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Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

#39  25970

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

On dit que je suis une gaga,
C'est lui qui m'envoi ça .

Doncques suis uen gaga "n'hélas!"
C'est ce que m'envoi lui à moi.

Moi qui suis une charmante garçonne
j'dis à personne qu'il est quel...

Et si j'avais l'verbe superbe
Et l'assonanc' je dirais....

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#40  25971

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Ce mal qui me ronge

D’où me vient cette abominable douleur,
Qui poignarde mon pauvre cœur engourdi,
Où diriger mes pas qui tressaillent de peur,
Sur le sentier de ma ténébreuse nuit.
Oh ! Aurore fébrile, folle âme damnée,
Où l’âpre rosée brûle mes yeux maudits,
Je vais dans cette bise sourde, infortunée,
Vers quel abysse glacé, tu m’entraînes dis.
Dans ce corps de neiges ensanglantées
Et sa carcasse qui tremble et me supplie,
Une bête infâme me ronge avec avidité
Et se repaît de ma pourriture ensevelie.
Ma cervelle va éclater à se débattre ainsi,
S’épandre à mes pieds, puante et flasque.
Oh, si je pouvais dormir ! Partir d’ici !
Dans ce brouillard poudreux sans frasque.
Pauvre esprit mort né, simplet et stérile
A quoi penses-tu donc sinon à ce licou,
Convaincue d’impuissance d’être servile,
Soudain ma fureur blême gronde tout à coup.
Les yeux levés sous mes cieux gris et pluvieux
Pointe mon doigt de sang sur son front étoilé,
Crie et hurle meurtrit et le regard fiévreux
Vers l’horizon violet et la lune argent : Allez !
Puis, reprends mon chemin à pas lents, navrante,
Seule, indolente drapée de sombres oripeaux,
L’amour vain lisse ma stupeur enivrante,
Où ma faiblesse béante me lacère la peau.
Allez vas, laisses les pleurs de l’Aurore là,
Qui remplissent ton antre de mélancolie,
Regardes au loin les rires du Soleil, là bas,
Sors de tes rays nébuleux de ta triste folie.
Je n’y arriverai pas, sans épée je suis née,
Où diriger les pas de mon ombre asservie
A quoi bon se battre devant, toi, destinée,
Allons dresse la tête, vois s’écouler ta vie !
N° 23 – Déc. 2003

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#41  25972

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

MERCI A TOUS DE ME LAISSER GRIFFONNER ! je tague comme une psychanalyste qui se doit de taguer tout ce qui se trouve sur son chemin hein ?


