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me revoici car encore dans une pente descendante

#1  25861

moonheart
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me revoici car encore dans une pente descendante

Bonjour!

Ça fait un bon bout que je ne suis pas venue sur ce forum. Encore une fois, tout allait merveilleusement bien après m'être cogner la face dans un autre mur vers la fin 2008, une grosse rechute qui a duré jusqu'à il y a quelques mois. Pendant cette rechute, je me suis prise en main malgré tout et j'ai continué mes projets d'avenir. J'avais entrepris une psychothérapie qui n'a durée que quelques semaines à cause d'une clinique qui ne tient pas ses promesses... Malgré tout, j'ai remonté la pente et j'ai vécu 3 beaux mois jusqu'en octobre passé environ. Tout allait super bien et j'étais fier de ce que j'entreprenais et mon entourage aussi. Pourtant, malgré tout cela, j'ai commencé à me sentir plus fragile. J'en parlais à l'infirmière qui me suit au lieu de mon psychiatre et j'en parle encore, mais tout ce qu'elle me dit, c'est que c'est moi qui est la cause de mes états d'âme, que je donne le pouvoir à mes downs de m'affaiblir et prendre le dessus. Elle m'a dit aussi que c'est parce que je voulais me mettre des bâtons dans les roues parce que j'étais sur le point d'accomplir quelque chose. Cette chose est accomplie maintenant Ma session est terminée, mais je ne me sens pas mieux pour autant. Je sais que j'ai des capacités et une facilité d'apprentissage, mais ce n'est pas ce qui me fait sentir bien pour autant.

J'ai toujours ce mal être en moi que je déteste et qui ressort toujours quand je ne m'y attend pas. Même si on me dit que c'est moi qui a le contrôle, je ne vois pas du tout sur quoi j'ai le contrôle. C'est comme si mon cerveau tournait à "ON" et qui n'arrêterait pas de faire dérouler une cassette remplis de mauvaises choses. Entre autre des images et des pensées d'automutilation qui me hantent. Avant que je me prenne en main, on me disait que c'est parce que je ne m'activais pas et que je me laissais envahir, que je n'occupais pas assez mon cerveau pour me défaire de ses mauvaises pensées et maintenant que je m'active, on me dit que c'est parce que je fais des trucs et que je veux me mettre des bâtons dans les roues.

Par contre, je sais que je fais des efforts, je sais que j'ai des capacités et je suis contente et fière de moi quand je réussi à entreprendre et finir des trucs pour moi et améliorer ma vie, comme ma démarche d'orientation en début d'année et cette session que j'ai faite et réussie. Mais c'est mon état que je n'aime pas, que je veux tuer, extirper de mes entrailles puisqu'elle me pourrit la vie. Je peux aller super bien pendant un bout, je suis heureuse et progressivement cette malédiction ce pointe, petit pas fesant, jusqu'à ce que je sombre complètement.

Quand je me retrouve entre deux (une bonne période et le commencement d'une mauvaise), comme je vis présentement, j'ai l'impression de me débattre comme un esturgeon dans un litre d'eau. Je ne sais plus quoi faire, j'ai juste le goût de me blesser, comme si ça me prennais ma dose. Puis je le dis à mon infirmière, j'essaie de comprendre le pourquoi du comment de mon état, mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas de piste mis à part de me faire dire que je suis la cause de mon état. Puis j'ai la trouille en plus, car j'ai peur de retomber complètement et de me laisser engouffrer totalement dans la noirceur qui essaie de me tuer comme un poison qui tue par son effet à long terme. Je finis toujours par faire des tentatives de suicide qui sont de plus en plus dangereuse, car je suis écoeurée de toujours faire face à cette partie de moi qui se cammoufle jusqu'à ce qu'elle ressorte ses dents vénimeuses et m'empoisonne.

Bref, je lutte énormément contre moi en ce moment comme plusieurs fois auparavant. Je me débats le mieux que je peux pour ne pas arriver encore à la seule et unique solution de m'enlever la vie. Mais mis à part l'infirmière, je n'ai pas de thérapie en tant que tel, car à la fin du printemps passé. J'ai été hospitalisée et le psychiatre de l'hôpital ma suggérer sa clinique en me disant que je serais mieux traité patati patata. Donc j'ai laissé tomber ma thérapie en CLSC pour aller à la clinique. Ils m'ont suivi pendant 6 semaines à l'hopital de jour en me disant que j'aurais ma place à la thérapie à long terme par la suite. Donc j'ai fini l'hopital de jour au mois d'aout et je viens seulement d'avoir, il y a quelques jours, mon RDV d'évaluation pour la thérapie. Puis on m'a dit à la fin qu'à cause des fêtes, il me rappellerons en février et que je devrais être bonne pour débuter ma thérapie au début du printemps 2010... Si j'avais su, je n'aurais jamais laissé tomber celle du CLSC comme il me l'ont suggéré... Vive la burocratie! Je sais, j'ai l'air de m'appuyer beaucoup sur la thérapie malgré que je suis la cause de mon mal être, mais j'ai essayé tout ce qu'on m'a dit pour finalement revenir toujours au même point et c'est de ça que je suis écoeurée...

