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Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

#1  3289

Erato
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Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

J'ai un problème de communication avec ma fille qui est complètement repliée sur elle-même. Elle n'a pas d'amis. En même temps, elle ne s'en plaint pas ouvertement
et ainsi je n'ai aucune prise sur elle pour lui faire consulter quelqu'un pour l'aider...
On a pourtant consulté quelqu'un par le biais de l'école primaire déjà mais au bout de 3 séances, la personne m'a dit qu'on ne pouvait rien faire car elle ne voulait pas parler.
J'aimerais savoir comment lui faire admettre qu'elle a un problème !
En plus, cette année, on commence à parler "stage" à l'école, ce qui est encore une raison de plus de m'empêcher de dormir !
Je vais peut-être vous raconter un peu comment est ma fille :
J'ai deux filles, l'une de 12 ans et l'autre de 14 ans.
Depuis quelques mois (bientôt 2 ans en fait), la grande squatte la chambre de sa soeur... En même temps, elle est très très agressive avec elle (ce n'est qu'insultes et noms d'oiseaux entre elles).
Elle ne sourit jamais ou alors un sourire mécanique lorsqu'elle a une petite satisfaction matérielle mais ce n'est pas un sourire avec les yeux !
Le matin, lorsqu'elle se lève, elle ne dit pas bonjour et ne "s'exprime" que par grognements !
Lorsqu'elle a eu ses premières règles, je l'ai découvert par hasard car elle avait caché ses serviettes au fond de son armoire.
Elle refuse toute discussion comme si elle ne voulait pas grandir.
Je ne sais plus quoi faire et je m'inquiète pour l'avenir !
Merci de bien vouloir essayer de m'aider.

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#2  3290

Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

A chaud, comme ça, votre message me fais associer sur deux choses: la forte tendance à la régression de votre ainée est en effet inquiétante et vous avez raison de ne pas la prendre à la légère. Elle n'a peut-être pas encore "digéré" la venue de sa sœur.Mais ça ne peut se deviner comme ça.
L'autre chose: votre fille craint la PAROLE; ça va avec sa régression (à l'âge pré-verbal!). Respecter son silence pourrait lui être rassurant.
Pourquoi ne pas tenter de communiquer par des mots écrits?


pour un projet de thérapie en ligne, merci de me contacter par mail.

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#3  3309

Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Bonjour et bienvenue Erato

Y a t'il un Papa quelque part dans la vie de votre fille?...

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#4  3319

Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Bonjour Erato et bienvenue,
vous dites :

Erato a écrit:

On a pourtant consulté quelqu'un par le biais de l'école primaire

puis :

a écrit:

Depuis quelques mois (bientôt 2 ans en fait),

Il s'agit bien de la grande de 14 ans ...école primaire, pouvez étayer ?
Ou s'agit il d'une erreur ou encore la première phrase concerne une antériorité non abordée ici ?


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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#5  3343

Erato
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Bonjour et merci d'essayer de m'aider !

A M. Georges N. qui me suggère de communiquer par écrit, je répondrai qu'elle va me rire au nez et me dire que je ne suis pas sa psy...
En outre, je ne saurais pas comment faire pour entrer dans le vif du sujet.

A M. X. Penau : Il y a bel et bien un papa mais, comme tous les mots qui commencent par psy... lui hérissent le poil, je ne l'ai pas intégré à ma demande !
En plus, il ne peut s'empêcher d'avoir des propos négatifs genre "Tu n'arriveras jamais à rien, tu fais toujours tout de travers...etc
En plus, lors d'un entretien à l'école secondaire où ma fille, mon mari, moi et le prof de classe étions présents, le prof de classe ayant fait allusion au fait que notre fille ne levait jamais la main et ne participait pas à la vie de la classe, j'ai essayé de proposer un éventuel suivi psychologique mais le prof a décrêté que les psys c'était tous des charlatans et qu'un de ses élèves en avait fait la dure expérience (médicaments trop forts...etc). Mon mari était aux anges d'avoir quelqu'un dans son camp !