Hippogriffes


Les Vautours argentés d’essor d’Hippogriffes,
Déploient l’Appât diapré d’enfants sauvages,
Ingèrent l’égide enroulée, Hospice et Auspice,
Tel le macassar voilé, de folie dionysiaque,
De sarments pastel, éclaboussés de sang.
Sépulcrale anathème de glace et flamme.
Elle naquit là, sans connaître,
Fit retour une fois sans vouloir,
Aurore miroitante, sans paraître,
Limier d’albâtre de désespoir.
Ville où je suis interdite de cité.
Tite-Live sans détour, Rémus et Romulus,
Le sang dans les veines ne se divise pas.
A Schweitzer, Camus, E M Remarque,
Vous êtes mes frères et vous savez cela.
A force de désespoir, on y perd la voix,
Ces dartres d’écrits morts, sur du papier,
Pour aller en paix, mémoire d’harmonie,
Mémoire qui cherche un accord, allez va !
La guerre 14 éventra en ton sein pitoyable ,
Tous les bébés mâles qui se trouvaient là,
Les femmes affolées ne les déclarant pas,
Alors les serres aiguisées, du vautour,
Dans les maisons força les portes, entra,
Et les délangea avec perte et fracas.
Ta cathédrale magnanime pris feu,
Et toute la ville, de pourpre, éclairée
Eclats de fer gravés dans la pierre,
L’oui d’ enfants, mémoire abasourdi,
Vision de ce feu d’artifice, ahuri,
Meurtre, lueur, absurdité de vie.
De deux générations ensevelies.
Lionnes épuisées de créer pour la postérité.
Leur lègue, opiniâtre, refuse le mot assujettir.
Oh toi ! Ville de sacre, ville de rois,
Entre toi et Rome, est gravé un sillon sacré,
Où d’un coup de pelle, du centurion Celer
Survécu peut-être Romulus, mais ensanglanté.
Le royaume pâle de Napoléon y fut couronné,
Et comme à Strasbourg il y fut glorifié.
Pâle tin , Avant tin
L’un en a six et l’autre douze
Légende tardive de deux.
Comme mes deux fois, six littres de lait
Deux reconnaissances non reconnues
Plus une inconnue, refuse tout oh, raison !
Non les femmes n’en peuvent plus.
Entendez-vous, au loin, là-bas,
Ces enfants candides !
D’un côté comme de l’autre, filous,
Escamoteurs, riant à gorge déployée,
Courant dans les layons de vignes ;
Le minois barbouillé de ce fruit doré,
Odorant, parfumé, les cheveux ébouriffés,
Les enfants ne saisissent jamais la division
Naturellement, refusent de prendre parti
Instinctivement, ils empoignent la vie.
Entendez-vous, au loin, là-bas,
Ces enfants, qui crient !

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#42  25973

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

contre une fausse amie


Les beaux sentiments
Tout comme une armée
Rappliquent fumants,
Poudre avec fumée.

Rappliquent sans rien
Qui rapelle l'ordre,
Répliquent sans bien
Savoir où mordre !

Mais, sachant de qui
Provient le désastre,
Zuluberlu
Mal noyé, nul astre.

Nulle étoile ils ont
Repris la montagne
Et même le Mont
Aussi, la campagne !

Or, tu m'as menti
Comme une poupée !
Elle a ressenti,
Mon âme trompée !

Et j'ai rappliqué,
Telle notre Armée
Et notre Clergé
Vers-la-mieux-Aimée !

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#43  25974

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Qu’est ce qu’un groupe ?


Un groupe de loup c’est une horde
Un groupe de vaches c’est un troupeau
Un groupe d’hommes un troupeau de mouton cons
Un groupe de psychanalystes…. ?
Cherchez vous-même,
Je ne vous le dirais pas !

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#44  25975

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

vous vous êtes placé là exprès ?
pour que je puisse vous faire des vers ?

bien continuons !

Une psychanalyste comme ça
ce n'est pas tous les jours va !

je connais tout, même moi-même
je ne sais rie, même de toi
Je suis l'inconscient et j'aime
Je ne sais qui, jusques à moi !

Mais je n'ignore pas quiconque,
Et ce quiconque-là, j'y suis
Pour lui parler si, dans la conques
De son oreille , ce pertuis !

Il désire que je lui glisse
Telle parole ou bien un mot
Et s'il voulait qu'on lui foutisse
Un compliment de matelot.

Je suis de ce siècle et de toutes
Les décadences et je suis
Cette pélerine qui, par les routes
Et me congèle et me recuis.

Et sans peur ni de la mort verde
Ni de la vie en rose, j'ai
Pour réponse à tel propos gai,
Triste ou riendutoutiste : M

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#45  25976

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le mouton-pendule


C’est un mouton con,
Qui frappe une pendule,
Si possible à répétions,
Pour évaluer la résilience.
Si la pendule résiste aux chocs
C’est une pendule physique.
Si la pendule est apte et s’adapte,
A ses affronts de stresse intense
C’est une pendule psychologique.
Si la pendule est coriace et braque,
Estampée d’une voile à antenne.
C’est une pendule psychanalytique
Si la pendule reste en morceaux
Docile et douce et communal
C’est une pendule normal
Et le mouton-pendule ira gésir
Mouton de panurge

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#46  25977

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Marge,
A, tracé, dans la marge,
Esquissé du cadastre.
Exaspère les mots,
D’une parole éclatée.
Cardé de long en large,
Cardé là dans la marge,
A, glissé.
Là, dans la marge !