J'ai d'l'air d'être dans la mauvaise section avec un message de désespoir comme ça, mais mon but premier de ce message était de parler du goût de l'automutilation qui revient toujours, comme une drogue. Une dépendance qui me manque, qui me trouble et qui me crée des ennuies et de la honte. Je sais qu'il n'a rien de bon à ce comportement, mais je sais aussi que c'est soulageant de le faire. Une vieille habitude qui revient au galop aussitôt que ce voile noir réapparaît. Je déteste cette partie de moi, je suis tannée de toujours revenir au même point, je suis tannée d'être seule à essayer de régler cette partie qui souhaite ma mort, même si je commence à savoir qui n'a personne qui peut m'aider sauf moi, comme mon infirmière me dit à chaque rencontre... mais je ne sais plus comment et je suis vraiment tannée de toujours devoir retomber à ce stade et de me voir agoniser sans savoir quoi faire.

Merci de faire exister encore ce forum, car j'avais grandement besoin de m'exprimer ce soir, car mon castor à perdu sa force je crois

Moon


C'est l'histoire du petit castor, le plus petit, mais le plus fort! :)

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#2  26766

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Sisyphe.. oui ça pourrait être moi! Est-ce que je vais décidé l'absurdité de la vie ou une fin absurde? Le choix reste absurde, oui! Ça doit être pour cette raison qu'on peut appeler ça une crise existencielle... Lexistence ou un ciel qui n'est pas. Le pire c'est que j'y crois, je ne veux pas me cacher derrière une croyance absurde, mais je vie dans l'absurde tout de même, encore une fois, mon choix est absurde, puisqu'il n'a rien de plus que l'absurde. Tout fonctionne comme un cycle, tout tourne et moi je veux aller en ligne droite voir de l'avant, mais l'avant est rataché à l'arrière par le centre qui est maintenant. Il n'y a pas de naissance sans mort, tout comme il n'y a pas de mort sans naissance. Le cycle de la vie, le temps qui roule, le serpent qui se mord la queue comme une ligne droite qui revient à son point de départ, puisque la terre est ronde et qu'elle tourne. Pourtant c'est la roue qui fait avancé, non? Mais on avance à quoi au juste? Combien de temps faut-il insister dans ses conneries pour enfin se dire qu'on a essayé et finalement tourner la page? Comment peut-on oublier ce qui nous est conscient, afin d'essayer de vivre machinalement les cycles par choix?

Pourquoi la mort c'est mal, pourquoi l'automutilation est autant considéré comme étant le mal si ça peut soulager? Pourquoi la vie c'est bon, pourquoi se caliner c'est bien si ça crée de la douleur?

Sincèrement, j'aimerais arrêter de me poser des questions de la sorte et me dire tout simplement de vivre ma routine de prendre ce qui est bon et laisser ce qui est mal. de m'accrocher au bien et de ne pas le laisser fuire derrière ce qui est absurde et sans aucun sens. Arrêter de me questionner sur le pourquoi du comment et de seulement me dire parce que. Trouver l'équilibre en fait. Mais ou est l'équilibre dans un cercle en mouvement? Au centre?? donc il faut que je fasse quoi? que je laisse tout tourner autour de moi, que je laisse tout passer devant, derrière ou à côté de moi?? La réponse, elle est où? on dit que c'est moi qui là, naturellement... Alors qu'est-ce que je dois me répondre? Vie le bien qui fait souffrir, mais te fait pas souffrir pour être bien.

Non mais sérieusement, je suis écoeurée de toujours vivre dans l'ambivalence, d'avoir toujours une pensée contraire à ce que je pourrais comprendre, je voudrais mettre à OFF mon cerveau parfois. Quand ça fait 4 mois qui divague comme ça, je n'arrive plus à rien et je m'épuise. Je n'ai pas de réponse à lui offrir continuellement, car je réussis toujours à voir le bien dans le mal et le mal dans le bien. C'est là que j'ai le goût de me blesser, car c'est plate à dire, mais c'est là que je sais réellement que ça fait mal tout en faisant bien!?!

Merci je devais me défouler encore une fois!

Moonheart


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#3  27041

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Combien de temps faut-il qu'une personne tienne le coup pour ne pas être considérée impulsive?? C'est quoi la norme? Quand ça fait plusieurs mois qu'une personne essaie de ne pas passer à l'acte, qu'elle met le stop qu'on lui dit de mettre et qu'elle essaye de passer à autre chose, mais que ça se termine toujours par un passage à l'acte, est-ce qu'elle est toujours impulsive? Cette personne, cette elle, c'est moi. C'est immanquable, je ne peux pas passer à autre chose. J'essaye, j'essaye encore et pourquoi pas une autre fois, encore...

Mais le cycle ne change pas, il faut toujours que j'aille touché le fond et hop, j'ai le corps qui saigne. Pourtant, ce n'est pas parce que je n'essaie pas. Je ne sais plus quoi faire. Les gens ne savent pas, les livres ne savent pas, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que l'automutilation est le seul truc qui soulage. Voir mon sang couler me calme. Temporairement, mais c'est au moins ça. Ce n'est pas comme le fameux stop qui ne fait qu'étirer le mal de seconde en seconde pour finir en mois que je n'ai pas vécu, que j'ai seulement survécu. Sur vivre, normalement, ça serait sensé être mieux que vivre, puisque c'est sur, non? Sur vivre, c'est sur qu'il faut que je le vive, car sinon, je vais étirer cette periode pendant des années sans vivre. C'est stupide je sais, mais on dirait toujours qu'il faut que j'aille toucher le fond, pour pouvoir vivre réellement quelques bons mois. C'est pathétique, absurde comme la vie.

