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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#96  26029

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Chalons en Champagne




Bonjour, je suis là, seule, te souviens-tu de moi ?
C’était vers les années soixante, nue et sans toit.
Comme une étrangère munie d’un pli précieux,
Je viens mendier cinq ans de mon passé poreux.

Ta gare est déserte. Tes rues sans âme, noyées
Comme mon cœur, d’une accablante grisaille.
Que vais-je découvrir ? La peur me tenaille.
Comme je me sens irréelle à cet instant ployé !

Oh Fastidieuse autorisation de la Nation !
La Nation protège la Loi ; la Loi… la Justice
La Loi… la mère ; le Préfet protège la Justice.
Et l’enfant ? Qui est sensé le protéger, Nation ?

Dédale de labyrinthes où je m’englue une année.
Il faut les extirper ces jugements ensevelis,
Rectiligne, kafkaïen l’État ! Exclu, interdit.
Ils sont tenaces ces amputés du passé, bornés.

Et je suis là à gueuler à tous, aidez-moi,
C’est à moi ce passé que vous détenez là !
S'il vous plaît, monsieur le Préfet, rendez-le-moi !
Je veux savoir pourquoi j’en suis arrivée là.

Oui, je sais ce sont des jugements de mineurs,
Mais J’ai quarante-six ans, toujours pas de passé,
Oui, je sais on ne touche pas la mère légitimée,
Vous me Volez et faites de moi un être inférieur !

Ne serais-je dans ma vie qu’une demi-portion ?
Pourtant, je vote, travaille, n’emmerde pas Nation.
Vous surchargez jusqu’aux dates de naissances,
Saisies de documents, est-ce là Droit en France ?

Moi, je vous dis que ce Droit-là est bien bancal.
Ces enfants abandonnés, déplacés et sans nom,
Ont plus besoin que tout autre de Vérité de fond.
Dans cent ans ? La bonne blague, la mort en aval !

Quoiqu’il en soit Chalons, je ne dis pas Champagne,
Comme tu vas voir, à mon époque, on était vieux jeu,
Dans tes miroirs, tes jugements l’étaient un peu.
Mon parcours s’avéra une titanesque campagne.

Après bien des suppliques, vous m’avez entendue.
Les débris absents si j’avais dû les extirper,
Embourbée dans le limon je serai perdue.
Alors, j’ai jugé en avoir assez pour exister.

Chalons tu me dépouilles, Etat tu me possèdes.
Pas de copie – pas le Droit – c’est à l’État.
Ma vie est étalée, là, sur la table en tas.
Je ne pourrai l’emmener, mon élan cède.

Je vois mon passé défilé, ma gorge se serre.
Trois jugements, pour cinq années d’enfance,
Tel un ouragan que ma pauvre vie exaspère
Recule ma chaise. Allons, prends tes distances !

Prends des notes de loin, mes yeux se sont embués,
Je n’y peux rien, l’émoi…Oh ! Jugements maudits !
Le surveillant me regarde, ici on ne fait pas de bruit,
Il faut faire attention même pour se moucher.

Une larme impudique s’écrase sur ma main,
Un son asphyxié s’enfuit, se brise dans l’air,
Jette les fibres de mon cœur au morne lointain,
Je ne sens plus rien, je suis de fer et me taire.

Savez-vous ce que ça représente d’émotion ?
Voilà moi, ce que je suis, un tas de papiers
Poussiéreux et jaunis, sans considération.
Plus funeste que je ne me l’étais représenté.

Oh ! Je ne suis pas passée à travers les mailles,
Non, le filet était même trop serré, affirmé.
Mêmes juges et assistantes, où est la faille ?
Épernay juge, Chalons un an après a confirmé.

À chaque fois qu’une personne a ma tutelle,
Il la dépose de suite, alors on reconsidère……
Chez moi, pour le bien de l’enfant on considère……
Donne, rend, retire... Ah ! Les marges sont belles !

