bonjour,

je vous explique mon cas brièvement, du fait de sa complexité je vais essayer de faire court mais bon c'est pas gagné..
Voilà je suis maman depuis peu et il m'arrive assez souvent d'avoir des mauvaises pensées sur mon bébé, celles ci ne rentrent pas dans le cadre du post partum car j'ai toujours eu ça, mais c'est maintenant que je prends conscience de la gravité de mon cas étant donné que j'aime mon bébé plus que tout au monde et que lui faire du mal est vraiment la dernière chose à faire !! Donc voilà des fois je la regarde, elle me sourit, tout va bien et bien non faut pas que ça aille alors c'est comme si je voulais lui faire du mal, du coup dans ma tête tout de suite arrive ces mauvaises pensées et c'est comme si ça me faisait plaisir de lui faire mal, de la faire pleurer par exemple : quand elle se réveille un peu en chouinant je vais la chercher doucement dans sa chambre et là je lui fais peur pour la faire sursauter et elle pleure après je la console et je m'en veux trop j'en pleure avec elle mais je lui explique que je ne recommencerai plus et pourtant ça revient, j'en ai trop marre je ne sais plus quoi faire je lui gache la vie, la mienne aussi et de surcroit la vie de famille avec mon mari. De la même manière ces agissements se sont déjà produits dans le bain où je la laissais mettre la tête sous l'eau "pour voir sa réaction" vous allez me prendre pour une tarrée mais oui ça doit être pathologique, pareil la dernière fois assises sur le lit toute les 2 je l'ai laissé "tombée" la face sur l'oreiller, et j'attendais qu'elle ne puisse plus respirer !? Aidez moi je ne sais pas ce qu'il m'arrive j'ai peur de tout cela et que ça empire ces passages à l'acte me font trop peur et ce bébé à qui je m'en prends est innocent elle est arrivée sur Terre ya 3 mois et voilà qu'elle ne demande qu'une chose à se faire aimer, avec toute son innocence ce petit être sans défense subit la maladie d'une mère dépressive !? je vais consulter un psychiatre depuis peu et elle me dit que j'irai pas jusqu'à transgresser avec mon bébé, pareil, je lui ai parlé de certaines choses de mon passé et elle voit en moi une grande coupable, je m'interdis presque l'agressivité puisqu'après je regrette mes actes ! (bien sûr que je les regrette pauvre bébé ) elle me dit aussi que je suis trop sévère envers moi même que je me fais beaucoup de reproches, bref c'est horrible je rêvais d'être une maman aimante et parfaite, pour sûr je l'aime mais pourquoi de tels agissements ? j'ai ça depuis longtemps aussi envers les gens que j'aime des fois on me parle et j'ai une petite voix à l'intérieur qui dit des méchancetés, ou une fois aussi je mettais la tables avec mes grand mère et je me suis vue lui planter des couteaux dans le dos ??? Aidez moi c'est horrible tout ce qu'il se passe, je me suis décidée à consulter vu l'importance des faits et je me torture avec tout ça inutilement ce pourquoi je suis sous anti dépresseurs et tout, mais en attendant je gache mes plus belles années, et celles de mon bébé, quant à mon mari le pauvre, je ne sais pas combien de temps encore il va être patient, aidez moi, ceci est un complément à la thérapie que j'ai entrepris, merci pour mon bébé qui ne demande qu'une chose : s'épanouir dans l'amour et un environnement serein...Merci Merci beaucoup pour les témoignages si d'autres personnes sont comme ça, ou pour l'aide des spécialistes.. Voyez, là je tourne la tête, mon bébé est dans son transat, et il dort paisiblement avec un petit sourire de satisfaction, et moi je souffre en la regardant de lui infliger toutes mes conneries... Je l'aime tellement

Bonjour,
Dans un premier temps temporisez, essayez de prendre du recul et laissez naitre peu à peu votre naturel aimant.
La situation que vous décrivez n'est pas isolée, apprenez a vous faire confiance.
C'est un peu comme si tout était trop beau pour vous et qu'il fallait qq chose qui n'aille pas et "inconsciement" vous faite tout pour que se soit le cas.

En outre quelle petite fille était vous et quels étaient les rapports avec vos parents ?

En la circonstance je pense que vous devriez consulter un psychanalyste pour avoir une meilleur compréhension de votre histoire et que tous ceci s'explique sans dire que cela est acceptable car il peut y avoir de grave conséquences pour votre fille d'un point de vue physique mais également psychologique.
Vous ètes submergé d'angoisse et de trouble anxieux généralisé, lorsque ces mauvaise pensées irrationnelle vous envahissent essayez de faire diversion, si votre mari est là dites lui de s'occuper du bébé et sortez prendre l'air ou téléphonez à une amie ou tout autre chose, que ce trouble ne devienne pas une obcession.

Gardez courage

tout d'abord merci de m'avoir répondu si vite et donc pour vous répondre voici quelques éléments :
j'ai eu une enfance heureuse et normale ni plus ni moins gâtée, on a jamais été très démonstratif en amour dans la famille mais j'étais une petite fille pleine de vie d'ailleurs au collège les profs disaient que je respirais la joie de vivre. Je suis l'aînée j'ai deux soeurs avec qui j'ai 4 et 10 ans de différence avec qui je m'entends bien, bien sûr avec les chamailleries qu'une fratrie se reconnait mais d'impact de jalousie ou autre !mes rapports avec mes parents je les jugent normaux aussi, ce qu'il faut quoi donc je ne vois pas!?je n'arrive pas à faire diversion de ces pensées ce sont donc des obsessions, j'essaie tant bien que mal ms je n'y parviens pas malheureusement !! j'essaie de pas y penser de me dire autre chose mais non rien à faire faut que ça reste dans ma tête !! j'en parle librement à mon mari mais il fait ce qu'il peut pour me rassurer mais en vain et comme dit ma psychiatre la personne que je torture le plus c'est moi et pas ma fille, d'ailleurs à ce propos vous me faîtes quant aux conséquences sur mon bébé de quel ordre peuvent ils être sur le plan phy et psy ?ce n'est pas ce que je voulais pour elle au contraire j'aspirais à une bonne vie pour elle et voilà que je lui pourris la sienne ! c'est honteux je me dégoute je ne comprend pas du tout ce qu'il m'arrive, je l'aime pourtant ! c'est dingue ça ! elle est si parfaite pourquoi je lui fais du mal, je ne me souviens pas qu'on m'ait fait du mal petite, et quand je demande à ma maman pareil, j'ai eu une bonne enfance et tout alors que se passe t'il ? y'a t'il un nom à ces obsessions récurrentes qui me détruisent ?
Les rapports avec mes parents je précise ont toujours été normaux, punie quand il le fallait et récompensée pareil quand je le méritais donc bon ? j'ai toujours eu un peu peur de demander de sortir à mon père ou quand je comprenais pas les devoirs que j'avais à faire parce qu'il m'engueulait si fort que ça finissait en pleurs et plus je pleurais plus ça l'énervait du coup je me prenais une gifle ou autre, m'enfin c'est quand même pas ça ?!!! la correction n'a jamais fait de mal à quiconque, maintenant pour un oui pour un non on banalise mais c'est pas de la maltraitance donc bon !?

a écrit:

plus je pleurais plus ça l'énervait du coup je me prenais une gifle ou autre

Quand vous étiez bébé, comment vos parents réagissaient-ils à vos pleurs de nourrison ?
Votre bébé est-il votre premier enfant ?

Bonjour et merci,

justement la dernière fois je demandais cela à ma mère et elle me disait que quand je pleurais bébé, on me laissait pleurer et je me calmais après, je m'endormais, mais les autres autour d'elle(belle-mère, belle soeur entre autres) disaient à mes parents "mais allez la chercher, ne la laisser pas pleurer comme ça" sauf que mes parents étaient tous deux d'accords pour me laisser au lit pleurer et me calmer et ça marchait ! sauf des fois où si ça ne passait pas ils me prenaient mais j'étais un bébé dormeur et donc je n'étais pas très embêtante !
Et en ce qui me concerne, c'est mon premier enfant, il faut dire que les conditions dans lesquelles je vis actuellement ne sont pas les plus favorables, nous sommes à l'étranger et donc bien loin de notre chère France, déracinée je ne trouve pas mes marques dans ce pays et rien ne me convient le fait d'être loin de mes parents et de les priver de ce bonheur n'arrange rien, la chaleur, l'humidité, les moustiques, le bruit, les dangers de la route d'ici, bref tout autant de détails qui n'améliore pas mon quotidien, du coup les choses normales qu'un enfant et sa maman peuvent faire : ici, rien, ni promenades ou dans la soirée tellement il fait chaud bref rien de très gratifiant  quoi !

Est ce que vos conditions de vie vous "énnervent" et si oui comment exprimez-vous cet énervement ?
Est-ce un bébé désiré ?
Attendiez vous de votre bébé qu'il comble toutes les frustrations de votre vie actuelle ?

Oui mes conditions de vie m'énervent je n'aime pas ma situation et elles doivent influer sur mon comportement ou en tout cas quand on est plus irritable on supporte moins les choses et c'est un cercle vicieux, mais ces obcessions durent déjà depuis assez longtemps bien avant même ma grossesse (cf exemple cité supra avec ma grand mère j'avais alors 15 ans à peu près). Le pire c'est de me dire de faire subir cette vie à mon bébé alors que je voulais tout bien pour elle, c'est un bébé désiré plus que tout, je l'aime à la folie, mais j'ai tendance aussi à tout idéaliser aussi c'est pour cela que des fois je tombe de haut pour plein de choses. Je ne passe pas mes nerfs sur mon bébé mais des fois son comportement m'énerve donc je pousse la voix et je m'emporte mais pour lui faire comprendre, hors ce genre de pensées obcessionnelles arrivent quand tout va bien. Mais bon en attendant mon bébé n'est pas une compensation pour ne pas m'ennuyer ou autre enfin en tout cas je n'attends pas d'elle qu'elle comble mes frustrations d'ici, la seule chose qui pourra réparer tout cela est un retour en france définitif soit l'année prochaine donc depuis que je sais ça je souffle un peu et j'ai hâte !

