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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#58  25989

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dis-moi jouissance


Dans quel fourré tu t’es planqué ?
Vous pouvez y aller tiens, critique,
Dans mon fouillis de mots
Pour essayer de trouver les clefs
D’une analyse structurée,
Structurale par tous les temps,
Automne été printemps
Une langue étrangère erre,
Et les mots se téléguident
Bien au-delà de vos critiques
Mais il ne suffit pas de se tenir
A une grammaire, encore
Faut il pouvoir remonter
A la source même
Dans quel fourré tu t’es planqué
Nul n’est sensé qui ignore la loi
Nul n’est insensé qui ne l’ignore pas.

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#59  25990

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Après télé


La Télé-réalité
Comme si il n’y en avait pas assez
De la réalité…
La Télé-science.
Pauvre porc !
La vitesse de la microbille
Dans la carotide du porc
A frôlé les 40 km/h.
Quel voyage fantastique !
Pour ralentir il faut des billes aiman /tées.
La télé-créationniste
Outre atlantique,
Le courant du « dessein intelligent »
Séduit de plus en plus, néo/créationniste
Les architecte aurait pensé et dirigé
L’évolution de l’univers et tenez vous bien,
Des êtres vivants….vlan !
Barrez vous si vous avez le temps !
Les télé-astrophysiciens chinois,
« loufoques permettez moi »
Essayent de montrer qu’un message
De milliers de caractères est contenu
Dans le rayonnement fossile émis par
Devinez quoi….le big bang…. !
D’ici là que l’on fasse revenir Dieu
Avec un petit morceau de tissu..
Ou un petit bout de vide, de rien,
On en est guère très loin !
La télé-paléontologue
On en sait dorénavant plus sur l’agonie
De certains dinosaures ah ! bon ?
Un homme néolithique « ötzi »
A bien été assassiné, si, si,
C’est vrai !
La télé-comportementalisme
Le réflexe de Pavlov
Existe aussi chez la blatte,
Ce n’est plus le chien, tiens !
Mais comme c’est qu’une blatte
Elle n’a pas de nom, tiens bizarre.
Si, si, c’est vrai !
La télé-cannibale,
L’araignée Argiope est une adepte
De la ceinture de chasteté,
Ça, c’est pour le cannibalisme sexuel !
Si, si, c’est vrai !
Télé-crachats
Le poisson Archer qui connaît
L’art du crachat, chaque tire est filmé…
Intéressant, vous connaissez ?
Quand vous irez vous baigner
Vous serez pleins de crachats !
Il n’y a pas besoin d’aller
Si loin et voir les humains
Cracher avec une tuberculose
Revenant à toute pompe !
Télé-physique
Un physicien écossais Charles Thomson
Aurait décidé de recréer les nuages
Il a réalisé sa première chambre de brouillard
Ça commence comme ça..
On ne sait jamais où on va
La guerre du temps
Dans combien de temps !
Télé- Mr et Mme couple sexuel canard.
Chez le canard arlequin
Le mâle a un petit phallus
(Phallus ou pénis ? c’est selon)
Et il ne viole pas la femelle.
Mais le vagin de celle-ci est normal.
Freud que dis-tu de cela ?
C’est un impuissant obsédé…Non ?
Mais chez le clanguda hyemalis, lui
C’est le contraire, il a un long phallus.
Et lui, viole la femelle,
Mais elle a un vagin en tire bouchon
Pour empêcher la pénétration.
Et toi Lacan, quel est ton avis là ?
C’est une hystérique pour sûr …Non ?
La Télé-espace
Etes-vous au courant,
Qu’il y a des parkings,
Situé sur la ligne imaginaire
Qui relie la Terre au Soleil.
Dans l’espace quelquefois
Que vous voudriez allez y
Faire un tour à la pose café,
Chemin le plus court
Pour faire des économies !
La télé-médecine
Chose plus banale, le foie gras,
Parce qu’il y en a qui doivent
En manger tous les jours à
Quatre heures sur une tartine beurrée,
Bref , nuirait à la mémoire,
Attention, hein, au foie gras !
Mais ça c’est bien fait
C’est l’oie qui se venge
De l’avoir rendu malade,
A la longue elle en a marre !
En méditerranée nous avons
Une algue tropicale inquiète,
Comme elle est stressée,
L’Ostréopsis, elle migre,
Question de comportement !
Si vous la rencontrez,
Elle vous refilera ses symptômes,
Respiratoires, évidemment !
Il faudrait lui refourguer un peu
De Valium à celle-là…ou un coup
De serpette ….Enfin !
Ce que vous avez sous la main.
A 1 mm près, on sait où se
Trouve le centre de la Terre
Super !à cause de l’élévation
Du niveau de la mer et de
La fonte des glaciers,
C’est d’une importance extrême
De l’ordre du millimètre.
Et pendant ce temps-là
Je suis là ,moi, simplement là,
Souillon de culture,
Inculte, planté sur terre qui évite
Les pendules, les interdits,
Et profite du rayon de soleil,
Qui voudrait bien qu’on le laisse
Rêver, manger, imaginer, marcher,
Naturlurer, peinturlurer, chantonner,
Respirer, regarder, ne pas se faire disloquer.
De tous les côtés, simplement là.
Qui s’occupe de simples hommes
Dont les maux sont plus terre-à-terre.
Et qui veulent tout simplement vivre.
Et au mieux avec cette terre de rêve.
Et je sais que sur le terrain les sciences
C’est bien joli, utile, mais peu y ont accès.
J’ai rencontré des sidéens que
L’on avait trépanés, peu avant de mourir.
J’en ai rencontré des enfants cancéreux
Malheureux, à bout de souffle.
J’ai rencontré une jeune droguée,
N’avais qu’une jambe prothèse,
De la sécurité sociale, le moignon
Blessée, chaque jour qu’elle a vécu.
J’ai rencontré des mourants,
Où il n’y avaient pas d’établissement
D’accueil pour leur fin de vie.
Comme il est conté.
J’ai rencontré le non-droit et aux soins
Pour tous.
Des lois nons encore appliquées
Aux handicapés.
Des non droits au logement pour tous.
J’ai rencontré des gens des camps, ou
Qui ont subie la guerre…
J’ai rencontré
J’ai rencontré …..
Laissez nous rêvé un peu s’il vous plait.
Regardez simplement là.
Il y a tant de souffrance sur terre.
Près de l’homme et de nous.
Les hommes ne supportent plus
L’anormalité, pourtant c’est beau
Après l’atomique il y a eu le napalm
Après le napalm la guerre chimique
Après ….Avant… ;
Apès…
Mais j’ai quand même bien rigolé
Surtout avec « ötzi »assassiné !
Les faits divers en font tout autant !
Mais c’est aussi très intéressant
Et sans doute faites aussi votre métier
Avec passion.