Je crois que je suis blasée. Le pire c'est qu'il faut que je persévère pour finalement mourir anyway. Pourquoi faut-il s'entêter et insister dans la connerie perpétuelle? Parce que ce n'est pas bien de s'automutiler, ce n'est pas bien d'essayer de s'enlever la vie. Le pire, c'est que je ne suis même pas capable. Ça aussi, ce n'est pas parce que je n'ai pas essayé. Sans doute parce que ce n'est pas mon destin. Le destin de quoi?? C'est sur que c'est la mort anyway, je l'ai déjà dit. Mais ce n'est pas bien, faut pas y penser, faut pas la créer, blablabla...

Ohhh! Elle semble colèrique. Oui, c'est certain puisque je suis TPL, ça c'est écrit dans les livres, je le sais. Elle a du être traumatiser dans son enfance. Oui, tout à fait! Ça aussi c'est écrit dans les livres, mais en plus, c'est que je le savais déjà. C'est pour cette raison que ça ne tourne pas rond. Ah ben là... Non pas vrai, c'est justement parce que ça tourne trop rond que ça ne va pas mon affaire. Mais il est plus évident de me traiter de folle que de changer le système, n'est-ce pas? Viens on va te protéger, tu n'est pas coupable, mais on te met sous la protection de l'enfance... 2 ans de centre d'acceuil parce que tu es victime, faut te protéger.

Ok, je suis majeur qu'est-ce que je fais maintenant?

Ah ben c'est toi qui le sait!

Ok pas de job, pas d'appart, pu d'amis, pas d'argent... Pas le choix, retourne chez ton père cotoyer ton agresseur.

Ah ben ça ne va pas encore? Bien sur qu'on va t'aider!

Va en centre de réinssertion sociale en santé mentale.

OK et ensuite?

Parle pas de ci, ni de ça, on est pas là pour ça.

Ok je me la ferme...

Tu ne t'impliques pas assez, bye!

Toc, toc

Tu t'automultiles, bye!

toc toc

tu t'automutiles, bye!

toc toc

Fais quelque chose, porte plainte.. oups automutilation, bye!

Bonjour je viens porter plainte.

Remplisser ces documents, décriver le plus de détails que possible.

Ok merci!

On fait l'enquete et on te rappelle.

Ok merci!

Je suis désolé, on te croit, ton histoire a été entendu, mais ta mère à dit ci

Elle a menti

Ton frère à dit ça

Il a menti

Le procureur à décider de ne pas porter plainte, mais on te croit.

Ok

On sent une colère dans tes propos. je le sais. Automutilation, c'est toi la pire si tu le fais. Je le sais, je le sens, c'est pas pour rien que je le fais... J'ai le goût de me venger. ça sera toi la pire. Je le sais, mais je fais quoi alors?? C'est toi qui le sait. Ah ok, dommage, j'aurais bien aimé le savoir, ça m'aurais éviter tout ces problèmes depuis toujours.

Mais pourquoi je me blesse finalement, ça c'est clair que je le sais maintenant. Parce que c'est la seule solution que j'ai trouvée dans ce que je savais....

Merci encore!


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#4  27043

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

J'ai beau gueuler après la société, mais ça ne me renforcira pas mes balises. Je vie dans l'ombre de mon frère, j'ai toujours vécu dans son ombre. C'est toujours moi qui a passé pour la méchante. Je l'ai senti, je le ressens encore, la société me le fait sentir et ma famille aussi. C'est moi qui a coupé les ponts, c'est moi qui qui doit se reconcilier, c'est moi qui est puni, c'est mon frère qu'on attend lorsque je suis là. On ne me demande que rarement ce qui se passe dans ma vie et ce entre la question ton frère ne vient pas? Tu ne trouves pas que ça assez durée? Et à moi de répondre, ce n'est plus moi, c'est lui maintenant qui ne veut plus rien savoir. Encore une fois, il me garoche la culpabilité dans la figure celle que j'avais réussi à mettre de côté. Pour qu'elle raison? Parce que j'ai osé portée plainte, parce que j'ai osé exprimé ma colère, parce que malgré tout j'ai osé parler. Mais parler est plus dangereux que toucher pendant 5 ans. C'est moi qui passe encore pour la méchante, c'est moi la coupable, c'est moi qui brise tout. C'est moi qui est laide, c'est moi qui souffre, c'est moi qui n'ose plus parler. C'est moi qu'on essaie de changer, c'est moi qui ne peux pas être moi. Pourtant c'est sur moi qu'on s'appuie lorsque ça va mal, car mon frère dans ce temps là, n'est pas là. Pourtant, je m'accroche à la famille, car je les aimes pareille, pour moi ça la une signification, pour moi ça un sens. Mais lorsque je regarde cette famille, je me dis que je serai la dernière de cette lignée. Je ne la continuerai pas, parce que c'est héréditaire d'être croche dans ma famille. De génération en génération le mal se transmet comme la peste. Je deviens importante lorsque je peux servir d'arme à ma mère contre son chum, je suis présente lorsque je peux lui servir de défaite pour une abscence. Mon père, n'est pas mieux. Je suis présente lorsqu'il est temps de me narguer que je lui ai couter cher pour ci ou pour ça. Il me renote sans cesse lorsqu'il a du débourser, pour des soins ou parce que le gouvernement avait décidé de me protéger. Je fais des efforts, mais il est jamais content, il en veut toujours plus. Mais malgré tout, je m'accroche à eux. Pourquoi? parce que c'est ma famille et que c'est tout ce que j'ai eu et que j'ai, car peut importe par ou je suis passé, j'ai toujours eu de mauvaise relation. dépendant, alcoolique, manipulateur, drogué et blablabla... Pourtant, je ne consomme pas, mais ils utilisent tous ma bonté. Et les personnes bien, ben ils passent tous droit car c'est moi la folle, la débile, la laide. Pourquoi, c'est parce que c'est ça qu'on m'a appris et c'est ce que je suis. Sans blague, je suis laide, j'ai seulement de beau yeux. je n'ai pas de personnalité parce que je joue au caméléon, car si je serais moi, je ferais tout sauter, je serais violente et je me vengerais de m'avoir fait vivre la haine, la honte, la culpabilité et le désespoir que je vis.

