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fragile 342 · 26552

J'ai bien suivi tout ce que vous m'avez dit et ça se rapproche beaucoup de l'interprétation de ma psy, d'autant plus que je me suis toujours posé " LA QUESTION " Et si il n'était pas décédé........ que serait-il arrivé est-ce que ça aurait repris entre nous? En plus à l'époque de son décés il avait une copine que j'ai rencontrais quelques mois aprés et qui m'a dit :" il faut que je t'avoue quelque chose ." En fait il lui avait avoué qu'il ne pourrait jamais aimer personne d'autre comme il m'avait aimé moi.

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fragile 342 · 26554

Et puis quand quelqu'un vous quitte parcequ'il ne vous aime plus je pense que vous éssayez d'en prendre votre parti et avec le temps vous arrivez à passer à autre chose mais quand c'est vous qui quittez cette personne malgrés vous, alors que vous en êtes amoureuse et que votre mère vous pousse à le quitter parce qu'il se joue de vos sentiments par bêtises à cause de son jeune âge, vous avez du mal à accepter. Je me souviens encore du soir où je lui ai dit que c'était terminé entre nous, j'ai fait la dure mais rentrée chez moi je n'ai pas arrêté de pleurer et ma mère me criait dessus en me disant que j'en trouverai un autre, mais j'étais malheureuse et pour ne pas me faire gronder les jours qui ont suivi je n'ai plus rien montré.

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georgesN · 26557

il y a plusieurs "ramifications" à votre culpabilité; dans le désordre:
- vers 16 ans vous commenciez à accorder au 2ème ce que vous aviez refusé au premier( d'où:"je suis mauvaise")
- à 13 ans: je suis une mauvaise fille, ma mère a raison de me serrer la bride, parce que j'ai le feu aux... et ça ne serait que de moi j'"irais plus loin"
-je suis coupable d'en vouloir à ma mère, car je ne peux supporter son autorité
mais surtout -et cela a renforcé complètement votre tendance dépressive-, après la confidence de la petite copine, vous vous êtes dit (et peut-être le pensez-vous encore aujourd'hui) que si vous lui aviez cédé,et donc si VOUS n'aviez pas rompu, il serait encore vivant!

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fragile 342 · 26562

Je n'avais pas spécialement le feu au C-- mais je l'aimais tellement que je pensais que de lui céder j'aurais pu le garder et qu'il ne serait pas allé voir ailleur et donc que je ne l'aurais pas quitté. Mais c'est faux car à cet âge là les garçons ont plutôt envie de "s'amuser" et de changer de partenaire que de se caser. Mais quand on est une fille, qu'on a 13 ans et qu'on est amoureuse, on crois surtout au prince charmant et souvent on déchante. Plusieurs femmes ont du à un moment ou un autre être dans mon cas mais ce n'est pas pour autant qu'elles sont déprimées. Alors pensez vous que ce soit la rupture ou bien le décés qui m'est affecté le plus ?

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georgesN · 26563

le feu au... c'est évident que ce sont les mères qui craignent pour leur fille qu'elle l'ait! et non les gamines qui sont en effet, fleur bleue, en général.
Pour vous répondre, relisez mon post précédent: vous verrez que je fais l'hypothèse de la culpabilité pour la mort de votre chéri; inconsciemment, vous vous en êtes attribuée la cause. Mais votre première dépression viendrait plutôt de ce que vous aviez, en sortant avec le deuxième, le sentiment vague d'être infidèle: ce conflit interne -à qui dois-je promettre fidélité?- est tout à fait capable de vous avoir provoqué cette dépression.
Dans votre inconscient, votre "infidèlité" est cause de sa mort. (pas la vraie cause, bien sur!)

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