A mme Moreau Chr. : J'ai fait allusion à l'école primaire car, lorsqu'elle était en 6e année, la maîtresse, en commun accord avec moi, avait fait une demande auprès du service scolaire. Nous avons vu une jeune psychologue, deux fois ma fille et moi, et la dernière ma fille seule. Au terme de ce dernier entretien, la personne m'a dit que, ma fille ne voulant rien dire, elle ne voyait pas l'utilité de continuer.

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#6  3344

Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Quel dommage !

Votre entourage ne va effectivement pas dans le sens favorable des choses...

Georges N. vous a suggéré l'écrit et vous ne l'avez pas essayé, ne jeter pas le flambeau avant de l'avoir allumé.
Et si vous avez besoin d'aide, faites vous aider par un thérapeute, afin de lui présenter la chose, de répondre à ses éventuels rejets , de les comprendre et de parvenir à entamer le dialogue.

Aime t elle internet ? Et y a t elle accès ?


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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#7  3345

janvier
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Bonjour,
Votre message concernant votre fille me fait un peu penser à moi, avec naturellement certaines différences. Je vous encourage à ne jamais laisser tomber les démarches que vous entreprenez pour sortir votre fille de ça car je crois que c'est très important pour qu'elle se construise et qu'elle ait une vie "normale" plus tard.
Peut être que mon témoignage pourrait faire réagir votre fille ? J'espère que je ne suis pas "à coté de la plaque" en racontant "mon histoire".

J'ai aujourd'hui 24ans, je suis encore jeune mais je vois à quel point j'ai perdu du temps et à quel point je regrette d'avoir été comme j'étais (renfermée, sans amis, peur des autres). C'est aujourd'hui une souffrance que j'ai du mal à gérer lorsque je suis "en société", avec les amis de mon copain par exemple. J'y reviendrai à la fin de mon message.

Lorsque je suis arrivée en 5eme, j'ai commencé à me renfermer sur moi-même. Je n'avais plus d'amis (je n'en ai jamais eu beaucoup avant cette période, étant très timide mais c'était suffisant pour se sentir bien), j'évitais le contact des autres. Le collège est une période difficile où les enfants cherchent leur place et où ils sont sans pitié pour ceux qui n'ont pas la force de se battre. Moi, j'ai fait parti de ceux qu'on ne voulait pas cotoyer. Ainsi, je me sentais "différente". Petit à petit, je pense que j'ai perdu confiance en moi et je ne me sentais pas à la hauteur des autres. Et ensuite, à force de rester toute seule, à force d'éviter les autres, j'ai perdu le sens de la "communication" avec les autres. Leurs discutions ne m'intéressaient pas et je ne savais pas de quoi discuter avec eux.
Je suis allée jusqu'à la désocialisation presque complète (j'ai fait des études donc je cotoyais des gens de mon age tous les jours mais je n'adressais la parole à personne et personne ne m'adressait la parole). J'étais persuadée que personne ne m'aimait et que personne ne pouvait m'aimer car je me trouvais inintéressante. Ce qui, en vérité, n'est jamais le cas.
Cela fait maintenant deux ans que je remonte la pente (donc 10ans au total à rester renfermée sur moi-meme). J'ai fait beaucoup de progrès bien que j'ai encore énormément de problèmes lorsque je suis au contact des autres.

Aujourd'hui, je souffre toujours de cette longue période de ma vie qui a été vide (vide de rencontres, vide de découverte de la vie, vide de choses partagées avec les autres, vide de bons souvenirs, ...), je n'ai pas eu d'adolescence, je n'ai pas vécu mon adolescence. J'entends par adolescence, avoir des amis, sortir avec eux, s'amuser, rire, faire des bétises, aller au cinéma entre amis, ... Heureusement, on peut faire tout ça même en étant adulte ! Cependant, quand mon copain relate tous ses souvenirs d'ados avec ses amis, qu'il me montre des photos, et qu'ensemble avec ses amis, ils rient encore de ce qu'ils ont fait pendant leur adolescence, moi je souffre en silence et je me dis "je n'ai jamais connu ça  et je ne pourrai jamais rattrapper le temps perdu". A cause de cette période, je suis mal à l'aise quand on m'invite à une soirée (un simple repas), je redoute meme ces moments car je n'ai jamais connu ça et je n'arrive pas à m'adapter. Quand je vois au loin quelqu'un que je connais (meme si je l'apprécie) ma première réaction va être "Où-est-ce que je peux me mettre pour ne pas qu'il/elle me voit ?".