Hello !!

Y-a t-il qqn ?
Je sais bien que je n'ai pas le monopole et que tous les gens ici ont besoin de votre aide, mais malgré les séances (oui je sais le travail est long) je suis toujours dans la même impasse. Ci dessus voici les problèmes qui m'exposent chaque jour au chagrin. Je ne me comprend pas j'aime plus que tout au monde mon bébé et pourtant la dernière fois en la lavant dans le bain je lui lavais le cou à la main et j'ai fait comme si je l'étranglais, j'appuyais sur sa petite gorge jusqu'à lui obtenir une gêne mais je me suis arrêtée (bien sûr sinon à cette heure là je serais enfermée ) et je voyais dans son regard que ça n'allait pas. En fait quand je la lavais j'y pensais et elle me regardait avec ses petits yeux  songeurs interrogatifs du style "pourquoi elle me regarde comme ça ma maman ? qu'est ce qu'elle a", et en parallèle je la regardais et je me sentais mal d'avoir ces pensées ,mais il a fallu que.. donc j'ai serré les mains autour de son petit cou et j'ai appuyé, oui vous pouvez penser tout ce que vous voulez de moi, j'ai honte mais j'ai mal, tout va bien j'ai tout pour être heureuse et voilà que non il ne faut pas que ça aille alors voilà ce qui arrive, jetez moi la pierre ce que vous voulez j'ai envie de mourir tellement ma souffrance est atroce, celle du regard inquiet de ma fille celle de ne pas savoir pourquoi je fais ça, celle qui me transperce le coeur et qui un jour finira bien par m'avoir, j'ai appelé mon mari au secours, je pleurais, je tremblais, et  je lui ai dit, quitte moi, tue moi, enlève moi ma fille, fais moi mal car c'est àmoi qu'il faut faire mal mais qu'est ce que j'ai ?????????? j'en ai trop marre, ce petit bout de cul n'est pas né pour souffrir d'une mère tarrée. aidez-moi, ma psy m'a dit que j'avais un rapport avec l'agressivité que j'm'interdisais trop ?mais je ne comprend pas, j'ai essayé de savoir tout sur mon enfance avec ma mère mais rien ne semble compromettre une enfance normale, et de la même manière rien ne justifie mon comportement, vous verriez son regard c'est horrible, j'en peux plus d'être comme ça, faut-il que je quitte cette terre pour la rendre heureuse, des gens comme moi on les enferme, elle ne comprend pas et c'est ça le pire, ça me fait trop mal au coeur, j'en ai ras le bol, aidez moi svp.

Bonsoir Juliz et bienvenue,

a écrit:

elle ne comprend pas et c'est ça le pire

Qu'aimeriez vous qu'elle comprenne par ces gestes ?

Bonsoir,

Arrétez de vous faire peur ; j'ai l'impression que la peur du pyre engendrerai le pyre chez vous et j'ai bien compris que vous ne voulez pas faire de mal à votre enfant et que vous l'aimez plus que tout, mais simplement l'idée que vous puissiez le faire vous tétanise et vous obssède.

Non, pondérez vous et essayez de vous "calmer" et  de changer de psy si celui ci ne semble pas vous convenir.

Ce que je peux vous dire c'est que vous n'ètes pas la seule à souffrir d'idées obscédantes et que ces pulsions insupportables font partis de certaines névrose ;  mais avant tout faites essayez de vous faire un peu plus CONFIANCE.

Et vous allez vous retrouver en France bientôt cela vous aidera sûrement...

a écrit:

quand je comprenais pas les devoirs que j'avais à faire parce qu'il m'engueulait

et

a écrit:

elle ne comprend pas et c'est ça le pire,

a écrit:

quand je comprenais pas ..... la correction

et

a écrit:

la correction n'a jamais fait de mal à quiconque ....  c'est pas de la maltraitance donc bon !?

a écrit:

je me prenais une gifle ou autre

autre c'était (c'est) quoi?

a écrit:

quand je comprenais pas les devoirs que j'avais à faire parce qu'il m'engueulait si fort que ça finissait en pleurs et plus je pleurais plus ça l'énervait

Fondamentalement qu'est ce qui énervait votre père :
*) Que vous ne compreniez pas les devoirs ? (et vous ne les compreniez pas parce qu'ils étaient trop compliqués ou parce que vous aviez peur de la réaction à venir de la part de votre père ? )
*) Que vous pleuriez ? ( et vous pleuriez de ne pas comprendre ou vous pleuriez parce que votre père vous engeulait?)
*) Quelque chose d'autre, qui n'avait en fait rien a voir directement avec les devoirs et votre incompréhension qui servaient juste de justification à un énervement venu d'ailleurs ?

a écrit:

c'est pas de la maltraitance donc bon !?

Notez que vous terminez cette phrase avec un point d'exclamation et un point d'interrogation.....

Bonsoir à tous,

d'abord merci de l'intérêt que vous portez à mon problème alors pour vous répondre je vais procéder par ordre :
Pour Mme Moreau :
Je ne sais pas au juste ce qu'il faudrait qu'elle comprenne mais ce que je veux dire par là, c'est que par " elle ne comprend pas c'est ça le pire", c'est que je trouve injuste pour elle de lui faire subir ça elle est tellement innocente, naïve, dans son regard, on peut se passer de paroles car en me regardant elle doit se dire "mais à quoi tu penses maman", elle a l'air évasive et donc tout l'échange est dans nos regards mais bien sûr qu'elle peut pas me dire "oui je comprend maman" mais j'ai tellement de mal à la regarder interrogative que c'est pour ça que je dis "c'est ça le pire c'est de la voir qui ne comprend pas", j'ai mal pour elle, la pauvre subit tout... Pourquoi suis-je comme ça !
Pour M. Trilles :
Oui la peur de la perdre peut justifier ce comportement aussi paradoxal puisse t'il être du coup... m'enfin j'essaie de me calmer (médicaments et huiles essentielles) mais rien y fait, j'essaie de passer outre et puis non ça revient, oui je suis névrosée, mais j'ai tout de même confiance en moi, je fais tout comme une maman normale, aimante, et sûre d'elle, des soins à apporter, éducation etc tout va bien mais justement il y a des ombres au tableau et voilà que ... non il ne faut pas que tout aille bien alors il faut que je provoque une situation négative !! franchement j'ai tout pour être heureuse alors vraiment je ne comprend pas ! je vais voir un psychologue qui aux premiers abords a l'air d'être efficace puisqu'elle a une expérience de 20 ans en périnatalité et elle m'a fait dire des trucs que j'avais un peu mis de coté quant à ma place d'aînée dans la famille etc elle a mis pour l'instant un nom sur mes pulsions, "l'inquiétante étrangeté" dû un peu au post partum, mais pour le problème de fond (pulsions violentes etc) ça fera l'objet d'autres séances donc petit à petit j'ai confiance  en ce travail.. et pour confirmer : oui un retour en france ne ferait qu'amélioreer les choses tout en continuant des séances !
Pour M. Peneau :
Quand je me prenais une gifle ou une raclée enfin des fois il me cognait un peu plus fort mais bon parce que ça l'énervait que je n'arrive pas à comprendre malgré ses explications, donc en fait il était énervé parce que je ne comprenais pas les devoirs, et plus je me vexais ou plusje pleurais et plus ça l'énervait, et j'imagine qu'un entourage professionnel agaçant devait y être pour qqchose aussi !!donc voilà.. quant à moi je pleurais parce que je me faisais grondée, ses mots et les expressions de son visage étaient impressionnantes et ses réactions du coup aussi...donc un méli mélo de tout me faisait pleurer...
Voilà je ne sais pas si j'ai étayé vos suppositions...Merci encore à tous, et j'attends des témoignages de personnes (féminin masculin) à qui ça arrive aussi, je ne suis qd même pas la seule ?!! merci encore à vous tous !!

a écrit:

ça l'énervait que je n'arrive pas à comprendre

Et votre fille, ça vous énerve, inquiète, déroute, qu'elle ne puisse pas comprendre pour pouvoir vous dire stop avant que la "violence" s'exprime ?

a écrit:

des fois il me cognait un peu plus fort

Selon vous, qui aurait dû (pouvoir) arrêter, empêcher, cette violence ?

a écrit:

non il ne faut pas que tout aille bien alors il faut que je provoque une situation négative !!

