Et ça, est-ce que c'est de l'anorexie ?

D'après nos amis de Wikipedia "L'anorexie est un symptôme observé en médecine qui correspond à une perte de l'appétit." Ils n'associent pas ça à un poids ou un physique : c'est un symptôme. On devrait donc, selon eux, parler "d'altération de l'état général".

Bonjour à tous et bienvenue,

Des enfants, des adolescents, des adultes, mais aussi des nourrissons peuvent être anorexiques et là nous sommes d'accord, qu'il ne s'agit pas d'une quelconque recherche d'un canon de mode ou de beauté, car , à tord, on a tendance à le croire. Non, l'anorexie est une souffrance qui se niche à n'importe quel âge, mais surtout pas par hasard et est un véritable parcours de souffrance pour celui qui le "subit". Elle est le plus souvent révélateur d'un mal-être familial. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, lorsqu'il y a anorexie, toute la famille doit être soignée.

Pour en savoir peu plus :
http://www.psychanalyse-en-ligne.org/in … est-enorme
excellente lecture

L'anorexie est une perte de l'alimentation. Surtout à ne pas confondre avec l'anorexie mentale.. Elle surtout les jeunes filles mais aussi les hommes.
D'un point de vue psychanalyste, ou tout simplement clinique, elle ne concerne pas tant que cela la question de la nourriture.. C'est bien plus complexe.

Jules a écrit:

Bonsoir tout le monde,

suite aux actualités avec les mannequins "anorexiques", je me posais la question de savoir si ce terme leur était bien convenable. Je m'explique : les psy et consorts expliquent souvent que la boulimie et l'anorexie sont un mal-être. Alors est ce que celle dont parlent les journalistes, celle qui est une course à la maigreur, peut accepter ce qualificatif ? pour moi ça ne relève pas des mêmes causes !

L'anorexie comme toutes les addictions n'est pas un mal être mais bel et bien la conséquence de celui ci. Son processus est sinueux , tortueux, parfois très lent et parfois très rapide. Les jeunes femmes dont parlent les journalistes que vous citez sont de véritables victimes. Car la volonté de lutter lorsqu'elles sont prises aux pièges ( seules, isolées ) dans "l'addiction de l'anorexie" est bien trop faible par rapport à la volonté de maigrir. Le parallèle pour comprendre est simple: un drogué aura plus de mal à se convaincre de ne pas prendre de drogue pour sa santé qu'à se convaincre qu'il sera aux anges lorsqu'il en aura pris. Seulement, si le processus est le même, ou presque, l'anorexie est souvent ( dans le cas dont vous parlez ) encouragé par autrui : ex: si tu maigris , tu feras plus de contrats... Et cette norme est totalement plébiscité, encouragé, par l'entourage proche et lointain : travail, amis, famille, contrairement au drogué qui devra quand même s'isoler mais sera quand même sollicité par ses amis, ses dealers, son réseau et qui devra par voie de conséquence demeurer le plus fréquemment dans la rue...
Appel de l'argent ou appel du délire, la demande de reconnaissance et d'appartenance est la même, même si le plaisir est totalement différent.

Forcement, l'anorexie est tellement sournoise qu'elle peut venir de plein de choses, de plein de causes, pour vous citer. C'est de toute façon important d'en parler même si les journalistes reviennent nous seriner avec la même cause et dans un seul but détourné, faire du people. Mais ne croyez-vous pas qu'il est de toute façon salutaire pour la petite jeunesse maigrichonne de lire ses articles similaires foisonnants. 3Que l'on en parle en bien ou que l'on en parle en mal, pourvu que l'on en parle..." L'information a le mérite d'exister même si elle n'est pas complète.