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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#134  26081

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

J’accuse



Il fut un temps où je l’avais
Et sans compter l’ai dépensé,

Vociférant qu’il soit trop lent.
Que ce sourire comment l’entendre,

Il a fui et j’ai couru après,
Le chercher m’a beaucoup coûté

Évidemment, lui était bien devant,
Mais il était vrai, sensé et tendre

Qu’il se soit parfois arrêté,
Sur mes peines il s’allongeait.

Temps tentant, turbulent, tu mens
Quand ton jeu monocorde étonnement

D’ouïr tout le ciel l’exhaltante carte
Sans fin attestés des flots mes pas

Baiser sache là où tu t’abandonnes,
Avec franchise ou tige ou bien devoir.

Incommodant ton regard si tu résonnes,
Sans fond au seuil iridié du dérisoire.

Évalue bien sa portée le rieur en somme.
Ridiculise ton geste et le faire choir.

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#135  26082

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant et l’orage 1


Court, vole, saute là,
Son petit corps menu frétille,                                                                         
Dans le vent qui s’électrise,                                                     
Elle rit aux éclats.                                                                         
                                  
Court, vole, saute là,
Les nuages obscurcissent le ciel                                                                                                                                                                                                                                       
Le tonnerre rugit à ses à  oreilles
Dit, t’es fâché là bas ?                                                             
                                   
Court, vole, saute là
Dans ses yeux la joie étincelle,                                                                                                     
Sa chevelure reflète l’éclair
Scrute l’éclat, reste là.

Court, vole, saute là
La pluie sur ses joues ruisselle
Sa frimousse s’éclaire
Comme elle aime ça !

Court, vole, saute là   
L’arc en ciel l’illumine   
Lève son petit museau
Oh ! Comme c’est beau !

Court, vole, saute là 
Ses  pieds joints sautillent     
Dans cette flaque d’eau
Que c’est rigolo !

Court, vole, saute là                       
Une grosse voix gronde :             
D’où viens-tu comme ça ?             
Moi ? J’ne sais pas !                     

Court, vole saute là
C’était un jour de fête
Pour cette enfant-là.

Court, vole, saute là                   
Elle avait l’âme d’un poète,     
Avant qu’on ne la brisât.           
                                                   
                                                                                                       
12 – fin nov. 2003

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#136  26083

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Voici

Voici encor de l’heure qui s’argente,
mêlé au doux soir, le pur métal
et qui ajoute à la beauté lente
les lents retours d’un calme musical.

L’ancienne terre se reprend et change :
un astre pur survit à nos travaux.
Les bruits épars, quittant le jour, se rangent
et rentrent tous dans la voix des eaux.

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#137  26084

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Petite souris


Trotte, trotte, petite souris,
Parmi les champs et les jonquilles,
Trotte, trotte petite souris,

Dans le grenier il y a du mil,
Dans la cave il y a des gâteaux,
Dans le chai un bon lit bien chaud
Pour tous tes petits souriceaux.

Attention à Mimi, le chat de la maison,
Il connaît une vilaine chanson,
Il dort d’un œil, et fait semblant,
Ses babines tremblent en dormant,

Attention à lui, attention.
Trotte, trotte, petite souris,
Parmi les champs et les joncsquilles,
Trotte, trotte, petite souris,

Sur les routes de Paris,
Sur les routes de France aussi.
Trotte, trotte, trotte gaiement.
Avertissements :
Baccanal ou bacchanal ou bac anal ou bas canal ?
Mil, millet, miel ou malt, mail, maille,
Joncs et quilles, jonquilles, quilles, jonc.aqua . Il aquaculture
Un poète n’a pas de faute d’orthographe
Il va, vient, chante, ouvre l’imaginaire aux autres
Poète joue avec ses mots à lui,
Refuse de rectifier et d’embrocher ses mots.
Un poète joue et chante avec ses mots,
Les mots faits pour être chantés, malmenés, torturés,
Un poète maraude et couche ses mots à lui,
Sur de simples rimes sur ses feuilles blanches raturées aussi,
Ah mais ! Certains voudraient m’assassiner ?
Il reste comme ça, choquant, d’accrochant divers, voilà.
Je vous le renvoie, tel quel, ainsi va…
L’inconscient parle, va poète à ta rime.
Dans ton ruisseau, coule tes mots et maux.
Rien que quelques mots sans prétention.