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#47  25978

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le Guépard


La course du guépard est superbe,
C’est un spectacle inoubliable certes,
Mais fort rare,
Car généralement on court devant !

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#48  25979

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Le Soleil Elargit



Reprenez vos désirs d’infortune
L’expérience termine l’encolure
Vos rêves mensongers non mien
Votre désir objet inconscient en vain
Me tire une balle dans la tête pour rien
Le soleil élargit ses ailes sur la terre
Et salue tout ce qui est beau dans le monde
Il jette ses rallons chaleureux sur l’arbre vert
Et fait ses adieux à une nuit profonde
Puisque j’ai parlé au mur pour rien
Puisqu’il n’y a jamais de vu en sien
Votre droiture d’architecture reliure
Vous me reliez inlassablement en siure
J’ai décidé de m’en aller sans désirer
Les roses fleurissent une odeur pure
Le vent l’apporte aux oiseaux derrière les collines
Tout éblouit dans l’immense azur
Air frais, ciel souriante, nul brouillard et nul brume
Reprenez donc ce que je vous ai volé
Les dettes on le prix chair de mensonger
De coup de couteaux chers vraiement lacérée
Mon corps mon âme ma chair, pour vous ne vaut
Remprenez vos manches ensanglanté vraiment
Les heures pour que le jour engendre le crépuscule
Et accueillir encore le charme de la lune
Que des heures pour laisser le soleil qui brûle
Et accueillir les étoiles qui dansent sur les dunes.

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#49  25980

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Désir
Ce n’est pas compliqué
Ni plus ni moins qu’en mai
Ce n’est pas compliqué
Ce que j’avais au moi de mai
Ce n’est pas compliqué
Puisque je n’avais rien
Je n’ai rien à retrancher.
Qu’à travailler dans la gaieté.
J’aime ce que je fais
Contrôle dans la gaieté
J’aime ce que je fais
Apprendre avec curiosité
J’aime ce que je fais
Tout patient étant unique
J’aime ce que je fais
Aucune théorie n’est pour lui
J’aime ce que je fais
Et doit faire impasse sur la théorie
J’aime ce que je fais
Parce qu’un individu n’est pas théorie
Ce n’est pas compliqué
Juste savoir se démarquer
Ce n’est pas compliqué
Puisque mes patients guérissent
C’est pas compliqué
Je ne serai jamais perverse eux
J’aime ce que je fais
Et pour eux il n’y aura aucune refente
Ce n’est pas compliqué
Et pour eux aucune violence.
J’aime ce que je fais si ce métier
Reste humain et pas bardé de théorie
Ce n’est pas compliqué
Juste les aider.
Plus on se plonge dans la théorie
Plus on se mélange les pinceaux
Parce que quand même
J’en ai trois qui s’en sont sortis
En un an…et c’est le plus important !
Un bon psychanalyste ?
Est celui qui sait rester à sa place d’humain.
Et il n’y a aucune raison
Pour que je sois psychanalyste triste.
Pas question !
Et je vais récupérer mon imaginaire
D’enfant si vous le voulez bien !
A quoi sert un psychanalyste
Sans vie ?
Et que c’est vrai il faut retourner à Freud
Parce que à la fin Lacan ….tu…..dé….
C’est quoi un bon psychanalyste ?
Chacun y apporte sa pierre.
J’aime autant :
Ferenczi, Winnicott, Alice Miller,
Maleval, Green, Safouan,
Leclaire, Laplanche…..
Chacun à sa façon y on déposé
Quelque chose de leur expérience.
Et je vais continuer à aller au contact
Direct de la population c’est ce qui me
Convient le mieux, même si ça dérange.
Au contact direct de la population.
L’important pour un psychanalyste
Et de faire qu’il y ait psychanalyse
Et un désir pour son patient.
La théorie là dedans elle passe
Bien en second, un patient n’est
Pas une théorie.
L’important c’est le désir du patient.
Je serai une psychanalyste vive et gaie