Je pourrais tout laisser tomber et de vivre ma vie que pour moi, mais je n'y vois pas d'intérêt. J'ai personne de significatif autour de moi, personne que je pourrais dire, je vais essayer pour moi, pour toi et pour nous. Je pourrais dire que je le fais seulement pour moi, mais à quoi bon?? je vais crever anyway... Y'a plus d'intérêt. Je n'ai plus d'ancrage et je n'en veux plus, parce que de toute façon, c'est vouer à l'échec puisque la réponse c'est moi qui là. Tout s'emboite et se tient et tourne en rond. Je ne sais pas ou est le commencement ni ou est là fin, mais la réponse pour sortir de se merdier, c'est moi qui là.... Réellement, ça pas de sens, ça doit être pour ça que ça tourne toujours...


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#5  27044

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

je ne sais même pas pourquoi, je m'obstine à venir écrire ici. Je pourrais ouvrir mon journal, me créer un blog, écrre dans word, mais bon j'ai peut-être une petite espérance de trouver la réponse que je ne trouve pas. Ou d'avoir la fausse impression de ne pas être seule dans ce calvaire. mais je crois que c'est pour immortaliser la seule chose qui est immortel, puisque je ne peux pas déchirer, supprimer. Le seul hic, serait un bug qui serait un absurde hasard...


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#6  27131

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Wahouuuu!!! ben me voici me voilà!! Toujours la même vie, mais ça va bien! Je vais en profiter au max!! Est-ce que c'est parce que j'écris?? na! mais pas grave, je suis  heureuse d'être heureuse dans mon coeur!! Mais il reste que j'essaie de me demander pourquoi, pour savoir pour la prochaine fois, mais je ne sais pas, comme à toutes les fois!

Je voulais en faire part, car je me dis si j'ose partager quand ça va mal, ben faudrait bien que je partage aussi quand ça va bien, non? Mais bon je ne sais pas quoi dire d'autre! hihi

C'est bref, court et touchant, n'est-ce pas?

Merci et bonne fin de soirée!

Moon


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#7  27133

Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Et pourquoi après Auschwitz, 40 ans après,Levi se tue alors que Semprun vit ?


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#8  27134

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

supposément parce qu'il a écrit.

Je ne dis pas que c'est rien d'écrire, même je trouve ça bien, car j'adore écrire. J'écris tout le temps. D'ailleurs, c'est une de mes passions avec le dessin. Mais ce n'est pas ça qui aide à stabiliser mes up and down. Le jour où je ne me raterai pas lors d'un down, ce ne seront pas mes écrits qui me sauveront... Pour l'instant, je suis revenue sur terre, j'en profite, je suis contente et la vie reprend. À la seule différence que cette fois-ci, je ne croirai plus qu'il est possible que ça l'aille toujours comme ça, comme tout le monde essaie de me faire croire depuis 13ans, que l'écriture, l'art, la parole et l'occupation de tout genre aide à aller mieux. C'est une distraction que j'aime bien, mais ça règle rien, ça fait seulement repousser.

Mais bon, ce n'est pas le temps de rentrer là dedans, car je veux profiter du temps, pendant que ça va bien! mdrr Peut-être un ti peu moins demain, puisqu'il est 3h25 chez moi et que je me lève à 5h45 pour aller à mes cours. C'est fou, comme un cerveau peut faire à sa tête quand il veut!! hihi

Bon bien, bonne journée à vous, moi je vais aller tourner au cas où mon cerveau déciderait de dormir un peu! hihi

Peut-être qu'il écoutera puisque je l'ai écrit?? mdrr


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#9  27135

Re: me revoici car encore dans une pente descendante

primo levi Et g.semprun ont écrit tous deux!
C'est au Québec qu'il y a des castors? Je les croyais diurnes!...