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#138  26085

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Baccanal

Il y avait une sorcière blonde le lardoire à la main,
Si lasse de vivre qu’elle décime tout le monde ;
Dit à l’assemblée, pourquoi donc vous répondre
Regardez-moi bien, puisque je n’aime rien.

Devant le tribunal fut priée d’aller rendre compte.
Dites-moi damoiselle, de quel magasin tu viens ?
S’écria ébouriffée, pourquoi donc vous répondre,
Regardez-moi bien, puisque je ne sais rien.

Elle fait courir son monde à cent lieues à la ronde.
Vous prie de vous méfier, elle sait aussi danser
Devant la cheminée, tirer au pistolet et aussi bien viser.
Laissez-moi gribouiller, puisque je ne comprends rien.

Sa barque est arrimée, au dehors les années,
Elle ne se rend pas compte, sa montre est arrêtée,
Flottant sur l’air du temps, et passant enchainée,
L’ombre inestimable et gourd d’un vent de liberté.

Elle tisse dans sa mémoire une tapisserie sans fin,
Un tout petit bouquet dénué de toute gloire,
Qui frappe à sa porte où figure son histoire,
Laissez-moi dessiner, puisque je ne suis rien.

Nous nous sommes rencontrés sur des chemins maudits
Entre l’ombre blafarde et des airs de folies ;
Ont peint deux silhouettes grises dont se nourrit le vide,
Sous un masque lucide dont je ne connais rien.

Mais en chemin faisant se dit fait attention,
Des regards vipérins si on ne vit pas comme eux,
Si ta barque est trop belle, ils te croiront si peu,
Ils te couperont les ailes pour que tu vives comme eux.

Il y a une sorcière blonde le lardoire à la main,
Qui dans ses labyrinthes coupe la tête à tout le monde,
Et qui a mis le feu à cent lieues à la ronde,
Badauds, colporteurs et ravines en vain.

Tous ont t bien vu qu’elle ne savait rien.
Oser vos sphingeries-poétiques désirs
La Bacchanal jonquille carrée attablée aussi,
Puisque vous-même vous ne savez rien.

De l’hormeau qui coule, du bouleau qui roule.
Osée ! bien à vous.
La poésie aussi !

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#139  26086

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Interprétation




Qu’est-ce qu’interpréter ?
À coup sûr ce n’est fait pour comprendre !
Des fils pour vous embrouiller les pieds,
Des fils pour des tout petits souliers,
Qui en ont pour des dizaines d’années,
Des fils pour embrouiller aussi les pas du prochain,
Des fils qui produisent d’autres interprétations,
Interprétations d’autres interprétations,
Qui feront d’autres fils c’est certain.
Tous ces fils ils les avaient déjà en mains,
Bien oui ! quoi ? C’est certain !
Qu’est-ce qu’interpréter ?
C’est vous faire parler…Pour rien…
Un luxe de parler pour rien…
Un luxe atypique d’aimer..

On le disait inanalysable !
Je suis comme lui.
Sauf que lui il a tout compris
Et moi rien.


— Bravo erre t’as gagné le cocotier !
— Tu te feras des copains
— T’y peux rien, t’est une révoltée,
Comme lui c’est certain,
Clin d’œil, comme dirait un copain !

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#140  26087

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dis-moi mon ami Socrate ?


Tu dis :
Il faut mieux subir l’injustice
Que de la commettre.
Je te réponds :
L’idéal est quand même :
Il vaut mieux ne pas subir l’injustice
Et ne pas la commettre.