                  Amour

    Cet amour
    Il faudrai le repeindre !
   




               Le Pouvoire

    Ne protège pas
    Il se protège

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#60  25991

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Qui est Coquecigrue ? (1)


Il y avait, une fois, une femme,
Dans une coque qui faisait la grue,
Qui fait la grue.
Ou bien, il y avait, une fois, un coq,
Lui, qui fait la cigogne-ciguë,
Oh ! ne vous inquiétez pas,
La coque ,ou coquille est vide,
Pour les deux j’entends,
Donc, logiquement sans valeur.
Aie ! ciccum, quand même !
Une membrane qui sépare les grains de la grenade !
Bref :
D’où peu de chose
Grue dé/verbale
Né de gruer …attendre !
D’où faire le pied de grue…
D’où muser, s’amuser à des riens….
Pour les deux c’est très bien.

Qui est coquecigrue ? (2)


Vous allez voir !
Fantasmatique, imaginaire
Comme Platon avec le dahu.
Comme mon ami Rabelais
Avait une imagination fertile,
car si Pichrochole a perdu sa guerre,
Une sorcière a prédit qu’il retrouvera
Son royaume à la venue des coquecigrues,
C’est-à-dire jamais.
Ainsi s’en alla le pauvre en colère.
Picholine, puis passant l’eau au port Hue !,
Racontant ses males fortunes,
Fut avisé par une vieille lourdingue,
Que son royaume lui serait rendu,
A la venue des Coquecigrues,
C’est à-dire jamais.
Depuis ne sait-on ce qu’il est devenu.
Toutefois l’on m’a raconté :
Qu’il est de encore pauvre gagne denier à Lion,
En colère comme avant.
Et sans cesse, questionne tous les étrangers
De la venue des Coquecigrues,
Espérant certainement,
Selon la prophétie de la vieille,
Pourra à leur venue réintégré son royaume.
Une chose est certaine
C’est une espèce particulière
De coquecigrues de mer
Sont caré/ment/penant des poissons
De continuation des contenances.
Vous avez trouvez ?

Qui est Coquecigrue ? (3)


L’imaginaire galope chez tout le monde
Charles le Gaulois
Un jour tenu ce propos
Quant à la Commission de Bruxelles :
Ce ne sont pas des élus,
Ce sont des gens
Qui ne relèvent de personne,
Ils n’ont que la responsabilité
Des propos qu’ils tiennent
Ils bobinent dans le vide
Comme la coquecigrue.
Qui est la coquecigrue ?
Vous avez trouvé !
Baliverne,
Sottise
Pensée extravagante


Qui est la coquecigrue ? (4) et demie
Perdu !
La coquecigrue c’est ….
C’est quoi ?…………..
Devinez …. !
Un arbre à perruques
Et tenez vous bien,
Maintenant, nous avons des arbres à perruque !
Il n’a pas toujours la même perruque, eh !
Et oui selon les saisons il change de perruque
C’est comme mes chapeaux ça met du soleil
Au fil des saisons. Un peu de couleur à la vie !
C’est un arbre coquet !
Et comme on est jamais tranquille
Avec les mots j’entends,
Même que je me demande
Comment Saussure s’y retrouve
En décortiquant….le langage.
Parce que la coquecigrue
Vous n’avez pas encore
Tout à fait perdu !….
Je vous laisse une chance !
C’est aussi … ?
C’est aussi quoi….. ?
Le nom d’une plante épineuse,
Elle est moins gentilles, elle,
Pleine d’épines, rose ou jaune,
Elle est mélancolique elle !
« Arrête-bœuf » on l’appelle
ou « arrête-de-bœuf » c’est selon !
Ne vous inquiétez pas, si, un jour
En mangeant une côte de bœuf,
Vous y trouver une arrête.
C’est normal !
Je ne vous conseille pas
D’aller cueillir une coquecigrue
Parce que là c’est carrément le
Bœuf qui vous saute dessus

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#61  25992

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

La projection

Viens ici, lèves la tête,
Regardes moi bien dans les yeux,
Tiens prends ça
Et la claque tombe !
Et résonne dans la tête de l’enfant
Et le corps de l’enfant fait les quatre
Coins de la pièce avant même de comprendre.
Mais non, mais non, dira t-on
Il a fondé sa dimension imaginaire,
Une projection conique,
Pour certain comique ça dépend qui.
Mais appelé aussi perspective
Triste perspective de ses années à venir.

