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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#20  25950

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Petite souris


Trotte, trotte, petite souris,
Parmi les champs et les jonquilles,
Trotte, trotte petite souris,
Dans le grenier il y a du mil,
Dans la cave il y a des gâteaux,
Et un bon lit pour petites souris.
Attention à Mimi, le chat de la maison,
Il connaît une vilaine chanson,
Il dort d’un œil, et fait semblant,
Ses babines tremblent en dormant,
Attention à lui, attention.
Trotte, trotte, petite souris,
Parmi les champs et les joncsquilles,
Trotte, trotte, petite souris,
Sur les routes de Paris,
Sur les routes de France aussi.
Trotte, trotte, trotte gaiement.

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#21  25951

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ut

J'ai le DO pour chanter
Ma mère me l'a donné

Le RE à la guitare
Mes frères m'accompagnaient

Puis le MI qui suivait
Le plus petit sifflait

Dans la maison le FA c'était l'harmonica
Et ma soeur en dansant, des pieds, marquait le SOL

Le refrain pour nous tous
Avec le LA primait

Ensuite avec le SI
Nous restions tous unis

Epuisés par la gamme
Mais le bonheur dans l'âme

Ma mère applaudissait
En versant quelques larmes.

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#22  25952

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Laisse faire,

Laisse faire, laisse faire ta mémoire
Elle te dessine ces quelques mots
Et te renvoies vers les écluses des flots
D’effusions tendres ou de rancœurs posthumes,
virevolte, pointille, pirouette, joue la plume
Qui enjolive les cœurs amoureux, le soir

A la recherche d’autres horizons
D’avenirs certains bien moins sûrs
A la conquête de pâles unissons
Au coquet qui devinera dans mes pages
Comme des mosaïques d’un mur
Ces traces laissées au sable d’une plage.

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#23  25953

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Tu m’as donné, non point à tort
Mais certe avec juste raison
Ce surnom d’Infernal, c’est fort
Bien : n’as t-u pas toujours raison ?

En effet , malgré la sincère,
Plus que sincère , entière amour
Que je te voue et tout entière
Sincère que soit cette amour,

Mon caractère diabolique
Parfois ne sait pas abaisser
Un orgueil vraiment babélique
Qui, lui , ne vuet pas s’abaisser.

Ah ! Courbe-le, mon caractre,
Piétine-le donc sous le tien :
Mon cœur t’est là pour partenaire,
Mon âme est là pour ton soutien.

Mon cœur qui t’a donné ma vie,
Mon âme dont tu tiens les sceaux !
Pardon pour mes péchés d’envie,
De colère, et tous crimes sots.

D’ailleurs je les expie assez
Toutes ces mes infractions
Loin de toi, sauff en laps préssés,
Par de telles privations !

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#24  25954

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

C 'EST DROLEMENT AMUSANT CA ! ça ! ça !