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#50  25981

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Psychanalyste universitaire
examen
De passera ou passera pas


1) Avant tout examen, vous êtes déjà sensé savoir de quoi vous allez parler
De psychanalyse….
Qu’est-ce que la psychanalyse ?
Qu’est-ce qu’un psychanalyste ?
Qu’est-ce que l’inconscient ?….et tout le sain-fouin….Evidemment !
Sinon allez frapper à la porte d’à côté,
C’est préférable pour votre matricule.
Au hasard….
2) Ensuite vous devez pensez que vous êtes à l’université et pas dans la vie
la logique n’est pas la même, ici c’est théorie….pas la pratique…..
Sinon prenez le premier couloir, à droite,
Vous aurez le temps de réviser vos copies.
C’est préférable pour votre matricule.
Au hasard….
3) Ensuite vous ne devez pas perdre de vue que c’est un examen
une série dé/preuve, que vous devez réussir pour obtenir
un titre….
Si vous ne voulez pas du titre
Suivez la première flèche, à gauche,
Si vous ne voulez pas subir la « question »
Suivez le prochain couloir à droite….
C’est préférable pour votre matricule
Au hasard….
4) ensuite vous devez tenir compte de l’examinateur
« Exa « à forcément un emploi archaïque de puissance
« Minateur », il mine c’est sont boulot, mais c’est aussi
Un retardateur détonateur de compte-minutes.
Si vous n’êtes pas prêt pour être explosé à la puissance 12
Allez à la deuxième porte à gauche, devant vous…
Poussez tout doucement la porte, mais sans faire de bruit,
Et regardez bien la tête qu’a l’examinateur.
S’il a une tête exa et un comportement minateur,
Décampez vite fait et prenez de suite,
la première flèche verte sortie de secours,
elle est toujours allumée,
vous ne pouvez pas vous tromper
C’est préférable pour votre matricule
C’est que vous l’avez échappé belle !
C’est que ce n’était pas votre jour….
Au hasard…
S’il a la tête exa-seulement
Tentez votre chance, souriez-lui
S’il ne répond pas à votre sourire,
Dites : excusez-moi, je me suis trompée de porte !
Refermez-la doucement et filez…. !
C’est préférable pour votre matricule
Au hasard….
S’il a un comportement minateur seulement
Vous pouvez rester, les mines vous connaissez
Souriez gentiment, dites bonjour,
Ne soyez pas trop sur de vous,
Ce n’est pas bon, le minateur…
Lui il aime donner la question.
Allez vous pouvez y aller
C’est préférable pour votre matricule
Au hasard de la question……

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#51  25982

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Mathusalem



Devinez ?
Aujourd’hui, j’ai vu mathusalem,
Je vous vois venir…Eh ! Non !
Certaine que vous ne pensez pas
Ce à quoi moi je pense en cet instant.
Dans les White Mountains de Californie
J’ai vu sans voir, en faux quoi !
Qu’importe j’ai voyagé sans voyagé.
Imaginez :
C’est un pin magnifique de toute beauté,
De quatre mille sept cents années,
Son tronc est superbe, noueux, imposant,
Que bien des galopins aimeraient à escalader.
Il existait déjà sous Kheops,
Lui, en cet instant, je m’en balance,
Cet arbre est aussi merveilleux
Et solennel que la pyramide de Gizeh
Et pas besoin d’esclaves pour cet art précieux,
Dame nature, toute seule l’a fait, comme une grande.
Devinez ?
Il vit à plus de trois mille mètres
Il est intelligent lui il va haut se percher
Comme ça, on lui fiche la paix
Et l’homme n’ira pas le dénicher
Ni le saccager c’est trop haut pour lui,
Il est trop paresseux, l’homme, pour aller là haut,
Ou le disséquer par petit bout pour l’étudier.
Heureusement…il pourra durer
Voyez ?
Il pousse dans le froid et au sec
Raison de plus pour ne pas y aller.
Il n’a qu’une toute petite croissance l’été,
Et ne fait pas plus de 16 mètres de haut,
Il faut voir son tronc ! c’est merveilleux
Ses nœuds, ses veines inégalées, inimitables,
On pourrait dire que c’est un arbre retardé,
Vous vous trompez il est simplement magnifique.
Dommage que la photo est écrite
Et divisée sur deux pages.
J’aurai aimé le mettre sous cadre.
Il y a tant de chose dans la nature
Simplement superbes si l’on sait regarder
Et s’y attarder….
Voilà je voulais vous donner l’envie
De le connaître, c’est fait !