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#141  26088

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L Amitié

L Amitié, s’est comme un sourire,
Elle vous tombe dessus sans rien dire,
C’est une personne qui tend la main,
Quand tu ne crois plus au destin.
L Amitié, c est formidable,
Inattendu, incroyable,
Le jour ou tu n as plu d’espoir
Elle arrive et te sors du noir.
L Amitié, c’est très sérieux,
Elle met du baume dans les coeurs,
L Amitié, c’est merveilleux,
C’est de la vie, de la chaleur !
Tu m’as donné ton Amitié,
Oui, à toi je me suis confiée,
Tu as su me consoler
Et je ne l’oublierai jamais.

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#142  26089

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Laisse faire,


Laisse faire, laisse faire ta mémoire
Elle te dessine ces quelques mots
Et te renvoient vers les écluses des flots
D’effusions tendres ou de rancœurs posthumes,
virevolte, pointille, pirouette, joue la plume
Qui enjolive les cœurs amoureux, le soir

À la recherche d’autres horizons
D’avenirs certains bien moins sûrs
À la conquête de pâles unissons
Au coquet qui devinera dans mes pages
Comme des mosaïques d’un mur
Ces traces laissées au sable d’une plage.

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#143  26090

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Lettre du soldat


Ma chérie, cette lettre est peut-être la dernière
Car les armes sont de plus en plus meurtrières
Il pleut des balles à chaque seconde, j’ai peur
Autour de moi des soldats agonisent, meurent

J’essaie de penser à vous afin de pouvoir tenir
Pour lui je reviendrais, rien ne saura me retenir
L’on peut distinguer l’ennemi, il paraît plus près
Nos jambes titubent, mais nos cœurs sans regret

Mon amour, si tu savais comme ta présence me manque
Il est vrai que la bataille nous laisse de violentes marques
Peu m’importe, l’être que tu engendreras est ma preuve
Est ma lueur d’espoir, la source à laquelle je m’abreuve

Ne vis pas dans l’angoisse de ne pas me voir de retour
Pour notre descendant, adore le seigneur tous les jours
La guerre ne s’achève pas encore, mais je dois te quitter
L’adversaire nous tombe dessus, mais il ne faut t’inquiéter…

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#144  26091

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Si  tu savais


Quand l’Amour est velours que le ciel devient bleu
Il est couleur d’azur comme le sont tes yeux
Il transperce mon coeur en attisant le feu
Qui dormait doucement comme un enfant heureux

Mais cela je n’ose dire peut être par pudeur
Je n’ai jamais montré, cachée en moi cette peur
De livrer sentiments pour gâcher un ailleurs
Alors, je ne dis rien sur ma joue juste un pleur.

Mais la peur du demain me fait souvent fléchir
C’est pourquoi chaque jour je t’offre mon sourire
Il est mon signe à moi pour enfin tout te dire
De ces sentiments-là qui demandent à fleurir

Comme ces gestes enfin qui viennent dessiner
Une tendresse immense venant t’envelopper
De ce feu qui me brûle sans cesse je voudrais
Que la flamme ne s’éteigne de nos coeurs à jamais.

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#145  26092

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Un oiseau sifflote

Un oiseau sifflote dans le coeur du taillis,
Il chante son bonheur au pré couvert de fleurs,
Une pluie passagère le fait sortir du nid,
Du creux d’un arbre mort qui cache ses douleurs…

Il est temps de partir, voler vers les nuages,
Pour conquérir l’amour, découvrir son destin,
les craintes et les joies qui peuplent son bel âge
les ailes étalées survolant les chemins…

Puis s’endormir enfin blotti entre tes bras
Pour rêver à demain qui donnera ses fruits,
Des milliers de baisers offerts au fond des draps,
Des joyaux de plaisirs qui habillent nos nuits…

Le soleil qui se lève a de pâles couleurs,
Les feuilles de l’automne remplissent les rigoles
Le soir vient ce tantôt réveiller nos frayeurs
Qui doucement se glissent entre les herbes folles.

