par-ci par là !
Peut-être réchaufferont-ils le coeur au passant de-ci delà .........



Qu’est-ce qui lui arrive ?

L’avez-vous vu ? L’avez-vous aperçu ?
Qu’est-ce qui lui arrive ?
L’avez-vous vu ? L’avez-vous entendu ?
Vous ne la reconnaîtriez plus !
Elle a dû tomber sur la tête pour sûre,
Elle a dû rencontrer une astuce,
Elle a dû discerner un truc
Que l’on ne lui reprendra plus.
L’avez-vous vu ? L’avez-vous entendu ?
Qu’est-ce qui lui arrive ?
Elle veut transmettre ce bonheur-là
Elle voudrait que tout le monde vive
Elle voudrait tout le monde en psychanalyse
Elle voudrait libérer les voix
Elle voudrait tout le monde un chapeau sur la tête
Elle voudrait que tout le monde laisser ses chaînes invisibles là.
Elle va créer, libérée, libre, elle va créer dans la joie.
Elle voudrait embrasser le monde
Elle cherche ses mots simples qui ne soient pas répétition

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#117  26062

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Les mots

Toujours mal criés
Toujours mal dits
Toujours mal donnés
Toujours mal ressentis
Toujours mal reçus
Toujours mal lus

À faire chanter
À surréaliser
À malmener
À délier
À relier
À jouer
À infantiliser

Surtout :

À ne pas normaliser
À ne pas enfermer
À ne pas intellectualiser
A ne pas intelligencer
A ne pas scientifiquer
À ne pas politiser
À ne pas canaliser

Et si tu n’as rien à dire,
Garde le silence

Et si tu n’as rien à crayonner
Retiens-toi de mordre

Et si tu n’as rien à chanter
Suspends ton souffle

Et si tu n’as rien à peindre
Éteins tes couleurs

Et si tu n’as rien à  modeler,
Arrête de façonner

Et si….et si……gribouille… gribouille…vas visiter la vie…
Trouve une façon de tricoter avec la vie

Si approche la violence de l’ennui
Trouve à broder avec la vie, petite,

Si résonne le silence de l’absence.
Trouve toujours à tisser avec la vie,

Mais surtout, surtout,

N’égare jamais ton sourire et ta joie de vivre.
Mais surtout, surtout garde tes ailes, petite.

Ne laisse jamais personne te les rogner,
Tu ne pourrais plus t’envoler.

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#118  26063

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Atypique


Malheur à celui qui est atypique
Il sera prédisposé à être atopique
Lieu commun d’un topique
Ou d’une encore d’une topique
Qui puis-je ?
Malheur à celui qui est atypique
Autrefois on disait anormal optique.
Aujourd’hui ça ne change pas.

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#119  26064

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Atypique et travail


Excessif, bouillant et sanguin,
Parfois contr/o/versé,
Personnalité atypique
Plus à l’aise dans l’action
Que dans les discours zélés.
A et a normal entendez !

Travail Atypique

Déposé au début février
Ce rapport soumet, en 807 pages,
Pas une de plus pas une de moins
53 recommandations pour « améliorer »
la protection sociale des travailleurs atypiques.
A et a normal entendez !

Le régime actuel de protection
Est conçu pour le salariat « classique »,
Une protection adéquate de la main-d’œuvre atypique
Nécessitera un effort législatif important.
A et a normal entendez !

Mais alors, pourquoi en créer autant ?
Les individus auraient moins besoin
De protection ? De lois aussi !
Ah ! Les hommes de lois !

Rebelle, contestataire,
Dissident, mal pensant,
Iconoclaste, bête et méchant,
Par analogie briseur.
Par antonyme réparateur ou restaurateur,

Je vais allez faire un tour à la plage de Paris
Histoire de me restaurer, marcher et rêver,
Aux tropiques peut-être, comme deux parallèles
Qui se rejoignent entre soleil et zénith
Dommage que le soleil n’est pas au rendez-vous.
Tant pis je prendrai le parapluie.