Ça me poursuit comme dans la prime enfance,
Sept mois six jours, quatre endroits, magnifique !
Dis ma vie, pourquoi tant de fautes juridiques ?
La mère ne signe pas le verdict, quelle importance !

La Loi, y met du sien, pour faire voir qu’elle est là,
Je n’ai pas assez voyagé comme ça, un petit tour,
Et puis voilà, retour la case départ : Orphelinat,
Juste lui mettre les idées en place avant l’autre cours.

Et puis, en passant on culpabilise la mère,
Qui fait la morte dix ans, doit en plus payer,
La Loi l’a déchargée, pourtant de ce ballot amer.
Futée, tu traces le sentier à suivre pour m’isoler.

Et l’Argent ! Ah l’Argent ! Ça aussi ça la poursuit.
Depuis la prime enfance, ma vie tiret par-ci, par-là…
Mais l’Argent, à quatre mois sous le nez elle a ça.
Allocation. Sans effet. Qu’y puis je si j’ai grandi ?

Un bébé de sept mois placé chez des vieillards,
Puis ma tutelle à une personne de vingt-cinq ans,
Qui a la charge de deux handicapés mentaux
Et un père alcoolique crasse et misère à part,

Et me placera chez une insensible nourrice.
La tutelle retirée à la mère, de force réinjectée
Après deux ans et demi. N’est-ce pas du vice ?
Avec la mère et l’enfant réunis, tu m’as achevée !

Quand je sors de tes Archives, je ne ressens rien.
Ni amertume, ni colère, Rien, vide, Vide plein,
Pas contrôle de l’enfant livré à son infirme sort
Qui découvre trop tôt la faiblesse de l’être hors.

Consciente de la dette que j’ai envers tous,
Avec leur humble moyen m’ont donné un toit,
Même l’État, avec ces gamins paumés, sans sous !
Les yeux clos, j’incline la tête, Destinée devant toi.

Pour combler ce vide, je mange à en éclater,
Essayant de réveiller l’impression d’exister.
Je veux partir loin d’ici où le vent voudra,
Sans rien emporter, inconnue, seule ici bas.

Oh ! Ville départementale qu’as-tu fait de moi ?
Et l’enfant ? Qui est sensé le protéger ?... Nation.

Triste oiseau de passage est-ce ma propre image

Dans ce crachin de brume, mon âme se terre

Irréelle indolente cela ne m’atteint plus

Tel l’enfant face à son impuissance erre
8 – sept 2003
Dans tes rues, je vais à pas lents,

Inexistante et nue. Adieu Chalons tu ne me reverras plus !
Remets dans ta poussière ma vie échue.

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#97  26031

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

La Bâtarde, la Crème et la Vieille


Oh ! Bâtarde étrangère infortunée, malhabile,
Tu maraudes, Gitane dans les champs les vergers,
Mais puisque tu as faim que tu pars en exil,
Rustre et entêtée, tu ne sais jamais dire, merci.
Barbare elle pleure, veuillez lui pardonner.
Oh ! La Crème confesse, de vol de ces fruits,
Et boit aussi son doux miel, jusqu’à la Lie
De ses errances éclairées et parsemées ;
Mais ce n’est point la partance en l’exil,
Que ce jour, je suis venue vous demander.
Inique si dans vos mains, remets ce que j’ai volé.
Oh ! La Vieille si pauvre, comme Aphrodite tu es,
Et si docile sur ces chemins, belle naufragère,
Les sages eux, font des gestes socratiques,
Laisse-les donc parler, de croisées platoniques,
Ils parlent d’amour, mais sans savoir y faire.
Pardonne leur Bâtarde, Crème et la Vieille.
Et toi ! Tzigane errante dans ses chemins futés,
Allume les cheminées de feu pour y festoyer.
Admire intensément le soleil, se lever, se coucher,
Dans sa roulotte vagabonde, rouée et rusée,
Tout y était couché, depuis bien des années.
L’écume du jour, l’aurore y étaient apprêtées.
Va ainsi, la Bâtarde, la Crème et la Vieille.
Va ainsi, La Bâtarde
Va ainsi, La Crème
Va ainsi, La Vieille.