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#10  27136

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Oui, mais c'est pas Semprun qui dit avoir survécu grâce à la fiction mélangée à du vrai dans ses écrits et qui a engendré des discussions sur la relation de l'écrit et de la vie?? Mais bon, j'en connais pas plus que ça et Lévi, je ne le connais pas inculte que je suis.

Mdrrr pour ce qui est du castor, je crois qu'effectivement, ils vivent de jour, malgré que j'en ai vu qu'en fin de soirée... hihi À bien y penser, je crois qu'une chauve-souris serait peut-être plus adaptée au moment présent, surtout que je vais fonctionner au radar aujourd'hui! hihi J'ai déclaré forfait puisqu'il reste moins d'une heure!

Merci pour ces messages ça m'a fait rire! hihi


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#11  27139

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Bon ben la journée est passée, sans péripétie quelconque. Il faut croire que mes radars ont bien fonctionnés! hihi J'ai hâte à demain, je participe à mon premier marathon d'écriture. Drôle de coincidence tout de même avec la tournure de la discussion! hihi Tout ça pour dire, que je ne suis sans doute pas à la hauteur des autres candidats sur le plan de la qualité du français écrit, mais mon but ultime ce n'est pas la compétition, mais seulement d'assouvir  mon désir de participer, d'avoir le plaisir de jouer avec les mots et l'imaginaire dirigé. Bref, d'essayer quelque chose de nouveau et de vivre l'expérience tout simplement! smile Puis avec le délire d'un manque de sommeil, ça va être de toute beauté et ce, dans le bon sens du terme! hihi


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#12  27140

Re: me revoici car encore dans une pente descendante

faudrait voir à changer de titre.
Ou alors elle descend pour prendre un sacré tabernacle d'élan! (pas the moose!)


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#13  27141

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

mdrrr heureusement pas de moose, car il y en a pas de sacré ici... mdrr et de toute façon, même s'il y en aurait je crois pas que je serais intéressée! nihiii Pour l'élan, pas vraiment, c'est mon rythme habituelle. Ce sont les descentes dignes d'une compétition olympique canadienne qui apparaissent quand elles veulent. Bref je ne sais jamais quelle température il fera, quelle rapidité j'aurai et je ne sais encore moins, si je vais finir en un morceau pour pouvoir prendre le remonte pente! hihi


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#14  27164

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Je suis de retour de ce marathon. Vraiment, c'était super! dommage qu'il n'en fasse pas plus souvent. Le prochain, l'an prochain. Les 3 gagnants, eux, pourront aller participer au marathon régional dans un peu moins de trois semaines. Je crois que j'aurais aimé gagner seulement par le fait que j'aurais apprécié de participer à un autre. J'ai vraiment savouré ma journée. Elle fut belle et je ne la regrette pas, loin de là. smile

Je commence à être plus que hors sujet maintenant! mdrrr


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#15  27976

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Je ne désire pas comparer mon passé avec celui des autres. Surtout dans ce cas-ci, car la comparaison pourrait porter à la confusion sur ce qui c’est produit dans ma vie, comment je l’ai vécu, perçu, ressenti, minimisé ou aggravé. Bref je ne cherche qu'à me comprendre et c'est pour cette raison que la lecture du livre «L’écriture ou la vie» de Jorge Semprum, le seul que j’ai trouvé de lui jusqu’à présent, m’a troublée. Je ne suis pas une revenante de ma mort occasionnée lors de ces camps concentrations et je encore moins Jorge Semprum, mais pourtant, je me suis reconnue tout au long de ma lecture de ses écrits. Ses descriptions de la souffrance, de la survie par l’oubli et le silence; ses constatations sur l’écriture, la vie, la mort; ses questionnements lancinants sur la façon adéquate de poursuivre malgré tout, sont venus me chercher. J'ai fait un petit retour sur ma lecture à partir de quelques citations que j'ai retenues lors de ma lecture.

Par exemple, lorsqu’il écrit « [Mon corps] me demandait de capituler devant la torture, il l’exigeait. Pour sortir vainqueur de cet affrontement avec mon corps, il me fallait l’asservir, le maitriser, l’abandonnant aux affres de la douleur et de l’humiliation. [...] Mais c’était une victoire à chaque minute remise en question et qui me mutilait, de surcroit, en me faisant haïr une part de moi essentielle [...].», je me suis dit qu’il avait lu dans mon subconscient et qu’il a écrit ce que je ne croyais pas penser et cela, d’une façon si minutieuse, que je n’aurais jamais pu me le dire aussi clairement. La douleur et l’humiliation, je l’ai vécu répétitivement par mon agresseur et non par des tortionnaires du totalitarisme nazi. Puis la haine d’une part de moi essentielle m’a tout simplement mener à devenir mon propre bourreau par la suite. Plus besoin d’agresseur autour de moi, je m’agresse moi-même.