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#120  26065

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Elle a la rage


Elle a la rage savez-vous pourquoi ?
Elle a la rage parce qu’elle sait.
Elle sait quoi ?
Elle a la rage parce qu’elle sait que :
Quoiqu’il arrive, elle marche
Quoiqu’il arrive, elle parle
Quoiqu’il arrive, elle donne
Quoiqu’il arrive, elle aime
Quoiqu’il arrive, elle partage
Quoiqu’il arrive, elle rit
Quoiqu’il arrive, elle vit
Quoiqu’il arrive….Quoiqu’il arrive…..
Quoiqu’il arrive…..
C’est cela qui la met en rage
Elle n’y échappe pas.
Alors, elle tonne contre tout cela.


2003

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#121  26066

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Elle s’apprivoise


Elle s’apprivoise avec les mots
Comme lui a montré la psychanalyse
Elle s’apprivoise avec les mots
Afin les laisser vivre
Elle s’apprivoise avec les mots
Comme elle apprivoise sa vie
Elle les veut chanteurs et rieurs
Sur le rythme de son cœur
Elle les veut chanteurs et rieurs
Pareil à son bonheur
Elle n’oublie pas ceux qui sont là
Au fond caché, sombres et obscures
Elle n’oublie pas ceux qui sont là
Qu’elle doit à la psychanalyse
Elle n’oublie pas ceux qui sont là
Parce qu’elle ne détruira plus.
Elle va s’inventer des mots à elle
Qu’elle offrira à tout le monde
Elle va s’inventer des mots à elle
Ils seront beaux parce qu’elle aime le monde
Elle va s’inventer des mots à elle
Enfin réconcilié avec elle-même

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#122  26067

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Chez Trace Ourdaine


Chez Trace Ourdaine on y mange bien
Joli cadre reposant et serein
La cuisine y est conviviale
Tout paraît original et calme.
Le matin, si vous musardez, passez,
Vous aurez l’opportunité d’écouter jouer
Au piano un petit air léger de Chopin
Un chat y somnole d’un œil vigilant.
J’aimais bien aller grignoter là,
Mais, voici qu’un jour de galère,
De galère comme en arrive quelquefois,
Comprenez, plâtrée de pâtes à tous repas,
Me présente au patron de ce pas,
Lui tendant gentiment ma carte
Je suis fière comme Artaban,
Pensez donc, j’ai trouvé ma voix !
Et voilà que je m’entends répondre :
Le timbre haut, que tout le monde entende,
Non, mais ! Attendez ! Est-ce que vous venez
Seulement chez moi, ici, manger ?…
Et puis recommander c’est délicat !…
Exercez-vous seulement bien votre métier ?
Je rougis alors éberluée, surprise par cet éclat,
Partis toute penaude, les regards braqués sur moi.
Vraiment désolée de m’y être fourrée.
Me promis de n’y remettre les pieds.
Aujourd’hui ma galère éclipsée
J’irai manger chez lui une dernière fois.
Avant de payer demanderai le patron,
Lui dirai-vous souvenez vous de moi ?
Un sourire malicieux aux lèvres,
Lui rappellerai cet intermède.
Me sentirai allégée et lui saura pourquoi
Mes pas plus jamais ne flâneront là bas.
C’est que mon métier enseigne aux autres
De ne pas se faire houspiller par lalangue, voilà. !
Désormais je vais musarder chez platitude café,
Le patron est agréable a toujours un mot gentil
Lui, au moins, a pris ma carte sans rien dire.
S’il ne se souvient pas de moi, Eh ! Moi si.
Et je m’y sens jovialement bien.
Peux lézarder avec un bouquin des heures
Un jour aussi, lui dirai pourquoi je viens là.
Cela lui fera sans doute du bien à lui aussi.
Au hasard des routes parfois il est certain
Que certains nous désarment en vain
Mais il y a toujours quelqu’un de bien
Qui un jour vous tendra la main.
Juin 2007