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#52  25983

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Innéfable Postulat


Ah ! Comme ils s’aimaient, s’aimaient,
Ils riaient, ils chantaient, ils pleuraient,
Plus souvent d’ailleurs, de maux,
Ils riaient, en disant je t’aime,
Mais, comme le mot de passe du temps,
Est un soupir ardent, apparemment ;
La dernière heure de l’un,
Est la première innée d’un autre.
Ah bien oui, quoi, évidemment !
Il y a, paraît-il, comme de coutume,
Les fruits de la terre inattendus,
Ni permis, ni volés, ni défendus,
Tandis, qu’Adan furieux se rebellait,
De n’être pas l’unique premier venu.
Il commença à regarder Dieu de travers,
Tel, deux Huns préparent un Tartare stèque.
Il pressentit qu’il l’avait fait à son image.
Et s’amusait au bilboquet avec la Terre.
Et c’était bien dommage, quand même !
Ne serait-il pas, un birbe hippophage,
Qui a confondu l’électricité,
Avec la grande faucheuse morte ?
Où, travailler ici bas, sans relâche,
Sortie de secours toujours fermée,
En attendant le brancardier.
Et que le rideau soit à jamais baissé.
Ah ! Comme ils s’aimaient, s’aimaient,
Ils riaient, ils chantaient, ils pleuraient,
Tandis, qu’Adan furieux se rebellait,
De n’être pas, l’unique d’origine, venu.
Il continua à regarder Dieu de travers,
Avant que le ciel lui tombe sur la tête.
Son morceau de côte, insolite Ève,
Dans la main, échoua dans le désert.
Depuis ce jour, il bégaye, bégaye,
Et marche comme un crabe de travers.
Les jours d’orage, reste dans un coin muet.
Un sous-entendu silencieux, régnant, profondément,
Dans son cachot, là, planté au milieu du désert.
Et creusèrent autour d’eux de sanglantes ornières.
Ah ! Comme ils s’aimaient, s’aimaient,
Ils riaient, ils chantaient, ils pleuraient,
Plus souvent d’ailleurs, de maux,
Ils riaient, en disant je t’aime !





Vénus


La Vénus de Millo,
Serait moins attirante
Si elle avait ses bras.
J’en cherche encore les morceaux !

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#53  25984

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Les organismes coupe-gorge


Ce sont les amis Coupes-gorges,
Des cercueils à rouges-gorges,
Qui fourbes, émargent et acculent
Un peu plus ceux qui sont dans la crotte.
Coupe-gorge autorisé par l’Etat et le Droit.
Chacun y trouve son écu, au début,
Avec le temps, étranglera le pinson,
Généralement ceux qui en ont besoin,
Si possible, celui qui est déjà étranglé,
Plus de travail, des oisillons et pas de pain.
Prenez garde, aux canailles de petits chemins. !
C’est je t’aime viens chez moi,
Chez moi les taux sont le plus bas,
Tu verras, ce que tu verras,
Oui, mais entre-temps,
On verra effectivement,
Que le taux est journalier,
C’est loin d’être journalier,
Plus vous remboursez,
Plus vous faites plumer.
Et les petits rouges-gorges se mettent à crier,
Au voleur, à l’usurier !
Au voleur, au meurtrier !
Ah bas les malfaiteurs
Détrousseurs prêteurs !
Trop tard, petits rouges-gorges,
Vous vous êtes fait plumer !
Avant, il fallait y penser !