J'ai déjà été voir un psy une fois (à ma demande en revanche) et j'ai trouvé ça tellement inutile que je n'ai pas continué ! Je sais qu'aujourd'hui j'aurai besoin d'en voir un pour accepter d'avoir perdu mon adolescence et reprendre confiance en moi. Mais c'est cher, je suis toujours étudiante, et mes études me prennent beaucoup de temps. Je suis presque sûre que jamais je n'irai voir un psy. Surtout que mon meilleur psy a été ma dermatologue. Je ressortais de chez elle avec le sourire (ou presque).

A une époque, je pensais que la vie n'était qu'esclavage : on nait pour travailler. Et je voyais le futur comme étant très noir. Le travail, c'est un monde sans pitié, où on se fait marcher dessus si on n'est pas assez fort. Je ne sais pas si votre fille a la meme vision que moi, mais avec une vision comme celle que j'ai, on n'a pas vraiment envie de grandir.

J'ai eu la chance de n'avoir jamais été dévalorisée par mes parents (c'était meme le contraire, je travaillais bien à l'école et mes parents ont une confiance sans limite dans mes capacités à réussir). Je ne sais pas d'où vient mon doute quant à ma réussite dans la vie. J'aurai tendence à penser qu'il faut absolument encourager votre fille à chaque fois qu'elle fait des efforts (quel que soit le domaine, école, socialisation, amabilité avec sa soeur, si elle met la table alors qu'elle ne le fait jamais, ou que sais-je encore) et éviter les phrases comme "tu n'y arriveras jamais", "c'est normal que tu n'y arrives pas", "tu ne feras jamais rien dans ta vie", etc. Ca détruit quelqu'un en un rien de temps.

Comme j'étais persuadée que personne ne m'aimait, je l'écrivais souvent sur des feuilles que je prenais soin de faire disparaitre ensuite pour que personne ne voit que j'écrivais ce genre de reflexions. Un jour, j'en ai oubliée une. Ma mère l'a trouvée et a simplement répondu en dessous de mon "Personne ne m'aime", "Nous, nous t'aimons !"  Certe, j'étais énervée sur le coup que ma mère ait découvert ce papier mais ça m'a tellement rassurée. Ca, c'est quelque chose que je n'oublierai jamais. L'amour de ses parents, c'est ce qu'il y a de plus important pour un enfant. Ecrire un petit mot à votre fille, je suis sûre que ça lui réchauffera le coeur, même si elle montre le contraire.

Je vais vous laisser, en espérant que mon message n'était pas trop long et fastideux. Et surtout, n'abandonnez jamais, quitte à aller vous-même chez un psy pour vous aider à trouver comment aider votre fille.
Moi je sais que lorsque j'aurai des enfant, si un d'entre eux prend le meme chemin que moi, je ferai tout pour l'en sortir avant qu'il ne lui reste trop de "séquelles".

Anne-Laure

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#8  3346

maille
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Bravo pour votre témoignage Anne-Laure, il apporte certainement beaucoup à Erato.
Comme vous le dites "L'amour de ses parents, c'est ce qu'il y a de plus important pour un enfant."
J'ai une question pour vous.
Que pensiez-vous des autres jeunes à votre adolescence ?

Heureusement depuis vous semblez avoir fait une bonne rencontre...


Il y a toujours un demain....