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#62  25993

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le temps


Eux avaient le temps
De prendre le temps de lire
Et composer avec.
Le labeur était dur
Mais ils prenaient le temps
Avant j’avais juste le temps
De du temps pour survivre
Et jamais rien avec.
Le labeur était dur
Et je n’avais plus le temps
Aujourd’hui ils n’ont plus le temps
Ils Courent après le temps
Et vivre jamais avec.
Le labeur est moins dur
Mais ils ne savent plus vivre.
Maintenant je veux prendre le temps
Vivre mon temps
Mais il me faut de l’argent
Pour faire ce que j’aime gaiement
Le labeur n’est plus dur
Mais pas assez de client.
Le temps c’est toujours une affaire de temps
Le temps c’est aussi une affaire d’argent.
Merde alors, je ne m’en sors pas.
Il me reste le temps
D’être une passionnée
Fauchée.



Le Manque ?
         
                 C’est un oiseau
                 Qui cherche ses ailes

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#63  25994

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Qu’a-t-il mon langage ?


Qu’a t-il mon langage ?
Je sais, il ne vous plaît pas !
Mais alors là carrément je m’en tape
Parce qu’avec lui je ne m’ennui pas
Et que là, je n’y vois aucun mal.
D’autant qu’avec lui je parle.
Vous le voulez alambiqué,
Sophistiqué, surtout pas gai.
Des mots rondouillets et gras
Surtout pas de faute orthographe
Qui dit que je ne l’ai pas ?
C’est qu’il y a tant de monde
Qui voudrait refaire le monde
Avec des mots très compliqués
Alors qu’il suffit du mot aimer.
Qui est sans manière à notre porté
Et accessible à tout le monde.
Avec des mots ont peu musarder ,
Sans pour cela qu’il soient mauvais,
Sans pour autant cerner faute obligée
Ou les erreurs enfouies la pensée.
Je refuse de tout soupçonner.
Il y a des mots pour la besogne
Qui ceux-là, vous le concédant,
A foison, convenants et sonores,
Mais qui ne sont d’aucune utilité
Pour y décrire mes sentiments.
Il y a des mots gracieux, raffinés
Ceux là s’expriment bien français,
Destinés l’inspiration profonde
Mais là je dois clairement avouer
Que page est souvent raturée et blanche.
Vous me voyez dire à quelqu’un
Qu’il a ou n’a pas l’objet a
Me prendrait pour une égarée.
Je suis éparse Où sont ces grands ?
Qui savaient jouer avec la langue
Et ainsi la rendre vivante.
Des mots libres



Des mots libres qui volent au vent
Des mots libres qui s’en vont
Des mots libres comme ça sous la plume
Des mots de rien
Des mots vains
Des mots qui ne servent à rien
Ainsi, vont par le monde
Pour ne rien dire
Pour ne rien faire
Pour tuer le temps





    Profondément ?

    Je t’aime
    Profond dément !







Eau qui se presse, qui court


Eau qui se presse, qui court -, eau oublieuse
que la distraite terre boit,
hésite un petit instant dans ma main creuse,
souviens-toi !
Clair et rapide amour, indifférence,
presque absence qui court,
entre ton trop d’arrivée et ton trop de partance
tremble un peu de séjour.




De ton rêve trop plein


De ton rêve trop plein,
fleur en dedans nombreuse,
mouillée comme une pleureuse,
tu te penches sur le matin.
Tes douces forces qui dorment,
dans un désir incertain,
développent ces tendres formes
entre joues et seins.

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#64  25995

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

De ton rêve trop plein


De ton rêve trop plein,
fleur en dedans nombreuse,
mouillée comme une pleureuse,
tu te penches sur le matin.
Tes douces forces qui dorment,
dans un désir incertain,
développent ces tendres formes
entre joues et seins.





Histoire de Champignons


Il y a des champignons vénéneux
Il y a des champignons délicieux
Il y a des enfants qui poussent
Comme des champignons.
Il y a des champignons chapeau/Té
Et d’autres non.
Il y a des champignons esse
Qui ont mis leur chapeau au patère.
Il y a des champignons culottés
Dans tous les sens du mot
Il y a des champignons
Qui appuie trop sur le champignon.
Il y a des champignons noirs
Qui s’appèlent oreille de judas
Il y a des oreilles de souris
Qui sont de jolis myosotis
« Ne m’oubliez pas ».
Il y a des champignons
Atomique.
Vlan ! Vous avez vu, pour une fois
Il n’est pas féminin, celui là

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#65  25996

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le hochet


Il y avait un enfant en base âge
Qui a trop agité son hochet.
Où sa mère l’a trop agité devant lui.
C’est selon.
Pas grave, le résultat fut le même.
Comme son père l’avait appelé Pine
A l’adolescence il se mit à voir rouge.
Une fois adulte les clochettes
Lui résonnèrent dans la tête au grand jour,
Alors bien évidemment,
Il se mit à boire des pineaux de vin rouge
Il confondit le rouge des coquelicots
Avec le rouge du cœur des gens.
Et les hochets continuèrent à s’agiter
Dans des demeures bien calfeutrées
Impunément.


La passante d’été


Vois-tu venir sur le chemin la lente, l’heureuse,
celle que l’on envie, la promeneuse ?
Au tournant de la route il faudrait qu’elle soit
saluée par de beaux messieurs d’autrefois.
Sous son ombrelle, avec une grâce passive,
elle exploite la tendre alternative :
s’effaçant un instant à la trop brusque lumière,
elle ramène l’ombre dont elle s’éclaire.

Judas


Traite, voyou, chenapan,
Désinvolte à plein-temps,
Du fouet de la civilisation.
Du baiser condamné à fuir,
Des Abonnés-absent,
De l’œil de juda de Dieu,
A la porte des cieux..
Mal-communiquant
D’un deus ex machina
Qui a du s’endormir en créant,
Que la facture de l’homme paiera.
Traite, voyou, chenapan.


       Je ne me suis pas
    Laissé défaire


                 Art du désir ?
    Ardu désir !






