ultimatum

Bonsoir MELODIE, bienvenue sur ce forum,

a écrit:

La question qui me taraude est de savoir s'il aurait été possible de s'en sortir autrement dans cette situation

Est ce bien cette question là qui vous taraude ?

La question ne serait-elle pas plutôt "est vraiment fini et de manière irrémédiable ou serait il encore possible de rattraper les choses?

a écrit:

qui ne m'a jamais totalement transmis un sentiment de sécurité.

C'est peut être d'abord en vous qu'il faudrait trouver ce sentiment de sécurité, ne croyez vous pas?

a écrit:

car cet ultumatum je l'ai vécu comme un rejet, une négation de moi, je me sens fragile et je ne peux pas revenir là-dessus.

Avant cette histoire, avez vous déjà eu à faire, de manière douloureuse, dévalorisante, insécurisante, à ...l'ultimatum?

Excusez moi mais ...  vous donnez un peu l'impression de faire deux pas en avant et trois pas en arrière...  Mais il est tout à fait possible que je me trompe.

a écrit:

jusqu'au mariage qu'il me réclame depuis un moment

.
et

a écrit:

Il voulait une réponse définitive et rapide

Depuis combien de temps vous demande t'il en mariage ? Depuis combien de temps le faites vous lanterner, (à tort ou à raison) sans vraiment lui expliquer pourquoi?

a écrit:

C'est un gachis terrible lorsqu'il y a de l'amour.

êtes vous totalemnt sur qu'il soit irréparable?

Bien cordialement

Pour essayer de vous répondre (merci à vous deux d'avoir entendu, et pour ce que vous dites qui me pousse à réflechir)

Il m'a demandé en mariage la première fois cet été et cette dernière fois fut la 4ème.

Je comprends parfaitement que cette fois il ait exigé une réponse et le problème pour moi sont les sentiments contradictoires que j'éprouve face à ça et qui produisent une confusion en moi.

Je crois que c'est ce que j'essaie de trouver finallement en en parlant, c'est la sortie de cette confusion là.

Il y a quand même 2 choses que je ressens clairement :

a écrit:

êtes vous totalemnt sur qu'il soit irréparable?

C'est vraiment la sensation que j'ai en tout cas. Le fait pour moi de ne pouvoir revenir en arrière est une certitude que j'ai. Je ne peux pas faire le geste de revenir vers lui. Est-ce que ça évoluera, je ne sais pas, mais je n'arrive pas me projeter dans cette idée pour le moment.

De son coté, les mots étaient définitifs, donc je ne l'attends pas.

Une autre chose que je ressens clairement, c'est que ce n'est pas lié à une peur de l'engagement. En tout cas, ce n'est pas une crainte que je ressens. Si j'ai ressentis une peur, c'était dans notre couple mais pas dans le mariage en lui-même.

a écrit:

Avant cette histoire, avez vous déjà eu à faire, de manière douloureuse, dévalorisante, insécurisante, à ...l'ultimatum?

Merci pour cette phrase, elle fait écho en moi. Mais je ne sais pas comment le décrire.

Je n'ai pu m'empecher de penser en la lisant, à cette sensation d'illégitimité que j'avais enfant. Car j'étais, de fait, dans une situation "d'illégitimité" dans ma famille. Une histoire compliquée où un secret de famille à fait beaucoup de mal.

Ce qui résonne pour moi dans cette phrase, c'est que cet ultimatum, je le ressens confusement comme si je me retrouvais "illégitime" et j'ai un peu de mal à me l'expliquer.

Je me dis que sans doute, je ne ressentais pas ma place dans ma famille comme m'étant due, "normale", mais qu'elle était sans arrêt sous condition, sous "ultimatum". Est-ce que c'est pour ça que cette fois me laisse un peu comme dans un état de sidération?

a écrit:

-bien des femmes "tiennent" à un homme par la capacité qu'elles ont de LE SOIGNER (alcoolique, dépressif, immature, instable etc.)

Oui, je me doute bien que les passages dépressifs de mon ami, ont aussi réveillé en moi quelque chose de douloureux et peut-être qu'inconsciemment, j'ai voulu le soigner. Même si consciemment, ce n'est pas un rôle que j'ai voulu jouer.

Je ressens en fait que la culpabilité qu'il provoquait en moi par son comportement ou ses mots dans ces périodes là, créaient une sorte de piège qui m'empechait d'avancer dans la relation, qui bloquait.

J'ai conscience, par contre, d'une culpabilité inconsciente enfouie en moi et qui résonnait surement avec celle qu'il provoquait.

C'est confus mais ça créait en moi une espèce de noeud.

A coté de ça, il y avait tout le coté positif de ce lien. Une réelle entente sur l'essentiel, une complicité solide, un vrai dialogue en dehors de ces périodes noires et beaucoup de tendresse. Nous voulions construire jour après jour et nous faisions tout pour apprendre à nous connaitre. Cet amour je le ressentais comme vrai, profond.

J'ai essayé de parler avec lui sur ce qui bloquait en moi pour ce mariage. Mais justement, c'est sur ce point que le dialogue devenait impossible car il le prenait systématiquement pour une remise en cause de sa personne si je parlais de moi et qu'il était concerné. Il devenait alors comme sourd et agressif dans ses paroles. Quelque chose qu'il vivait très mal. Au bout d'un moment, j'ai cessé d'essayer de me faire comprendre.

a écrit:

C'est peut être d'abord en vous qu'il faudrait trouver ce sentiment de sécurité, ne croyez vous pas?

Oui, c'est sûr. Il me l'avait dit aussi d'ailleurs. Mais de telle façon, qu'à ce moment là, je ne pouvais l'entendre que comme un procès, car il disait "TU" 'tu es!" "tu n'es pas!", etc. Oubliant le fait qu'il y a interaction et que nous étions deux et que pour parler de moi, il fallait aussi parler de nous, de lui, de ce qui dans notre couple provoquait cela. Plutôt que rester dans l'accusation de l'autre.

a écrit:

-chacun a une plus ou moins grande difficulté à COUPER: un lien, une activité, une habitude, un amour finissant... Certains plus que d'autres !
Cela vous parle-t-il ?

Tout de suite, cette phrase me parle moins que les autres, mais je vais essayer d'y réflechir. C'est la première fois qu'une "décision" m'est si difficile.