SOS Angoisses sur mon nouveau né ...

Même si elle est toute petite, est-ce qu'il arrive à votre fille de "faire des bêtises" ?

a écrit:

j'ai l'impression de me faire passer pour une enfant battue
ça n'arrivait pas non plus souvent, ou trop souvent pour dire que j'étais un enfant maltraité
Il fallait peut être qu'il se défoule comme ça, que ses nerfs passe sur moi !? mais je n'ai pas été maltraité
je ne me prenais pas non plus une raclée toutes les semaines !! donc bon !
j'avais une correction quoi, je ne sais pas si on peut parler de violence,
je me faisais engueulé comme tout enfant qui fait une connerie et voilà

Quelle belle insistance !!!!

a écrit:

pour mettre en rogne son parent (mére ou père)il faut quand même amorcer la situation

Est-ce à dire que votre fille, elle aussi, amorce la situation?

a écrit:

c'est à moi qu'il faut faire du mal,

N'est-ce pas déja ce que vous faites? Et ne vaudrait-il pas mieux qu'on vous fasse du bien ?

a écrit:

ça passe vite et ça me fait peur, un matin elle se lèvera et dira maman ! et voilà tout ira vite aussi c'est horrible !

De quoi avez-vous peur dans cette vitesse ?

Question subsidiaire : si votre fille était un fils, aurait-il à subir les mêmes choses?

Bonjour,

j'insiste parce que j'ai l'impression de faire passer mes parents pour ceux qu'ils ne sont pas, j'ai eu des corrections quand je le méritais, alors qu'un enfant battu lui n'a pas de raison à être battu, il est tous les jours victime de tout ça ou si c'est pas tous les jours c'est souvent et sans raison un peu comme pour mon bébé qui ne fait rien pour et pourtant qui subit ! Ma fille n'amorce pas la situation d'angoisses ou de violence, non tout va bien, je la vois sourire, s'épanouir et elle a tellement de tendresse sur son visage que c'est là que ça me vient cette violence. Elle a tout d'un bébé parfait, et son visage ressemble à celui d'un ange, des traits doux, une symétrie de bébé publicité, des yeux grands ouverts sur le monde passionés par ce qui les entourent, un sourire à croquer et voilà, pourquoi ? ma violence arrive!  Bien sûr que c'est à moi que je fais le plus de mal mais en attendant je souffre de lui faire subir tout cela donc c'est pas à elle qui faut que je m'en prenne mais à moi? Le seul bien qu'on pourrait me faire c'est que je renaisse, ou que je sois guérie. Dans la vitesse du temps j'ai peur que tout passe trop vite que je rate pleins de choses à force de me gacher les bons moments j'ai peur de regretter trop de choses plus tard à cause de ces foutus situation qui me gache ma maternité et mon amour. Si ma fille avait été un fils.. dur dur d'imaginer cela, mais je pense que ça aurait été pareil !? c'est assez difficile de se mettre à cette place. Un bébé quel que soit son sexe est une fragilité à grandir et se renforcer, un petit être naïf innocent qui ne demande que l'amour pour sa croissance et son éveil, c'est un petit coeur que l'on porte pour faire le vivre et l'aimer à fond comme on l'a désiré alors fille ou garçon je pense que j'aurai été pareille.
Dans les moments où ma fille reste là sans rien pouvoir faire, évidemment à son âge elle peut pas se défendre (est ce qu'alors je profite justement je profite de ce statut) elle est là à attendre que ça se passe, comme moi quand j'étais disputé. j'attendais que ça finisse et des fois j'en rajoutais un petit peu pour que ça s'arrête plus vite (faut savoir que j'étais pas ruée de coups non plus...) donc c'est à moi qu'elle ressemble dans ses moment là, en plus physiquement elle a mon regard alors c'est assez difficile de revoir certaines expressions qui m'appartiennent mais vous voyez cela ne me suffit pas pour arrêter. Mais moi par rapport à elle, je savais ce qu'il m'arrivait (lien de cause à effet, j'ai fait une bêtise donc je me fais gronder) alors qu'elle : j'ai rien fait et je me fais gronder alors bon !! c'est dégueulasse, elle ne se pose pas la question à cet âge là on leur donnerait autre chose à manger ils suivent "bêtement" puisqu'ils n'ont pas connu autre chose, donc pareil elle ne va pas rétorquer puisqu'elle ne sais pas ce qu'il lui arrrive et donc pour elle ça doit lui paraitre normal. Si ce n'est que son regard, ses yeux dans mes yeux qui se disent "mais qu'est ce qu'elle maman elle a pas son regard enjoué de d'habitude"...
Et quand on me tapait on n'avait pas de prétexte puisque la raison pour me taper était de me corriger suite à une connerie, ou mon comportement ou autre.. voilà.. je ne cherche pas d'excuse croyez bien que j'essais de creuser moi aussi ! merci..