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#9  3353

Simplement moi
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Chère Erato,
Je peux vous comprendre moi qui ai deux jeunes de 18 et 23 ans. Mon fils,l'ainé, est lui aussi un grand solitaire, il fait des études d'informatique et n'a jamais eu de petites amies, cela m'inquiète beaucoup.
Je viens de lire aussi le récit de Janvier que je remercie moi aussi pour son témoignage, il m'a aidé à peut être mieux comprendre mon fils.
Je pense donc que c'est vrai qu'il ne faut pas baisser les bras, j'ai moi aussi un mari qui ne croit pas à la Psychologie, qui la dénigre et qui parle comme le vôtre "tu n'y arrivera jamais etc...", je crois qu'il pense ainsi en faire un homme mais moi, cela m'a toujours fait mal ce language, je pense que même en colère contre quelqu'un on a pas le droit de lui dire certaines choses, mon mari quand il se dispute avec mon fils, lui dit que si il est seul, c'est parce qu'il a une attitude trop hautaine et qu'il a un trop sale caractère pour avoir des amis, moi quand j'entends ça, je ne peux m'empêcher de bondir même si mon mari a des raisons d'être en colère et je prends le parti de mon fils comme une lionne qui protège son lionceau, mon mari m'en veut beaucoup de cela et prétend que je l'ai trop protégé, c'est possible, mais c'est plus fort que moi.
J'ai essayé de convaincre mon fils de consulter car je pense qu'il est trop timide et que c'est la raison de sa solitutde, son attitude hautaine n'est que de la timidité, il n'a jamais voulu, je n'ai pas insisté, j'aurais peut être du, c'était peut être ce qu'il attendait de moi. En lisant le témoignage de janvier, je m'apperçois que j'aurai peut être du insister, car je trouve que lui non plus n'a pas eu d'adolescence.
Voilà, je ne sais pas ce qu'il faut faire mais je pense que vous devez persévérer et peut être en parler à votre mari, la valoriser au maximum, adulte ou adolescent, n'en avons-nous pas tous besoin? Il y a bien trop peu de gens qui font des compliments dans la vie et elle peut paraitre un jungle pour nos ados, un monde sans pitié comme dit Janvier.Moi je suis responsable d'un personnel et je fais des compliments quand ils sont justifiés, j'essaie d'être avec les autres comme j'aurai voulu que ma chef soit avec moi avant, et vous savez on est autant respecté en étant gentil, si pas plus!
Voilà, j'espère vous avoir aidé, je ne sais. Moi, si j'étais vous, je lui écrirai, je trouve que c'est une excellente idée et elle peut ignorer votre mot, elle ne l'en aura pas moins lu, au moins elle saura qu'elle a une maman qui l'aime et son papa aussi, mon fils ainé à toujours été très jaloux de sa soeur, beaucoup plus sociable que lui, j'ai essayé de lui faire comprendre que je les aimais autant tous les deux, d'un amour différent, car ils sont deux personnes différentes mais ils savent que je les aime de toutes mes forces, je crois que c'est important.
Je vous souhaite du courage, beaucoup de dialogue mais vous êtes sur le bon chemin puisque vous essayez de la comprendre et de l'aider, elle a déjà beaucoup de chance, vous savez!
Amicalement.
Simplement moi.

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#10  3418

janvier
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

maille a écrit:

Bravo pour votre témoignage Anne-Laure, il apporte certainement beaucoup à Erato.
Comme vous le dites "L'amour de ses parents, c'est ce qu'il y a de plus important pour un enfant."
J'ai une question pour vous.
Que pensiez-vous des autres jeunes à votre adolescence ?

Heureusement depuis vous semblez avoir fait une bonne rencontre...

Comme nous sommes sur le message d'Erato, je ne crois pas que ce soit la bonne place pour répondre à votre question... sauf, bien sûr, si ma réponse intéresse Erato. Je préfère attendre qu'elle m'en donne l'autorisation afin de respecter son post.


En relisant le message d'Erato, je vois que j'ai d'autres commentaires à évoquer en liaison avec mon propre vécu.


