Père pervers, père vert, les origines, le non pardon....

Bonsoir,
je crois que je n'ai pas posté le sujet dans le bon chapitre.....
Bonne continuation à tous...
Bye, bye....

Bonjour,
j'ai vu que vous aviez un lieu sur le forum où vous parliez de vos lectures et des differentes visions dans la psychanalyse. Je me suis dis que j'aurai peut être du poster mon sujet la bas. Mais ce n'est pas grave, je continue.
J'ai continué à lire. La réponse m'est apparue: c'est le choix. Autant un enfant n'a pas le choix, autant un adulte l'a. Quelque soit le mal qu'un adulte fasse à un enfant, il sait bien, quoiqu'il ait vécu auparavant, que ce n'est pas bien pour l'enfant. Ceci est d'autant plus évident pour l'inceste, que le père agit dans le secret. Donc il sait bien que ce qu'il fait est mal.
Il y a autre chose que je n'avais pas envisagé. Pervers = père vert. Je ne pensais qu'à la couleur. Mais vert veut dire aussi immature. C'est plutôt dans ce sens que je le prendrai.
Mon père est immature, deça je suis sûre....
Il se fait plaindre, me fait passer pour son bourreau. C'est assez dur à encaisser.
Je devrai avoir de la pitié pour lui. Et j'en ai.
Je devrais éprouver de la haine pour lui, silence radio...
Je lui ai tendu la main, il a pris cela comme une agression.
La vérité est une agression pour lui. Je suis son bourreau parce que je lui ai dit la vérité. Simplement parce que je lui ai dit la vérité.
Et lui a t'il eu pitié de moi quand j'étais enfant?

Il est tellement malade et vieux, comment puis-je être agressive avec lui? Ne souriez pas, ce n'est pas un jeu...Je ne veux pas qu'il lui arrive malheur par ma faute même si indirectement c'est la sienne. La violence, c'est lui qui l'a semée...Mais c'était il y a longtemps. En attendant que je me souvienne, il a essayé d'être un père le moins mal possible en fonction de ce qu'il est. Je ne peux pas oublier cela. Je ne peux pas oublier non plus qu'il a vécu toutes ces années sans rien me dire, comme si rien n'était....Toute ma vie, on a joué sur la culpabilité avec moi. C'est dur de s'en sortir. Je lui ai donné une chance, une chance de dialogue....Il n'a pas voulu la prendre.  Pourquoi est ce que dire la vérité à l'un de ses parents est considéré comme une attaque? Je ne l'ai pas traîné en justice, je ne l'ai pas menacé...je n'ai pas porté plainte...(certains le font même s'il y a prescription)....Est ce qu'il est malade au point d'avoir "oublié"? Comment peut on oublier une relation incestueuse? Il ne peut pas dire qu'il ne l'a pas fait exprès.

Bonsoir,
c'est plus à lui que j'ai voulu donner une chance car pour moi, je ne lui fais plus confiance. Je ne fais confiance qu'à mes souvenirs et mes émotions et pas à ce qu'il pourrait me dire.
Je sais qu'il est très mal depuis des années. J'ai voulu lui tendre la main pour qu'il soulage sa conscience.
Pour être tout à fait honnête, j'espérais aussi qu'il m'aiderait à retrouver des souvenirs.
Mais c'est encore l'enfant qui espérait parce que rien ne s'est passé comme je le souhaitais. Il a lu ma lettre à ma mère alors que je ne voulais pas lui en parler et veux me faire passer pour une folle ou en tous cas quelqu'un qui est mal conseillée par son psy.


De toutes façons il n'a jamais été un père pour moi. J'aurai préféré qu'il m'abandonne dès ma naissance plutôt que d'avoir un père comme lui ....

Je crois que je commence à le haïr....

Je n'ai rien à lui pardonner. Ca fait des années que je lutte pour vivre. Que je me bats pour vivre parce que je suis convaincue que la vie mérite d'être vécue.
Tous les matins je prends ma petite pillule qui me permet de vivre. C'est un choix que j'ai fais. Je pourrai l'arrêter et tout serait fini, parce que mon corps ne se suffit pas à lui même. Chaque matin, quand je me lève, je fais le choix de vivre. Je vis pour moi et pour ma famille de coeur, pour tous les gens que j'aime. Il y a des gens super sur cette terre. Ca vaut le coup de vivre....J'ai une énorme force vitale. C'est ce qui m'a toujours sauvée.

a écrit:

J'espère que je vous ai choqués.....

pourquoi cette espérance ?

Quel rapport il y a entre "tuer" symboliquement ses parents dans sa tête et le mythe oedipien?
Merci de me répondre.

Je ne suis pas encore partie.....De toutes façons, pour me répondre, je ne suis pas vraiment là pour susciter de l'enthousiasme....Ce n'est pas parce que l'on souffre que l'on doit être le centre de l'univers......
Bonne journée à tous.

Merci M. Penau.
Mes parents ne m'ont jamais autant hait qu'en ce moment. Ils me disent que mon psy est malade, qu'il me fait dire n'importe quoi, que je dois en prendre un autre; On dirait que les résistances, au lieu d'être dans ma tête, sont mes parents.
Ils ne veulent pas que je me rappelle.
Ils veulent que je sois une fille obéissante, soumise, craintive et ........silencieuse......

Merci M. Penau de me répondre.
j'ai l'impression que je ne suis pas quelqu'un de facile pour vous. Je note les références des livres.