L'enfant battu est quand même remarqué à un moment donné de sa vie, moi je ne l'ai pas été, il y a eu 3 fois où je me souviens d'une bonne raclée : 1° vers l'âge de 8 ans à cause d'un exercice de maths incompris, 2° pour une grosse connerie que j'avais faite avec mes copines à 11 ans et 3° le redoublement de ma 2nde voyez bien qu'entre temps je ne me souviens pas de grand chose, j'ai pris des baffes par ci par là pour avoir répondu suite à une dispute ou quand je me faisais punir mais jamais au point d'être battu, je le dis parce que je pense aux enfants ou aux femmes battues avec qui on y va pas de main morte alors que moi je pense que chaque parent a sa façon d'éduquer les enfants et donc de les punir non pas que j'approuve ce genre de réaction mais je veux quand même les dissocier de tout cela, j'étais la première de 3 filles, à ma naissance tout le monde me voulait dans les bras (ce qui a causé beaucoup d'histoire dans la famille) ma mère a vu sa maternité gachée à cause de ma marraine qui faisait des histoires et qui était toujours dans ses pattes, mais je sais que j'ai été aimée et choyée par tous, même s'il y avait des engueulades pour m'avoir (même en temps que filleule car ça ne devait pas être elle ma marraine mais une soeur de ma mère... pour finir ça a été la soeur de mon père) en plus j'étais la première donc celle qui incarnait le plaisir de la nouveauté aussi pour tous donc malgré les photos ou autre je suis persuadée d'avoir reçu tout l'amour de mes parents, peut être qu'à côté de ça j'ai entendu des trucs ou je me suis fixée sur un moment qui m'aurait marqué et voilà après...
Pour en revenir à votre dernière question : " elle a tellement de tendresse sur son visage que c'est là que ça me vient cette violence. "
et donc qu'est ce que cette violence esssaie maladroitement de lui dire ? Là j'avoue que je ne sais absolument pas y répondre !? Ca relève d'être philosophe cette question ! je ne sais pas du tout !! qu'est ce qu'elle pourrait bien vouloir lui dire "t'as qu'à pas être si belle, si tendre, si attendrissante ?" je ne sais pas, comment pourrait on en vouloir à cela ? La nature l'a parfaitement réussie et autant que je me souvienne c'est tout ce que j'ai souhaité qui se réalise : un bébé beau et éveillé (oui je sais ça fait pas tout mais pour l'instant voilà..) sinon je ne vois pas du tout j'ai matière à réfléchir à cela ça m'fait bien peur cette idée !!

Bonjour !