Erato a écrit:

Elle n'a pas d'amis. En même temps, elle ne s'en plaint pas ouvertement

Moi non plus je ne me suis jamais plainte de ne pas avoir d'amis. Ce n'est pas pour autant que je n'en souffrais pas. Bien sûr, je ne suis pas à la place de votre fille, je ne peux pas savoir ce qu'il en est pour elle.

Erato a écrit:

je n'ai aucune prise sur elle pour lui faire consulter quelqu'un pour l'aider...

Je pense qu'elle risque de n'accepter de consulter quelqu'un que lorsque la demande viendra d'elle-même.

Erato a écrit:

En plus, cette année, on commence à parler "stage" à l'école, ce qui est encore une raison de plus de m'empêcher de dormir !

Je crois que c'est là une très grande chance pour votre fille de sortir un peu du contexte familier (l'école). Je suis persuadée que cela lui apportera beaucoup.
Il faut juste veiller à ce qu'elle soit bien encadrée et bien intégrée lors de son stage.
J'aurai beaucoup aimé (avec le recul) avoir eu un stage en 3eme (c'est bien en 3eme qu'on fait le premier stage ?) même si cela m'aurait terrorisée à l'époque. Mon premier stage, je l'ai fait à l'age de 21ans... autrement dit, un peu tard pour permettre d'engendrer certains changements au niveau de ma confiance en moi (J'ai néanmoins fait quelques progrès, certes minimes, avec ma timidité terrible).


Erato a écrit:

Je ne sais plus quoi faire et je m'inquiète pour l'avenir !

Essayez vraiment, vous et votre mari, de valoriser chacun de ses actes. C'est ainsi qu'elle se construira.
Peut être aussi, peut elle faire des activités extra scolaires si vous en avez les moyens (faire du piano m'a énormément aidé à exprimer certaines émotions...  d'ailleurs, ca s'entend dans ma façon de jouer... beaucoup d'émotions dans la musique peuvent passer... cependant, c'est une activité plutôt solitaire... sauf si on participe à un orchestre ou un groupe) ? A t'elle une passion ? Quelque chose qui puisse lui permettre de s'épanouir ? Ou bien essayer de trouver une activité qui se fait en groupe pour lui permettre de rencontrer d'autres ados ? Du théatre, de la danse, un sport d'équipe ? Passez vous (vous et votre mari) du temps avec chacun de vos enfants ? Sortie ciné, shopping, jeux de sociétés (il en existe des tonnes qui sont très rigolots) ou que sais-je encore ?

Ca fait beaucoup de questions, mais je me dit que peut être en passant par les loisirs, ca peut l'aider à (re)prendre confiance en elle ? Qu'en pensez-vous ?


Et juste une dernière question : Est-ce que vous lui demandez de temps en temps comment s'est passé sa journée (sans pour autant vouloir savoir si tel ou tel prof lui a rendu son devoir) ? (J'ai aucune idée si ça peut avoir de l'importance pour elle... ?)

Courage !

Anne-Laure

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#11  3441

Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

a écrit:

communiquer par écrit, je répondrai qu'elle va me rire au nez et me dire que je ne suis pas sa psy...
En outre, je ne saurais pas comment faire pour entrer dans le vif du sujet

Le vif du sujet c'est de faire savoir à votre fille qu'elle a un problème et qu'il faut qu'elle consulte (au quel cas, oui, elle risque de vous rétorquer que vous n'êtes pas sa psy) ou le vif du sujet est de faire savoir à votre fille, et par tous les moyens possibles, que vous l'aimez, qu'elle à plein de qualités, qu'elle finira "ar y arriver", que vous êtes heureuse de sa présence dans votre vie, qu'elle doit, et qu'elle peut apprendre à développer ses capacités et ses qualités,  e.t.c 

Et si vous expliquiez à votre fille que le discours négatif du papa vient probablement de sa propre histoire bien plus de ce qu'est ou pas sa fille????

Gardez courage et entêtement dans la certitude que votre fille peut grandir et trouver son équilibre, vous trouverez alors les bons moyens pour l'aider.

a écrit:

En plus, cette année, on commence à parler "stage" à l'école, ce qui est encore une raison de plus de m'empêcher de dormir !