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#123  26068

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’abîme,


Il s’ouvre par-delà l’amour et la haine,
Un vide dont ma Foi, leste, a failli agripper
De cet abîme obscur tu perpétues ton domaine,
En m’y précipitant, hélas, j’avais cru l’éclairer.
Allez, va ! Je t’expulse de mon royaume
Entre deux infinis tu me tiens suspendu,
Tu ne dois plus savoir où loger tes fantômes
Hautain, ardent, pour moi l’instant est venu
Aujourd’hui, désormais, clôture ton Inconnu.
Si ton triomphe infini expie ma défaite,
Mon être trouble et vainqueur éperdu,
Je me sens ruinée par ma propre conquête
En te dépossédant ainsi j’ai tout perdu.
Allez, va ! Éloigne tes sombres peintures,
Je reste là, sans espoir, sans recours, sans asile,
Tandis qu’obstinément le Désir qu’on exile,
Reviens errer autour du gouffre défendu.
Mais si tu es Dieu, maître et tyran suprême,
Qui me contemple ainsi moi, entre-déchiré,
Ce n’est plus un salut, non ! C’est un anathème
Que je te lance avant que d’expirer.
Fini l’effroyable Destin, mon cœur ulcéré,
Il peut jaillir encor devant mon âme avide
Des sources d’espérance et des flots de clarté.
Je te montrerai qu’il y a un beau ciel splendide.
Allez, va je t’expulse de mon royaume
Même si entre deux infinis je suis suspendue.
Hélas, aucune de tes paroles ne résonne au lointain
Comme une vie dans l’absence est éteinte.

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#124  26069

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

C’est pour offrir ou c’est pour vous ?

Sur l’étalage du marché
Mon regard fut attiré
Par de jolies anémones
Aux pétales roses toutes dentelées.

Délicatement pris le bouquet
Huma, tendrement parfum sucré
Oh ! douceur exquise qui fait rêver,
Délicieux clin d’œil à votre cœur en fête.

Gentiment le tends au marchand
La question ne se fait point attendre
C’est pour offrir ou c’est pour vous ?
Prestement réponds : c’est pour moi !

Et voilà que ni une, ni deux, ni trois,
Le bouquet se trouve emmailloté
Sans aucun autre ménagement
Dans un papier vilain papier tabac.

Le regarde ahurie, dépitée, dis :
Il n’y a même pas un brin de verdure ?
Et revoilà ces pauvres fleurs chavirées,
Re-scotchées, une feuille de ramure ajoutée.

Point de papier sulfurisé comme pour offrir
Point de ruban, point de frou-frou voyez vous,
Vexée que le « vous » soit si mal considéré.
Rétorque : Et bien, dites-moi, la prochaine fois,

Je ne vous dirai pas que c’est pour moi !
Une femme à mes côtés qui a observé
La scène, s’esclaffe : Et bien oui, alors
J’étais en train de me demander pourquoi ?

Dites, fleuriste, vous auriez dû être poissonnier !
Ou boucher, épicier, je ne sais pas…
Les fleurs c’est délicat comme une femme
La beauté est partie, la poésie envolée.

Sur ce fait je me suis empressée de rentrer
Pour les déposer dans un joli vase enluminé
Ne répondez jamais à cette question.
Tout dépend qui pose cette interrogation.

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#125  26070

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ah ! Mime dada


Vous en souvenez-vous ?
Il avait le A mine
Le a dada

Il y a des mines comme ça
Qui me font honte à moi

Êtes-vous toujours fiers d’être français ?
Oh ! Non pas moi.

Et encore je ne vous dis pas !
Il y a le A colonial
Précédé du a canonial
Et encore je ne vous dis pas !

Il y a le A dieu
Escroté du a guerre religieux.
Ah ! Mine toi tu avais pour sur
Un dada en or.

Ah toi tu avais le mime d’Éros
Mais la pulsion de thanatos.
Ou satanas comme on voudra.

Et nous, alors, français on était quoi,
À ce moment-là ?
Oh rien !
Sans doute dans la pulsion besoin.

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#126  26071

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Au site Ecrits


J’ai fait un vers de dix-sept pieds
Riez donc, ne triomphez pas
Vous, de tous les chers émeutiers
Site Ecrits je n’aime pas vos ébats
Dont j’aime et n’admire pas l’heur
Dans la pensée des mots
Les autres oui, j’admire leur
Bravoure ce n’est pas mon los

Mon vers n’est pas de dix-sept pieds
Il est de deux vers bien divers
Un de sept un de dix Riez
Le distinguo c’est bon pour rire
Vous êtes pour moi trop fier
Et c’est meilleur encore
Aimez  offrir écrits et vers

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#127  26072

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Mon âge mûr, qui ne gromelle
En somme qu’encore très peu,
Aime le joli pêle-mêle
D’un baller de camaïeu

Ou tout autre, fol et sublime
Tour à tour comme en même temps
Surtout si vient la pantomine
S’ébattre en jeux concomitants