Ombilic des limbes



galope dans la nuit,
Comme va l’âme, de jour et de nuit
Seuls des mots sortent et se distinguent
galopent et suintent jour et nuit
Quant aux autres on les laisse glisser là, doucement
Ils sont ma Vérité dite avec acharnement,
Selon les lieux ou bien le moment,
Se heurtent de temps en temps,
n’importe comment.
Parfois ils se bousculent et chutent
dénués, ou vont à cloche-pied,
Mais ils ont la douceur de cette liberté
Que sans lui, je ne l’aurais espéré.
Tantôt explosent là, devant mes yeux,
Avant même les avoir déchiffrés,
Un chant qui surgirait d’ailleurs,
Soudain du fond des profondeurs.
N’ont même pas la beauté calculée,
Ils sortent dans la fureur aussi dans la ferveur,
Des choses du dedans qui ne sont pas encore dites,
s’élisent parfois se contredisent en lyse.
Et va dire aussi ma sottise.
Tu sais que toi aussi, tu y as mis du tien
De cette colère inconsciemment aiguisée,
Ne serait-ce que pour montrer, enfin
Que jamais tu ne seras jamais aimée.
Tu sais, la raison de cet épouvantable combat
Qu’avec lui, ce fut la guerre des nerfs,
Que bien qu’oppositions abondent,
Beaucoup d’autres t’auraient virés,
Depuis bien longtemps.
Ces mots n’ont point de grâce, et n’en cherchent pas
Aucune rigueur corruptrice, ici n’est de mise,
ils coulent, disent et hurlent au vent ma bêtise,
guéridon, guéridon, voit ta table est mise.
Je l’ai aimé, oui, comme aime une enfant.
Le coup de pied dans le désir, la corbeille en papier,
Tu le savais déjà, sans le savoir voilà.
Tu as vu ton pied, jeté là dans ton sac.
Devant sa porte, voilà.
Il a fallu bien des détours
Pour qu’aujourd’hui tu voies.
Ce qui était au fond de toi.
Écrire pour moi est une galère, qui n’a pas Volonté,
Écrire pour moi est une galère, je ne peux assembler.
Parfois j’ai dans les yeux,mais je ne vois pas claire
Ces mots le Bien appellent, le Mal me poursuivait,
ils portent en eux leurs plaies,
Qui aujourd’hui renaissent.
Trop de choses se bousculent qu’on appelle création,
Les écrits me font peurs, car ils sont trop parlants
Cependant, c’est la seule façon d’écrire en chantant.
Écrire en se perdant est ma seule solution.
Sans la supervision je laisserai tout dedans,
Oh, non pas par paresse,
Oh, non pas par envie,
C’est qu’un lien me relie à lui.
Tournée vers l’orient,
où à deux pas de lui,
Je pense certainement
Que je pourrai écrire !
Et créer en même temps.
Mes écrits me font peur, ils marquent ma stupeur,
D’un enfant qui ne veut pas grandir, et n’aime pas l’occident,
Cette lente décadence, de tous nos sentiments,
Qui serait confluente, à ces écrits pareillement.
Écrire est une chose , les faire lire autre chose,
Imprimer diffère d’une autre, pour lui certainement.
Je peux aussi être claire et distincte,
Sans travestissement et abandon.
Ces mots s’entrepêchent et ne s’annulent nullement.
Je vous prie, laissez-moi le temps.
l’angoisse n’est pas support de ces simples mots là,
Au contraire, ils s’affolent, du temps au pas encore.
Ne voyez-vous pas que ces mots-là s’appellent ?
Ça coule de source pourtant,
Mais, laissez-moi le temps.
Je vous promets en retour, quelques jolies paroles,
Rien que pour vous remercier tous,
Et surtout vous,
Qui en avez subi beaucoup.
Pardonnez à la vieille, la crème et la bâtarde.
S’il vous plaît.

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#25  25955

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Sur les chemins



Sur les chemins du temps
Infiniment grands,
Immensément dolents,
Va notre vie crépusculaire,
Doucement, lentement va,
A petits pas,
Lentement,
Silencieusement, va,
Ainsi que nos premiers pas.

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#26  25956

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

La Bâtarde, la Crème et la Vieille


Oh ! Bâtarde étrangère infortunée, malhabile,
Tu maraudes, Gitane dans les champs les vergers,
Mais puisque tu as faim que tu pars en exil,
Rustre et entêtée, tu ne sais jamais dire, merci.
Barbare elle pleure, veuillez lui pardonner.
Oh ! La Crème confesse, de vol de ces fruits,
Et boit aussi son doux miel, jusqu’à la Lie
De ses errances éclairées et parsemées ;
Mais ce n’est point la partance en l’exil,
Que ce jour, je suis venue vous demander.
Inique si dans vos mains, remets ce que j’ai volé.
Oh ! La Vieille si pauvre, comme Aphrodite tu es,
Et si docile sur ces chemins, belle naufragère,
Les sages eux, font des gestes socratiques,
Laisse-les donc parler, de croisées platoniques,
Ils parlent d’amour, mais sans savoir y faire.
Pardonne leur Bâtarde, Crème et la Vieille.
Et toi ! Tzigane errante dans ses chemins futés,
Allume les cheminées de feu pour y festoyer.
Admire intensément le soleil, se lever, se coucher,
Dans sa roulotte vagabonde, rouée et rusée,
Tout y était couché, depuis bien des années.
L’écume du jour, l’aurore y étaient apprêtées.
Va ainsi, la Bâtarde, la Crème et la Vieille.
Va ainsi, La Bâtarde
Va ainsi, La Crème
Va ainsi, La Vieille.