Est ce que l'idée du stage empêche votre fille de dormir?

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#12  3448

Erato
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

a écrit:

Christelle Moreau a écrit:

Quel dommage !

Votre entourage ne va effectivement pas dans le sens favorable des choses...

Georges N. vous a suggéré l'écrit et vous ne l'avez pas essayé, ne jeter pas le flambeau avant de l'avoir allumé.
Et si vous avez besoin d'aide, faites vous aider par un thérapeute, afin de lui présenter la chose, de répondre à ses éventuels rejets , de les comprendre et de parvenir à entamer le dialogue.

Aime t elle internet ? Et y a t elle accès ?

[b]Réponse[/b] :
J'avais pris rendez-vous, il y a un mois,  auprès d'une thérapeuthe nouvellement installée dans ma région, pour moi uniquement, pour voir comment aborder ma fille, comment lui parler.. et la convaincre de consulter. Malheureusement, cela n'a abouti à rien et est resté sans lendemain.
Quant à Internet, elle y a accès, mais elle se limite à la musique et aux jeux et aussi à regarder sa petite soeur chatter, elle vit un peu par procuration !

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#13  3450

Erato
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Chère Anne-Laure,

Merci beaucoup pour votre récit dans lequel j'ai malheureusement retrouvé ma fille en tous points !

Je ne sais pas quelle vision elle a du monde du travail car elle ne dit rien et ne veut pas répondre à nos questions.
J'ai pris le numéro de téléphone de "l'orientateur" de son école pour voir où elle en est car j'ai appris, par hasard, par la maman d'une de ses camarades de classe, qu'ils avaient déjà rempli des questionnaires à propos de ce qu'ils voulaient faire plus tard et elle m'a montré le classeur en question.
J'ai demandé à ma fille de me le montrer. Elle m'a alors dit que ce n'était pas obligatoire de le remplir...
Je n'ai pas encore eu le courage d'appeler cet "orientateur"...
Je l'ai toujours encouragée, aussi bien au niveau des petites victoires qu'elle pouvait
remporter que sur son physique (elle est très jolie et ce n'est pas juste parce que je suis sa mère) mais ça non plus elle ne le croit pas et se dénigre un peu mais heureusement elle prend quand même soin d'elle-même, de ses cheveux, de ses ongles, de ses vêtements ce qui me rassure un peu sur son désir d'invisibilité !

Actuellement, je me méfie un peu de toutes les thérapies car j'ai emmené ma fille voir psychiatre, psychologue, kinésiologues, magnétiseurs et même une sorte de sorcier qui est venue à la maison et  a dit que ma fille était possédée par des entités et, qu'avec le caractère qu'elle avait, elle risquait d'être prise dans leurs filets ... Vous voyez jusqu`où je suis tombée ! Bon là, c'était un ami qui nous avait parlé de cette personne avec tellement d'enthousiasme, en nous disant qu'avant il était au bord du divorce, que sa fille ne lui parlait plus, que son boulot marchait plus...etc et que  ce "charmant" monsieur avait tout résolu !!

Je suis contente que vous alliez mieux bien que ce ne soit pas encore la grande forme
mais j'ai encore une question à vous poser :

Est-ce que votre maman ou votre papa était timide ?

Je me pose la question car j'étais maladivement timide étant petite et je me demande si ça ne serait pas génétique et que j'aurais pas passé ça à ma fille comme on passe des oreilles en feuilles de chou ou des prunelles bleu glacier ?

Bon, je vais vous laisser car il est 5h.50 du matin et je vais aller dormir un moment...

                                                             Erato

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#14  3500

janvier
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Erato a écrit:

Je ne sais pas quelle vision elle a du monde du travail car elle ne dit rien et ne veut pas répondre à nos questions.
J'ai pris le numéro de téléphone de "l'orientateur" de son école pour voir où elle en est car j'ai appris, par hasard, par la maman d'une de ses camarades de classe, qu'ils avaient déjà rempli des questionnaires à propos de ce qu'ils voulaient faire plus tard et elle m'a montré le classeur en question.
J'ai demandé à ma fille de me le montrer. Elle m'a alors dit que ce n'était pas obligatoire de le remplir...
Je n'ai pas encore eu le courage d'appeler cet "orientateur"...