Je vous préviens ça va être long alors bon courage !!
Déjà pour tout vous dire j'ai pas passé un très bon weekend car j'avais la tête un peu en vrac, comme le précise une membre dans l'aparté où j'ai également exposé mon problème, c'est on ne peut plus normal que de ne pas croire en la maltraitance vécue par ses proches, et du coup j'arrêtais pas d'y penser de me remémorer mon enfance mais je ne peux pas imaginer cela car je n'ai pas été battue ! j'ai juste eu des corrections un peu violentes quand je le méritais mais c'était quand même pas un rite au point de battre son enfant, bien sûr on est malheureux sur le coup mais mon père savait gagner mon amour autrement, il m'infligeait des punitions quand je travaillais mal ou quand je faisais une grosse connerie mais au delà de ça il m'achetait des jouets ma mère m'a même confié la dernière fois que c'était mon père le premier à m'acheter des livres etc quand lui même aller se chercher ses magazines informatiques, il pensait à sa fille et donc j'avais le droit à mon petit livre donc ce n'est pas pour se racheter puisqu'à l'époque où ça se faisait j'étais très petite...(vers 5-6 ans peut être) ensuite plus tard, il achetait des cassettes vidéo (à cette époque donc c'était pour moi et ma petite sœur) et puis arrivée à mon adolescence c'était des cd il disait même à ma mère bon là elle a eu des bonnes notes on lui achète un truc enfin voilà quoi, il a été père très jeune (22ans) et très tôt j'ai été absorbé par les jeux ordinateurs sur lesquels il m'avait mis vers l'age de 3-4 ans, il avait pleins de jeux de voitures donc il m'avait transmis un peu sa "passion". Et en parallèle pendant cette époque, c'était une fierté de lui gratter le dos le soir quand il rentrait du boulot, un truc qu'on détestait toute par contre c'était quand il nous trifouillait les oreilles (on avait été percé et ça se rebouchait souvent! aiiiiiiiie) et puis voilà, je me souviens d'un truc aussi : on avait été dans un parc d'attractions aquatique un été je devais avoir 13 ans et on faisait la queue tous les 2 pour le toboggan à eau, il y avait beaucoup de monde dont quelques jeunes ados stupides (je me retiens de ma politesse car j'ai encore le coeur serré) qui se moquait de mon père enfin plus ou moins quoi, et je commençais à rebeller parce que ça me faisait mal au cœur et il m'avait dit d'arrêter (enfin je crois je ne sais plus trop) mais bon on s'est tourné et on a attendu et ça m'insupporte encore de savoir qu'on ait pu se moquer de mon père ! donc voilà.. Quant à ma mère, j'étais tout le temps avec elle petite, car lorsque je suis née elle s'est retrouvé souvent seule car mon père partait souvent en mission alors on allé chez mon pépé et ma mémé (parents de ma mère) et on allait souvent dormir là bas ou passer la journée. J'avais mes tatis à proximité aussi (2 sœurs de ma maman), ma mère venait souvent me chercher à l'école avec l'une de mes tatis qui à l'époque vivait encore chez mes grands parents et j'avais le droit à un pain au chocolat, au début ma mère me récupérer le midi car elle préférait me garder l'après midi, et puis c'était pour la sieste donc bon ! j'avais mon parrain (frère de ma mère) aussi mais il s'est suicidé le mois de mes 5 ans et ma maman avait beaucoup de mal à s'en remettre et la dernière fois elle me disait que c'est papa qui avait dû intervenir en disant "bon aller ça va maintenant tu vas pas gacher les 5 ans de ta fille" mais je ne me souviens pas de sa disparition, on le voyait très peu. Un peu plus grande, j'allais souvent me promener avec ma mère aux magasins, ou je faisais les courses avec elle, je faisais du tennis à une époque avec elle enfin franchement, pas l'ombre de la moindre maltraitance quoi !! A côté de ça, j'avais une marraine (soeur de mon père) qui a souvent fait beaucoup d'histoires avec mes parents et ma famille donc je pense que ça m'a tapé sur le système d'entendre des paroles violentes peut être mais pareil je ne m'en souviens pas, mais bon tout ce petit chapitre pour vous dire dans quel contexte je vivais (ils ont toujours pris soin de moi pareil pour mes soeurs) quand j'avait 7 ans il m'avait fait une surprise : une nouvelle chambre en passant par le mobilier, et par la déco des murs et tout bref j'étais super contente ! à côte de tout ça on avait nos noëls normaux avec des vacances en hiver et en été, colonies et tout donc bon pour vous répondre : je n'ai pas été battue, donc pas remarqué !! Il y a juste une fois où mes copines m'ont demandé ce que j'avais à l'oeil, j'avais un petit cocard avec 3 petits points bleus (et c'est la fameuse fois où j'avais ramassé suite à un exercice de maths incompris) d'ailleurs le matin en me faisant ma tresse ma mère m'avait demandé ce que c'était parce que je n'avais pas pris de coup de poing et pourtant voilà ce que j'avais !