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#27  25957

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Un oiseau m’a dit

Un oiseau m’a dit au petit matin,
Regarde par la fenêtre
Ce temps merveilleux !
Laisse ces vains écrits
Où ton âme se mire,
Dehors scintille la vie.
Laisse là ton chagrin
Ça ira mieux demain !
Ferme ces vieux livres
Où ton esprit s’enlise
Dehors la nature rit.
Dépose là ton manque
Et tes idées navrantes !
Éteins cette musique
Où ton coeur s’engourdit
Dehors les enfants crient.
Jette là cette mélancolie,
Et reviendra l’envie !
Mets ta plus légère tenue
Flâne dans les rues,
Plante- là ta solitude,
Tu ne te sentiras plus
Inexistante et nue !
Tourne la clé, en ce jour
Va saluer le Louvre,
Ou le Luxembourg.
Oublie là ton ennui
Tu renaîtras ainsi !
Alors ? … Non ? …

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#28  25958

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant et l’orage 1
Elle court, vole, saute là,
Parmi les ronces les potentilles
Son petit corps menu frétille,
La bise siffle et lui murmure,
Qu’il est temps de quitter son pré d’azur,
Mais, elle rit aux éclats !
Elle exhale, ici, étalée,
L’effluve soufré qui monte de la Terre.
Des nuées noires courent dans le ciel,
Vite, le tonnerre mugit à ses oreilles,
Mais cette petite est téméraire.
Dit, pourquoi t’es fâché, là-bas ?
Elle palpe et goûte là,
Cette ondée qui sur ses joues ruisselle.
Dans ses yeux d’onyx, la joie étincelle,
Son minois rosi de plaisir s’éclaire,
Sa toison, au vent mêlée, reflète l’éclair.
Elle scrute l’éclat, et reste là.
Et un, et deux, et trois…
Son doigt pointé sur la voûte peinte,
Compte les lueurs de cette aquarelle,
Suppute pour l’atteindre, fait les pointes,
Tout à coup vacilla, les jambes trop frêles.
Et vlan ! Patatras !
Va-vite ! Écoute !
Les cloches te somment de rentrer.
Prend son élan, tout essoufflée,
Puis, ses deux petons joints, sautille
Dans cette fantastique flaque d’eau.
Oh ! Que c’est rigolo !
Le chaton mouillé rentra,
Soudain, une grosse voix gronda,
C’est là, une tornade qui s’annonça.
Elle baisse la tête en guise de dépit,
Hausse les épaules, se dit tant pis.
Moi, j’aime bien ça !
C’était un jour de fête
Pour cette enfant-là.
Elle avait l’âme d’un poète
En ce temps-là.
14 – Déb. Déc. 2003

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#29  25959

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Un oiseau m’a dit

Un oiseau m’a dit au petit matin,
Regarde par la fenêtre
Ce temps merveilleux !
Laisses ces vains écrits
Où ton âme se mire,
Dehors scintille la vie.
Laisses là ton chagrin
Ça ira mieux demain !
Fermes ces vieux livres
Où ton esprit s’enlise
Dehors la nature rie.
Déposes là ton manque
Et tes idées navrantes !
Eteins cette musique
Où ton coeur s’engourdit
Dehors les enfants crient.
Jettes là cette mélancolie,
Et reviendra l’envie !
Mets ta plus légère tenue
Flânes dans les rues,
Plantes là ta solitude,
Tu ne te sentiras plus
Inexistante et nue !
Tournes la clé, en ce jour
Vas saluer le Louvre,
Ou le Luxembourg.
Oublies là ton ennui
Tu renaîtras ainsi !
Alors ? ……Non ? ……
Mon œil rageur s’abattit sur l’oiseau
Qui d’un bond s’envola bien haut.
Et rien ne m’inspire
Je n’ai le goût à rien,
Le cœur drapé de noir,
Je reste enfermé jusqu’au soir.