Est-ce vous qui provoquiez la situation négative de vous faire cogner un peu plus fort ?

a écrit:

les expressions de son visage étaient impressionnantes

Que compreniez-vous à l'époque de ces expressions? et que vous en disiez-vous ?
Et votre mère dans tout cela ?

a écrit:

j'attends des témoignages de personnes (féminin masculin) à qui ça arrive aussi,

Pour cela, il vous mettre un post sur ce sujet dans la rubrique aparté de ce forum, ici vous n'obtiendrez que des réponses de professionnels.

le fait que ma fille ne puisse pas me dire "stop" avant que la violence s'exprime ça me déroute dans le sens ça me fait souffrir de la voir impuissante je la vois là face à moi si petite, inquiète de ne pas savoir ce qui va lui arriver vous savez un peu comme une biche en face du chasseur qui pointe son fusil, un regard, un échange, et tout est dit. Bin voilà mon bébé me regarde comme une proie piégée enfin peut être pas autant car je ne sais pas si c'est aussi sérieux mais en tout cas elle est là et ne peut rien faire que subir mes actes ! Donc ça me déroute ça me déstabilise j'essaie de regarder le mur et je me dis "aller arrête pense à autre chose" je souffle mais l'angoisse me monte et là j'éclate en sanglots sous ses yeux tristes et tout s'arrête lorsque j'appelle mon mari. Du coup je pense que la violence s'exprime quand même puisque voyez-vous mes mains sous son cou et même rien que ces pensées.. c'est de la violence !
Des fois il me cognait un peu fort, je me rappelle d'une fois où j'avais reçu un bon coup dans la figure j'étais par terre,( je ne comprenais pas un exercice de maths .. pour changer !) et ma mère était là à la porte de la cuisine stationnée debout sans rien pouvoir dire, je ne me rappelle plus si elle lui a demandé d'arrêter mais je la voyais qui n'était quand même pas indifférente contrairement à d'autres qui pourraient prendre un air arrogant l'air de dire "tu as ce que tu mérites" ma mère n'avait pas cet air je ne sais plus trop quelle tête elle avait mais pas choquée non plus. Donc selon moi, ma mère aurait dû et aurait pu intervenir.
D'autre part je ne provoquais pas mon père je ne faisais pas exprès d'être nulle en maths ou d'avoir des mauvais bulletins, j'étais pas la cancre j'ai toujours eu des bonnes notes dans l'ensemble mais il y a eu des trimestres où c'était moins bien donc non je ne faisais pas exprès de provoquer une situation négative, c'était déjà négatif à la base lorsque je ne comprenais pas, je savais que si je ne parvenais pas à comprendre les explications de mon père j'allais me faire disputer ! Donc non je ne provoquais surement pas pour qu'il me cogne plus fort, je ne faisais vraiment pas exprès !! A cette époque, sur son visage, ses expressions m'impressionnaient dans le sens où il avait l'air de dire et le disait t'façon "mais t'es débile ou quoi, complètement tarrée" enfin des trucs du genre et limite un dégoût énervé que je sois aussi bête, il me disait que j'étais une incapable, une bonne à rien des chose comme ça, son air me faisait peur parce que je savais qu'au bout des paroles il y aurait le geste (fessée) donc voilà je me braquais certainement à ça et du coup la réflexion ne passait plus pour mes devoirs ! Je n'ai pas le souvenir que ma mère m'ait réconforté après ce type de situation, de la même manière je ne me souviens presque pas de comment se terminait ces pb, si je filais dans ma chambre ou autre ! des fois cela est arrivé où elle me disait "bin oui pourquoi t'essaie pas de comprendre " enfin elle avait des paroles peut être maladroite mais qui étaient peut être sensées me rassurer je sais pas, ou se rassurer elle même ! Ma mère préférait peut être garder ses distances, ne préférait pas intervenir peut être de peur que ça empire pour moi ou pour elle.

Ouahou ! Voila qui avait besoin d'être dit et bravo à vous !
Il y a (probablement) un "mauvais jeu de miroir" entre vous enfant et votre fille aujourd'hui
Je commente plus longuement votre dernier post demain si vous voulez bien.

merci beaucoup en tout cas je suis très contente et j'attends avec impatience votre explication !! merci encore de croire en moi !! à demain !!!

a écrit:

ça me fait souffrir de la voir impuissante

L'enfant que vous étiez ne s'en voulait-elle pas de son impuissance face aux devoirs et à la violence paternelle ? Est-ce que vous vous en voulez encore de cette impuissance là ?

a écrit:

un peu comme une biche en face du chasseur qui pointe son fusil, un regard, un échange, et tout est dit

un peu comme une petite fille face à son père qui pointe son regard sur l'échec (devoirs) à venir... Que lisiez vous dans ce regard ?

a écrit:

Donc selon moi, ma mère aurait dû et aurait pu intervenir.

Elle aurait dû effectivement !!!

a écrit:

D'autre part je ne provoquais pas mon père

De même, votre fille ne vous provoque pas non plus.
Vous ne méritiez en rien cette violence paternelle, la petite fille en vous le sait-elle?
Pas si sur puisque : "c'est pas de la maltraitance donc bon !?"

a écrit:

c'était déjà négatif à la base lorsque je ne comprenais pas

C'était peut-être même déja négatif à la base tout court....

a écrit:

je me braquais certainement à ça et du coup la réflexion ne passait plus pour mes devoirs

C'est tout à fait juste!!!

a écrit:

bin oui pourquoi t'essaie pas de comprendre

Un peu comme vous quand vous attendez, espérez, que votre fille comprenne (ce qui est en train de se passer à l'intérieur de vous).
Si votre mère avait pris le temps d'arêter votre père, vous auriez été déchargée de cette responsabilité qui 1° ne vous incombait pas et 2° était totalement impossible pour vous.
Dans le "jeu" de violence avec votre enfant, vous rejouez sans le savoir le jeu de violence entre votre père et vous, peut être pour tenter d'en comprendre le mécanisme, la teneur, la limite.

a écrit:

j'ai mal pour elle, la pauvre subit tout...

En ça elle vous ressemble n'est-ce pas ?
Votre violence contre elle est aussi une violence contre vous, une manière de faire avec vous-même la même chose que vos deux parents : la violence (père) l'impossibilité de l'empêcher (mère).
Je pense que l'enfant que vous étiez en a bien assez souffert pour que vous décidiez de ne plus lui faire vivre cet enfer ....

Bonsoir,

je vais tenter de faire appel à ma mémoire pour vous répondre mais ça me parait tellement vague ! Je ne pense pas que j'étais assez mûre pour m'en vouloir de mon impuissance disons que surtout je ne me posais pas la question de savoir pour qui pourquoi, moi ce que je voyais c'est que je m'étais fait disputé et donc que j'étais nulle. A ce jour je suis incapable de vous dire ce que je ressentais sur le vif, car j'essaie de me remettre en situation et le fait de me "revoir" par terre, ou en train de pleurer, ça me fait mal au coeur donc est ce que je ressentais ça aussi sur le coup ou est ce maintenant seulement ?? je ne sais plus trop, je suis incapable de vous dire si je m'en voulais de mon impuissance, je pense que oui car j'essayais de faire de mon mieux pour comprendre mais rien à faire ! Et en même temps en me lisant j'ai l'impression de me faire passer pour une enfant battue alors que non j'ai eu une enfance heureuse, aînée de 3 filles je me suis toujours bien entendu avec mes soeurs, et bien sûr avec les hauts et les bas qu'une fratrie connait ! mais voilà. En ce qui concerne les fois où je me faisais engueulée, c'est que je l'avais mérité, des fois on se battait avec mes soeurs, ça finissait en pleurs, des fois c'était parce que je n'arrivais pas à faire mes devoirs, des fois c'est parce que j'avais un mauvais bulletin mais ça n'arrivait pas non plus souvent, ou trop souvent pour dire que j'étais un enfant maltraité !? la dernière fois que j'ai pris des coups par mon père c'était quand il a appris mon redoublement (classe de 2nde) et que j'étais rentrée tard après mon conseil de classe etc là j'ai mangé chaud ! mais après l'orage est passé, comme d'habitude. Il fallait peut être qu'il se défoule comme ça, que ses nerfs passe sur moi !? mais je n'ai pas été maltraité. En même temps quand on entend dire que priver un enfant de dessert c'est le début de la maltraitance, bon il ya des limites !? donc je ne sais pas trop. on maltraite un enfant sans raison, mais moi si je me faisais tapé c'était parce que j'avais mis en colère ! Par contre je lui en voulais de me faire aussi mal, et c'est qu'en grandissant qu'en allant me réfugier dans ma chambre je me disais "..... je le déteste" mais avant mes 10 ans, je ne m'en rappelle pas ! je vous dis je ne me prenais pas non plus une raclée toutes les semaines !! donc bon ! heureusement !
Dans son regard je lisais "oh non il a l'air trop énervé !je vais me prendre une sacrée fessée si ça continue" et quand je répondais mais quand je pensais surtout que c'était une réponse pas agressive, pour lui le fait de lui avoir répondu j'en avais rajouté alors je me faisais encore engueulé.
Je pense que je le méritais car pour mettre en rogne son parent (mére ou père)il faut quand même amorcer la situation donc moi si j'avais abusé bon j'avais une correction quoi, je ne sais pas si on peut parler de violence, enfin je ne sais pas trop comment vous le dire, mais c'était pas vécu au quotidien, ouf ! mais sur le coup oui c'était violent quand même oui ! je n'ai jamais tenté de provoquer mon père par peur justment de la fin que ça aurait pu avoir ! les seules fois où j'ai rebellé, c'était quand je lui répondais et encore franchement je pense être resté correcte tout le temps ! En revanche je provoquais souvent ma mère, je la poussais à bout des fois ça me prenait, et elle me menaçait de le dire à mon père, et le soir elle ne le disait pas, elle était trop gentille ma mère, et c'est pour ça que j'ai abusé de sa gentillesse en défoulant sur elle en la provoquant des fois, un jour je me souviens on regardait un film dans le canapé j'étais à coté d'elle et je sais pas pourquoi j'avais envie de la pincer, alors je lui pinçais la cuisse jusqu'à avoir les menaces !?? donc vous voyez mon cas..
Lorsque vous dites "c'était déjà négatif à la base tout court", je me souviens d'une phrase de ma mère qui disait "apparemment ta marraine trouve qu'il a changé quand il est revenu de la guerre du golf" donc bon? de plus ça voudrait dire que j'ai parlé de sa violence une fois alors ! mais je ne me souviens que de ça...je ne sais pas trop aussi mais il est important de souligner qu'il a perdu son papa très jeune (4 ou 7 ans donc voilà) et que ça a toujours été tabou du fait de l'époque sa mère voulait plutôt taire cette situation dû à son jeune âge et à la tristesse que tous éprouvait alors je pense donc voilà !
Pour finir ce "jeu" de violence avec ma fille, très sincèrement je préférais disparaître plutôt que de lui faire subir, ce petit être qui n'a rien demandé, alors imaginez qu'en grandissant elle soit elle aussi nulle en maths et que mes nerfs passent sur elle à force de ne rien comprendre !? ce sera non seulement une violence pour ça, mais alors une vengeance en double par rapport à moi ? imaginez !! la pauvre mon dieu c'est horrible la pauvre, c'est pour ça il faut à tout prix que je me soigne je ne peux pas continuer com ça, elle comprend déjà du regard alors imaginez le reste quand elle grandira !
Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi je fais ça ? pour en comprendre le mécanisme la teneur ? mais enfin j'ai compris : je me faisais engueulé comme tout enfant qui fait une connerie et voilà ? je ne sais plus trop là au secours !! j'en ai marre de tout ça, vous verriez son visage d'ange, elle est si belle, toute naïve elle est là à subir cette satanée histoire alors ? c'est à moi qu'il faut faire du mal, pas à elle, si quand elle rentrera à l'école je suis encore comme ça toujours pas guérie je ne sais pas ce que je deviendrais mais il faudra malheureusement pour moi me l'enlever mais heureusement pour elle et son père. je ne veux pas qu'elle subisse mon passé. Aujourdh'ui elle a eu sa première dent, une partie d'elle qui se construit encore..ça passe vite et ça me fait peur, un matin elle se lèvera et dira maman ! et voilà tout ira vite aussi c'est horrible !
J'aimerais que tout s'arrête mais il n'y a aucun moyen ! oui c'est un enfer au quotidien même si ce genre d'acte se fait rare maintenant mais j'aimerais lui en épargner à vie ! en être sûre pour toute ma vie, on dirait donc que ce que j'ai subi ne me suffit pas pour arrêter ! pff aussi j'aurai dû me faire soigner avant de la faire, encore un enfant malheureux sur Terre alors que là elle peut tout avoir pour être heureuse c'est honteux je me dégoute, en même temps c'est son arrivée qui m'a décidé à réagir donc bon !??voilà voilà !! en tout cas je vous remercie beaucoup pour ce que vous faîtes, vous me confrontez à mon passé, et c'est pas si facile d'essayer de s'y replonger pour ressentir les choses !! merci pour l'avancée du travail, en tout cas je suis ravie que vous preniez  mon cas au sérieux !! milles merci aussi pour elle (ma petite fille) ainsi que pour mon mari...

