Les psys dans la vraie vie.

J'ai eu deux relations avec des psy.
Le premier fut "tourneboulé" par notre premier rapport sexuel. Il me raconta qu'il en avait parlé à sa psy qui lui avait fait remarqué que c'était la première fois qu'il parlait de sexe avec le terme "délicieux". Ensuite on a eu une lourde altercation au sujet d'une main aux fesses que je trouvais déplacée. J'ai eu le droit à un laïus durant deux heures, j'avais un problème, j'étais rigide... J'ai halluciné de m'en prendre autant sans être entendue. Une fois plus tard, il est arrivé sifflotant "je suis heureux, j'ai envie de vivre, de baiser". Autant de choses qui m'ont mises profondemment mal à l'aise et poussée à rompre.
Ah oui ajouté sur une réflexion sur le fait que je prenais des bains avec ma fille de deux ans...Quand lui ramassait les strings de la sienne de 17 ans qui vivait chez lui. Notre relation a été l'occasion d'une vive altercation entre lui et elle ou il disait l'avoir giflée violemment.
Quand je l'ai quitté ça a été "je t'aime moi non plus" plusieurs semaines, je suis fou amoureux mais je te déteste, je ne veux plus te voir mais je vais là ou tu es. J'ai du le menacer de dévoiler nos correspondances à des personnes en commun pour qu'il cesse.

Le second ne savait pas faire une phrase sans Bataille, Lacan ou Freud, ramenait des questions sur le désir de ses patientes dans mon lit. Buvait beaucoup, fumait du cannabis, aimais la vitesse et braver les radars. Avait des paroles assassines, ou des accusations envers mes enfants et moi. Je n'étais pas cultivée, conne, il se moquait de mes tenues et flattait mes amies (les hommes me trouvent plutôt féminine et jolie), je l'emmerdais avec mes doutes et mes angoisses, mais j'avais un beau cul et j'étais bonne au lit alors il était heureux, j'aurais du disait il, le laisser vivre ainsi à mes cotés....Sic...
Je l'ai quitté parce qu'il a été quasi impossible, durant trois mois, de planifier du temps ensemble; parce qu'il ne lachait jamais son téléphone pour être sur le net; mettait souvent la musique à hurler ce qui rendait le dialogue à mon sens, impossible. Parce qu'il me bassinait avec son fantasme de faire l'amour à 3 avec un autre homme, affirmant que l'adultère est constructif et que toutes les femmes aiment être "prises" par deux hommes! Il se disait fidèle quand des préservatifs disparaissaient régulièrement de chez lui, alors qu'il n'a jamais voulu en utiliser avec moi. Parfois je l'attendais des heures, une fois il est rentré avec du rouge à lèvre sur le visage... et je passe sur une autre ou je n'ai pas pu rester car il recevait des amis pour un billard...Je me suis rendue compte que son bordel était resté tel quel...C'est moi qui était folle...
Bref, sur une fois ou une amie s'est gratuitement faite traiter de morue (mon entourage était méchant parce que pas favorable à notre relation sur laquelle effectiveme,t je m'interrogeais et me confiais beaucoup).

Je culpabilise parce que j'ai quitté ces deux psy. Je fais un travail avec un psychiatre depuis 10 ans. Mon thérapeute est pour moi un homme respectable et respectueux. Je donnais à cette profession je crois un regard enprunt de la considération pour mon thérapeute... Qui, ça vous étonne, était vivemet critiqué par ces amants.
Je sais qu'ils sont des hommes avant tout, mais à travers eux et ce que j'ai vécu comme un malaise autant sexuel que relationnel, je me sens mal à l'aise. Je croyais qu'une analyse faisait de nous des "gens bien" au sens respectueux de soi, des autres. Je croyais que ça amenait un regard sur la vie et les relations de qualité, ce que j'ai le sentiment que mon travail m'apporte, mais avoir eu ces relations avec ces hommes, professionnels du "psy", me fait douter...