La solution? L‘écriture! Tous et chacun me suggérèrent l‘écriture pour m‘extérioriser, puisque j‘étais renfermée. Donc par réflexe, lorsque la noirceur s’empare de mon esprit, le crayon revient au galop sur mes feuilles. J’écris, je réécris et j’écris de nouveau, mais «Le bonheur de l’écriture, je commençais à le savoir, n’effaçait jamais ce malheur de la mémoire. Bien au contraire: il l’aiguisait, le creusait, le ravivait. Il le rendait insupportable. [...]  Je ne puis vivre qu’en assumant cette mort par l’écriture, mais l’écriture m’interdit littéralement de vivre.», Alors je subissais une métamorphose de personnalité. De la noirceur à la lumière, je réalisais qu’«Il me fallait choisir entre l’écriture et la vie j’avais choisi celle-ci. J’avais choisi une longue cure d’aphasie, d’amnésie délibérée, pour survivre.»  Mais l‘amnésie ne dure pas. Il y a toujours un souvenir qui nous rapporte au passé. Donc, «En me réveillant de ce rêve qu’était la vie, je me sentais pour une fois coupable d’avoir délibérément oublié la mort. D’avoir voulu l’oublier, d’y être parvenu. Avais-je le droit de vivre dans l’oubli? Les yeux bleus, le regard innocent de la jeune Allemande me rendaient insupportable cet oubli. Pas seulement le mien: l’oubli général, massif, historique, de toute cette ancienne mort.» Qui est dans ma situation l’oubli général de la famille qui désire que rien ne se soit produit et qui s’amuse à l’autruche, en espérant que la mauvaise Moonheart soit exorcisée et pardonne à son agresseur.

Et Splash! Détrempée par leur eau bénite, tout va miraculeusement bien, j‘oubli de pardonner, j‘oublie mon vécu, j‘oublie d‘écrire, je m‘oublie. Par contre, «malgré les détours, les ruses de l’inconscient, les censures délibérés ou involontaires, la stratégie de l’oubli; malgré les fuites en avant et le brouillage du souvenir; malgré tant de pages déjà écrites pour exorciser cette expérience, la rendre au moins partiellement habitable; malgré tout cela, le passé conservait son éclat de neige et de fumée, comme au premier jour. [...] Personne ne peut se mettre à ta place, pensais-je, ni même imaginer ta place. Ton enracinement dans le néant, ton linceul dans le ciel, ta singularité mortifère. Personne ne peut imaginer à quel point cette singularité gouverne sourdement ta vie: ta fatigue de la vie, ton avidité de vivre [...].»

Fatigue... Avidité!!! Fatigue... Avidité!!! Les cycles de mon trouble de personnalité limite s‘accumulent et voilà que j‘arrive bientôt à 30 ans et que je n‘ai toujours pas vécu et je m‘aperçois que même si «La mort était une expérience vécue dont le souvenir s’estompait. Je vivais dans l’immortalité désinvolte du revenant. Ce sentiment s’est modifié plus tard, lorsque j’ai [lu Jorge Semprum]. La mort était dès lors toujours dans le passé, mais celui-ci avait cessé de s’éloigner, de s’évanouir. Il redevenait présent, tout au contraire. Je recommençais à remonter le cours de ma vie vers cette source, ce néant originaire.»

Ce qui engendre de mon côté...

Ra...

Hey oui... L’oubli, la vie..

Heureusement que je suis en thérapie maintenant!! mdr

merci pour l'idée de lecture! smile


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#16  27980

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Pour répondre à la question, je crois que Primo Levi s'est suicidé parce qu'il ne s'identifiait qu'au camp et s'accrochait aux émotions et à l'angoisse qui en découlaient. Tandis que Jorge Semprum se considère comme un revenant et qui élabore avec plus de difficulté sur les sujets du camp, car il a l'impression de côtoyer à nouveau la mort et la souffrance. Bref je me permets de donner mon opinion, sans dénigrer leur vie, mais je pourrais dire que Jorge Semprum refuse de s'identifier à la mort et de s'y accrocher, il en a peur on dirait, tandis que Primo Levi s'y attache, s'identifie à elle et en fait son centre d'intérêt.

De mon côté, je crois que je m'identifie davantage à Primo Levi, du moins c'est de cette façon que j'ai mené ma vie jusqu'à la seconde près... mdrr

C'est comme si je m'accrochais à tout le mal que j'ai vécu, parce que c'est tout ce que je connais et que c'est tout ce que le monde tente d'oublier, que je n'ai pas été comprise, que je n'ai pas été aidé et que je n'ai jamais su qu'est-ce qui étais bien ou pas jusqu'à tard, puisque tout ce que j'apprenais, c'est que je l'apprenais ailleurs qu'à la maison et par moi-même avec mes bonnes et mes fausses perceptions. Bref, je m'accroche à l'injustice de ma vie, en espérant faussement, qu'un jour elle sera rendu. Malgré ma peur de la mort, je m'accroche à elle, car c'est une bonne porte de sortie. Ça va pas, tu te suicides. Ça va bien, tu vis. Plus besoin de souffrir l'injustice, le mal, surtout lorsque l'agresseur est rendu en toi et qui tape sur la tête de la petite. Mais j'ai réaliser jusqu'à il y a peu de temps, que dans ma vie, il n'y a pas seulement la petite et l'agresseur, il y a moi avec ma personnalité indéfini, flou, avec une faible estime, sans rêve, sans désir. La seule chose qui est défini c'est le caméléon ou le miroir qui reflète ce que les autres sont. Je réalise tranquillement et légèrement qu'il y a une réelle possibilité que je puisse me former adéquatement, puisque je ne vois plus ce que j'ai à perdre, peu importe par où j'ai à passer, je crois que ce sera toujours moins pire que la mort. De toute façon, la seule chose qui est définitive, c'est la mort!