Méta -vérité
Après la physique
Reste la biologie
Au-delà reste la logique
Ma logique n’étant pas ta logique
Elle est pourtant a-logique
Vous me suivez ?
Etranger alogique
Etranger allogène
Etranger étant sans famille
Cherche un groupe d’étrangers
Ça se complique….
Vous me suivez ?
Comme l’étranger alogique n’a pas de bol
Signor Vitalis ça vous dit ?
La méta-phore cherche encore
Il y a bien une vilaine bestiole dans la grotte
Mais elle n’est guère convenable, exécrable.
Vous me suivez ?
L’attrape-nigaud erre désespérément
Il y a bien une table et nappe rouge
Mais c’est trop proche de métastable
Y est gravé et transcrit dans la trame
Des trois racines de trois au carré
Des deux racines de deux au carré
Vous me suivez ?
Cherchez pas je cherche une méta à moi
Fort intéressant la méta …idiopathique,
D’ailleurs j’arrive toujours en retard
A cause du réveil arrêté …cherchez pas
Moi je ne suis jamais pressée
A cause d’une vérité gaieté.
A cause d’agnostique alogique
phallocratique pathologique fantasmagorique.
Vous ne trouverez pas
Je remets à plus tard ………
Vous me suivez ?
Non tant mieux il ne faut mieux pas

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#66  25997

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Elle a vu


Un enfant pleurer
Qu’as-tu ? Lui a-t-elle demandé
Mon papillon c’est envolé
Sèches tes sanglots il reviendra bientôt.
Elle a vu une toute belle
Qui portait la vie en elle
D’un nom pas encore offert
Dans ses prunelles une étincelle
Elle a croisé une adolescente
Qui riait aux éclats, pleine de vie
La scène lui parut belle et étonnante
Un mot gentil à elle, lui offrit.
Elle a rencontré deux compères
Marchant bras dessus, bras dessous,
Si saouls qu’ils ne tenaient debout,
L’un voulant expliquer à l’autre
Dans un jargon cocasse, impénétrable
Ce que l’autre ne comprenait pas.
Elle s’éloigna lentement en souriant
Il s’écriait encore : Mais non, t’es bête !
Toi, t’es pas intelligent, t’as rien compris,
Je vais t’expliquer moi.. hoquets.. et les voilà repartis…
Ils ont du passer la nuit avec leur diatribe.
Elle est rentrée chez elle s’est fait un thé,
Et soudain a réalisé qu’elle avait négligé
Toutes ces petites scènes quotidiennes,
Qui agrémentent chaque jour notre vie.
Elle se dit qu’elle aurait aimé suivre
La conversation de ces deux là
Rien que pour la curiosité de connaître
La fin de leur dialogue surréaliste.





Ô bonheur de l’été


Ô bonheur de l’été : le carillon tinte
puisque dimanche est en vue ;
et la chaleur qui travaille sent l’absinthe
autour de la vigne crépue.
Même à la forte torpeur les ondes alertes
courent le long du chemin.
Dans cette franche contrée, aux forces ouvertes,
comme le dimanche est certain !

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#67  25998

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dessin

Elle a pris son crayon mine,
symbole infime organique.
Une jolie page blanche anonyme,
Qui ne porte rien d’autre que son origine
Elle a visé un point de suspension,
Transcende au minimum son intervention.
Elle a laisser glisser sa main d’enfant,
Une ligne jaillit souffle du mouvement
Ligne extrait de la masse
Ligne qui court dans l’espace
Ligne qui forme une trace
Ligne qui joint d’autres traces
Lignes qui dansent suivant l’impulsion du moment
Lignes qui valsent dans l’espace suivant son élan
Lignes qui inscrivent leurs déplacements.
Le dessin se dévoile imminent
Point. Arrêt. Terminé.
Un dessin est né.
Pareil au pinceau, à la plume, au mot,
Quelque chose s’est inscrit qui n’était pas
Effigie sans rature,
Balise sans biffure.
Trace mouvante
Sans représentation vraiment.
Avant elle aurait jeté
Maintenant elle garde
Comme apprivoisée
Quelque chose en toi libéré.
Jamais plus personne ne lui rognera plus le bout des ailes
Elle se laisse naïvement porter.
Mais, dites moi, que pourrait-on lui rogner ?
Elle ne possède rien.

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#68  25999

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Oh, mon cœur !

Oh ! Toi mon cœur,
Restes immobile, tranquille.
Des échos font retour, silence.
Ecoutes, écoutes, ce qu’ils te disent.
Non ! Toi mon corps,
Ne t’effrayes pas, attends.
Aux seings de ta mémoire,
Il y a tant d’espoir, patience.
Laisses, laisses venir à toi les pas du hasard.
Oh ! vous, mes yeux,
Séchez vos larmes, dites,
Vous avez tant de ris à surprendre,
Immenses, impassibles, confiance.
Cernez, prenez cette beauté présente.
Et vous, mes mains,
Arrêtez lâcher, pitié,
Elles ont tant d’offrandes à donner,
Sensibles, à vif, indulgence.
Donnez, offrez tout ce qui est à votre portée.
Et toi, mon âme,
Arrêtes de t’agiter, respire,
Suspends ta pensée, absence.
Tu sais ta béance depuis si longtemps
Rien ne sert de te tourmenter.
Vas, vas ton chemin
Vas, sans penser à demain.



    Je ne croyais à rien
    Mais je n’y crois plus !