Et le petit oiseau retrouve des vigueurs
Il se redresse encor, étale son plumage
Quémande des caresses, des moments de bonheur
Avant de s’en aller vers d’autres paysages…

Sifflote tourtereau demain il fera gris,
Le froid te glacera tout au fond des chaumières,
Le feu de tes vingt ans habille notre esprit,
mais l’hiver qui rudoie, volera tes prières…

un oiseau qui siffotte , sifflotte

Plein de vie.

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#146  26093

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant écorché


L’enfant va à s’éprendre et rompre,
Son œil souple, ardent et tendre,
Sent qu’il ne déplace pas les ombres,
Ses lourds fardeaux au fond, déposa là.

Tapi limpide, ici dans la rosée,
Murmure là au soleil ses espoirs
Gazouille au vent mille pensées
Dit à la terre connaitre Orphée.

Frêle, confie là céans au rivage cruel,
Tous ses chagrins et ses conquêtes,
Qui lui enserrent et glace le cœur,
Mais aussi qui souvent le désaltèrent.

Préssent au loin comme une vague,
Agile et preste en extrait une lueur.
Son audace insolente fredonne
Aux rives de ces lointaines berges
:
Regarde-moi : Je n’ai même pas peur !
Pauvre enfant, perfide, trompeur,
félon d’ocre et de cramoisi lueurs,
Rebel éclat, flamboyant et indigne

Cruelle butée, douce écorce, splendide,
Brame à tue-tête, maitrisant sa frayeur,
Va, encourageant tendrement son cœur.

Ainsi, va l’enfant
Opiniâtre et fourbe.

Ainsi, va l’enfant
Écorché de son piédestal

Ainsi, va, l’enfant,
Rompu de tant de liberté.

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#147  26094

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Idiopathie


Idios à pattes
Idiots à pathês

Ne vous inquiétez pas !
Cette maladie n’existe pas.
Juste un mot savant pour l’âme
Qui rend parfois inestimable,
Tendre et agréable ceux que l’on aime.

Idios à pattes
Idiots à pathês

Méfiez vous quand même !
Elle ne subsiste que par elle-même,
Quand elle prêche un être suprême.

Idios à pattes
Idiots à pathês

Cette affection peut induire
Tant d’aversion et tant de haine,
En son nom à l’horizon s’y promène.
L’histoire est tant porteuse de souvenirs.

Idios à pattes
Idiots à pathês

Et ça dure, ça dure, perdure
Alors pourquoi l’Histoire ?
Que faites-vous de votre mémoire ?

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#148  26095

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Alter ego


Où est passé mon ami de confiance
Où est passé mon ami inséparable
Où est passé celui faisait ma naïveté
Où est passé celui qui était léger
Léger de la joie de vivre
Léger de curiosité, du rire.
Léger d’espace et d’errance,
Léger des autres individus.
Celui-là qui était le plus précieux.

Celui du naturel de vivre dans toutes
Les conditions imposées.
Pourquoi l’avoir confondu avec ego ?
Qui n’a rien d’unificateur,
En ce qui concerne la douceur
L’ardeur et la joie de vivre.
Pourquoi l’avoir détruit ?

L’alter ego, pour celui qui n’a pas d’ego,
C’est celui qui l’aide à supporter la vie
L’alter ego pour celui qui n’a guère de moi
Est celui d’espérance de vie.
Pourquoi ?

Il se situe aux portes de la vie
C’est ce qui lui donnait la force
De se débattre et vivre
Surtout quand d’ego n’a pas !
L’imaginaire commence là
Pourquoi l’avoir ramené à zéro ?
Pourquoi l’avoir réduit ?

Pourquoi lui avoir fait perdre confiance ?
Au détriment d’un imaginaire plein de sens ?

Mais non regarde il est ici !