Jeux de silence et de mystère
Que la musique rend déjà
Plus muets et dont l’art va taire
Mieux le secret qu’il ne lâcha

Qu’à l’oreille de Colombine
Ou de l’indolente Amitié
Pour l’amant qu’il se turlupine
Sonc à tort ! Puisqu’il est l’aimé

La jalousie, un sultan sombre
Et piteux sour l’or du Safran
Scaramouche tout noir dans l’ombre
Ou tel splendide  de capiton

Se démène parmi les danses
D’épithalame et de joyeux
Pourchas légers entre les denses
Ronds de jupe essorés des cieux

Plaisirs des yeux plaisirs de tête
Qu’un vif orchestre exalte encore
Donnez au vieillissante poète
L’illusion dans le décor.

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#128  26074

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant qui ne veut pas grandir

D’où viens-tu ? Lave-toi les mains !
Dis bonjour à la dame ! vas moucher ton nez !
Passe à table ! Regarde un peu comme tu es sale !
Et l’enfant partit en courant, claqua la porte derrière lui,
Une grosse larme roule sur sa joue.
Il a dit moi je ne veux pas grandir.
Non, non, non, il a dit.
Je ne veux pas grandir dans votre monde à vous,
Dans mes poches trouées moi aussi j’ai des sous
J’ai des cailloux uniques au monde
Des morceaux de bois extraordinaires
Du papier où chaque carré est une part du monde
Les grands ne savent que compter
Compter, compter, compter….
L’argent qu’ils ont,
L’argent qu’ils ont eu
L’argent qu’ils n’ont pas…
L’argent qu’ils n’auront pas
Compter, compter, compter….
Avec l’argent qu’ils ne savent que faire.
Quand ils en ont trop jouent à faire la guerre à Minerve.
L’enfant a dit moi je préfère jouer avec mon chat.
Dans ses yeux il y a pleins de mystères
Les yeux de mon chat sont verts
Verts comme l’herbe de la terre
Pas comme misère, pomme de terre
Guerre sur terre, amende revers.
Les yeux de mon chat sont pleins de mystères…
Et lui a gardé ses dents de sagesse,
Il est clairvoyant mon chat, se délace tout le temps,
Il rêve, il rêve, si on le dérange, lance sa patte et griffe,
Faut jamais déranger un chat qui est en train de rêver.
Quelque fois qu’il soit en train de jouer au chat à la souris.
Ou a chat perché, à la corde à sauter aussi.
L’enfant a dit, pendant que j’y suis
Je vais jouer à l’ âne aussi,
Jouer à l’âne comme bonnet d’âne,
Avec deux n , pour embêter le monde
Comme ça il aura quatre pattes,
Oreilles d’âne qui n’y entendent rien ,
Un âne qui naviguerait sur son chapeau
Au milieu de la mer, au milieu du désert,
Les quatre fers en l’air et sautant au cerceau
Le chat sur son dos, avec un bonnet d’âne
Rien que pour embêter le monde,
Le monde pour faire joli j’y mettrai deux chapeaux aussi
Un pour l’été un pour l’hiver,
Un à pois rouges et l’autre pois verts
Et j’emporterai celui de l’épouvantail à moineaux
Il servira pour les jours de tempête
Et je le remplacerai par un diadème
De bleuets, pâquerettes et coquelicots
Ou simplement de boutons d’or,
C’est beau un épouvantail coiffé de boutons d’or.
Et tous les oiseaux du monde viendront sur sa tête
Iront picorer tous les bigarreaux du jardin
Et leur chant sera une véritable fête.
J’y mettrai un gros nez rouge de clown
Avec un grand sourire de clown aussi
Pour faire rire tous les enfants et les oiseaux aussi.
Au monde où je ne veux pas aller.
J’y mettrai un r comme ronde, ou tout le monde
Pourra rire et chanter et même danser si ça lui chante
Je préfère marcher de travers, travers,
Marcher comme les crabes, de travers,
Marcher comme les étoiles de mer,
En donnant la main à tous les enfants
Du monde des jaunes, des rouges, des verts,
Mêmes bleus et violets si ça existe.
Prendre mes chemins de traverse à moi,
Le chemin des ruisseaux, le chemin de Minerve
Le chemin du chant des oiseaux, le chemin des crapauds
Le chemin du soleil, des étoiles, des cours d’eau,
De tous les animaux et d’éros aussi
Soudain l’enfant éclata de rire
Il vit le visage de sa mère coiffée du chapeau de l’épouvantail
Qui croassa en dormant.
Et son père avec un nez de clown emmêlé dans les pattes du chat
Les quatre fers en l’air qui fit :hi han !
Et il rentra à la maison tout guilleret,
Dis :je viens du jardin,
Alla se laver les mains,
Il dit bonjour à la dame,
Et se mit à table….personne n’y comprit rien à son fou rire
Il entendit vaguement : arrête de rire à table, ses oreilles d’âne étaient obstruées.