9 – Sept 2003

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#30  25960

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Christiane,


Oh, Ma sœur si tu savais comme je t’aime !
De cet élan pur, puissant, frais, éthéré.
Te serrer dans mes bras chaleur fraternelle,
Jamais un jour je n’aurai osé l’espérer.
Tel l’enfant errant qui revient au bercail,
Après quarante années, selon sa destinée,
Retrouve ce lien immaculé, sans faille,
Avec un peu de son identité réincarnée.
Mon cœur ému n’est plus seul au monde.
Mon être blême auprès de toi a existé,
Tu es ma fleur vermeille voguant sur mon onde,
Dans mes yeux perle une goutte de rosée.
Que de craintes d’affronter ce retour douloureux !
Si nos yeux s’étaient croisés au hasard d’une rue,
Avec l’abîme du temps je ne t’aurai reconnue,
Nos souvenirs d’antan ont triomphé des dieux.
Je t’ai cherchée comme une preuve sans voile
Moi qui pansais les tristes plaies de mon oubli,
Sentir ton cœur battre contre moi, je revis.
Cette lueur précieuse scintille telle une étoile.
Nous reliant nos vies, refaisant connaissance.
D’amour et d’éclats de joie ta vie s’est nourrie
Malgré le deuil de ta chair, épineuses souffrances
Aux voies de ton destin tu t’es épanouie.
Devant ma vie ratée tu es pleine d’indulgence,
Car la petite que j’étais n’a jamais su grandir
Perdue sur ses sentiers d’amour, haine, violence,
Un jour de grande solitude, a préféré périr.
Tu cherches des photos de ces vieux qu’on adore
Nos rires, nos peines d’enfant affleurent à tout va,
Et puis nos turpitudes bien innocentes, d’alors,
Cette gorgée de souvenance est douce amère à la fois.
Quand nous fûmes séparées j’étais bien trop petite,
Pas trop encore viciée par le mal et le doute,
Je ressens auprès de toi cette transparence naïve,
Me demandant sur quels écueils a échoué ma route
L’enfance a tant de vérités profondes !
Son regard est plus pur que les grands.
De liens de sang différents en ce monde
Nos âmes inaltérées malgré les flux des ans.
Je t’aime, tu es heureuse et cela me ravie
Tu m’aimes, contente de t’avoir retrouvée,
Nous ne rattraperons pas le temps évanoui
Plus rien maintenant ne pourra nous éloigner.
Amour que devons à nos parents nourriciers
Qui nous ont donné bonté, respect, égalité,
Nous qui étions tous des enfants abandonnés
Ils seraient heureux de nous savoir rassemblés.
Demain nous irons les saluer, avec Romain,
Lui aussi déchiré, mais que j’ai retrouvé,
Et nous irons tous trois main dans la main,
Tirer un distingué pied de nez à notre destinée.
Et puis chacun reprendra son chemin pas à pas
La petite vous dira, en vous serrant bien fort,
Vous êtes ma seule famille, je ne suis plus hors,
Maintenant que je vous ai réuni ne me quittez pas.
Christiane ma sœur je t’aime.


les liens du coeur sont les meilleurs

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#31  25961

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ah ! Prométhée


Tu dérobas le feu du ciel pour le transmettre aux hommes
On se moque bien de toi, isolé tu seras puni pour ce vol
Condamné à l’horizon infini sans, rédemption à le payer
Zeus ou le birbe le premier te fera pour toujours enchaîner.

Le Caucase n’étant pas assez froid, le paysage gelé
Un aigle subtil te rongera le foie qui sans cesse repoussera
Sous le regard de Saturne le trois qui riait aux éclats,
Tel le supplice chinois d’une cruauté toute raffinée

Ta souffrance imposée par l’ordre public sera aiguisée
Ton angoisse ne s’éteindra qu’avec ton firmament
Ton désir est l’assassiné afin d’en être soulagé
Rassemblées toutes les plaies répétées ton chaland.

Torton, et rues croisées d’angoisses sont ton Éole
Dieu romain des semailles, Cronos, Soleil ou bien Titan
Une bestialité grossière toute soignée sera à ton école.
Tu danseras mortfil sur le sabre à double tranchant.

Tu dérobas le feu du ciel pour le transmettre aux hommes
On se raille bien de toi, éloigné tu seras puni pour ce vol
Sous le regard de la marée et l’écume moussante de la mer
Les arbres pleurent dans la forêt, sous leurs masques d’ébène.