Même si elle est toute petite, est-ce qu'il arrive à votre fille de "faire des bêtises" ?

A vrai dire je ne sais pas trop reconnaitre si c'est des bêtises, ou si c'est pour rire ou si c'est parce qu'elle apprend, des fois elle rale pour aller au lit elle pleure un coup pour se décharger de ses émotions et voilà ou il y a eu des fois où c'était des caprices ! Lors du biberon ça m'est arrivé de la taper sur les mains très fort et là par contre c'est dégueulasse car je venais de m'engueuler avec mon mari, il est parti se coucher et je me suis retrouvée seule avec elle alors comme elle s'agitait beaucoup lors de son biberon j'ai posé le bib, je l'ai redressé et j'ai pris sa main en la tapant et en lui disant "bon ça suffit, ça commence à bien faire de bouger comme ça, ta main tu laisses à coté" (oui parce qu'elle pose sa main sur le biberon pour le faire bouger) elle est pas nerveuse mais elle est très tonique alors bon elle découvre les fonctions de ses membres on peut pas lui en vouloir sauf que ce soir là j'étais en colère après son père et je me suis servi de ce prétexte pour la "taper", mais elle ne disait rien, elle ne réagissait pas, je la retape sur la main un peu plus fort et ainsi de suite elle a un petit peu broncher parce que " aïe ça fait mal mais qu'est ce qu'elle me fait maman là ?" mais ça lui est passé, en fait elle ne savait pas ce qui lui arrivait et je me suis mise à chialer une fois de plus de la voir qui restait là sans rien faire qui ne savait pas ce qui lui arrivait ! Donc les bêtises à cet âge là c'est trop tôt pour dire que ça en est, elle adore patauger dans le bain du coup ça met de l'eau partout mais je la gronde pas c'est normal, il y a que quand je la sèche qu'elle est chiante car ça l'a fatigué et l'habiller relève d'une épreuve pour nos oreilles ! donc bon voilà mais sinon non pas de bêtise ! elle bouge beaucoup pendant son biberon (petit reflux) ce qui l'a fait régurgité donc on la gronde pour lui dire d'arrêter de bouger en lui expliquant pourquoi, mais je pense qu'on y pourra rien car sa digestion est très difficile donc bon il faut dire qu'avec la chaleur d'ici on est plus vite irritable !!

a écrit:

j'ai l'impression de me faire passer pour une enfant battue
ça n'arrivait pas non plus souvent, ou trop souvent pour dire que j'étais un enfant maltraité
Il fallait peut être qu'il se défoule comme ça, que ses nerfs passe sur moi !? mais je n'ai pas été maltraité
je ne me prenais pas non plus une raclée toutes les semaines !! donc bon !
j'avais une correction quoi, je ne sais pas si on peut parler de violence,
je me faisais engueulé comme tout enfant qui fait une connerie et voilà

Quelle belle insistance !!!!

a écrit:

pour mettre en rogne son parent (mére ou père)il faut quand même amorcer la situation

Est-ce à dire que votre fille, elle aussi, amorce la situation?

a écrit:

c'est à moi qu'il faut faire du mal,

N'est-ce pas déja ce que vous faites? Et ne vaudrait-il pas mieux qu'on vous fasse du bien ?

a écrit:

ça passe vite et ça me fait peur, un matin elle se lèvera et dira maman ! et voilà tout ira vite aussi c'est horrible !

De quoi avez-vous peur dans cette vitesse ?

Question subsidiaire : si votre fille était un fils, aurait-il à subir les mêmes choses?

a écrit:

de la voir qui restait là sans rien faire qui ne savait pas ce qui lui arrivait !

A qui ressemble t'elle à ce moment là ?

a écrit:

je me suis servi de ce prétexte pour la "taper",

Qui se servait de quels prétextes pour vous taper vous ?

Bonjour,

j'insiste parce que j'ai l'impression de faire passer mes parents pour ceux qu'ils ne sont pas, j'ai eu des corrections quand je le méritais, alors qu'un enfant battu lui n'a pas de raison à être battu, il est tous les jours victime de tout ça ou si c'est pas tous les jours c'est souvent et sans raison un peu comme pour mon bébé qui ne fait rien pour et pourtant qui subit ! Ma fille n'amorce pas la situation d'angoisses ou de violence, non tout va bien, je la vois sourire, s'épanouir et elle a tellement de tendresse sur son visage que c'est là que ça me vient cette violence. Elle a tout d'un bébé parfait, et son visage ressemble à celui d'un ange, des traits doux, une symétrie de bébé publicité, des yeux grands ouverts sur le monde passionés par ce qui les entourent, un sourire à croquer et voilà, pourquoi ? ma violence arrive!  Bien sûr que c'est à moi que je fais le plus de mal mais en attendant je souffre de lui faire subir tout cela donc c'est pas à elle qui faut que je m'en prenne mais à moi? Le seul bien qu'on pourrait me faire c'est que je renaisse, ou que je sois guérie. Dans la vitesse du temps j'ai peur que tout passe trop vite que je rate pleins de choses à force de me gacher les bons moments j'ai peur de regretter trop de choses plus tard à cause de ces foutus situation qui me gache ma maternité et mon amour. Si ma fille avait été un fils.. dur dur d'imaginer cela, mais je pense que ça aurait été pareil !? c'est assez difficile de se mettre à cette place. Un bébé quel que soit son sexe est une fragilité à grandir et se renforcer, un petit être naïf innocent qui ne demande que l'amour pour sa croissance et son éveil, c'est un petit coeur que l'on porte pour faire le vivre et l'aimer à fond comme on l'a désiré alors fille ou garçon je pense que j'aurai été pareille.
Dans les moments où ma fille reste là sans rien pouvoir faire, évidemment à son âge elle peut pas se défendre (est ce qu'alors je profite justement je profite de ce statut) elle est là à attendre que ça se passe, comme moi quand j'étais disputé. j'attendais que ça finisse et des fois j'en rajoutais un petit peu pour que ça s'arrête plus vite (faut savoir que j'étais pas ruée de coups non plus...) donc c'est à moi qu'elle ressemble dans ses moment là, en plus physiquement elle a mon regard alors c'est assez difficile de revoir certaines expressions qui m'appartiennent mais vous voyez cela ne me suffit pas pour arrêter. Mais moi par rapport à elle, je savais ce qu'il m'arrivait (lien de cause à effet, j'ai fait une bêtise donc je me fais gronder) alors qu'elle : j'ai rien fait et je me fais gronder alors bon !! c'est dégueulasse, elle ne se pose pas la question à cet âge là on leur donnerait autre chose à manger ils suivent "bêtement" puisqu'ils n'ont pas connu autre chose, donc pareil elle ne va pas rétorquer puisqu'elle ne sais pas ce qu'il lui arrrive et donc pour elle ça doit lui paraitre normal. Si ce n'est que son regard, ses yeux dans mes yeux qui se disent "mais qu'est ce qu'elle maman elle a pas son regard enjoué de d'habitude"...
Et quand on me tapait on n'avait pas de prétexte puisque la raison pour me taper était de me corriger suite à une connerie, ou mon comportement ou autre.. voilà.. je ne cherche pas d'excuse croyez bien que j'essais de creuser moi aussi ! merci..

a écrit:

alors qu'un enfant battu lui n'a pas de raison à être battu,

Même si il n'en à pas, "on" lui en trouve toujours et il s'en trouve toujours !!!

a écrit:

elle a tellement de tendresse sur son visage que c'est là que ça me vient cette violence.

Vous avez là vraiment matière à réfléchir....
Qu'est ce que votre violence essaie (maladroitement) de lui dire ?