Le clou,


Tu seras toujours divisée,
Divisée de rien
Divisée de tout
Divisée tout à coup.
Brutalement,
Là, comme un clou.
Passant des rires aux larmes,
Passant du calme aux vagues,
Divisée un point c’est tout
Cruellement,
Là, comme un clou.
Clou rouillé qui s’évade




Matenelle

Je n’ai de maternelle
Que la langue

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#69  26000

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Jugement de moineaux


Ecoutez moi braves moineaux
Avant j’étais chagrine et triste
Ecoutez moi braves moineaux
J’ai retrouvé l’oisillon.
Ca vous dérange que je vive ?
Et bien moi non !
J’étais un moineau enfermé dans une cage
Le plumage étrange et le soleil pâle
Grisaille autour de soi ce n’est pas marrant,
Le marchand des quatre saisons avait disparu.
Il finit par dépérir et plus de piaillement.
C’est comme ça les moineaux ils se laissent mourir.
S’ils ne voient que les barreaux et plus le soleil levant.
Et l’oiseau aperçu un rayon de soleil sur l’horizon
S’est dit je vais me faire la malle d’ici au plus tôt.
Je veux seriner de jolies chansons gaies et vives.
Dès que l’oiseleur entr’ouva l’écoutille, s’envola.
Il nettoya son plumage dans la première marre d’eau
Qu’il trouva là et jura qu’on ne le reprendra plus.
Mais ce n’était qu’une marre d’eau que d’ autres
Prenaient pour la mer, eux possédaient de jolis noms d’oiseaux
De jolis reflets dans la flaque d’eau, de jolis identités de moineaux
De jolis père et mère oiseaux, de jolis désirs bien beaux.
Alors imbécile ils refendèrent avec des mots bien comme il faut
Le pauvre oisillon qui ne rentrait pas dans leur théorie de moineaux.
Ecoutez moi braves moineaux
Avant elle était chagrine et triste
Ecoutez moi braves moineaux
Elle a retrouvé l’enfant
Ça vous dérange que je vive ?
Et bien moi non !
Ca vous dérange que je mette des fleurs à mon chapeau
Moi pas, même à cent sous je mets un sourire sur la vie.
J’ai passé mon temps à avoir les yeux et le cœur tristes
Alors, j’y met un peu de couleur aussi.
Et comme ça je suis toute de suite plus riche
Ne croyez pas que c’est facile d’être libre
Certains penseront que j’ai une tête de moineau
Mais je m’en balance ils ne voient pas le plus beau
Parce qu’ils résonnent toujours en sombres
Que théorie ne rime pas avec moineaux tout le monde.
Il y a des moineaux noirs pire que les oiseliers.
C’est tout juste si on ne lui dit pas
Que c’est un moineau bâtard
Alors l’oisillon bien sûr se pose la question
Quelle chanson je chante maintenant ?
A force de me faire passer du blanc au noir,
Quelle chanson j’apprends aux autres oisillons,
Puisque sa voix vive n’est pas dans la convention.
Et que sa tête de moineaux sa réalité à lui ne peux changer
L’oisillon a dit attend la suite au prochain numéro.
Parce qu’il n’aime pas la perversité des autres
Ni la répétition que l’on voudrait lui montrer.
Et que ça fait quand même vingt ans qu’il essaie
De sortir de là ou on voudrait le mener tout droit.
Que les essais c’est bien jolis,
Mais la réalité de l’oisillon est là, elle et bien là.
Et qu’il faudrait bien savoir ce que l’on fait
Avec les têtes de ces moineaux là.





    Soif
   
    Si
    Tu me disais ta soif
    Est-ce que
    Ça calmerait  la mienne ?




Les mots
Toujours mal criés
Toujours mal dits
Toujours mal donnés
Toujours mal ressentis
Toujours mal reçus
Toujours mal lus
a faire chanter
a surréaliser
a malmener
a délier
a relier
a jouer
a infantiliser
surtout :
A ne pas normaliser
A ne pas enfermer
A ne pas intellectualiser
A ne pas intelligencer
A ne pas scientifiquer
A ne pas politiser
A ne pas canaliser
Et si tu n’as rien à dire,
Gardes le silence
Et si tu n’as rien à crayonner
Retiens toi de mordre
Et si tu n’as rien à chanter
Suspends ton souffle
Et si tu n’as rien à peindre
Eteins tes couleurs
Et si tu n’as rien à modeler
Arrêtes de façonner
Et si….et si……gribouille… gribouille…vas visiter la vie…
Trouve une façon de tricoter avec la vie
Si approche la violence de l’ennui
Trouves à broder avec la vie, petite,
Si résonne le silence de l’absence.
Trouves toujours à tisser avec la vie,
Mais surtout, surtout, n’égares jamais ton sourire et ta joie de vivre.
Mais surtout, surtout gardes tes ailes, petite.
Ne laisses jamais personne te les rogner,
Tu ne pourrai plus t’envoler.
Il a bien fallu qu’une refente
Me fixe me rende intutile
Me fasse perdre mon sourire
Et ma joie de vivre
Je ne sais pas pourquoi des gens font ça
Forcer les gens à répéter leur silence et le mort
Il y aura toujours des gens pour détruire ce qu’il y a de bon en vous
Plus jamais je ne parlerai
Plus jamais je n’écrirai
C’était pas la peine de réparer
Pour me détruire après




Fenêtre, qu’on cherche souvent


Fenêtre, qu’on cherche souvent
pour ajouter à la chambre comptée
tous les grands nombres indomptés
que la nuit va multipliant.
Fenêtre, où autrefois était assise
celle qui, en guise de tendresse,
faisait un lent travail qui baisse
et immobilise …
Fenêtre, dont une image bue
dans la claire carafe germe.
Boucle qui ferme
la vaste ceinture de notre vue.

Solitude


Ta solitude est immense
D’un monde vide d’absence
Absence d’ami,
Absence de vie,
De feuille et de fil
Absence dolente
Indifférente
Tu files.



Atypique


Malheur à celui qui est atypique
Il sera prédisposé a être atopique
Lieu commun d’un topique
Ou d’une encore d’une topique
Qui puis-je ?
Malheur à celui qui est atypique
Autrefois on disait anormal optique .
Aujourd’hui ça ne change pas.



Qu’est-ce qui lui arrive ?