4 décembre 2008

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#32  25962

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

L’enfant écorché


L’enfant va à s’éprendre et rompre,
Son œil souple, ardent et tendre,
Sent qu’il ne déplace pas les ombres,
Ses lourds fardeaux au fond, déposa là.
Tapit limpide, ici dans la rosée,
Murmure là au soleil ses espoirs
Gazouille au vent mille pensées
Dit à la terre connaitre Orphée.
Frêle, confie là céans au rivage cruel,
Tous ses chagrins et ses conquêtes,
Qui lui enserrent et glace le cœur,
Mais aussi qui souvent le désaltèrent.
Préssent au loin comme une vague,
Agile et preste en extrait une lueur.
Son audace insolente fredonne
Aux rives de ces lointaines berges :
Regarde-moi : J’ai même pas peur !
Pauvre enfant, perfide , trompeur,
félon d’ocre et de cramoisi lueurs,
Rebel éclat, flamboyant et indigne
Cruelle butée, douce écorce, splendide,
Brame à tue-tête, maitrisant sa frayeur,
Va, encourageant tendrement son cœur.
Ainsi, va l’enfant
Opiniâtre et fourbe.
Ainsi, va l’enfant
Ecorché de son piédestral
Ainsi va, l’enfant,
Rompu de tant de liberté.

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#33  25963

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Un/connu, tasse à lier


J’ai esquissé un faux ami
Qui s’apelle Tasse Ignie,
Robin des bois Dé Oh ! Psy !
Sur le Post no-made lande
Où germe / n/analyse
Et son monde utilise.
L’Identique est sa librairie,
De mauvaise a/n/alyse.
J’ai trouvé cela très triste,
L’infiltration nef passante.
Rétension de mauvaise a/loi.
Grand bien lui fasse !
Qu’il casse les tasses,
Et les débris, amasse.
Je sais que la sureté de sa loi
Un pair revers le brisera !
Abolition a/vocat/ion,
Versera heo de sa fonction.
En attendant, il me fait honte
Passionnée de cette profession.

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#34  25964

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Pauvres Petits…. !
Ecoutez braves gens le silence
Ecoutez ce petit là.
Ecoutez les cris du silence
Ecoutez ces enfants là.
Où étiez vous derrière vos fenêtres,
Où étiez vous derrière vos murs de béton.
Il avait à peine six ans,
Elle n’avait pas encore un an.
Ils se sont tus dans l’indifférence
Ils se sont tus définitivement.
L’un battu a mort seul avec sa douleur,
L’une éventrée, dédalle de l’horreur.
Où étiez vous maîtresses et infirmières,
Où étiez vous protection de l’enfance.
Ces petits là ne parlent pas.
Ces enfants là ne trahissent pas.
Parce qu’ils ploient sous l’autorité,
Parce qu’ils sont trop frêles pour crier.
Parce qu’ils sont impuissants ou ont peur,
Parce qu’ils pensent mériter leur douleur,
Parce qu’ils se sentent seuls au monde,
Parce que leur honte est profonde.
Où sont ceux qui savaient et n’ont rien dit,
Où sont ceux qui savaient je les maudis.
Il a grandi dans la folie,
Elle était à l’orée de sa vie.
Ouvrez les yeux !
Braves gens sur le silence.
Ouvrez les yeux !
Sur les cris du silence.
13 – Déb. Déc. 2003

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#35  25965

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dis mon cœur,


Je te sens revenir abominable houle,
Avec tes raies chatoyantes empourprées.
Tu tisses ta toile irisée et m’enroule,
Dans ton canevas de filins enchevêtrés.
Je te connais bien, va, n’essaies pas d’approcher,
Attention mon cœur, cours, vas vite te cacher,
Avant d’être emportée dans ses ailes moirées,
Et ses nuages d’encre où tu vas te noyer.
Vas, passes ton chemin, ne me tends pas la main,
L’air empeste ton âcre odeur de myrrhe,
Tes relents d’extase mystique me font vomir,
Vas, passes ton chemin ne croises pas le mien.
Avec toi, j’essaie de composer, glaciale,
Dans une fuite éperdue que rien n’altère,
J’échoue au hasard sur la grève liliale,
La coque efflanquée de nacarat austère,
Scorie éphémère dans mon servile enclos,
Visqueuse et engourdie où je vacille,
Je me sens partir en exil les yeux mi-clos,
Infirme, résignée, au vent je m’éparpille.
Un petit bruit sourd te murmure à l’oreille,
Oh ! Misérable ! Regarde ton âme flétrie.
Pourquoi ce désespoir que cette lueur éveille ?
Dans cette bruine fétide mon corps s’enfuit.
Je te connais bien, vas, ne me tends pas la main,
Je te connais bien, vas, passes ton chemin,
En attendant demain.