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#129  26076

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Brise Marine
La chair est triste, hélas ! Et j’ai lu tous les livres.
Fuir, là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être, hélas, parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins ne reflètes plus tes yeux.
Ne, retiendra tes pluies qui dans la mer se trempe,
Oh, nuits de bruine, la clarté déserte de ma lampe
S’étale le vide papier, que seule la blancheur défend
Dans jeune brise la pauvre femme allaite son enfant.
Je partirai, balançant amère, glissant sur ta mâture,
Je lève l’ancre, d’une galère pleine d’étoiles nature !
Un ennui recourbé tantôt mince de cruels espoirs
Croit encore à l’adieu désolé suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les haubans des mâts, invitant les orages,
Sont-ils ceux que le vent penche seul sur les naufrages
Perdus, sans misaine sur le pont, déferlent des îlots fertiles
Oh ! Écoute le chant des huniers, que les matelotte hissent
Oh ! Toi, mon cœur saisit au loin, la bise marine qui fraichit.
Lève l’ancre, où à l’océan se mêle l’accalmie d’horizon infini

* Si je prête à rire, je vous donne à penser
Mémoire d’Hommes Et de Femmes

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#130  26077

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Chanson d’une dame dans l’ombre


Quand vient la Silencieuse et coupe la tête des tulipes :
Qui gagne ?
Qui perd ?
Qui s’avance vers la fenêtre ?
Qui nomme en premier son nom ?
Il en est un, qui porte mes cheveux
Il les porte comme on porte les morts à bout de bras.
Il les porte comme le ciel portait mes cheveux dans l’année, celle où j’aimais
Ainsi, il les portait par vanité
Celui-là gagne.
Celui-là ne perd pas.
Celui-là ne s’avance pas vers la fenêtre,
Celui-là ne nomme pas son nom.
Il en est un, qui a mes yeux.
Il les a, depuis que les grandes portes se sont refermées.
Il les porte comme anneau aux doigts.
Il les porte comme éclats de plaisir et de saphir :
Il était déjà mon frère à l’automne ;
Il compte déjà et les jours et les nuits.
Celui-là gagne.
Celui-là ne perd pas.
Celui-là ne s’avance pas vers la fenêtre,
Celui-là nomme son nom en dernier.
Il en est un, qui a ce que j’ai dit.
Il le porte sous le bras comme un paquet.
Il le porte comme l’horloge porte sa plus mauvaise heure.
Il le porte de seuil en seuil, il ne le jette pas au loin.
Celui-là ne gagne pas.
Celui-là perd.
Celui-là s’avance vers la fenêtre
Celui-là nomme son nom en premier.
Celui-là sera décapité avec les tulipes

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#131  26078

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le Mépris du Monstre sous le Sage


Désormais, le Sage punit et nie
Pour avoir trop aimé les choses,
Rendu prudent à l’infini,
Mais franc de sépulcres moroses,

Et d’ailleurs méprisant nos feus
Qui fit les yeux et la lumière,
L’honneur, la gloire et tout le peu
Trie, l’être a son âme candeur fière

Le Sage peut, dorénavant
Assister aux scènes de destruction
Et suivre sa chanson de négation
Et contempler ses abominations.

De déchet d’êtres qu’il a fait
De mépris de ruine de vie humaine
Qu’il programme le front satisfait
Il contemple de haut ses méfaits.

Le Sage peut, dorénavant,
Se frotter la panse au Monde
Et tuer les chansons du Vent
Avec une parfaite conscience.

Il ira calme et passera
Dans la férocité des villes,
Comme un mondain à l’Opéra
Blasé du rire de danses viles.