Ah un truc aussi qu'il faut que je vous dise : lors de la première rentrée scolaire de ma petite soeur, qui allait pour la première fois donc à la maternelle, j'ai beaucoup pleuré : il y avait un ramassage scolaire donc on était dans ce bus j'étais à coté d'elle et donc arrivée au groupe scolaire ils font d'abord descendre les maternelles et ensuite les primaire. J'attendais donc mon tour c'était le sien d'abord. Une dame devait prendre en charge le petit groupe d'élève à la descente du bus pour les accompagner jusqu'à DANS l'école. Les élèves descendait et se rassemblait sur le trottoir avec cette dame. Et puis est venue le tour de ma soeur je lui avait expliqué comment il fallait qu'elle fasse, et pressée de partir et surtout un peu angoissée elle quitte sa place et descend. je me mets à la fenêtre pour la voir et là, je la vois qui part en direction de l'école toute seule, avec son gros cartable au dos, et cette c***** de bonne femme là qui ne la voit pas, et moi j'savais plus quoi faire je tapais à la vitre pour lui dire "non attend claudine, faut que tu reste là" et je la voyais qui s'éloignait vers l'école et après je ne l'ai plus vu car mon tour venait de descendre pour aller dans mon école. Je pleurais de tout mon coeur j'avais honte et mal au coeur de la voir ce petit bout de cul le cartable plus gros qu'elle et cette pauvre c***** qui n'avait rien vu ! si j'avais eu le cran ou si j'avais été plus grande je jure qu'elle aurait pris cher et qu'elle se serait trouvé sans emploi tellement je détestais ce moment. Arrivée dans mon préau, je croise ma maitresse qui me demande bin pourquoi tu pleures, et là j'ai tellement su pas quoi dire faute de savoir m'expliquer, j'ai répondu, "ma soeur m'a dit qu'elle m'aimait pas" pff je sais c'est pathétique mais c'est tout ce que j'ai trouvé à dire !!ridicule m'enfin !! donc voilà..
Vous parlez d'un lien éventuel avec la maternité gachée de ma maman à ma naissance, la dernière fois lors de mes séances de rééducation la sage femme m'en a parlé, car j'entendais dans une salle à coté un monitoring qui enregistrait les battement du coeur d'un bébé. Et j'ai craqué, j'ai pleuré, elle était surprise et c'est là que j'en ai parlé. Aussi elle m'a demandé comment s'est passé l'accouchement de ma mère pour moi, et il est vrai que pareil que pour moi, elle a accouché et elle n'a pas eu le bébé directement (hémoraggie) elle était dans un "box" et quelques heures après seulement j'étais sur ma mère, mon père qui avait plus ou moins assisté à l'accouchement a même aidé la sage femme à subvenir aux soins de ma mère. Pareil que pour moi, 25 ans après, bon j'ai eu une césarienne..et pareil mon mari a du aider les infirmières à me porter sur le lit d'opération etc etc enfin bref la galère et j'ai eu mon bébé qu'une heure et demi après bien sûr que je l'ai eu en bonne santé et tout j'ai pas à me plaindre par rapport à celles qui n'arrivent pas à en avoir ou pour qui ça se passe plus mal que pour moi, mais mes 12 heure de travail m'ont donné l'impression d'être une mère incapable, et pour finir j'ai eu une césarienne d'urgence alors bon ! ma mère a eu un accouchement normal suite à des contractions, la nuit, en revanche, la sage femme est venu "me" chercher, "on va pas y passer toute la nuit disait elle", alors que ça faisait que 4 heures que ma mère était dans leur murs m'enfin !et donc voilà on m' a sorti de "force" de la même manière qu'on a sorti de force ma fille (une césarienne en urgence perturbe un peu le mode de vie du bébé, on le dérange dans ses habitudes, alors qu'un bébé qui sort par voie normale sait qu'il va sortir il y a ce fameux passage, il se prépare donc, alors que pour moi, il y a eu défaut d'engagement, elle peinait à sortir et là tout est allé très vite, on lui a complètement changé son rythme, et on me l'a arraché, alors déjà qu'un bébé est angoissé de ce nouveau monde, mais là, on la perturbe dans son action et subitement on me l'arrache, alors naturellement je ne crache pas sur cet acte, ça lui a sauvé la vie et tout mais bon..Donc ma sage femme m'a parlé du syndrome de la filiation (ou affiliation je ne sais pas) donc voilà où je suis rendue maintenant ??
J'ai été source de conflits par rapport à cette marraine hystérique là qui faisait toujours des histoires pour m'avoir plus que les autres, il m'en reste aujourd'hui de brefs souvenirs, car elle m'a toujours comblé de cadeaux etc j'étais sa princesse, sa poupée quoi, je sais qu'elle m'aimait beaucoup et elle avait décidé d'avoir le même bébé que moi et si elle a fait ma cousine, elle m'a dit un jour c'est parce qu'elle voulait un bébé qui me ressemble ! donc bon !? ensuite on habitait qu'à 200km mes parents ont coupé les ponts avec elle car il y avait toujours des histoire notamment pour les fêtes où je me rappelle un jour elle s'engueulait avec son mari, ça cassait des assiettes dans son restaurant et donc j'ai plus ou moins assisté à ça et mon père nous a pris moi et ma sœur et nous a remonté en haut en disant aller viens arrête de regarder et tout donc voilà, ma marraine a toujours réagit excessivement aussi donc ! et puis un jour vers 13 ans, mes parents faisaient encore la gueule à ma marraine et moi qui l'adorait à cette époque, je la voyais surtout comme dans mes yeux d'enfant, je l'idéalisais, j'avais décidé de la voir en cachette avec la complicité de ma meilleure amie alors j'lui écrivais des courriers et elle me répondait à l'adresse de ma copine, elle m'envoyait de l'argent etc et puis un été on devait déménager avec mes parents et j'étais resté un mois chez ma copine pendant lequel on avait passé 4 jours là bas ensuite j'ai rejoint mes parents, on a plus ou moins gardé contact et après vers 18 ans mes parents pour mon