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#17  28065

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

C'est fou comme la vie parfois peut avoir des petites situations subtiles qui passent inaperçues dans notre vie, même si c'est moi qui les vie ces situations! En fait, ça fait deux semaines que je stagne en thérapie et que je joue à la poule et l'oeuf pour essayer de comprendre ce qui se passe, d'essayer de trouver la raison pour laquelle je me laisse succomber à des fantaisies qui frôlent la douleur sans toute fois me blesser physiquement. Des fantaisies que j'ai honte qui me semblaient totalement inapropriées puisque j'allais bien. Mais est-ce que j'allais réellement bien?

Bien sûr je savais que la réponses était non, mais le pourquoi me restais sans réponse et aussi flou qu'un nuage vu à travers d'une paire de lunette trop forte. Mais voilà qu'un petit tour sur le net me transmet le déclencheur de cette situation qui m'a lancé sur cette pente descendente de façon plus ou moins contrôlée.

une situation qui me semblait futile, habituelle dans ce qui m'arrive fréquemment dans la vie. C'est du moins ce que je croyais. Maintenant je réalise que cette situation est venu me chercher de manière inconsciente, que je me suis mise en mode protection pour ne pas disjoncter devant le sentiment d'être naïve et d'avoir encore cru en une personne, une amitié de longue date perdue de vue depuis un certain temps et qui faisait apparition de nouveau, comme par enchantement et qui finalement, n'a débouché absolument à rien... Une semaine d'excitation et d'attente de retrouver cette bonne vieille amie et de savoir ce qu'elle est devenue, une semaine de stress en me demandant  si j'avais la capacité ou tout simplement si j'allais être à la hauteur de ce qu'elle pouvait penser de moi, depuis tout ce temps...

Le jour était fixé, l'heure et l'activité eux aussi depuis une semaine lorsqu'elle me dit la journée même, qu'elle était désolée, mais que pour tel raison, une raison qui était assez prévoyable d'avance, elle ne pouvait plus venir... Ça m'a frustré, j'ai fait comme si rien était en me rassurant de façon rationnelle. Que depuis le temps que je l'avais pas vu c'était pas si grave, qu'au fond c,était un stress de moins pour moi, que j,avais des choses à faire de mon côté et blablabla. Mais je refusais de m'admettre que ce simple espoir que je m'étais fait pendant toute la semaine, le désir que j'ai eu de croire que le vent tournait, le désir de rencontrer une acienne amitié qui me rappelerait de bon moment que j'ai eu dans des années de calvaire, de revoir une personne qui a été significative dans ma vie pendant de nombreuses années... bref tout ça pour dire que j'ai finalement compris ce soir en revoyant son message sur le net, que cette annulation de dernière minute m'a atteint au coeur comme un poignard l'aurait fait. J'ai passé d'un état fébrille à celui d'une frustration intense, une colère que j'ai aussitôt refoulée rationnellement pour ne pas revivre les sentiments d'avoir été naîve en espérant, de m'être permise de m'approprier un petit bonheur placer sur ma route à l'improviste, mais qui était finalement qu'un mirage.

J'ai recontacté ces émotions ce soir, lorsque je suis retombée par erreur sur son message que je n'avais pas supprimer en croyant qu'elle me relançait l'invitation. Une belle preuve que j'aime me martyriser et croire encore malgré que je ne fait que me torturer... Mais je peux au moins affirmer que je suis contente de finalement comprendre mon état de ses deux dernières semaines. Je ne sais toujours pas si c'est la poule ou l'oeuf, mais je comprends au moins un peu plus qu'auparavant!


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#18  28935

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

L'absurdité de la vie reste bien trop flagrante pour que ma rationalité s'aveugle d'émotions positives envers la vie... Puis mon corps tant qu'à lui, ne s'ancre pas du tout à la vie qu'on lui a insufflée. J'ai souvent l'impression d'être contentionnée à l'intérieur de ma propre enveloppe corporelle. Assez bizarre comme sensation. À tel point que je commence fortement à croire que j'ai un esprit en plus de mon amas de cellule, ce que je n'ai jamais cru de ma vie...


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#19  29055

moonheart
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Re: me revoici car encore dans une pente descendante

Comment fait-t-on pour apprécier les bonnes choses de la vie? Je vais au Cegep dans un domaine que j’aime; j’ai une panoplie de talent qui m’est reflétée quasi quotidiennement; j’ai des capacités intellectuelles, artistiques; j’aime apprendre, observer, découvrir et c’est ce que je fais et que j’apprécie lorsque ça va bien dans ma vie. Je sais parfaitement que la vie ne peut pas être que du bonheur, mais pourquoi, ce qui me parait comme étant mon bonheur pendant une période ne me permet pas de voir la vie du bon œil, lorsque je me retrouve dans cette période? Pourtant je suis la même: le même corps, le même cerveau, les mêmes facultés et les mêmes talents.