L'enfant battu est quand même remarqué à un moment donné de sa vie, moi je ne l'ai pas été, il y a eu 3 fois où je me souviens d'une bonne raclée : 1° vers l'âge de 8 ans à cause d'un exercice de maths incompris, 2° pour une grosse connerie que j'avais faite avec mes copines à 11 ans et 3° le redoublement de ma 2nde voyez bien qu'entre temps je ne me souviens pas de grand chose, j'ai pris des baffes par ci par là pour avoir répondu suite à une dispute ou quand je me faisais punir mais jamais au point d'être battu, je le dis parce que je pense aux enfants ou aux femmes battues avec qui on y va pas de main morte alors que moi je pense que chaque parent a sa façon d'éduquer les enfants et donc de les punir non pas que j'approuve ce genre de réaction mais je veux quand même les dissocier de tout cela, j'étais la première de 3 filles, à ma naissance tout le monde me voulait dans les bras (ce qui a causé beaucoup d'histoire dans la famille) ma mère a vu sa maternité gachée à cause de ma marraine qui faisait des histoires et qui était toujours dans ses pattes, mais je sais que j'ai été aimée et choyée par tous, même s'il y avait des engueulades pour m'avoir (même en temps que filleule car ça ne devait pas être elle ma marraine mais une soeur de ma mère... pour finir ça a été la soeur de mon père) en plus j'étais la première donc celle qui incarnait le plaisir de la nouveauté aussi pour tous donc malgré les photos ou autre je suis persuadée d'avoir reçu tout l'amour de mes parents, peut être qu'à côté de ça j'ai entendu des trucs ou je me suis fixée sur un moment qui m'aurait marqué et voilà après...
Pour en revenir à votre dernière question : " elle a tellement de tendresse sur son visage que c'est là que ça me vient cette violence. "
et donc qu'est ce que cette violence esssaie maladroitement de lui dire ? Là j'avoue que je ne sais absolument pas y répondre !? Ca relève d'être philosophe cette question ! je ne sais pas du tout !! qu'est ce qu'elle pourrait bien vouloir lui dire "t'as qu'à pas être si belle, si tendre, si attendrissante ?" je ne sais pas, comment pourrait on en vouloir à cela ? La nature l'a parfaitement réussie et autant que je me souvienne c'est tout ce que j'ai souhaité qui se réalise : un bébé beau et éveillé (oui je sais ça fait pas tout mais pour l'instant voilà..) sinon je ne vois pas du tout j'ai matière à réfléchir à cela ça m'fait bien peur cette idée !!

a écrit:

L'enfant battu est quand même remarqué à un moment donné de sa vie, moi je ne l'ai pas été,

Remarquée? ou battue?

a écrit:

ma mère a vu sa maternité gachée

La votre est en train d'être gachée aussi, cherchez le lien éventuel.

a écrit:

j'ai été aimée et choyée

vous avez été aimée et chayée et source de conflits majeurs entre les adultes autour de vous.... Que vous en reste t'il aujourd'hui ?

a écrit:

malgré les photos ou autre je suis persuadée d'avoir reçu tout l'amour de mes parents,

Les photos ou autre montrent elles autre chose que "recevoir tout l'amour de vos parents" ?

a écrit:

peut être qu'à côté de ça j'ai entendu des trucs ou je me suis fixée sur un moment qui m'aurait marqué et voilà après...

Vous n'avez pas terminé votre phrase ....

a écrit:

j'ai matière à réfléchir à cela ça m'fait bien peur cette idée !!

Quelle(s) peur(s) éveille en vous cette idée ?

Bonjour !