L’avez-vous vu ? L’avez-vous aperçu ?
Qu’est-ce qui lui arrive ?
L’avez-vous vu ? L’avez-vous entendu ?
Vous ne la reconnaîtriez plus !
Elle a du tomber sur la tête pour sûre,
Elle a du rencontrer une astuce,
Elle a du discerner un truc
Que l’on ne lui reprendra plus.
L’avez-vous vu ? L’avez-vous entendu ?
Qu’est-ce qui lui arrive ?
Elle veut transmettre ce bonheur là
Elle voudrait que tout le monde vive
Elle voudrait tout le monde en psychanalyse
Elle voudrait libérer les voix
Elle voudrait tout le monde un chapeau sur la tête
Elle voudrait que tout le monde laisser ses chaînes invisibles là.
Elle va créer, libérée, libre, elle va créer dans la joie.
Elle voudrait embrasser le monde
Elle cherche ses mots simples qui ne soient pas répétition





Elle s’apprivoise


Elle s’apprivoise avec les mots
Comme lui a montré la psychanalyse
Elle s’apprivoise avec les mots
Afin les laisser vivre
Elle s’apprivoise avec les mots
Comme elle apprivoise sa vie
Elle les veut chanteur et rieur
Sur le rythme de son cœur
Elle les veut chanteur et rieur
Pareil à son bonheur
Elle n’oublie pas ceux qui sont là
Au fond caché, sombres et obscures
Elle n’oublie pas ceux qui sont là
Qu’elle doit à la psychanalyse
Elle n’oublie pas ceux qui sont là
Parce qu’elle ne détruira plus.
Elle va s’inventer des mot à elle
Qu’elle offrira à tout le monde
Elle va s’inventer des mots à elle
Ils seront beau parce qu’elle aime le monde
Elle va s’inventer des mots à elle
Enfin réconcilier avec elle-même
Atypique et travail


Excessif, bouillant et sanguin,
Parfois contr/o/versé,
Personnalité atypique
Plus à l’aise dans l’action
Que dans les discours zélés.
A et a normal entendez !
Travail Atypique
Déposé au début février
Ce rapport soumet, en 807 pages,
Pas une de plus pas une de moins
53 recommandations pour « améliorer »
la protection sociale des travailleurs atypiques.
A et a normal entendez !
Le régime actuel de protection
Est conçu pour le salariat « classique »,
Une protection adéquate de la main-d’œuvre atypique
Nécessitera un effort législatif important.
A et a normal entendez !
Mais alors pourquoi en créer autant ?
Les individus auraient moins besoin
De protection ? de lois aussi !
Ah ! les hommes de lois !
Rebelle, contestataire,
Dissident, mal pensant,
Iconoclaste, bête et méchant,
Par analogie briseur.
Par antonyme réparateur ou restaurateur,
Je vais allez faire un tour à la plage de Paris
Histoire de me restaurer, marcher et rêver,
Aux tropiques peut-être, comme deux parallèles
Qui se rejoignent entre soleil et zénith
Dommage que le soleil n’est pas au rendez-vous.
Tant pis je prendrai le parapluie.
Elle a la rage


Elle a la rage savez-vous pourquoi ?
Elle a la rage parce qu’elle sait.
Elle sait quoi ?
Elle a la rage parce qu’elle sait que :
Quoiqu’il arrive elle marche
Quoiqu’il arrive elle parle
Quoiqu’il arrive elle donne
Quoiqu’il arrive elle aime
Quoiqu’il arrive elle partage
Quoiqu’il arrive elle rit
Quoiqu’il arrive elle vit
Quoiqu’il arrive ….quoiqu’il arrive…..
Quoiqu’il arrive…..
C’est cela qui la met en rage
Elle n’y échappe pas.
Alors elle tonne contre tout cela.



Apprendre à prendre

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#70  26001

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

spinoza est le seul à n'avoir jamais lu spinoza

C'EST TROP VIEUX TOUT CA !

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#71  26002

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’abîme,


Il s’ouvre par-delà l’amour et la haine,
Un vide dont ma Foi, leste, a failli agripper
De cet abîme obscur tu perpétues ton domaine,
En m’y précipitant, hélas, j’avais cru l’éclairer.
Allez, va ! Je t’expulse de mon royaume
Entre deux infinis tu me tiens suspendu,
Tu ne dois plus savoir où loger tes fantômes
Hautain, ardent, pour moi l’instant est venu
Aujourd’hui, désormais, clôture ton Inconnu.
Si ton triomphe infini expie ma défaite,
Mon être trouble et vainqueur éperdu,
Je me sens ruiné par ma propre conquête
En te dépossédant ainsi j’ai tout perdu.
Allez, va ! Éloigne tes sombres peintures,
Je reste là, sans espoir, sans recours, sans asile,
Tandis qu’obstinément le Désir qu’on exile,
Reviens errer autour du gouffre défendu.
Mais si tu es Dieu, maître et tyran suprême,
Qui me contemple ainsi moi, entre-déchirer,
Ce n’est plus un salut, non ! C’est un anathème
Que je te lance avant que d’expirer.
Fini l’effroyable Destin, mon cœur ulcéré,
Il peut jaillir encor devant mon âme avide
Des sources d’espérance et des flots de clarté.
Je te montrerai qu’il y a un beau ciel splendide.
Allez, va je t’expulse de mon royaume
Même si entre deux infinis je suis suspendue.
Hélas aucune de tes paroles ne résonnent au lointain
Comme une vie dans l’absence est éteinte.

