Ma concubine est dépressive

Bonjour,

Je ne sais pas si mon problème a bien sa place ici, mais vous m'en informerez sûrement.

Je suis en concubinage avec une fille de mon âge (21ans) depuis maintenant près de 2ans.
Depuis le début, la relation a toujours été compliqué, partant du fait qu'elle a commencé un peu avant que mon ancienne relation ne se termine vraiment ...
Au-delà de ce (petit) détail, ma concubine souffre vraisemblablement de troubles que je ne saurais me permettre de diagnostiquer (le titre se devait d'être concis).

Dans notre relation, elle est tantôt très joyeuse, légère, presque enfantine (je le suis aussi, rien d'étrange à cela), et tantôt très dépressive, idées noires voire suicidaires (même si elle m'assure qu'elle n'aura jamais le courage de passer à l'acte). Lorsque ces périodes concordent avec des événements comme les examens, les fêtes, ou juste ses menstruations, disons que ça ne m'inquiète pas tant que ça, mais il semblerait que leur venue soit aléatoire. Ces "crises" de déprimes peuvent être soit molles (ne rien faire pendant plusieurs jours, manger peu et/ou n'importe comment) soit dures (méchanceté, besoin d'être active, cynisme, et autres joyeusetés).

En sus de ces soucis-là (dont je ne m’inquiétais pas trop en ayant moi-même souffert il y a quelques années), elle présente de sévère troubles de la concentration et de la mémoire (à mon avis). Notamment lors des examens, à nouveau, elle aura beau apprendre par cœur ses cours, réviser à fond pendant des semaines, le moment venu, ou même certains jours des révisions, elle ne sait plus rien faire, ne serais-ce que des opération arithmétiques simples. À nouveau, pas si étonnant comme problème, sûrement lié au stress. Là où je tique plus, c'est sur l'"anecdote" de son enfance comme quoi elle était déjà sujette à ce genre de troubles en primaire, qui allaient jusqu'à la réveiller en pleine nuit avec la seule obsession de réviser ses leçons, ce qui lui est même arrivé il y a peu à propos de musique (elle s'est réveillée au milieu de la nuit pour se souvenir d'un morceau de musique).
De plus, ses troubles de la mémoire surgissent aussi bien sur des évènements du quotidien, comme les films que nous regardons, dont elle peut oublier parfois totalement l'existence une semaine plus tard, ou tout simplement des petites choses à faire (prendre sa pilule, sortir la poubelle) qu'elle oublie sans cesse.

Il commence à être éprouvant pour moi de subir jusqu'à une fois par semaine ce genre de crises où elle refuse de me parler, fond en larme et s’énerve à quelques minutes d'intervalle, annule nos sorties au dernier moment. Depuis peu, elle parvient tout de même à garder conscience derrière les crises, à avoir une discussion plus ou moins posée avec moi, elle m'explique alors qu'elle n'y est pour rien, elle me demande ce que j'attends alors d'elle, et la seule réponse que j'ai trouvé, c'est de lui demander d'aller voir un psy, parce que je ne peux plus gérer ces problèmes seul avec elle. Seulement, elle est réticente à voir toute sorte de médecin en général, encore moins un psy.

D'aucuns diront peut-être que si je suis à bout il peut être temps d'arrêter les frais, j'ai déjà craqué une fois, lui ai écrit une lettre de rupture, et tout ceci a fini nous deux en larmes au téléphone.

J'espère que mon message est à sa place, pas trop long, et que vous saurez m'apporter de l'aide.
Est-ce moi qui suis alarmiste ? Dois-je l'emmener à un rendez-vous à son insu ? La convaincre de venir avec moi voir un professionnel ?

Merci d'avance de votre aide.

Grizix