Je vous préviens ça va être long alors bon courage !!
Déjà pour tout vous dire j'ai pas passé un très bon weekend car j'avais la tête un peu en vrac, comme le précise une membre dans l'aparté où j'ai également exposé mon problème, c'est on ne peut plus normal que de ne pas croire en la maltraitance vécue par ses proches, et du coup j'arrêtais pas d'y penser de me remémorer mon enfance mais je ne peux pas imaginer cela car je n'ai pas été battue ! j'ai juste eu des corrections un peu violentes quand je le méritais mais c'était quand même pas un rite au point de battre son enfant, bien sûr on est malheureux sur le coup mais mon père savait gagner mon amour autrement, il m'infligeait des punitions quand je travaillais mal ou quand je faisais une grosse connerie mais au delà de ça il m'achetait des jouets ma mère m'a même confié la dernière fois que c'était mon père le premier à m'acheter des livres etc quand lui même aller se chercher ses magazines informatiques, il pensait à sa fille et donc j'avais le droit à mon petit livre donc ce n'est pas pour se racheter puisqu'à l'époque où ça se faisait j'étais très petite...(vers 5-6 ans peut être) ensuite plus tard, il achetait des cassettes vidéo (à cette époque donc c'était pour moi et ma petite sœur) et puis arrivée à mon adolescence c'était des cd il disait même à ma mère bon là elle a eu des bonnes notes on lui achète un truc enfin voilà quoi, il a été père très jeune (22ans) et très tôt j'ai été absorbé par les jeux ordinateurs sur lesquels il m'avait mis vers l'age de 3-4 ans, il avait pleins de jeux de voitures donc il m'avait transmis un peu sa "passion". Et en parallèle pendant cette époque, c'était une fierté de lui gratter le dos le soir quand il rentrait du boulot, un truc qu'on détestait toute par contre c'était quand il nous trifouillait les oreilles (on avait été percé et ça se rebouchait souvent! aiiiiiiiie) et puis voilà, je me souviens d'un truc aussi : on avait été dans un parc d'attractions aquatique un été je devais avoir 13 ans et on faisait la queue tous les 2 pour le toboggan à eau, il y avait beaucoup de monde dont quelques jeunes ados stupides (je me retiens de ma politesse car j'ai encore le coeur serré) qui se moquait de mon père enfin plus ou moins quoi, et je commençais à rebeller parce que ça me faisait mal au cœur et il m'avait dit d'arrêter (enfin je crois je ne sais plus trop) mais bon on s'est tourné et on a attendu et ça m'insupporte encore de savoir qu'on ait pu se moquer de mon père ! donc voilà.. Quant à ma mère, j'étais tout le temps avec elle petite, car lorsque je suis née elle s'est retrouvé souvent seule car mon père partait souvent en mission alors on allé chez mon pépé et ma mémé (parents de ma mère) et on allait souvent dormir là bas ou passer la journée. J'avais mes tatis à proximité aussi (2 sœurs de ma maman), ma mère venait souvent me chercher à l'école avec l'une de mes tatis qui à l'époque vivait encore chez mes grands parents et j'avais le droit à un pain au chocolat, au début ma mère me récupérer le midi car elle préférait me garder l'après midi, et puis c'était pour la sieste donc bon ! j'avais mon parrain (frère de ma mère) aussi mais il s'est suicidé le mois de mes 5 ans et ma maman avait beaucoup de mal à s'en remettre et la dernière fois elle me disait que c'est papa qui avait dû intervenir en disant "bon aller ça va maintenant tu vas pas gacher les 5 ans de ta fille" mais je ne me souviens pas de sa disparition, on le voyait très peu. Un peu plus grande, j'allais souvent me promener avec ma mère aux magasins, ou je faisais les courses avec elle, je faisais du tennis à une époque avec elle enfin franchement, pas l'ombre de la moindre maltraitance quoi !! A côté de ça, j'avais une marraine (soeur de mon père) qui a souvent fait beaucoup d'histoires avec mes parents et ma famille donc je pense que ça m'a tapé sur le système d'entendre des paroles violentes peut être mais pareil je ne m'en souviens pas, mais bon tout ce petit chapitre pour vous dire dans quel contexte je vivais (ils ont toujours pris soin de moi pareil pour mes soeurs) quand j'avait 7 ans il m'avait fait une surprise : une nouvelle chambre en passant par le mobilier, et par la déco des murs et tout bref j'étais super contente ! à côte de tout ça on avait nos noëls normaux avec des vacances en hiver et en été, colonies et tout donc bon pour vous répondre : je n'ai pas été battue, donc pas remarqué !! Il y a juste une fois où mes copines m'ont demandé ce que j'avais à l'oeil, j'avais un petit cocard avec 3 petits points bleus (et c'est la fameuse fois où j'avais ramassé suite à un exercice de maths incompris) d'ailleurs le matin en me faisant ma tresse ma mère m'avait demandé ce que c'était parce que je n'avais pas pris de coup de poing et pourtant voilà ce que j'avais !
Ah un truc aussi qu'il faut que je vous dise : lors de la première rentrée scolaire de ma petite soeur, qui allait pour la première fois donc à la maternelle, j'ai beaucoup pleuré : il y avait un ramassage scolaire donc on était dans ce bus j'étais à coté d'elle et donc arrivée au groupe scolaire ils font d'abord descendre les maternelles et ensuite les primaire. J'attendais donc mon tour c'était le sien d'abord. Une dame devait prendre en charge le petit groupe d'élève à la descente du bus pour les accompagner jusqu'à DANS l'école. Les élèves descendait et se rassemblait sur le trottoir avec cette dame. Et puis est venue le tour de ma soeur je lui avait expliqué comment il fallait qu'elle fasse, et pressée de partir et surtout un peu angoissée elle quitte sa place et descend. je me mets à la fenêtre pour la voir et là, je la vois qui part en direction de l'école toute seule, avec son gros cartable au dos, et cette c***** de bonne femme là qui ne la voit pas, et moi j'savais plus quoi faire je tapais à la vitre pour lui dire "non attend claudine, faut que tu reste là" et je la voyais qui s'éloignait vers l'école et après je ne l'ai plus vu car mon tour venait de descendre pour aller dans mon école. Je pleurais de tout mon coeur j'avais honte et mal au coeur de la voir ce petit bout de cul le cartable plus gros qu'elle et cette pauvre c***** qui n'avait rien vu ! si j'avais eu le cran ou si j'avais été plus grande je jure qu'elle aurait pris cher et qu'elle se serait trouvé sans emploi tellement je détestais ce moment. Arrivée dans mon préau, je croise ma maitresse qui me demande bin pourquoi tu pleures, et là j'ai tellement su pas quoi dire faute de savoir m'expliquer, j'ai répondu, "ma soeur m'a dit qu'elle m'aimait pas" pff je sais c'est pathétique mais c'est tout ce que j'ai trouvé à dire !!ridicule m'enfin !! donc voilà..
Vous parlez d'un lien éventuel avec la maternité gachée de ma maman à ma naissance, la dernière fois lors de mes séances de rééducation la sage femme m'en a parlé, car j'entendais dans une salle à coté un monitoring qui enregistrait les battement du coeur d'un bébé. Et j'ai craqué, j'ai pleuré, elle était surprise et c'est là que j'en ai parlé. Aussi elle m'a demandé comment s'est passé l'accouchement de ma mère pour moi, et il est vrai que pareil que pour moi, elle a accouché et elle n'a pas eu le bébé directement (hémoraggie) elle était dans un "box" et quelques heures après seulement j'étais sur ma mère, mon père qui avait plus ou moins assisté à l'accouchement a même aidé la sage femme à subvenir aux soins de ma mère. Pareil que pour moi, 25 ans après, bon j'ai eu une césarienne..et pareil mon mari a du aider les infirmières à me porter sur le lit d'opération etc etc enfin bref la galère et j'ai eu mon bébé qu'une heure et demi après bien sûr que je l'ai eu en bonne santé et tout j'ai pas à me plaindre par rapport à celles qui n'arrivent pas à en avoir ou pour qui ça se passe plus mal que pour moi, mais mes 12 heure de travail m'ont donné l'impression d'être une mère incapable, et pour finir j'ai eu une césarienne d'urgence alors bon ! ma mère a eu un accouchement normal suite à des contractions, la nuit, en revanche, la sage femme est venu "me" chercher, "on va pas y passer toute la nuit disait elle", alors que ça faisait que 4 heures que ma mère était dans leur murs m'enfin !et donc voilà on m' a sorti de "force" de la même manière qu'on a sorti de force ma fille (une césarienne en urgence perturbe un peu le mode de vie du bébé, on le dérange dans ses habitudes, alors qu'un bébé qui sort par voie normale sait qu'il va sortir il y a ce fameux passage, il se prépare donc, alors que pour moi, il y a eu défaut d'engagement, elle peinait à sortir et là tout est allé très vite, on lui a complètement changé son rythme, et on me l'a arraché, alors déjà qu'un bébé est angoissé de ce nouveau monde, mais là, on la perturbe dans son action et subitement on me l'arrache, alors naturellement je ne crache pas sur cet acte, ça lui a sauvé la vie et tout mais bon..Donc ma sage femme m'a parlé du syndrome de la filiation (ou affiliation je ne sais pas) donc voilà où je suis rendue maintenant ??
J'ai été source de conflits par rapport à cette marraine hystérique là qui faisait toujours des histoires pour m'avoir plus que les autres, il m'en reste aujourd'hui de brefs souvenirs, car elle m'a toujours comblé de cadeaux etc j'étais sa princesse, sa poupée quoi, je sais qu'elle m'aimait beaucoup et elle avait décidé d'avoir le même bébé que moi et si elle a fait ma cousine, elle m'a dit un jour c'est parce qu'elle voulait un bébé qui me ressemble ! donc bon !? ensuite on habitait qu'à 200km mes parents ont coupé les ponts avec elle car il y avait toujours des histoire notamment pour les fêtes où je me rappelle un jour elle s'engueulait avec son mari, ça cassait des assiettes dans son restaurant et donc j'ai plus ou moins assisté à ça et mon père nous a pris moi et ma sœur et nous a remonté en haut en disant aller viens arrête de regarder et tout donc voilà, ma marraine a toujours réagit excessivement aussi donc ! et puis un jour vers 13 ans, mes parents faisaient encore la gueule à ma marraine et moi qui l'adorait à cette époque, je la voyais surtout comme dans mes yeux d'enfant, je l'idéalisais, j'avais décidé de la voir en cachette avec la complicité de ma meilleure amie alors j'lui écrivais des courriers et elle me répondait à l'adresse de ma copine, elle m'envoyait de l'argent etc et puis un été on devait déménager avec mes parents et j'étais resté un mois chez ma copine pendant lequel on avait passé 4 jours là bas ensuite j'ai rejoint mes parents, on a plus ou moins gardé contact et après vers 18 ans mes parents pour mon anniversaire ont décidé de passer l'éponge et de me faire la surprise de l'inviter.. Sauf que l'été de mes 18 ans j'y avais encore été en cachette avec le gars qui me sert d'ex (on va dire ça comme ça) et donc ça s'était mal passé entre lui et elle, il ne lui plaisait pas et c'était le choc des caractères, très impulsif tous les 2 pour bien faire ça s'était engueulé, il est remonté chez lui je suis restée chez elle et pareil parce que je ne profitais pas assez et que j'étais toujours avec mon portable (mais normal vu ce qu'il s'était passé quand même !)un soir elle m'a jeté comme une m.... et là c'est la premières fois que j'ai vu ma marraine en colère après moi !!! j'ai été trop blessé moi qui était sur mon pied d'estale avec elle j'en suis bien vite revenu, elle m'avait pourri comme je l'ai jamais vu ! et donc il est venu me chercher et je suis repartie sauf que 2 mois après elle venait pour mon anniversaire... Super ! et ce jour là tout a éclaté, je me suis jetée avec toute le monde, une semaine après je quittais la maison c'était plus vivable, et j'ai abandonné mes sœurs, et mes parents..en prenant mes affaires je savais déjà que je faisais une connerie, mais à cette époque on me lavait aussi le cerveau, j'avais soit disant jamais le droit de sortir comme je voulais alors après m'avoir bien monté la tête j'ai décidé de partir de chez moi, et il faut dire que c'était soit ça ou soit je me faisais larguée. Je suis partie à contrecœur, et jamais je ne l'oublierai le mal que j'ai fait à ma famille, d'abord je me suis engueulée et mis à dos tout le monde, ma mère essayait de me calmer en me tenant les bras je me débattais comme si j'allais la frapper, ça c'était le fameux jour de l'engueulade et une semaine après quand je suis partie de chez moi mes parents sont carément venus me supplier au lycée chez l'assistante sociale, et ils me faisaient des propositions pour que j'ai ce que j'voulais, et j'ai dit non, je n'avais jamais vu la tête de mes parents comme ça, ça me faisait trop mal !et pourtant j'ai dit non. les jours suivant j'apprenais par une lettre de ma soeur qui avait donc 14 ans que mon père avait pleuré, elle me disais que c'était dur à voir, je la laisse imaginer combien c'est dur de ne pas le voir mais de l'imaginer justement, pourquoi, pour qui, dans quel contexte, comment cela s'est passé, c'est encore plus horrible que ne pas y assister. J'ai su que mon père m'aimait à ce moment là, avant j'y pensais pas, mais comme j'aime le dire "des parents qu'on déteste, sont des parents qui font bien le travail", et oui toute les fois où j'ai été punie de sortie ou autres à cause des notes ou des conneries, à côté de ça je réagissais en gamine humiliée, parce que ma sœur avait le droit alors c'est un des propos que j'avais écrit dans un courrier à ma marraine qui s'est bien "vengée" en le faisant lire à ma mère, mais pff j'avais quel âge quand j'ai écrit ça ??? c'est sur le ton de l'incompréhension plutôt que j'ai écrit ça plus que sur le ton de la jalousie, je n'ai jamais été jalouse de mes sœurs au point de faire du mal comme ça !! non jamais ! mais cette mauvaise femme s'en ait servi pour m'enfoncer, faire du mal est ce qu'elle sait faire de mieux t'façon. Et puis le temps passe, le mal lui reste, je reprends contact avec mes parents le jour de la fête des mères, je suis à l'aube de mon bac mais je m'en fous à la limite, j'ai déménagé entre temps je ne sais pas combien de fois (la belle famille, les amis comme une vagabonde)et les révisions en attendant !? pff enfin bref je m'étais isolé de tous, je n'avais plus ou presque plus d'amis et ceux que j'avais perdu étaient ceux qui avaient le plus d'importance, peu à peu je commençais à voir dans quel situation pathétique j'étais tombée, ça ressemblait à rien..
Ma mère m'a accueillie à bras ouvert, blessée dans son cœur et dans son âme, je le voyais, mes sœurs avaient grandie, d'ailleurs ce qui m'a poussé à les revoir tous, c'était qu'un jour en me promenant vers chez moi en moto, j'ai vu ma petite sœur (8ans à cette époque) qui courait dans le jardin) j'en ai chialé comme un enfant qui avait laissé son amour derrière, je n'ai pas vu les 8années de ma sœur, je m'en veux terriblement je n'ai pensé qu'à moi, mes copines, mes potes et voilà qu'en plus je la laisse derrière moi seule avec mon soeur de 14 ans. c'est horrible de faire ça à ceux qu'on aime.elles n'ont pas compris. Le jour des retrouvailles, mon père était encore en mission mais il allait revenir bientot. Et puis peu à peu je revenais le dimanche comme une prisonnière à qui on accorde la visite qqs heures à sa famille, l'autre me déposait et je passais l'après midi chez "moi", mais je me réfugiais dans la chambre de ma petite sœur, on dirait que j'm'en suis servie de peur de n'avoir rien à dire à mes parents..Et un jours ils ont encore déménagé. Mon père était déjà sur les lieux lorsque j'ai vu partir le camion, et ma mère s'était encore débrouillé seule pour le déménagement, avec mes sœurs, le soir je suis venue leur dire au revoir, des voisins allaient les accompagner à la gare. J'ai trouvé la maison vide, mais pas autant que les yeux de ma mère et ma sœur, m**** c'était la première fois qu'ils allaient déménagé "sans moi", ils allaient avoir une maison "sans moi" et des les voir angoissés de partir et de me laisser, je vous dis pas dans quel état on était tous, je me suis sentie encore plus mal après, je ne savais pas ce que faisait mes soeurs, j'allais pas voir où elles allaient aller à l'école et plein de trucs comme ça, mais le pire c'est de les laisser partir, je les ai vu dans cette voiture qui allait à la gare mon dieu c'était trop dur.. Elles ont pris le train en pleurant, se demandant quelle nouvelle vie elles allaient avoir, ma sœur de 15 ans qui allait dans un nouvel établissement dès le lendemain enfin bon c'était horrible. J'ai eu mon bac malgré tout, je ne sais pas comment mais je l'ai eu mais je m'en fous, si j'étais resté chez mes parents j'aurai probablement eu de meilleures notes, car de meilleures conditions de vie pour réviser et pour aimer. J'aurai eu mon bac on l'aurait fêté, j'aurai eu mon bac ils auraient été fiers de me voir sourire. si j'étais resté chez mes parents j'aurai obtenu les mêmes notes que les premières épreuves un an auparavant pour le français, et là je l'aurai décroché haut mon bac mais j'ai préféré mon égoïsme, j'ai préféré renier ceux qui m'ont créé, j'ai préféré abandonné mes petites sœurs et aujourd'hui en racontant ces lignes, je pleure comme je pleurais le jour où je suis partie..j'en souffre encore !
Donc tout cela pour vous dire ce qu'il m'en reste aujourd'hui : cette marraine que j'aimais tant enfant, je la hais au plus profond de mon cœur, car elle ne s'est pas arrêté là, évidemment, pendant que j'avais coupé les ponts avec mes parents, ils continuaient à se voir, et plus tard elle a fait des histoire avec ma sœur, qui avait donc 16 ans ! à croire qu'elle ne peut pas vivre sans ça ! j'éprouve beaucoup de haine, d'énervements, de dégout,d'autant qu'elle s'est immiscée dans la vie de ma mère qui a toujours été soumise à cela, et qui a toujours fait des courbettes pour pas faire des histoire et pour finir à être trop gentille voilà.. c'est pour ça j'ai de la haine, ma mère qui a toujours voulu me protéger contre cette folle, c'est à elle que je m'en suis prise en partant de chez moi, j'ai trop mal en y repensant et vous ne le voyez pas mais mon chagrin témoignerait de ma souffrance, elle y est pour rien la pauvre et pourtant elle a le dos large, c'est une maman.
Quant aux photos, je vois une petite fille heureuse de vivre, qui prend la pose même, quand il n'y a pas que moi dessus, je vois des gens sourire, de l'amour, mes photos de bébé montre un bébé éveillé qui rigole,ensuite plus grande ce sont des photos pour marquer les fêtes il y a une seule photo que je n'aime pas : celle où je suis en train de pleurer à noël parce que je m'étais fait grondé devant ma mamie par mon père.. et ça se voit sur les photos (mais je ne me rappelle plus pourquoi) sinon en majeur partie, c'est moi au cross (je faisais de l'athlétisme, je n'aimais pas trop y aller c'était un choix imposé mais bon pour faire plaisir et donc pas perdre l'estime de mes parents j'avais dit oui j'aimerais bien) n'empêche que mes parents étaient fiers, surtout mon père, j'avais eu de bonne places dans les arrivées donc voilà. sinon des photos de mes anniversaires, carnaval et tout enfin voilà mais à chaque fois des bons souvenirs !
La phrase que je n'avais pas terminé : "voilà après.." je voulais dire "voilà après ce que ça donne comme personnage", je ne m'en souviens pas mais j'entendais souvent mes parents se disputer, c'était jamais long c'était surtout des paroles plus hautes les unes que les autres, mais sur le coup de l'énervement comme tout à chacun je crois, ensuite ça passait. Et les engueulades avec ma marraine il y en a sûrement eu en ma présence ou lorsque j'étais très petite, et qu'on croyait alors qu'un enfant parce qu'il ne parle pas comme un adulte ne comprend pas, peut être que des choses m'ont marqué, j'ai peut être assisté à des scènes, voilà sinon je ne vois pas trop !
Et puis pour répondre à votre dernière question (vous devez sans doute vous dire "ouf, enfin !") :
Quelle(s) peur(s) éveille en vous cette idée : j'ai matière à réfléchir à cela ça m'fait bien peur cette idée !!
Ce qui m'fait peur c'est d'être dangereuse pour mon bébé, on dirait que lorsque j'en parle autour de moi, les gens sont outrés, les gens sont honteux, ou ils ont peur, oui c'est légitime car évidemment on voit en la maman aimante une maman parfaite qui ne ferai pas de mal à son bébé .
Bin moi non , je l'aime plus que tout au monde je me tuerai pour elle et ça me fait peur justement de voir que je m'en prends à son petit corps, sa petite tête si mignonne si petite et fragile et si belle j'ai peur de représenter un réel danger pour elle, elle ne me mérite pas, elle est venue au monde déjà dans un pays de m****** en plus je lui impose ça, je lui impose mon comportement, elle n'a rien demandé en naissant sinon que d'être aimé et regardez ce que je suis en train d'en faire de cette personne, c'est dégueulasse, la meilleure chose qui puisse lui arriver serait que mon mari me quitte, que je me fasse enfermer ou que je meurs, et qu'il lui trouve une maman qui l'aimerait comme moi je l'aime mais qui se comporterait justement à la hauteur de son amour..
Bon, je vous souhaite du courage pour décortiquer ce récit...Merci pour tout ce que vous faites, j'ai hâte d'en finir !