Même pour à l’être tenir abaissé
D’orgueil il fait son âme veuve
Il salira sa vie et son passé
Comme détritus de mauvais fleuve

Il reverra l’herbe des bords,
Il n’entendra le flot qui pleure
Sur le bonheur mort et les torts
De cette date et de cette heure.

Il brisera, les cieux, les champs,
Sa bonté faite ignominieuse d’harmonie
Et seront doux pour tous les méchants
Afin que leurs morts soient bénies.

Le sage se dira délicat et exclusif
Il méprisera le jour où nous sommes
Contemplatif il rit aux cieux dégâts
En se faisant l’oeuvre des hommes.

Et revenu de ses violentes passions
Comtemplera utilisant les usages
Pour fortifier vos civilisations
Préférenra leurs moralités de paysage

L’homme relégué auu fond du grabat
Il remplace l’argent par l’étoile
Regardez comme vos coeurs battent
Il fera ingurgiter à l’être l’idée

Tous les regrets, tous les ravages,
Sa tête obsédée, de dieu et de feu
Nous rouille les espoirs aux remparts
Satisfait de ses fières alarmes veut,

Sève nos vies à chaque pas de routes
À chaque écriteau, force rêve de goutte
De pipes cassées repues, d’être d’épaves
Le Sage enseigne la mort comme usage.

Comme c’est beau la neige, coule le sang
Il en fait un cadre étroit son cortège
Il s’enivre et rit de notre chaste ciel
La sage demande scie et lance nos pardons

En berçant son atroce chanson de son ironie,
Enduis l’innocence de rancoeur sans frémir,
Il aime tellement les orgies de crimes impunis,
Fait de toi, être perdu, sanglant, puant de vie

Le Sage s’amuse, monstre machine imprudente,
À jouer à la haine des images, d’oubli se flatte,
À jouer le mépris plat de nos coeurs sages
Il préfère les vipères aux sons de nos voix.

S’engraissera à laver le beau, injectant rancoeur
Le Sage se dit sage et dédicace ses silences
À travers l’ignomie d’être vivant se dit vainqueur,
De ses reproches, grèves, ses frénésies, il bande.

Il dit fait ce que tu veux, en jouant à dieu,
Le ventre à terre, dans les poubelles d’ignomie,
avale la mort petite, ils t’ont tous détruite
Le sage se marre comme le diable et Jésus Christ.

Il glorifie la mort maintenant et ici.
Éviter gens de passage, les ventrus et landrus,
Qui ruinent des vies d’amour sur leurs passages
Avec les meilleurs sentiments de vos âmes,
Le Sage massacre aux yeux du monde sa sélection.
Cynique, vous méprise animale et loue ses monuments.

Il tue plus, d’un de dépouillement coeur méprisant,
Puant or et l’argent, ici les coeurs les plus aimants
Seront détruits les premiers chemin faisant,
Dans leurs amours guerrières intolérantes animant.

Sa haine tuant vos gorges profondes aimantes,
Et justifie la gloire animale d’être, indifférente,
A tout vent, vendant sa mort en vous baisant
Sa sélection des sentiments à tout venant,

Le trie de l’homme animal est si méprisable,
Pour la Dignité, L’immorale, et L’intolérable,
Sélection Humaine et gare de triage de qui pourra,
Être maître  ou pas selon leurs critères de lois.

À la loi du silence, la loi de l’oublie, la loi du vide,
Réduis l’homme à leurs ascensions irrésistibles
Exerçant le pouvoir d’apparence, aux mépris de critique
Le Sage aime tellement son succès qu’il en oublie la vie.

Il jette ses proches, les uns contre les autres,
Avilit en contradictions de sa paranoïa et sa peur,
Comme un leader, infaillible il dégrade démoralise,
En critique hubristique, jette l’âme du Bien contre le Mal.

Et en détruisent le plus bel homme et son âme.
Celui qui était simple poète, et sans pouvoir,
Des maitres aliénistes nocifs, sont des malades.
Sages se disent, ne voient plus la vie d’autrui,
Qu’il balaye cynique dans leur mépris narcissique.


