Suicide mon frère

Bonjour,

Personne ne peut raisonner sur un acte ir-raisonnable. Vous aurez beau tourner en boucle son histoire, la vôtre, celle de votre famille, vous ne trouverez comment votre frère aura trouver la force de mettre fin à sa propre souffrance.

C'est juste son choix. Comment peut on accepter , l'inacceptable ? On ne peut pas accepter la douleur qui nous est infligé, mais l'on peut accepter son choix.

Vous pouvez demander ouvertement d'être soutenue par vos proches, mais pouvez aussi vous autoriser d'être soutenue par une personne neutre, qui vous comprendra, et accueillera votre douleur à sa juste valeur. 

Vous semblez tenter de comprendre la douleur de votre frère et je décèle quelques désirs de culpabilité envers votre père, quelques colères enfouis. Mais qui peut dire ce qui a provoqué cet acte ?
Tous les parents et beau-parents font des erreurs sans pour autant déclencher le désir de mourir. Il est normal que vous cherchiez un support rationnel à son désir, mais le désir de mourir ne l'est pas et lui seul aurait pu mettre des mots sur sa souffrance.

Votre père semble agir également pour lui, il en a probablement besoin, d'autant s'il ressent votre colère.

a écrit:

Encore aujourd'hui je me demande pourquoi il n'a pas vu que toutes ces personnes dont moi l'appréciaient vraiment!!!!

Il l'a vu, il l'a ressenti, mais on ne désir pas mourir pour montrer son malheur, où dans ce cas, on fait un appel au secours, une tentative ratée...
On désir de mourir pour mettre fin à ses souffrances insupportables, pour soi et uniquement pour soi.
C'est un acte purement égoïste de désir de bien être absolu sans penser aux autres, car la pensée seule de la souffrance que l'acte du suicide va procurer chez l'autre aimé, n'est pas assez forte par rapport à sa propre souffrance pour mettre un terme au désir.

J'ai envie de vous dire de vous protéger, de vous autoriser à vous entourer des bonnes personnes, de celles qui ne ressasseront pas la peine qui l'a poussé à, mais au contraire la joie et vos sourires partagés.

Quant à votre douleur, vous pouvez l'extérioriser, évacuer votre sentiment d'impuissance, votre colère, vos doutes, votre culpabilité avec l'aide d'un aidant non naturel, un aidant formé à accueillir votre parole souffrante, un aidant comprenant votre discours. Un aidant non souffrant. Je vous invite à consulter afin d'aller mieux, même si dans votre cas, le temps sera aussi votre allié.
Bon courage à vous