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#98  26032

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Un/connu, tasse à lier


J’ai esquissé un faux ami
Qui s’apelle Tasse Ignie,
Robin des bois Dé Oh ! Psy !
Sur le Post no-made lande
Où germe / n/analyse
Et son monde utilise.
L’Identique est sa librairie,
De mauvaise a/n/alyse.
J’ai trouvé cela très triste,
L’infiltration nef passante.
Rétension de mauvaise a/loi.
Grand bien lui fasse !
Qu’il casse les tasses,
Et les débris, amasse.
Je sais que la sureté de sa loi
Un pair revers le brisera !
Abolition a/vocat/ion,
Versera heo de sa fonction.
En attendant, il me fait honte
Passionnée de cette profession.

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#99  26033

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dis mon cœur,


Je te sens revenir abominable houle,
Avec tes raies chatoyantes empourprées.
Tu tisses ta toile irisée et m’enroules,
Dans ton canevas de filins enchevêtrés.
Je te connais bien, vas, n’essaies pas d’approcher,
Attention mon cœur, cours, vas vite te cacher,
Avant d’être emportée dans ses ailes moirées,
Et ses nuages d’encre où tu vas te noyer.
Va, passe ton chemin, ne me tends pas la main,
L’air empeste ton âcre odeur de myrrhe,
Tes relents d’extase mystique me font vomir,
Vas, passes ton chemin, ne croises pas le mien.
Avec toi, j’essaie de composer, glaciale,
Dans une fuite éperdue que rien n’altère,
J’échoue au hasard sur la grève liliale,
La coque efflanquée de nacarat austère,
Scorie éphémère dans mon servile enclos,
Visqueuse et engourdie où je vacille,
Je me sens partir en exil les yeux mi-clos,
Infirme, résignée, au vent je m’éparpille.
Un petit bruit sourd te murmure à l’oreille,
Oh ! Misérable ! Regarde ton âme flétrie.
Pourquoi ce désespoir que cette lueur éveille ?
Dans cette bruine fétide mon corps s’enfuit.
Je te connais bien, vas, ne me tends pas la main,
Je te connais bien, vas, passes ton chemin,
En attendant demain.

16 – Déc. 2003

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#100  26035

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Nuit

On dirait qu'elle met sa robe
Longue d'étoiles parsemées
Qu'elle s'apprête pour un défilé
Tant elle sait se faire désirer.

Ce soir, elle a tout de l'espoir
Elle sait qu'elle n'est pas que toute noire
Elle saurait même être jolie
Pour rassurer l'enfant petit.

Sa douceur ne fera plus peur
Et sèmera plein de bonheur
Dans les foyers et dans les coeurs
Du monde...Comme un enchanteur.

Il n'y a plus de cauchemars
Plus d'enfants qui ont peur du noir
Lente et moite sur nous elle veille
Parfois même elle porte conseil.

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#101  26044

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Donne ta main petite vois les murs clairs
Ici on fume, ici l’on chante, ici l’on dort,
Il porte avec bonheur ton enseigne
Parle donc d’amour et joie avec aise

Les choses  aussi chantent dans ta tête
Oh musique peu lointaine et discrète
Ecoutez c’est son sang qui chante
Alors que ma mémoire est bien présente

Chantez, pleurez ! Chassez la mémoire
Et chassez l’âme et jusqu’aux ténèbres
Magnétisez nos pauvres vertèbres
De toute les amours au teint d’ivoire

Ce n’est pas une Pierrotte en herbe
Ni un saltimbanque de fleurs en gerbe
Mais un cerneau de noix hors de sa cosse
Petite reste comme une petite gosse

Ton Corps fluet et non pas maigre
Rire  de petite fille et non pas aigre
Voix de tête et aussi corps en fête
Soule tes appétits, toujours prête