1 septembre 2009

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#132  26079

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Histoire de nœud


Qu’il soit borroméen
Ou bien gordien,
Qu’il soit attaché au timon du char de Gordias
Ou qu’il soit attaché a votre cou,
C’est une difficulté inextricable
Qu’il faut trancher.
Si possible avec une épée.
Savez-vous pourquoi les « sages »
Nouèrent autant de désarroi ?
Il est parfois des lois d’airain
De mille obscurs usages
D’ailleurs ne ni t’on pas
Qu’un nœud est idiot,
Et un obstacle impénétrable.


Rien que pour nous enquiquiner !
Vous dis-je, rien que pour nous casser les pieds !

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#133  26080

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ombilic des limbes


galope dans la nuit,
Comme va l’âme, de jour et de nuit
Seuls des mots sortent et se distinguent
galopent et suintent jour et nuit

Quant aux autres on les laisse glisser là, doucement
Ils sont ma Vérité dite avec acharnement,
Selon les lieux ou bien le moment,
Se heurtent de temps en temps,
n’importe comment.

Parfois ils se bousculent et chutent
dénués, ou vont à cloche-pied,
Mais ils ont la douceur de cette liberté
Que sans lui, je ne l’aurais espéré.

Tantôt explosent là, devant mes yeux,
Avant même les avoir déchiffrés,
Un chant qui surgirait d’ailleurs,
Soudain du fond des profondeurs.

N’ont même pas la beauté calculée,
Ils sortent dans la fureur aussi dans la ferveur,
Des choses du dedans qui ne sont pas encore dites,
s’élisent parfois se contredisent en lyse.
Et va dire aussi ma sottise.

Tu sais que toi aussi, tu y as mis du tien
De cette colère inconsciemment aiguisée,
Ne serait-ce que pour montrer, enfin
Que jamais tu ne seras jamais aimée.

Tu sais, la raison de cet épouvantable combat
Qu’avec lui, ce fut la guerre des nerfs,
Que bien qu’oppositions abondent,
Beaucoup d’autres t’auraient virés,
Depuis bien longtemps.

Ces mots n’ont point de grâce, et n’en cherchent pas
Aucune rigueur corruptrice, ici n’est de mise,
ils coulent, disent et hurlent au vent ma bêtise,
guéridon, guéridon, voit ta table est mise.
Je l’ai aimé, oui, comme aime une enfant.

Le coup de pied dans le désir, la corbeille en papier,
Tu le savais déjà, sans le savoir voilà.
Tu as vu ton pied, jeté là dans ton sac.
Devant sa porte, voilà.

Il a fallu bien des détours
Pour qu’aujourd’hui tu voies.
Ce qui était au fond de toi.

Écrire pour moi est une galère, qui n’a pas Volonté,
Écrire pour moi est une galère, je ne peux assembler.
Parfois j’ai dans les yeux,mais je ne vois pas claire
Ces mots le Bien appellent, le Mal me poursuivait,
ils portent en eux leurs plaies,
Qui aujourd’hui renaissent.

Trop de choses se bousculent qu’on appelle création,
Les écrits me font peurs, car ils sont trop parlants
Cependant, c’est la seule façon d’écrire en chantant.
Écrire en se perdant est ma seule solution.

Sans la supervision je laisserai tout dedans,
Oh, non pas par paresse,
Oh, non pas par envie,
C’est qu’un lien me relie à lui.

Tournée vers l’orient,
où à deux pas de lui,
Je pense certainement
Que je pourrai écrire !
Et créer en même temps.

Mes écrits me font peur, ils marquent ma stupeur,
D’un enfant qui ne veut pas grandir, et n’aime pas l’occident,
Cette lente décadence, de tous nos sentiments,
Qui serait confluente, à ces écrits pareillement.

Écrire est une chose , les faire lire autre chose,
Imprimer diffère d’une autre, pour lui certainement.
Je peux aussi être claire et distincte,
Sans travestissement et abandon.

Ces mots s’entrepêchent et ne s’annulent nullement.
Je vous prie, laissez-moi le temps.
l’angoisse n’est pas support de ces simples mots là,
Au contraire, ils s’affolent, du temps au pas encore.
Ne voyez-vous pas que ces mots-là s’appellent ?
Ça coule de source pourtant,
Mais, laissez-moi le temps.

Je vous promets en retour, quelques jolies paroles,
Rien que pour vous remercier tous,
Et surtout vous,
Qui en avez subi beaucoup.
Pardonnez à la vieille, la crème et la bâtarde.
S’il vous plaît.

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