16 – Déc. 2003

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#36  25966

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

FLEYER

Bel oiseau blanc
Qu’a-t-on fait de toi,
Tu devais voguer flânant,
Sur la mer bleu du vent.
Virevolter avec le soleil
Levant et miroitant
Dans l’infini de l’horizon.
Bel oiseau gris
Te souviens-tu, dis,
Ce jour là, à Hiroshima,
Tu as dû croiser en passant
Un nuage vêtu de noir,
Ton aile couvait une nuée
De corbeaux blancs.
Bel oiseau mauve
Les oiseaux épouvantés
Ont fuient sur ton passage
Et les étoiles hurlantes
Se sont tachées de sang,
Tu as semé dans l’herbe
La boue, le feu, la cendre.
Bel oiseau noir
Qu’a-t-on fait de toi,
La lune syncopée net,
Tomba dans le caniveau,
Quand elle perçut l’horreur,
De l’amas de poussière
De tes ailes déployées.
Indicible honte de l’Humanité.
Oiseau d’espoir,
Promets, dis, dis le moi.
Plus jamais ça, fini !
C’en est assez comme ça.
Les enfants, les oiseaux,
Les fleurs, les cours d’eau,
N’ont pas besoin de ça.
Oh ! Fleyer, j’ai honte de toi,
Oh ! Fleyer, je pleure sur toi Hiroshima.
18 – Déc. 2003

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#37  25968

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

La Mer,




Ce matin, dans la mer mon regard a plongé,
Pour y interroger toute l’immensité,
Une larme, doucement, est tombée,
Qu’une vague rouge sang s’est empressée d’emporter.

Une brise douce amère, près de moi est passée,
Me soufflant à l’oreille mille faits supposés.
Et mon coeur, soudain s’est mis à tournoyer,
Comme une feuille morte qui voit s’enfuir l’été.


Un petit diable soudain, a surgi de colère,
Pourquoi ces illusions, pourquoi ne pas les taire ?
Et déposa près de moi un petit coffret doré.
Qui avait une si belle,  si jolie petite clef

Je le pris sans mot dire y fourrant pêle-mêle
Toutes mes idées, souvenirs, espoirs inachevés.
Et dans la mer, au  loin, y ai jeté la clef.
Le soleil s’est couché et mon corps a sombré.

Mille elfes, autour de moi, se sont mis à danser,
Me prenant par la main pour m’emmener visiter,
Tout ce dont j’avais rêvé, mon âme a tremblé
Et a voulu rattraper ce petit coffret doré.


Ce matin, dans la mer mon regard a sombré,
Pour y interroger au loin, toute l’immensité,
Le soleil s’est couché et mon âme envolée,
Qu’ une vague rouge sang s’est empressée d’emporter.

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#38  25969

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le silence

Mon silence est une prison vermeille,
Mon silence cri et hurle au dedans,
Mon silence est une tombe ouverte
Qui peux à peu m’enterre doucement.
Comment dire qu’au fond je m’y plaise,
Comment, pourquoi, le sais-je vraiment,
Comment crier, hurler ce que je taire,
Si aucun mot ne peut le dire clairement.
Mon silence est bien à moi, au fond,
C’est la seule chose que je possède,
Et si je le crachais par terre, attention,
Il se retournerait contre moi sans peine.
Mon silence vit et me venge d’être,
Il voile, évide et enroule mon passé,
Et me permet de survivre, peut-être,
Cocon gluant de mon âme cuirassée.
Il apaise les heurts de mon cœur suintant,
Dans cette maison aux murs fissurés
Où le sol de glaise bien trop mouvant,
Risque à tout moment de s’effondrer.
Il enlise avec lui mon désir de parler,
Et si j’ose lui dire j’existe et veux sortir,
Assourdissant, ahuri, il se met à tonner,
De quel droit, pas question, je te l’interdis !
Oses, je te laisserai nue dans tes peurs
Avec ton vertige, ta triste insignifiance.
Oses, je t’abandonnerai à ta douleur,
Avec ta vie foutue et ton absence.
Mon silence est une prison vermeille,
Mon silence m’enserre au-dedans,
Mon silence est une tombe ouverte
Qui peu à peu me tue doucement.
n° 20 – Déc. 2003

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