Il y a une période où je crois en moi, une autre non. Une où je crois en la vie et une autre, non. Une où le sens de la vie ne me préoccupe pas en autant que j’en profite avant de crever et une autre où au contraire, je ne vois pas l’utilité de faire les choses vu l’absurdité de la vie. Je crois toujours ce qu’on me dit lorsqu’ils me disent que j’avance, que je chemine et que ce n’est pas parce que je vie une rechute que je retombe au point de départ, patati et patata. Je les crois toujours jusqu’à ce que je retombe toujours dans mes vieux patterns par épuisement mental et physique. Normalement, je suis orgueilleuse. Je refuse de me laisser abattre et de m’avouer vaincu. Donc, je me répète toujours que c’est moi qui a le contrôle et que je ne retomberai pas dans le gouffre. C’est ce qu’on me dit et je m’entête à croire que c’est vrai, jusqu’à ce que je me replante et que je me rends compte que je n’avais pas encore trouver le bon interrupteur, causant ainsi l’obscurité du gouffre que je connais dans les moindres racoins.

Oui je suis écœurée de toujours retomber à pieds joints dedans et non, je n’en retire aucune utilité ou plaisir comme bien des thérapeutes tentent de me faire comprendre. De down en down, je me dénigre toujours de plus en plus, car je me trouve de plus en plus nulle de ne pas être capable de l’éviter depuis le temps que je vie ces cycles. La honte s’amplifie elle aussi, je n’ose même plus demander d’aide dans les ressources, parce que je tombe toujours de haut et que je crois toujours que ces ressources étaient du passé. Je sais que c’est du clivage, qu’il faut que je réussisse à avoir une pensée intégrée. La théorie, je commence à la connaitre sur le bout des doigts. C’est la pratique qui ne fonctionne pas. Non c’est pas vrai. Elle fonctionne, c’est la persévérance qui flanche je crois. Le maintien de la pensée intégrée. Quand ça fait 2 mois que tu tente de contrôler ta pensée pour la garder intégrée et de ne pas perdre le bon cap de vue, je crois que c’est normal que je m’épuise. Alors quand le maintien devient un combat, je crois que c’est normal que la vie tangue vers l’absurde, puisqu’il n’a plus rien qui équilibre la balance. Je peux me dire 100 fois par jour et pendant plusieurs jours en ligne que c’est seulement un autre down tel que je les connais et qu’il va finir un moment donné comme tout ceux auparavant. C’est normal je crois que je me dise que ça ne vaut pas le coup de se battre de la sorte de façon périodique pour finalement toujours retomber dedans anyway. Parce que le temps que je lutte, le temps que je down est beaucoup plus long que le bon temps. Je ne veux plus vivre comme ça.

J’ai beau gardé mes objectifs en tête et d’agir en fonction d’eux afin de minimiser les dégâts au cas où je pognerais une autre bonne période. Je vais au Cegep et je continue de faire du bon travail, même si j’en retire plus de plaisir. Je me présente à tous mes cours, même si je n’ai pas fermer l’œil de la nuit parce que j’avais le cerveau hyperactif. Je continue à faire les loisirs et les activités que j’appréciais, de voir mes amis et de sortir, pour ne pas rester cloîtrer chez moi à ruminer mes bibittes intérieurs. J’essaie d’occuper mon cerveau pour ne pas le laisser diriger ma vie comme bon lui semble. Bref j’essaie de tout faire pour ne pas me laisser abattre, mais je suis vraiment fatiguée, découragée et écœurée.

On dit que j’ai le pouvoir, mais je ne sais pas du tout où il se trouve. Pourtant, je me rends compte que je n’attends que le hasard. J’attends impatiemment qu’il face son œuvre en me glissant du bon temps pour que je puisse reprendre des forces. On me dit que j’ai le contrôle, par contre j’ai vraiment l’impression que j’en ai aucun. Ce n’est pas une question de manque de volonté ou encore, parce que je ne veux pas essayer. J’ai vraiment l’impression de subir ces cycles et j’en ai vraiment ras le bol depuis tout ce temps, malgré ce qu’on peut me dire. C’est pas pour rien que je veux crever lorsque je me retrouve dans cette période. Je crois que si j’en retirerais une quelconque satisfaction, j’en profiterais et je me crisserais bien de cette état.

Mais c’est pas le cas. Je me sens sous contention dans mon corps inapte à vivre normalement. Je sens que mes talents, mes capacités, mes facultés sont séquestrés, puisqu’ils ne sont pas libres de pouvoir exister et s’épanouir comme je le désire. Je me sens condamnée à être pendant une période et à végéter en espérant de pouvoir revivre...

Le pire, c’est qu’il n’y a aucune évolution dans ma vie depuis tout ce temps, quoiqu’on dise. Si j’avais le courage de feuilleter tous les écrits que j’ai fait dans ma vie depuis mon diagnostique, je retrouverais sans doute plusieurs propos redondants. Ma vie radote, donc je radote... Je ne peux pas faire autrement. Heureusement, je n’ai pas garder tout mes écrits et de toute façon, je ne vois pas l’utilité, puisque ce que j’ai écrit, je l’ai vécu, revécu et rerevécu. Donc je ne désire pas le lire, le relire et le rerelire....


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