a écrit:

mes 12 heure de travail m'ont donné l'impression d'être une mère incapable

et c'est encore votre sentiment aujourd'hui, n'est-il pas ?

a écrit:

J'ai su que mon père m'aimait à ce moment là

Vous en doutiez donc profondément avant, pourquoi ?

a écrit:

des parents qu'on déteste, sont des parents qui font bien le travail

Et donc quand votre fille pourra vous détester, à force de vos petites "méchancetés", vous pourrez considérer que vous avez bien fait votre travail (de mère) !!!

a écrit:

c'était un choix imposé

Je vous laisse le soin de vous relire...

a écrit:

que je me fasse enfermer ou que je meurs,
j'ai hâte d'en finir !

et si votre fille, au fond, n'avait rien à voir avec ça ?

Oui j'ai encore ce sentiment aujourd'hui car j'ai été égoiste : en fait ce jour là je ne devais pas accoucher j'était à 4 jours du vrai terme et en fait j'étais rentrée juste pour un monitoring de vérification routinière quoi, et mon mari avait une gastro à ce moment là et je m'sentais pas terrible non plus, il faisait super chaud, humide, je la sentais pas trop bouger bref c'était chiant alors j'ai fait ma bêbête auprès de mon gynéco qui a décidé de me garder et de me déclencher le lendemain..
1° déclenchement = pas naturel
2° syntho (perfusions qui déclenches les contractions) = encore moins naturel
3° la péridurale = encore encore moins naturel,
4° voilà où m'ont emmené mes manière d'idiotes capricieuses : 12 heures de travail, on m'a trituré l'intérieur fait changer de position j'ai reçu 3 doses de péridurale et le soir, le petit bout commençait à peiner, j'étais sous monitoring depuis le matin, et vers 19h j'entends le coeur qui commence à considérablement ralentir, vous pouvez même pas imaginer ce qu'une mère ressent à ce moment et mon stress est proportionnel au rythme cardiaque du bb, horrible elle sent tout ! à ce même instant où j'ai fait la remarque à mon mari pour le coeur, le gynéco rentre dans la salle d'accouchement, ne dit mot, s'installe sur la table les yeux rivés sur le moniteur, il attend sans rien dire et d'un seul coup "bon là on va arrêter c'est pas bon", mon mari de répondre "comment ça c'est pas bon docteur", le gynéco ne l'écoute pas, il est trop concentré sur le monitoring pour voir une évolution, mais non, rien d'un seul coup me yeux qui ne voyait que les siens se sont engorgés de larmes et je vous dis pas la culpabilité, la haine, la souffrance qui me piquait, qui me brulait tout en moi il m' a dit "bon là, on va arrêter, ce n'est pas de votre faute, vous avez fait ce que vous avez pu ne vous inquiéter pas, mais si on continue dans 5 ou 6 heures on y est encore elle sera peut être là mais dans quel état !!? alors on va préparer le bloc etc etc" et d'un seul coup j'ai pris froid, je tremblais à cette idée de me faire ouvrir et toute cette fourmilière autour de moi je ne voyais plus personne que moi en train de mourir, plus personne n'existait, avec les doses de péridurales que j'avais reçu je ne pouvais pas me déplacer sur le lit d'opération mon mari a dû aider les infirmières, je ne vous raconte pas comme c'est humiliant d'être un morceau de viande croulant bref on m'a emmené au bloc j'ai entendu "non là monsieur vous ne pouvez plus venir", un gros déchirement qui me séparait de mon mari, j'avais trop peur, j'étais nue, j'avais froid, je suis rien à ce moment là, qu'un énorme chagrin ambulant, les portes se sont refermés, j'ai aperçu mon mari dans sa triste mine qui allait pleurer, et voilà on m'a préparé, on m'a remis une dose de péridurale et là ils ont commencé leur travail, j'ai tout senti, le rideau ne sert à rien quand on est très sensible, on sent tout.Ils m'ont découpé, m'ont appuyé dans tous les sens, je sentais le bébé résistant qu'ils essayait de m'arracher, il le tournait, ils l'ont sorti j'ai entendu 2 petits cris discret de nouveau né et ensuite elle n'a plus jamais pleuré comme un nouveau né, mais comme un bébé normal. bref ils me l'ont montré mais ce passage je crois l'avoir déjà raconté...Donc oui je suis responsable j'ai failli la tuer avec mes conneries d'être trop impatiente de la voir, de l'avoir et voilà où j'ai terminé: les premiers jours ont été une horreur, je ne pouvais pas me lever dire que j'en vois certaines qui se lèvent le lendemain ! pareil l'échec de l'allaitement bref rien de positif sinon que ce joli bébé que j'ai toujours aimé !! A ce jour je suis capable de m'en occuper correctement, les soins etc, mais je perds trop vite patience c'est là mon seul défaut à proprement parler en ce qui concerne la façon dont j'ai de m'en occuper après ce qu'il m'arrive c'est plus un défaut c'est un fait passible de l'enfermement !
Pour mon père à vrai dire je ne doutais pas car je ne me posais jamais la question véritablement mais lorsque j'étais punie, pour moi c'était pire que tout alors je me faisais sans doute le rapprochement : il me punie il me fait du mal donc il m'aime pas et il a toujours été sévère disons que je n'ai jamais vu mon père très tendre avec nous, mais ça être démonstratif c'est une autre histoire et donc lorsque j'ai su qu'il avait pleuré, je me suis dit m***** là il m'aime vraiment.
Quand je dis des parents qu'on déteste sont des parents qui font bien leur travail, il faut que je vous précise là où je re-situe le contexte : quand je me faisais engueulé parce que je voulais sortir plus tard et qu'on me l'interdisais, je partais dans ma chambre et je me disais p**** je les déteste, mais avec du recul : je sortais comme je voulais donc normal qu'il me fallait des limites !? mais voilà ado on ne voit pas les choses pareilles, et je me dis mais qu'est ce que je serais devenue si au contraire je passais ma vie dehors avec mes potes et que je n'avais pas su ce que c'est que d'être attendu chez moi ou reconnaitre ma chambre ?
c'était un choix imposé = mes parents avaient Choisit pour moi, car à l'époque il n'y avait pas beaucoup d'activités possibles donc ils avaient choisi de m'inscrire à ce sport sans trop savoir si ça me plaisait ou non, en fait ce que j'aimais pas c'est que j'avais du mal à aller vers les autres qui se connaissait déjà donc moi j'étais la dernière roue du carrosse, celle à qui on faisait pas trop attention. Mais sinon le sport en lui même j'aimais bien !
Désolée mais je ne comprend pas la dernière question. Ma fille n'a rien à voir avec tout cela, elle subit ce que moi j'ai à voir avec je ne sais quoi justement !! Pour lui épargner tout le mal qu'elle doit ressentir et l'atmosphère dans laquelle elle doit grandir je préfèrerais oui, disparaitre, pour que elle et son père puisse vivre sans se soucier de savoir à quoi ressemblera leur lendemain, si je me lèverai angoissée, triste etc !
Et lorsque je dis "j'ai hate d'en finir", je veux dire, : j'ai hate d'être guérie pour enfin mettre à profit tout mon amour pour elle !!

