La psychanalyse est elle compatible avec un traitement médicamenteux ?

a écrit:

Mais rien n'empêche d'aller consulter un autre médecin.

Ce que j'ai fait, mon généraliste m'a dit qu'il ne connaissait rien dans ce domaine (psychotropes), et que j'étais trop "jeune" pour qu'on me donne un traitement "comme ça". Il était perplexe quand je lui ai dit (en toute sincérité) ce que mon psychanalyste-psychiatre avait répondu. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête. Peut-être s'est-il dit qu'il y avait un risque de suicide avec les médicaments (j'évoquais le suicide dans la lettre expliquant les problèmes que je rencontrais au quotidien).
Comme réponse j'ai eu un traitement au millepertuis : complètement nul, et il m'avait même incité à arrêter mon analyse en me confiant que ... parmi ses patients il en avait qu'ils étaient "amoureux de leur analyste" (j'ai ri intérieurement en me disant : ok .. il ne connaît vraiment pas le sujet en fait).

Donc  ... je vais voir un troisième médecin ? Cette fois-ci un psychiatre, et qu'est ce que je fais ? Je lui dit que je vais voir mr X. et que j'ai vu mon généraliste et que ... ?
Faut-il que je sois encore honnête ou que je mente et que je vienne à la consultation en ne parlant pas de mon analyse, ni du généraliste, en expliquant mes problèmes et en insistant sur le fait que je ne veux pas de psychothérapie, juste un traitement médicamenteux ? A votre avis...

En plus ça m'ennuie réellement de voir un autre psychiatre ..

a écrit:

Un bon point pour votre généraliste en tout cas!

De quel bon point parlez vous ?

a écrit:

On ne gagne rien à jouer à cache-cache avec les médecins.Mieux vaut tout dire, y-compris quand on n'est pas d'accord!

message reçu !

a écrit:

enfin parfois je doute, à votre façon d'en parler...

Il m'a laissé libre d'aller consulter quelqu'un d'autre, puisqu'il ne m'a rien dit d'autre...

Donc il ne me reste plus qu'à consulter un autre psychiatre.
tout en sachant que mon psy pense apparemment que je n'ai pas besoin de traitement puisqu'il m'avait dit "je ne crois pas qu'il y ait de traitement pour ... la "dépendance à internet" (il a pris soin de bien réutiliser le terme que j'avais utilisé en séance pour ne surtout pas me donner d'information sur ce que lui pourrait penser de mon état actuel).

a écrit:

(ceci n'est pas une interprétation!)

Si ce n'est pas une interprétation, alors qu'est-ce ?
Bien que je trouve cette idée très intéressante et qu'elle ressemble fortement à ma peinture du jour !

a écrit:

psy"médicaments" va vous sédater, et vous aurez gagné !!

Qu'est-ce que j'aurai gagné ? Une meilleure qualité de vie peut-être non ?
N'y a-t-il donc aucun traitement psychotropes qui ne me transforme en zombie ?
Je vais perdre la mémoire, la créativité, la concentration ??

..une piste de réflexion, comme lorsque je vous ai parlé, hors forum, d'une problématique de l'oralité..
"perdre la mémoire, la créativité, la concentration ?" et sans doute en plus, bcp de li...o
Mais, Taupinette, depuis quand on va voir un médecin en lui disant, "tiens, je me ferais bien un petit cocktail de Valium et de Lexomil" ?

"autre transfert"???

"solution"...tout en sachant bien que cette solution n'est pas dans les smarties!...

"il s'établirait comme d'habitude un transfert, dépendance étouffante qui prend la tête. Après l'établissement de ce transfert"
je crains que vous ne vous fassiez un cliché de la notion de transfert..
C'est pas comme un cathéter

mais justement!! ça c'est typiquement un point à creuser sur le divan! cette façon de considérer comme le donneur de transfusion; de sang, de lait ou autres liquides nutritifs...
Or c'est pas ça du tout, mais alors pas du tout: c'est une impasse cette vision !

j'vais quand même pas te filer de la méthadone sous prétexte que ton fourgue de blanche s'est cassé aux Bahamas ! non mais!...