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#72  26003

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le silence


Mon silence est une prison vermeille,
Mon silence cri et hurle au dedans,
Mon silence est une tombe ouverte
Qui peux à peu m’enterre doucement.
Comment dire qu’au fond je m’y plaise,
Comment, pourquoi, le sais-je vraiment,
Comment crier, hurler ce que je taire,
Si aucun mot ne peut le dire clairement.
Mon silence est bien à moi, au fond,
C’est la seule chose que je possède,
Et si je le crachais par terre, attention,
Il se retournerait contre moi sans peine.
Mon silence vit et me venge d’être,
Il voile, évide et enroule mon passé,
Et me permet de survivre, peut-être,
Cocon gluant de mon âme cuirassée.
Il apaise les heurts de mon cœur suintant,
Dans cette maison aux murs fissurés
Où le sol de glaise bien trop mouvant,
Risque à tout moment de s’effondrer.
Il enlise avec lui mon désir de parler,
Et si j’ose lui dire j’existe et veux sortir,
Assourdissant, ahuri, il se met à tonner,
De quel droit, pas question, je te l’interdis !
Oses, je te laisserai nue dans tes peurs
Avec ton vertige, ta triste insignifiance.
Oses, je t’abandonnerai à ta douleur,
Avec ta vie foutue et ton absence.
Mon silence est une prison vermeille,
Mon silence m’enserre au-dedans,
Mon silence est une tombe ouverte
Qui peu à peu me tue doucement.
20 – Déc. 2003

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#73  26004

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dis mon cœur,


Je te sens revenir abominable houle,
Avec tes raies chatoyantes empourprées.
Tu tisses ta toile irisée et m’enroule,
Dans ton canevas de filins enchevêtrés.
Je te connais bien, va, n’essaies pas d’approcher,
Attention mon cœur, cours, vas vite te cacher,
Avant d’être emportée dans ses ailes moirées,
Et ses nuages d’encre où tu vas te noyer.
Vas, passes ton chemin, ne me tends pas la main,
L’air empeste ton âcre odeur de myrrhe,
Tes relents d’extase mystique me font vomir,
Vas, passes ton chemin ne croises pas le mien.
Avec toi, j’essaie de composer, glaciale,
Dans une fuite éperdue que rien n’altère,
J’échoue au hasard de la grève liliale,
La coque efflanquée de nacarat austère,
Scorie éphémère dans mon servile enclos,
Visqueuse et engourdie où je vacille,
Je me sens partir en exil les yeux mi-clos,
Infirme et résignée, au vent je m’éparpille.
Un petit bruit sourd te murmure à l’oreille,
Oh ! Misérable ! Regardes ton âme flétrie.
Pourquoi ce désespoir que cette lueur éveille ?
Dans cette bruine fétide mon corps s’enfuit.
Je te connais bien, vas, ne me tends pas la main,
Je te connais bien, vas, passes ton chemin,
En attendant demain.

16 – Déc. 2003

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#74  26005

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant qui ne veut pas grandir

D’où viens-tu ? Laves-toi les mains !
Dis bonjour à la dame ! vas moucher ton nez!
Passes à table ! Regardes un peu comme tu es sale !
Et l’enfant partit en courant, claqua la porte derrière lui,
Une grosse larme roule sur sa joue.
Il a dit moi je ne veux pas grandir.
Non, non, non, il a dit.
Je ne veux pas grandir dans votre monde à vous,
Dans mes poches trouées moi aussi j’ai des sous
J’ai des cailloux unique au monde
Des morceaux de bois extraordinaires
Du papiers où chaque carré est une part du monde
Les grands ne savent que compter
Compter, compter, compter….
L’argent qu’ils ont,
L’argent qu’ils ont eu
L’argent qu’ils n’ont pas…
L’argent qu’ils n’auront pas
Compter, compter, compter….
Avec l’argent qu’ils ne savent que faire.
Quand ils en ont trop jouent à faire la guerre à Minerve.
L’enfant a dit moi je préfère jouer avec mon chat.
Dans ses yeux il y a pleins de mystères
Les yeux de mon chat sont verts
Verts comme l’herbe de la terre
Pas comme misère, pomme de terre
Guerre sur terre, amende revers.
Les yeux de mon chat sont pleins de mystères…
Et lui a gardé ses dents de sagesse,
Il est clairvoyant mon chat, se délace tout le temps,
Il rêve, il rêve, si on le dérange, lance sa patte et griffe,
Faut jamais déranger un chat qui est en train de rêver.
Quelque fois qu’il soit en train de jouer au chat à la souris.
Ou a chat perché, à la corde à sauter aussi.
L’enfant a dit, pendant que j’y suis
Je vais jouer à l’ âne aussi,
Jouer à l’âne comme bonnet d’âne,
Avec deux n , pour embêter le monde
Comme ça il aura quatre pattes,
Oreilles d’âne qui n’y entendent rien ,
Un âne qui naviguerait sur son chapeau
Au milieu de la mer, au milieu du désert,
Les quatre fer en l’air et sautant au cerceau
Le chat sur son dos, avec un bonnet d’âne
Rien que pour embêter le monde,
Le monde pour faire joli j’y mettrai deux chapeaux aussi
Un pour l’été un pour l’hiver,
Un à pois rouges et l’autre pois verts
Et j’emporterai celui de l’épouvantail à moineaux
Il servira pour les jours de tempête
Et je le remplacerai par un diadème
De bleuets, pâquerettes et coquelicots
Ou simplement de boutons d’or,
C’est beau un épouvantail coiffé de boutons d’or.
Et tous les oiseaux du monde viendront sur sa tête
Iront picorer tous les bigarreaux du jardin
Et leur chant sera une véritable fête.
J’y mettrai un gros nez rouge de clown
Avec un grand sourire de clown aussi
Pour faire rire tous les enfants et les oiseaux aussi.
Au monde où je ne veux pas aller.
J’y mettrai un r comme ronde, ou tout le monde
Pourra rire et chanter et même danser si ça lui chante
Je préfère marcher de travers, travers,
Marcher comme les crabes, de travers,
Marcher comme les étoiles de mer,
En donnant la main a tous les enfants
Du monde des jaunes, des rouges, des verts,
Même bleus et violets si ça existe.
Prendre mes chemins de traverses à moi,
Le chemin des ruisseaux, le chemin de Minerve
Le chemin du chant des oiseaux, le chemin des crapauds
Le chemin du soleil, des étoiles, des cours d’eau,
De tous les animaux et d’éros aussi
Soudain l’enfant éclata de rire
Il vit le visage de sa mère coiffée du chapeau de l’épouvantail
Qui croassa en dormant.
Et son père avec un nez de clown emmêlé dans les pattes du chat
Les quatre fer en l’air qui fit :hi han !
Et il rentra à la maison tout guilleret,
Dis :je viens du jardin,
Alla se laver les mains,
Il dit bonjour à la dame,
Et se mit à table….personne n’y compris rien à son fou rire
Il entendit vaguement : arrêtes de rire à table, ses oreilles d’âne étaient obstruées.