Y a t'il eu des histoires d'enfermement dans les vécu familiaux de vos père et mère ?

Comment ça d'enfermement ? dans un établissement psychiatrique ou enfermement sur soit même ?
Je sais qu'on tait beaucoup de choses dans ma famille, mon père a perdu son papa très jeune et il n'a jamais eu réponse à ses questions on lui demandait de se taire lorsqu'il demandait après son père.

a écrit:

mon père a perdu son papa très jeune et il n'a jamais eu réponse à ses questions on lui demandait de se taire lorsqu'il demandait après son père.

Est ce qu'aujourd'hui vous en savez un peu plus à ce sujet ?

a écrit:

Oui j'ai encore ce sentiment aujourd'hui

Est-ce ce sentiment là que vous vous confirmez, que vous entretenez, dans vos "dérapages" ?

pour  mon père je n'en sais pas trop à ce sujet ça été déjà été tabou chez eux alors chez nous encore plus !
Le sentiment que je ressens en pensant à mon "accouchement" n'est pas celui qui me pousse dans mes dérapages, ce n'est pas celui qui me fait penser toutes ces mauvaises choses. J'ai eu une sale journée pour cette césarienne, je reverrais toujours le premier regard de ma fille posé sur moi et je m'en voudrais à la vie d'avoir dit "bin non elle est pas belle quoi", pff je me dégoute, alors que le lendemain de mon accouchement elle était magnifique comme un coeur mais en fait c'est sa "bosse sérosanguine" qui m'avait choqué, à force de pousser pendant 12h la pauvre avait été déformée, je suis donc incapable de sortir mon enfant, j'ai failli la tuer !!! j'ai eu horreur de l'acte chirurgical mais c'est celui qui lui a sauvé la vie, faute d'avoir une mère capable de cela !

a écrit:

Le sentiment que je ressens en pensant à mon "accouchement" n'est pas celui qui me pousse dans mes dérapages, ce n'est pas celui qui me fait penser toutes ces mauvaises choses

Puisque vous savez que ce n'est pas ce sentiment là, vous devez bien avoir idée de quel est le sentiment qui vous pousse !

Non aucune idée !!!!! ça vient tout seul ! tout va bien et hop une mauvaise idée que j'arrive pas à chasser !

a écrit:

une mauvaise idée que j'arrive pas à chasser !

Vous pourriez en faire la liste ?

"et si je l'étranglais, qu'est ce que ça ferait, comment elle réagirait"
" et si je lui faisais peur ............................................................."
"et si je lui mettais la tête sous l'eau..........................................."
là vous voyez à l'instant même, j'ai eu un coup de chaud car j'ai cru l'entendre qui se réveillait, donc un petit cri avant les pleurs, et j'ai eu très chaud d'un coup, comme la peur, et l'énervement !?
j'ai eu une engueulade avec mes parents car ils "ne comprennent pas " et pour eux il ne tient qu'à moi de m'en sortir, j'ai été manipulé par ma marraine et voilà psychiquement ce qu'il en ressort maintenant !
J'aurai été en france, ils m'auraient retiré la garde de mon bébé, je vous laisse imaginer mon état actuel....

a écrit:

J'aurai été en france, ils m'auraient retiré la garde de mon bébé, je vous laisse imaginer mon état actuel....

Vos parents invalident donc votre capacité à être mère, et vous renvoient de nouveau à une piètre image de vous-même ... et il vous est bien difficile de lutter contre cette projection et de vous donner raison à vous, plutot qu'a eux! (vous pouvez mettre ceci en lien avec votre manière de justifier par vos soi disant erreurs leurs mal-traitance)

a écrit:

"et si je l'étranglais, qu'est ce que ça ferait, comment elle réagirait"
" et si je lui faisais peur ............................................................."
"et si je lui mettais la tête sous l'eau

Histoire de voir si elle réagirait différemment de vous enfant
Histoire de voir ce qu'il se passe chez un parent mal-traitant
Histoire de voir ou se trouve la limite et qui la met
Histoire de voir qui à le pouvoir de vous arrêter dans ces (im)pulsions, sachant que votre mère n'arrétait pas les pulsions de votre père... et que ni l'un ni l'autre n'arrétaient celles de votre marraine.
Votre fille n'est que le miroir de toutes ces complexités comme vous avez été vous même, enfant, le point focal, le miroir, l'objet exutoire des tensions familiales en tout genre.

a écrit:

un petit cri avant les pleurs, et j'ai eu très chaud d'un coup, comme la peur,

Peur de quoi? que ses pleurs traduisent votre nature de mauvaise mère qui sait mal s'occuper de sa fille ?

comment vaincre tout cela ??

En reconnaissant déjà que c'est bien de cela qu'il s'agit :)

j'essaie mais j'y arrive pas les pensées seront tjs là !

Vous avez des Post intéressants dans l'aparté, en avez-vous pris connaissance ?

a écrit:

"et si je l'étranglais, qu'est ce que ça ferait, comment elle réagirait"
" et si je lui faisais peur ............................................................."
"et si je lui mettais la tête sous l'eau

Et quelles sont les (vos) réponses à ces questions ?

J'ai pris connaissance des posts émis dans l'aparté, mais je pense sincèrement qu'on fait fausse route, il ne s'agit pas de maltraitance physique mais bien psychique comme je l'expliquais dans l'aparté. Le passé douloureux côté paternel a été projeté sur moi par ma marraine, quand on l'entendait parlé elle a été malheureuse n'avait jamais rien jamais de cadeaux, et elle en voulait à ma mami qui pourtant s'est donné du mal à faire tout dans leur sens et puis voilà ! elle a toujours eu de l'emprise sur ma mamie, ... et sur moi..

Vous, quand vous étiez  enfant :

a écrit:

Dans son regard je lisais "oh non il a l'air trop énervé !je vais me prendre une sacrée fessée si ça continue"

et Vous aujourd'hui:

a écrit:

mais trop tard mes yeux ont parlé pour moi, ma fille a vu ce qu'il se préparait dans mon regard et c'est là que je passe à l'acte

:)
Et vous n'avez pas répondu au #44 ci dessus...

Vous voudriez dire que je refais comme mon père ?, moi je ne dois pas avoir l'air énervé mais triste de savoir ce qu'il va suivre, honteuse de lui faire subir ce que mes yeux ont trahit.
Oui excusez moi pour la question je suis un peu paumée là , mais les réponses à mes questions "comment ça ferait si......." bin je le vois pas spécialement car je ne vais pas au bout je m'arrête lorsque je lui provoque une gêne, lorsqu'elle est à bout, et après je m'en veux éperdument au point de me supprimer ! Donc mes réponses seraient plutot de l'ordre de la provocation car évidemment je ne veux pas la tuer, mais je veux lui provoquer un inconfort ou autre je ne sais pas je veux peut être la faire pleurer alors que je supporte pas qu'elle pleure, je veux la rendre dans une situation de méchanceté je sais pas comment dire, je "veux" lui faire mal sans l'en lui faire enfin je sais pas si je me fais comprendre !! je pense honnêtement être difficile à guérir, déjà guérir de quoi !? puis ensuite quand on s'en prend à un être qu'on aime alors c'est qu'on doit pas l'aimer !!?? et pourant j'ai l'impression forte que j'l'aime plus que tout ma bouille d'amour !?? j'commence sérieusement à en avoir vraiment, vraiment marre, les mots sont faibles