Je suis trop fatiguée

Merci, c'est gentil..snif, snif...

C'est la loose complète en ce moment...et franchement, je vous le dit, ça me fait du bien de pouvoir dire "naaaaaaan, chui malheureuse...boooooou!!"...y'a qu'ici que je peux le faire...
Donc voilà...
Ca va aller, ça va aller, ça va aller....

Merci encore pour votre message mais-non-pleurs-pas-je-suis-là, c'est gentil

a écrit:

Pourquoi ? est-ce que ça dértangerait vraiment "l'ordre du monde" que vous fassiez mauvaise figure ?

La terre ne s'arrêterait pas de tourner, c'est sur, mais je me dit qui si je n'arrive pas à être forte...pfffff

Enfin, je veux dire que si je viens à raconter mes problèmes, je vais me sentir mal...je vais me dire que la personne en face va me juger, me dire "non mais dis donc, y'en a qui sont plus malheureux que toi, non? et ben eux, ils ne se plaignent pas!"...
C'est pour ça que j'avais du mal à parler à ma psy aussi...à chaque fois, je me disais "non, ne dis pas ça, c'est trop nul et c'est pas grave en plus..."

Pourtant, quand des amis viennent me parler, je suis la première à leur dire (quand il culpabilisent de leur mal être) "mais si ça te fait souffrir, c'est que c'est important!, et puis, il n'y a aps d"echelle de la douleur moral"...

Mais sur moi, c'est autre chose...

Je me dis aussi que les gens ne savent plus écouter...ils entendent, mais ils n'écoutent pas... Et moi, j'ai besoin qu'on m'écoute, vous comprenez..?

Enfin bon, voilà quoi...

Oui, je comprends ce que vous voulez dire...

A chaque fois que j'allais la voir (ma psy), je me disais :"bon sang, qu'est ce que je vais bien pouvoir lui raconter...j'ai rien à dire..." et puis au fur et à mesure de la "conversation", il y avait des sujets que JE voulais aborder, comprendre le pourquoi du parce que vous voyez...
Mais en même temps, je n'osais pas, parce que je me disais qu'elle devait en voir assez dans sa journée, qu'elle serait peut être contente si elle me voit bien, en forme...elle se dirait qu'elle fait du bon boulot, vous voyez...du coup, parfois, je disais "oui, oui, ça va...hi hi hi..!"

Pffff, je sais, c'est complètement con (pardon) parce qu'au final, est ce que j'ai avancé? oui, mais pas suffisament j'ai l'impression...

pfffff, je suis tordue, hein?

Bon, ben c'est bien tout ça...

Y'a du buisness à faire avec moi quoi... ;-D

Je sais que c'est tordu...

Je réfléchis trop tout le temps sur tout et tout le monde : qu'est ce qu'il pense, LA à ce moment précis, de quoi il rêve, comment lui est veunu cette idée, est ce qu'il est triste, heureux, je le rends heureux...?, etc, etc...(et j'en passe...)...

J'ai un ami qui m'a dit que je me prennais trop la tête : "n'y pense pas, te prends pas la tête..., prends les choses comme elle viennent..." merci du conseil, j'y avait pas pensé...

J'ai l'impression que mon cerveau reflechit TOUT LE TEMPS, il cogite, cogite, sur tout!

Je suis trop angoissé et franchement, ça me bouffe la vie (j'ai des troubles alimentaires en plus, que c'est dôle, ha, ha, ha...)

J'ai trop peur qu'on ne m'aime pas, c'est vraiment horrible comme sentiment, je donne, je donne, je donne aux autres tout ce que je peux...

Alors avec les hommes, c'est pire parce que je me donne à eux, comme ça, ils m'aiment un peu pendant qu'ils prennent du bon temps (oui, qu'ils prennent)..

Et puis, j'ai une telle peur de l'abandon, que quand il partent, je ne dit rien (" oui, oui, on se rappelle..."), je fait la fille complètement détachée (je fait ça trèèèèèèès bien), mais quand la porte se ferme, je fond en larme, parce qu'en plus (oui, c'est pas fini), je m'attache vite à eux (les cons!)...

Gratinée la fille...