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#75  26006

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant qui ne veut pas grandir

D’où viens-tu ? Laves-toi les mains !
Dis bonjour à la dame ! vas moucher ton nez!
Passes à table ! Regardes un peu comme tu es sale !
Et l’enfant partit en courant, claqua la porte derrière lui,
Une grosse larme roule sur sa joue.
Il a dit moi je ne veux pas grandir.
Non, non, non, il a dit.
Je ne veux pas grandir dans votre monde à vous,
Dans mes poches trouées moi aussi j’ai des sous
J’ai des cailloux unique au monde
Des morceaux de bois extraordinaires
Du papiers où chaque carré est une part du monde
Les grands ne savent que compter
Compter, compter, compter….
L’argent qu’ils ont,
L’argent qu’ils ont eu
L’argent qu’ils n’ont pas…
L’argent qu’ils n’auront pas
Compter, compter, compter….
Avec l’argent qu’ils ne savent que faire.
Quand ils en ont trop jouent à faire la guerre à Minerve.
L’enfant a dit moi je préfère jouer avec mon chat.
Dans ses yeux il y a pleins de mystères
Les yeux de mon chat sont verts
Verts comme l’herbe de la terre
Pas comme misère, pomme de terre
Guerre sur terre, amende revers.
Les yeux de mon chat sont pleins de mystères…
Et lui a gardé ses dents de sagesse,
Il est clairvoyant mon chat, se délace tout le temps,
Il rêve, il rêve, si on le dérange, lance sa patte et griffe,
Faut jamais déranger un chat qui est en train de rêver.
Quelque fois qu’il soit en train de jouer au chat à la souris.
Ou a chat perché, à la corde à sauter aussi.
L’enfant a dit, pendant que j’y suis
Je vais jouer à l’ âne aussi,
Jouer à l’âne comme bonnet d’âne,
Avec deux n , pour embêter le monde
Comme ça il aura quatre pattes,
Oreilles d’âne qui n’y entendent rien ,
Un âne qui naviguerait sur son chapeau
Au milieu de la mer, au milieu du désert,
Les quatre fer en l’air et sautant au cerceau
Le chat sur son dos, avec un bonnet d’âne
Rien que pour embêter le monde,
Le monde pour faire joli j’y mettrai deux chapeaux aussi
Un pour l’été un pour l’hiver,
Un à pois rouges et l’autre pois verts
Et j’emporterai celui de l’épouvantail à moineaux
Il servira pour les jours de tempête
Et je le remplacerai par un diadème
De bleuets, pâquerettes et coquelicots
Ou simplement de boutons d’or,
C’est beau un épouvantail coiffé de boutons d’or.
Et tous les oiseaux du monde viendront sur sa tête
Iront picorer tous les bigarreaux du jardin
Et leur chant sera une véritable fête.
J’y mettrai un gros nez rouge de clown
Avec un grand sourire de clown aussi
Pour faire rire tous les enfants et les oiseaux aussi.
Au monde où je ne veux pas aller.
J’y mettrai un r comme ronde, ou tout le monde
Pourra rire et chanter et même danser si ça lui chante
Je préfère marcher de travers, travers,
Marcher comme les crabes, de travers,
Marcher comme les étoiles de mer,
En donnant la main a tous les enfants
Du monde des jaunes, des rouges, des verts,
Même bleus et violets si ça existe.
Prendre mes chemins de traverses à moi,
Le chemin des ruisseaux, le chemin de Minerve
Le chemin du chant des oiseaux, le chemin des crapauds
Le chemin du soleil, des étoiles, des cours d’eau,
De tous les animaux et d’éros aussi
Soudain l’enfant éclata de rire
Il vit le visage de sa mère coiffée du chapeau de l’épouvantail
Qui croassa en dormant.
Et son père avec un nez de clown emmêlé dans les pattes du chat
Les quatre fer en l’air qui fit :hi han !
Et il rentra à la maison tout guilleret,
Dis :je viens du jardin,
Alla se laver les mains,
Il dit bonjour à la dame,
Et se mit à table….personne n’y compris rien à son fou rire
Il entendit vaguement : arrêtes de rire à table, ses oreilles d’âne étaient obstruées.

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#76  26007

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ah ! Mime dada


Vous en souvenez vous ?
Il avait le A mine
Le a dada
Il y a des mines comme ça
Qui me font honte à moi
Etes-vous toujours fiers d’être français ?
Oh ! Non pas moi.
Et encore je ne vous dit pas !
Il y a le A coloniale
Précédé du a canoniale
Et encore je ne vous dit pas !
Il y a le A dieu
Escroté du a guerre religieux.
Ah ! Mine toi tu avais pour sur
Un dada en or.
Ah toi tu avais le mime d’Eros
Mais la pulsion de thanatos.
Ou satanas comme on voudra.
Et nous, alors, français on était quoi,
A ce moment là ?
Oh rien !
Sans doute dans la pulsion besoin.

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