Va petite sœur va  en camarade
Fais le diable là  sur ton estrade
Dans ton rêve et les rues de  Paris
Avec ton air  et ton innocent esprit

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#102  26045

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Va petite,

Va sans nul autre souci
Que de conserver ta joie !
Fripe tes jupes de soie
Et goûte les vers aussi

La morale la meilleure
En ce monde où les plus fous
Sont les plus sages de tous
C’est encore d’oublier l’heure

Il s’agit de n’être point
Mélancolique et morose
La vie est-elle une chose
Grave et réelle à ce point ?

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#103  26046

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’être humain n’est pas fait
Pour être d’humeur parfaite
Lorsque tu cherches tes puces
C’est très rigolo
Que de ruses, que d’astuces !
J’aime ce tableau

Toujours tu reviens bredouille
D’ailleurs, de ce jeu
N’importe, il metrouble et brouille
Ton sport , et pas peu !

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#104  26047

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Tu crois au mare de café,
Aux présages, aux grands jeux
Moi je ne coris qu’en tes grands yeux.

Tu crois aux contes de fées,
Aux jours néfastes, aux songes,
Moi je ne crois qu’en tes mensonges.

Tu crois en une vague Dieu,
En quelque saint spécial,
En tel Ave contre le mal.

Je ne crois qu’aux heures bleues
Et rouges que tu n’épanches
Dans la volupté des nuits blanches !

Et si profonde est ma  joie
Envers tout ce que je crois
Que je ne vis plus que pour toi !

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#105  26048

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ton rire éclaire mon vieux cœur
Comme une lanterne une cave
Où mûrirait tel cru vainqueur
Ton rire éclaire mon vieux cœur

Ta voix, clairronne dans mon âme :
Tel un signal d’aller au feu
De tesyeux en effet tout flamme
On y va sécré nom de Dieu
Ta voix, claironne dans mon âme

Ta manière, de paraitre et d’être
Ton chic, ton galbe, ton que sais-je
Me disent : Viens ça   paraît
Oh ces souvenirs en cortège

Ta manière  de paraitre et d’être
Ta gorge, tes branches, ton geste
Et le reste, odeur et fraîcheur
Et chaleur m’insinuent : reste !
Si j’y reste, en ton sourire mangeur !

Ton cœur ta gorge ton geste

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#106  26050

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Eau


Eau qui se presse, qui court -, eau oublieuse
que la distraite terre boit,
hésite un petit instant dans ma main creuse,
souviens-toi !
Clair et rapide amour, indifférence,
presque absence qui court,
entre ton trop d’arrivée et ton trop de partance
tremble un peu de séjour.

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#107  26051

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

De ton rêve


De ton rêve trop plein,
fleur en dedans nombreuse,
mouillée comme une pleureuse,
tu te penches sur le matin.

Tes douces forces qui dorment,
dans un désir incertain,
développent ces tendres formes
entre joues et seins.

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#108  26052

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Judas


Traite, voyou, chenapan,
Désinvolte à plein temps,
Du fouet de la civilisation.
Du baiser condamné à fuir,
Des Abonnés-absent,
De l’œil de juda de Dieu,
À la porte des cieux.
Mal-communiquant
D’un deus ex machina
Qui a dû s’endormir en créant
Que la facture de l’homme paiera !
Traite, voyou, chenapan.