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#149  26096

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Métaphysique tout court

Tout cela pour dire quoi ?
Qu’ils ne savent pas pourquoi
Si tu mets ta physique à l’envers
Je remets la chimie à l’endroit

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#150  26097

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le fatum


Cherchez pas c’est le Destin
Ou la destinée c’est selon !
C’est la parole des Dieux
Contre la vôtre, point.
Cherchez pas c’est le Destin
De la naissance jusqu’à la mort tiens !
Inutile de scruter les augures
Ou les bons et mauvais haruspices,
Vous auriez beaucoup de chance
Ou de hasard de finir comme Oedipe.
Parce qu’entre nous je vais vous dire
Vous y êtes prédisposé.
Si vous y rajoutez le hasard,
Le fil des Moires qui tissent la trame.
Qui est en elle-même une parfaite antiphrase
Remarquez bien surtout,
Qu’elles n’épargnent personne,
C’est certain, point.
Clotho tient la quenouille,
Lachésis tourne le fuseau,
Atropos coupe le fils mortel.
Aucunement vous n’en réchapperez
C’est que voyez, c’est trois divinités
Sont les filles de la nuit et des Enfers.
Cherchez pas c’est votre destin
Ou la Destinée c’est selon.
Il vous reste le turbin
Ou le loto
De toute façon l’Enfer vous irez !

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#151  26098

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Chose


Réalité concrète, ou, abstraite
Conçue comme une unité.
Avec ça je ne suis pas plus avancée !
La chose elle ne peut pas être les deux
Et concrète et abstraite.

Avec ça je suis encore plus paumée !
Concret perçu par les sens
Une table est con/crête
Remarquez bien,
Elle ne pense pas, la table, hein !
Il ne manquerait plus que ça
On serait bien, tiens,
ça en ferait un vacarme !
Si les choses aussi se mettaient à parler.
Vous êtes d’accord avec moi ?

Non, elle ne pense pas la table
Vous me suivez ? Elle est con !
Mais elle peut être pensée, ah !
Je suis toujours de plus en plus paumée !
Abstraite c’est de abs/traction
Qui s’applique à des relations
Mais non des objets, la pensée.

Un tableau, une statuette…ah !
Ce n’est pas une chose…tiens donc !
Mais ça parle…pas avec des mots
Tiens il ne manquerait plus que ça
Que les tableaux se mettent à converser.
Comme il y a des phénomènes de vie
Il y a des vies de phénomènes.
Vous n’avez le droit de penser vie
Que concrète ou abstraite…
Pas le droit concrète et abstraite.

Vous avez le droit d’être un phénomène
Sans noumène ou avec…
C’est selon….Ah la vie !
Dans la vie c’est interdit d’être au milieu
Ah !
Si la chose est au milieu, ça se complique
C’est que vous avez perçu trop tôt
Que la où il y a la vie il y a la mort aussi.
Tans pis pour vous… !
Mais c’est pas tout à fait faux
Si un jour il y a un malin qui m’explique
Clairement où est le début de la vie…
Sans tricherie hein, au tout début
J’en ferai un roman, promis.
Et si on passait à autre chose !

Quand je pense qu’il y a des gens
Qui crève de faim
Qui turbine toute leur vie pour manger
Qui n’auront jamais les médicaments pour se soigner
Qui ne sait pas passé un an sur terre sans guerroyer
Ah bien la chose tient !
Il y en a qui n’auront jamais le temps de penser
Où elle est la leur de chose….

La seule chose qu’ils savent c’est qu’ils doivent manger.
Boire de l’eau aussi bien évidemment…mais avant tout
De ne pas oublier de respirer….C’est important respirer.

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#152  26099

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Des ténèbres à l’aurore


Des ténèbres à l’aurore de tes blessures,
Reflètent les fragments amers de ton silence,
Vagues de mutisme armées de meurtrissures,
Déchainent tes morsures saturées d’absence,

Inhale mon âme de cette sourde violence,
Touche et inonde mes radeaux d’infortune,
Sans révéler l’intime arôme d’une révérence,
Échouée aveuglément au fond de ta rancune,
D’un orage sans foudre au clair de ta lune,

À une nébuleuse éclipse de mystères,
Nul ne surmonte l’arrogance de tes dunes,
Entre ciel et terre, au cœur de mon enfer,
De cette folle chimère de flammes enlacées,
Ne survit que le froid de cendres délaissées,

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