anniversaire ont décidé de passer l'éponge et de me faire la surprise de l'inviter.. Sauf que l'été de mes 18 ans j'y avais encore été en cachette avec le gars qui me sert d'ex (on va dire ça comme ça) et donc ça s'était mal passé entre lui et elle, il ne lui plaisait pas et c'était le choc des caractères, très impulsif tous les 2 pour bien faire ça s'était engueulé, il est remonté chez lui je suis restée chez elle et pareil parce que je ne profitais pas assez et que j'étais toujours avec mon portable (mais normal vu ce qu'il s'était passé quand même !)un soir elle m'a jeté comme une m.... et là c'est la premières fois que j'ai vu ma marraine en colère après moi !!! j'ai été trop blessé moi qui était sur mon pied d'estale avec elle j'en suis bien vite revenu, elle m'avait pourri comme je l'ai jamais vu ! et donc il est venu me chercher et je suis repartie sauf que 2 mois après elle venait pour mon anniversaire... Super ! et ce jour là tout a éclaté, je me suis jetée avec toute le monde, une semaine après je quittais la maison c'était plus vivable, et j'ai abandonné mes sœurs, et mes parents..en prenant mes affaires je savais déjà que je faisais une connerie, mais à cette époque on me lavait aussi le cerveau, j'avais soit disant jamais le droit de sortir comme je voulais alors après m'avoir bien monté la tête j'ai décidé de partir de chez moi, et il faut dire que c'était soit ça ou soit je me faisais larguée. Je suis partie à contrecœur, et jamais je ne l'oublierai le mal que j'ai fait à ma famille, d'abord je me suis engueulée et mis à dos tout le monde, ma mère essayait de me calmer en me tenant les bras je me débattais comme si j'allais la frapper, ça c'était le fameux jour de l'engueulade et une semaine après quand je suis partie de chez moi mes parents sont carément venus me supplier au lycée chez l'assistante sociale, et ils me faisaient des propositions pour que j'ai ce que j'voulais, et j'ai dit non, je n'avais jamais vu la tête de mes parents comme ça, ça me faisait trop mal !et pourtant j'ai dit non. les jours suivant j'apprenais par une lettre de ma soeur qui avait donc 14 ans que mon père avait pleuré, elle me disais que c'était dur à voir, je la laisse imaginer combien c'est dur de ne pas le voir mais de l'imaginer justement, pourquoi, pour qui, dans quel contexte, comment cela s'est passé, c'est encore plus horrible que ne pas y assister. J'ai su que mon père m'aimait à ce moment là, avant j'y pensais pas, mais comme j'aime le dire "des parents qu'on déteste, sont des parents qui font bien le travail", et oui toute les fois où j'ai été punie de sortie ou autres à cause des notes ou des conneries, à côté de ça je réagissais en gamine humiliée, parce que ma sœur avait le droit alors c'est un des propos que j'avais écrit dans un courrier à ma marraine qui s'est bien "vengée" en le faisant lire à ma mère, mais pff j'avais quel âge quand j'ai écrit ça ??? c'est sur le ton de l'incompréhension plutôt que j'ai écrit ça plus que sur le ton de la jalousie, je n'ai jamais été jalouse de mes sœurs au point de faire du mal comme ça !! non jamais ! mais cette mauvaise femme s'en ait servi pour m'enfoncer, faire du mal est ce qu'elle sait faire de mieux t'façon. Et puis le temps passe, le mal lui reste, je reprends contact avec mes parents le jour de la fête des mères, je suis à l'aube de mon bac mais je m'en fous à la limite, j'ai déménagé entre temps je ne sais pas combien de fois (la belle famille, les amis comme une vagabonde)et les révisions en attendant !? pff enfin bref je m'étais isolé de tous, je n'avais plus ou presque plus d'amis et ceux que j'avais perdu étaient ceux qui avaient le plus d'importance, peu à peu je commençais à voir dans quel situation pathétique j'étais tombée, ça ressemblait à rien..
Ma mère m'a accueillie à bras ouvert, blessée dans son cœur et dans son âme, je le voyais, mes sœurs avaient grandie, d'ailleurs ce qui m'a poussé à les revoir tous, c'était qu'un jour en me promenant vers chez moi en moto, j'ai vu ma petite sœur (8ans à cette époque) qui courait dans le jardin) j'en ai chialé comme un enfant qui avait laissé son amour derrière, je n'ai pas vu les 8années de ma sœur, je m'en veux terriblement je n'ai pensé qu'à moi, mes copines, mes potes et voilà qu'en plus je la laisse derrière moi seule avec mon soeur de 14 ans. c'est horrible de faire ça à ceux qu'on aime.elles n'ont pas compris. Le jour des retrouvailles, mon père était encore en mission mais il allait revenir bientot. Et puis peu à peu je revenais le dimanche comme une prisonnière à qui on accorde la visite qqs heures à sa famille, l'autre me déposait et je passais l'après midi chez "moi", mais je me réfugiais dans la chambre de ma petite sœur, on dirait que j'm'en suis servie de peur de n'avoir rien à dire à mes parents..Et un jours ils ont encore déménagé. Mon père était déjà sur les lieux lorsque j'ai vu partir le camion, et ma mère s'était encore débrouillé seule pour le déménagement, avec mes sœurs, le soir je suis venue leur dire au revoir, des voisins allaient les accompagner à la gare. J'ai trouvé la maison vide, mais pas autant que les yeux de ma mère et ma sœur, m**** c'était la première fois qu'ils allaient déménagé "sans moi", ils allaient avoir une maison "sans moi" et des les voir