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#109  26053

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Méta -vérité


Après la physique
Reste la biologie
Au-delà reste la logique
Ma logique n’étant pas ta logique
Elle est pourtant a-logique
Vous me suivez ?
Étranger alogique
Étranger allogène
Étranger étant sans famille
Cherche un groupe d’étrangers
Ça se complique….
Vous me suivez ?
Comme l’étranger alogique n’a pas de bol
Signor Vitalis ça vous dit ?
La méta-phore cherche encore
Il y a bien une vilaine bestiole dans la grotte
Mais elle n’est guère convenable, exécrable.
Vous me suivez ?
L’attrape-nigaud erre désespérément
Il y a bien une table et nappe rouge
Mais c’est trop proche de métastable
Y est gravé et transcrit dans la trame
Des trois racines de trois au carré
Des deux racines de deux au carré
Vous me suivez ?
Cherchez pas je cherche une méta à moi
Fort intéressant la méta …idiopathique,
D'ailleurs, j’arrive toujours en retard
À cause du réveil arrêté …ne cherchez pas
Moi je ne suis jamais pressée
À cause d’une vérité gaieté.
À cause d’agnostique alogique
phallocratique pathologique fantasmagorique.
Vous ne trouverez pas
Je remets à plus tard ………
Vous me suivez ?
Non tant mieux il ne faut mieux pas

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#110  26054

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Oh ! Bonheur de l’été


Oh ! Bonheur de l’été : le carillon tinte
puisque dimanche est en vue ;
et la chaleur qui travaille sent l’absinthe
autour de la vigne crépue.
Même à la forte torpeur les ondes alertes
courent le long du chemin.
Dans cette franche contrée, aux forces ouvertes,
comme le dimanche est certain !

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#111  26055

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

je suis en train en taguant de faire le tri et de les ranger j'ajouterai les autres à la suite numéroté non par date mais par ordre de création.


Le hochet


Il y avait un enfant en bas âge
Qui a trop agité son hochet.
Où sa mère l’a trop agité devant lui.
C’est selon.
Pas grave, le résultat fut le même.
Comme son père l’avait appelé Pine
À l’adolescence il se mit à voir rouge.
Une fois adulte les clochettes
Lui résonnèrent dans la tête au grand jour,
Alors bien évidemment,
Il se mit à boire des pineaux de vin rouge
Il confondit le rouge des coquelicots
Avec le rouge du cœur des gens.
Et les hochets continuèrent à s’agiter
Dans des demeures bien calfeutrées
Impunément.

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#112  26057

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Oh, mon cœur !

Oh ! Toi mon cœur,
Reste  immobile, tranquille.
Des échos font retour, silence.
Écoute, écoute, ce qu’ils te disent.
Non ! Toi mon corps,
Ne t’effraye pas, attends.
Aux seings de ta mémoire,
Il y a tant d’espoir, patience.
Laisse, laisse venir à toi les pas du hasard.
Oh ! vous, mes yeux,
Séchez vos larmes, dites,
Vous avez tant de ris à surprendre,
Immenses, impassibles, confiance.
Cernez, prenez cette beauté présente.
Et vous, mes mains,
Arrêtez lâcher, pitié,
Elles ont tant d’offrandes à donner,
Sensibles, à vif, indulgence.
Donnez, offrez tout ce qui est à votre portée.
Et toi, mon âme,
Arrêtes de t’agiter, respire,
Suspends ta pensée, absence.
Tu sais ta béance depuis si longtemps
Rien ne sert de te tourmenter.
Va, va ton chemin
Va, sans penser à demain.

» Reprendre sa vie en main avec le coaching : c'est possible !

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#113  26058

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le clou,


Tu seras toujours divisée,
Divisée de rien
Divisée de tout
Divisée tout à coup.
Brutalement,
Là, comme un clou.
Passant des rires aux larmes,
Passant du calme aux vagues,
Divisée un point c’est tout
Cruellement,
Là, comme un clou.
Clou rouillé qui s’évade

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#114  26059

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Fenêtre, qu’on cherche souvent


Fenêtre, qu’on cherche souvent
pour ajouter à la chambre comptée
tous les grands nombres indomptés
que la nuit va multipliant.
Fenêtre, où autrefois était assise
celle qui, en guise de tendresse,
faisait un lent travail qui baisse
et immobilise …
Fenêtre, dont une image bue
dans la claire carafe germe.
Boucle qui ferme
la vaste ceinture de notre vue.

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