cauchemards des calculs

Bonjour,
Je relève seulement que le choix de vos études est étrangement en contradiction avec l'aversion que vous avez pour le chiffre. Est-ce un mauvais calcul ? Quoi qu'il soit, je vous invite à être prudente et de ne pas vous laissez séduire par cette mode du "pour une difficulté = un nom de maladie".  Je vous propose de vous interroger sur votre dernière phrase "je peux pas vraiment me permettre de financer une consultation chez un orthophoniste".

Finance t-on vraiment une consultation ?

bien cordialement.
R.Bitoun
Psychanalyste.

a écrit:

Sous un angle un peu différent : avant d être mathématique, compter c'est d'abord savoir qu'on peu compter sur (ses doigts, ses parents, son entourage, e.t.c.) Cela vous aurait-il fait défaut à l'époque de l'école primaire

En effet, à l'époque de l'école primaire j'ai pas vraiment pu compter sur la famille. Je ne sais pas en revanche si ça peut avoir une certaine influence. Mais mon père avait la fâcheuse tendence de précipiter un peu les choses et de façon très brutale. Lorsque j'ai commencé ma première année d'études, il m'a obligé à apprendre la table de multiplication par coeur. Bien que j'apprenais à peine à faire des 1 et des 2 et même l'alphabe à l'écolet, il m'a obligé à apprendre cela et d'une façon assez dur. C'est difficile à en parler mais il me battais jusqu'à ce que je le savais par coeur. Et au fil des études à chaque fois que je devais faire des calculs comme devoirs à domicile, j'avais peur de rentrer à la maison.

Ok merci pour votre réponse je vois beaucoup plus clair maintenant!

merci