angoissés de partir et de me laisser, je vous dis pas dans quel état on était tous, je me suis sentie encore plus mal après, je ne savais pas ce que faisait mes soeurs, j'allais pas voir où elles allaient aller à l'école et plein de trucs comme ça, mais le pire c'est de les laisser partir, je les ai vu dans cette voiture qui allait à la gare mon dieu c'était trop dur.. Elles ont pris le train en pleurant, se demandant quelle nouvelle vie elles allaient avoir, ma sœur de 15 ans qui allait dans un nouvel établissement dès le lendemain enfin bon c'était horrible. J'ai eu mon bac malgré tout, je ne sais pas comment mais je l'ai eu mais je m'en fous, si j'étais resté chez mes parents j'aurai probablement eu de meilleures notes, car de meilleures conditions de vie pour réviser et pour aimer. J'aurai eu mon bac on l'aurait fêté, j'aurai eu mon bac ils auraient été fiers de me voir sourire. si j'étais resté chez mes parents j'aurai obtenu les mêmes notes que les premières épreuves un an auparavant pour le français, et là je l'aurai décroché haut mon bac mais j'ai préféré mon égoïsme, j'ai préféré renier ceux qui m'ont créé, j'ai préféré abandonné mes petites sœurs et aujourd'hui en racontant ces lignes, je pleure comme je pleurais le jour où je suis partie..j'en souffre encore !
Donc tout cela pour vous dire ce qu'il m'en reste aujourd'hui : cette marraine que j'aimais tant enfant, je la hais au plus profond de mon cœur, car elle ne s'est pas arrêté là, évidemment, pendant que j'avais coupé les ponts avec mes parents, ils continuaient à se voir, et plus tard elle a fait des histoire avec ma sœur, qui avait donc 16 ans ! à croire qu'elle ne peut pas vivre sans ça ! j'éprouve beaucoup de haine, d'énervements, de dégout,d'autant qu'elle s'est immiscée dans la vie de ma mère qui a toujours été soumise à cela, et qui a toujours fait des courbettes pour pas faire des histoire et pour finir à être trop gentille voilà.. c'est pour ça j'ai de la haine, ma mère qui a toujours voulu me protéger contre cette folle, c'est à elle que je m'en suis prise en partant de chez moi, j'ai trop mal en y repensant et vous ne le voyez pas mais mon chagrin témoignerait de ma souffrance, elle y est pour rien la pauvre et pourtant elle a le dos large, c'est une maman.
Quant aux photos, je vois une petite fille heureuse de vivre, qui prend la pose même, quand il n'y a pas que moi dessus, je vois des gens sourire, de l'amour, mes photos de bébé montre un bébé éveillé qui rigole,ensuite plus grande ce sont des photos pour marquer les fêtes il y a une seule photo que je n'aime pas : celle où je suis en train de pleurer à noël parce que je m'étais fait grondé devant ma mamie par mon père.. et ça se voit sur les photos (mais je ne me rappelle plus pourquoi) sinon en majeur partie, c'est moi au cross (je faisais de l'athlétisme, je n'aimais pas trop y aller c'était un choix imposé mais bon pour faire plaisir et donc pas perdre l'estime de mes parents j'avais dit oui j'aimerais bien) n'empêche que mes parents étaient fiers, surtout mon père, j'avais eu de bonne places dans les arrivées donc voilà. sinon des photos de mes anniversaires, carnaval et tout enfin voilà mais à chaque fois des bons souvenirs !
La phrase que je n'avais pas terminé : "voilà après.." je voulais dire "voilà après ce que ça donne comme personnage", je ne m'en souviens pas mais j'entendais souvent mes parents se disputer, c'était jamais long c'était surtout des paroles plus hautes les unes que les autres, mais sur le coup de l'énervement comme tout à chacun je crois, ensuite ça passait. Et les engueulades avec ma marraine il y en a sûrement eu en ma présence ou lorsque j'étais très petite, et qu'on croyait alors qu'un enfant parce qu'il ne parle pas comme un adulte ne comprend pas, peut être que des choses m'ont marqué, j'ai peut être assisté à des scènes, voilà sinon je ne vois pas trop !
Et puis pour répondre à votre dernière question (vous devez sans doute vous dire "ouf, enfin !") :
Quelle(s) peur(s) éveille en vous cette idée : j'ai matière à réfléchir à cela ça m'fait bien peur cette idée !!
Ce qui m'fait peur c'est d'être dangereuse pour mon bébé, on dirait que lorsque j'en parle autour de moi, les gens sont outrés, les gens sont honteux, ou ils ont peur, oui c'est légitime car évidemment on voit en la maman aimante une maman parfaite qui ne ferai pas de mal à son bébé .
Bin moi non , je l'aime plus que tout au monde je me tuerai pour elle et ça me fait peur justement de voir que je m'en prends à son petit corps, sa petite tête si mignonne si petite et fragile et si belle j'ai peur de représenter un réel danger pour elle, elle ne me mérite pas, elle est venue au monde déjà dans un pays de m****** en plus je lui impose ça, je lui impose mon comportement, elle n'a rien demandé en naissant sinon que d'être aimé et regardez ce que je suis en train d'en faire de cette personne, c'est dégueulasse, la meilleure chose qui puisse lui arriver serait que mon mari me quitte, que je me fasse enfermer ou que je meurs, et qu'il lui trouve une maman qui l'aimerait comme moi je l'aime mais qui se comporterait justement à la hauteur de son amour..
Bon, je vous souhaite du courage pour décortiquer ce récit...Merci pour tout ce que vous faites, j'ai hâte d'en finir !