Pfffffffff.... je sais, je sais... ça fait très "j'ai aucun respect pour moi même..."
Mais ...là aussi, je me dit que je ne suis pas seule...(quand je suis avec eux)

Et puis, je me dit aussi que je suis peut être trop exigeante envers les hommes...qu'ils ne peuvent pas me donner, m'offrir ce que je veux : du respect.
et puis je me dit que sinon, je suis toute seule...etc, etc...le chien qui se mord la queue quoi...

C'est bête, mais je commence à me faire une raison... je commence à me dire que tout ce dont je rêve (homme -avec tout ce que ça implique : gentillesse, respect, tolérance...- enfants en plus, petite vie tranquille avoir une vie heureuse...) ça ne m'arrivera pas, parce que je plane, je n'ai pas les pieds sur terre certainement... Ma psy m'avait dit : "vous pensez que vous n'avez pas le droit au bonheur?"....ben voui madame... je me dit qu'il va m'arriver qq chose, que c'est trop beau, etc...

"La vie c'est pas un film de walt Disney Coralie", me disent souvent mes amis..., mais dans mon fort intérieur, j'ai une voix très, très loin qui hurle "mais si!, ça peut arriver! tu peux être heureux toute ta vie et en plus AVEC LA MEME PERSONNE!..."...

Je suis peut être entouré de gens pessimistes (quand je dit "les gens", je parle aussi de ma mère et ma grand mère maternelle...), et franchement, ça me pèse...parce que je suis pas d'une nature déprimée, je veux dire par là que 'je chante la vie, danse la vie...blablabla"...

Bon, excusez moi, je parle, je parle et je me rends compte que tout ce que j'ai dit, c'est un peu le désordre en fait...

Bon, voilà quoi...

J'ai l'impression en fait (au fur et à mesure que je "parle") que je suis tiraillé entre l'exemple de ma famille et ce que MOI je pense de la vie, vous voyez...?

Est ce que j'aurais mal fait mon oedipe aussi ?

Excusez moi, c'est parce que ça me fait du bien de 'parler' en fait. Je parle d'un truc, et puis après je pense à un autre truc...etc, etc...c'est pour ça que c'est un peu (beaucoup) le désordre.

Oui, je sais qu'il y avait un sourire, du coup, j'ai fait un peu d'auto-dérision.. ;-D
En fait, j'avais écrit un long message juste avant, et puis je me suis dit 'non mais le pavé que tu va envoyer là', du coup, j'ai simplement écrit ça :
Excusez moi, c'est parce que ça me fait du bien de 'parler' en fait... blablabla..

Dans ce message, je parlais des enfants (je travaille en maternelle), que j'étais contente de les avoir retrouvé... j'ai eu droit à plein de câlins : 'coraliiiiiie!!! bisous!! câlins!!!' j'étais la plus heureuse, j'en avait les larmes aux yeux dis donc...
je disais qu'ils étaient les seules personnes avec qui je me sentais bien, nature, heureuse... j'arrive à trouver un juste milieu avec eux : je sais être ferme et respectée tout en étant douce et gentille (enfin je crois...) ; chose que je n'arrive pas à faire avec les adultes..
Mais après, je me suis dis que j'étais peut être tordue d'être comme ça... Vous voyez..?

Ah, ça me fait plaisir, parce que je dis souvent que "je n'oublie pas que j'ai été, que je suis et que je resterais une grande enfant".

Ma soeur me disait il n'y a pas longtemps que j'étais un peu 'son exemple' vis à vis de l'éducation que je donne à mon fils (j'étais tellement fière et contente..!), je lui ait dit qu'en fait, c'est simple, il suffit de se rappeler de se que l'on ressentait dans telle ou telle situation lorsque nous étions enfant, etc...et de le prendre en compte, vous voyez ce que je veux dire...? je m'exprime pas très bien...!

Parfois(rien à voir), je me dit que on ne m'a pas laissé grandir comme il faut vous voyez... Comme métaphore, je dirais que j'étais un rosier et que l'on m'a 'taillé' comme un bonzaï, vous voyez ce que je veux dire...?
Je suis toujours partagée entre ce qu'il faut faire, et ce que j'ai envie de faire.. Et le plus drôle, c'est que parfois,  je fais des choses, mais je ne sais même pas si c'est ce que je veux vraiment...
Pffffff....