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#54  25985

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Recettes de grand-mère


Les jours de fièvre
C’était les sangsues
Une épure de brume
Les jours de glace
C’était le sens su
L’oiseau lyre sans plume
Les jours de faim
C’était le s’en su
Le vasque ire et son enclume
Les jours abandonnés
C’était le sang su
Une brindille libre d’inquiètude
Les jours de fin
c’était le sans su
Le désert lige de solitude

13 décembre 2008

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#55  25986

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Arbre à lego

Il y avait à droite, un arbre en l’ego
Ce n’est pas grave s’ il n’était pas beau
Ses branches repliées ver le haut
Dans un vilain filet déchaînéo
Let’s go.
Il y avait un morceau de rail
Sans origine et sans départ,
Planté bien au centre par hasard
Qui allait et venait de nulle part.
Mica do et darde.
Il y avait un fabricant de maisons,
Qui gruait à gauche un tas de maisons,
Dans un immense terrain vague pourtant
En mil morceaux en vrac, là déposés dedans.
Évidemment.
Il y avait un être là toutefois, un grimoire,
Dont le cœur naviguait d’ attente en désespoir
Qui malgré cela peinait amalgamant les trois,
Même sans sac est le lisse et frêle son accotoir,
veut voir.
L’accord y est là, sans savoir de mise
Quelle que soit son inconsciente chemise,
Son éco d’ harmonie même si sur le seuil crise,
La vergue finale du mât traînardo réverbère et hisse.
Marie-Lyse


Ceci fut écrit à l’unisson
Avec un tableau
Remerciements
sans son
Pour monsieur JML

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#56  25987

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Dracon


C’est un enfant qui a une poutre dans l’œil gauche
Et une flèche dans l’œil droit.
A cause d’un voilier dans une bouteille,
Il avait l’art et la manière d’y faire rentrer.
Au bout de la table de pêcheurs calypso
Où les chiffres sont inversés 3, 2, 1 zéro.
Il y a très, très, longtemps, Dracon,
Edicta les lois écrites avec du sang.
Archonte sur monographe,
il avait le droit législateur,
Mais lui au moins il était franc,
Il le publiait carrément.
Il céda le bail à Draconien,
Qui fait suivre un régime sur terre
Voir inhumain, ça ne change guère,
Aussi austère, aussi sévère,
Toujours avec du sang
Pigmenté d’enfant vertical,
Celui d’ enfants soldats.

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#57  25988

Re: Entre mère et fils, une histoire d'amour et de désir - Virginie Megglé

Pauvre Vénus de Tépé


Avant le phallus tu existais évidemment
Assise par terre comme l’enfant impuissant
Sur ses chemins mélancoliques d’antan
Quand la vieille fil morteuse dit sans adage
Arrête de bouger, tu vas finir par me tuer.
L’enfant lui prend ces mots au premier degré
La langue des grands encore ne connaît pas.
Son inconscient lui parle d’homme et de femme
Laissés dans les grottes en même temps et à la fois.
Les hommes t’ont fait sans effigie de tête,
Sans pied,sans bras, sans main, sans ventre,
Mais comme il fallait te concéder le faite d’être
Ils t’ont fait un cou creux et des seins de géant.
Pauvre Vénus de Tépé sais-tu pourquoi
Une de tes jambes est blanche et l’autre grise ?
Pauvre vénus de Tépé sais-tu pourquoi
Les mâles toton t’ont faite par terre assise ?


5 déc 2008

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