Oui j'ai encore ce sentiment aujourd'hui car j'ai été égoiste : en fait ce jour là je ne devais pas accoucher j'était à 4 jours du vrai terme et en fait j'étais rentrée juste pour un monitoring de vérification routinière quoi, et mon mari avait une gastro à ce moment là et je m'sentais pas terrible non plus, il faisait super chaud, humide, je la sentais pas trop bouger bref c'était chiant alors j'ai fait ma bêbête auprès de mon gynéco qui a décidé de me garder et de me déclencher le lendemain..
1° déclenchement = pas naturel
2° syntho (perfusions qui déclenches les contractions) = encore moins naturel
3° la péridurale = encore encore moins naturel,
4° voilà où m'ont emmené mes manière d'idiotes capricieuses : 12 heures de travail, on m'a trituré l'intérieur fait changer de position j'ai reçu 3 doses de péridurale et le soir, le petit bout commençait à peiner, j'étais sous monitoring depuis le matin, et vers 19h j'entends le coeur qui commence à considérablement ralentir, vous pouvez même pas imaginer ce qu'une mère ressent à ce moment et mon stress est proportionnel au rythme cardiaque du bb, horrible elle sent tout ! à ce même instant où j'ai fait la remarque à mon mari pour le coeur, le gynéco rentre dans la salle d'accouchement, ne dit mot, s'installe sur la table les yeux rivés sur le moniteur, il attend sans rien dire et d'un seul coup "bon là on va arrêter c'est pas bon", mon mari de répondre "comment ça c'est pas bon docteur", le gynéco ne l'écoute pas, il est trop concentré sur le monitoring pour voir une évolution, mais non, rien d'un seul coup me yeux qui ne voyait que les siens se sont engorgés de larmes et je vous dis pas la culpabilité, la haine, la souffrance qui me piquait, qui me brulait tout en moi il m' a dit "bon là, on va arrêter, ce n'est pas de votre faute, vous avez fait ce que vous avez pu ne vous inquiéter pas, mais si on continue dans 5 ou 6 heures on y est encore elle sera peut être là mais dans quel état !!? alors on va préparer le bloc etc etc" et d'un seul coup j'ai pris froid, je tremblais à cette idée de me faire ouvrir et toute cette fourmilière autour de moi je ne voyais plus personne que moi en train de mourir, plus personne n'existait, avec les doses de péridurales que j'avais reçu je ne pouvais pas me déplacer sur le lit d'opération mon mari a dû aider les infirmières, je ne vous raconte pas comme c'est humiliant d'être un morceau de viande croulant bref on m'a emmené au bloc j'ai entendu "non là monsieur vous ne pouvez plus venir", un gros déchirement qui me séparait de mon mari, j'avais trop peur, j'étais nue, j'avais froid, je suis rien à ce moment là, qu'un énorme chagrin ambulant, les portes se sont refermés, j'ai aperçu mon mari dans sa triste mine qui allait pleurer, et voilà on m'a préparé, on m'a remis une dose de péridurale et là ils ont commencé leur travail, j'ai tout senti, le rideau ne sert à rien quand on est très sensible, on sent tout.Ils m'ont découpé, m'ont appuyé dans tous les sens, je sentais le bébé résistant qu'ils essayait de m'arracher, il le tournait, ils l'ont sorti j'ai entendu 2 petits cris discret de nouveau né et ensuite elle n'a plus jamais pleuré comme un nouveau né, mais comme un bébé normal. bref ils me l'ont montré mais ce passage je crois l'avoir déjà raconté...Donc oui je suis responsable j'ai failli la tuer avec mes conneries d'être trop impatiente de la voir, de l'avoir et voilà où j'ai terminé: les premiers jours ont été une horreur, je ne pouvais pas me lever dire que j'en vois certaines qui se lèvent le lendemain ! pareil l'échec de l'allaitement bref rien de positif sinon que ce joli bébé que j'ai toujours aimé !! A ce jour je suis capable de m'en occuper correctement, les soins etc, mais je perds trop vite patience c'est là mon seul défaut à proprement parler en ce qui concerne la façon dont j'ai de m'en occuper après ce qu'il m'arrive c'est plus un défaut c'est un fait passible de l'enfermement !
Pour mon père à vrai dire je ne doutais pas car je ne me posais jamais la question véritablement mais lorsque j'étais punie, pour moi c'était pire que tout alors je me faisais sans doute le rapprochement : il me punie il me fait du mal donc il m'aime pas et il a toujours été sévère disons que je n'ai jamais vu mon père très tendre avec nous, mais ça être démonstratif c'est une autre histoire et donc lorsque j'ai su qu'il avait pleuré, je me suis dit m***** là il m'aime vraiment.
Quand je dis des parents qu'on déteste sont des parents qui font bien leur travail, il faut que je vous précise là où je re-situe le contexte : quand je me faisais engueulé parce que je voulais sortir plus tard et qu'on me l'interdisais, je partais dans ma chambre et je me disais p**** je les déteste, mais avec du recul : je sortais comme je voulais donc normal qu'il me fallait des limites !? mais voilà ado on ne voit pas les choses pareilles, et je me dis mais qu'est ce que je serais devenue si au contraire je passais ma vie dehors avec mes potes et que je n'avais pas su ce que c'est que d'être attendu chez moi ou reconnaitre ma chambre ?
c'était un choix imposé = mes parents avaient Choisit pour moi, car à l'époque il n'y avait pas beaucoup d'activités possibles donc ils avaient choisi de m'inscrire à ce sport sans trop savoir si ça me plaisait ou non, en fait ce que j'aimais pas c'est que j'avais du mal à aller vers les autres qui se connaissait déjà donc moi j'étais la dernière roue du carrosse, celle à qui on faisait pas trop attention. Mais sinon le sport en lui même j'aimais bien !
Désolée mais je ne comprend pas la dernière question. Ma fille n'a rien à voir avec tout cela, elle subit ce que moi j'ai à voir avec je ne sais quoi justement !! Pour lui épargner tout le mal qu'elle doit ressentir et l'atmosphère dans laquelle elle doit grandir je préfèrerais oui, disparaitre, pour que elle et son père puisse vivre sans se soucier de savoir à quoi ressemblera leur lendemain, si je me lèverai angoissée, triste etc !
Et lorsque je dis "j'ai hate d'en finir", je veux dire, : j'ai hate d'être guérie pour enfin mettre à profit tout mon amour pour elle !!

Comment ça d'enfermement ? dans un établissement psychiatrique ou enfermement sur soit même ?
Je sais qu'on tait beaucoup de choses dans ma famille, mon père a perdu son papa très jeune et il n'a jamais eu réponse à ses questions on lui demandait de se taire lorsqu'il demandait après son père.

pour  mon père je n'en sais pas trop à ce sujet ça été déjà été tabou chez eux alors chez nous encore plus !
Le sentiment que je ressens en pensant à mon "accouchement" n'est pas celui qui me pousse dans mes dérapages, ce n'est pas celui qui me fait penser toutes ces mauvaises choses. J'ai eu une sale journée pour cette césarienne, je reverrais toujours le premier regard de ma fille posé sur moi et je m'en voudrais à la vie d'avoir dit "bin non elle est pas belle quoi", pff je me dégoute, alors que le lendemain de mon accouchement elle était magnifique comme un coeur mais en fait c'est sa "bosse sérosanguine" qui m'avait choqué, à force de pousser pendant 12h la pauvre avait été déformée, je suis donc incapable de sortir mon enfant, j'ai failli la tuer !!! j'ai eu horreur de l'acte chirurgical mais c'est celui qui lui a sauvé la vie, faute d'avoir une mère capable de cela !

Non aucune idée !!!!! ça vient tout seul ! tout va bien et hop une mauvaise idée que j'arrive pas à chasser !

"et si je l'étranglais, qu'est ce que ça ferait, comment elle réagirait"
" et si je lui faisais peur ............................................................."
"et si je lui mettais la tête sous l'eau..........................................."
là vous voyez à l'instant même, j'ai eu un coup de chaud car j'ai cru l'entendre qui se réveillait, donc un petit cri avant les pleurs, et j'ai eu très chaud d'un coup, comme la peur, et l'énervement !?
j'ai eu une engueulade avec mes parents car ils "ne comprennent pas " et pour eux il ne tient qu'à moi de m'en sortir, j'ai été manipulé par ma marraine et voilà psychiquement ce qu'il en ressort maintenant !
J'aurai été en france, ils m'auraient retiré la garde de mon bébé, je vous laisse imaginer mon état actuel....