A son age, je n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire plus tard. J'ai eu ma première idée en terminale, et ce, grâce à la confiance d'un de mes professeur. Un conseiller d'orientation était venue dans notre classe pour nous parler des suites possibles après un bac scientifique, on pouvait lui poser toutes les questions qu'on voulait. Je n'ai pas osé lui poser ma question. Je l'ai posée à mon prof principal (je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour trouver le courage pour lui poser ma question) et il a pris tout le temps de me répondre. Et m'a prété un de ses livres qui expliquait en quoi consiste le métier que je voulais faire. Aujourd'hui, alors qu'il ne me reste plus qu'un an pour arriver à mon but, je viens de me rendre compte que ce n'est pas fait pour moi (principalement à cause de mon caractère trop renfermé et mon manque de confiance en moi). Alors je suis au point zéro :  je ne sais pas ce que je veux faire dans la vie. Mais bon, je me dis que je trouverai bien quelque chose. J'ai fait des études, j'ai acquis des compétences (il me reste à savoir lesquelles !) et il n'y a pas de raisons que je ne trouve pas.

Erato a écrit:

Je l'ai toujours encouragée, aussi bien au niveau des petites victoires qu'elle pouvait
remporter que sur son physique (elle est très jolie et ce n'est pas juste parce que je suis sa mère) mais ça non plus elle ne le croit pas et se dénigre un peu mais heureusement elle prend quand même soin d'elle-même, de ses cheveux, de ses ongles, de ses vêtements ce qui me rassure un peu sur son désir d'invisibilité !

Moi non plus je ne croyais pas ma mère quand elle me disait que je suis jolie. Je me trouvais affreusement moche et m'habillait le plus mal possible (Un bon point pour votre fille : elle ne néglige pas son apparence). A vrai dire, je ne m'habille toujours pas très bien, mais je n'ose toujours pas me mettre en valeur.
Votre fille n'a pas ce problème, et je trouve ça super !
Ne changez rien à ce sujet, continuez à l'encourager comme vous faites.


Erato a écrit:

Actuellement, je me méfie un peu de toutes les thérapies car j'ai emmené ma fille voir psychiatre, psychologue, kinésiologues, magnétiseurs et même une sorte de sorcier qui est venue à la maison et  a dit que ma fille était possédée par des entités et, qu'avec le caractère qu'elle avait, elle risquait d'être prise dans leurs filets ... Vous voyez jusqu`où je suis tombée ! Bon là, c'était un ami qui nous avait parlé de cette personne avec tellement d'enthousiasme, en nous disant qu'avant il était au bord du divorce, que sa fille ne lui parlait plus, que son boulot marchait plus...etc et que  ce "charmant" monsieur avait tout résolu !!

J'essaye de m'imaginer à la place de votre fille (bien que je ne sois pas votre fille). Je crois que si ma mère avait cherché par tous les moyens à m'emmener de psy en psy,   j'aurai eu beaucoup de difficultés à accepter tout ça. Peut être même que j'aurais créé une résistance de plus en plus grande face aux divers thérapeutes. Enfin, tout dépend de la fréquence à laquelle on m'aurait emmené voir tous ces gens.
A vrai dire, ca me parait normal de s'opposer à ce que nos parents nous proposent lorsqu'on est ado. Ma mère ne m'a jamais encouragé à consulter et je crois que j'aurai été réticente si ça avait été le cas. Mais d'un autre côté, comment faire autrement quand on veut que son enfant aille mieux ? Ca doit vraiment être difficile à gérer.



Erato a écrit:

Je suis contente que vous alliez mieux bien que ce ne soit pas encore la grande forme
mais j'ai encore une question à vous poser :

Est-ce que votre maman ou votre papa était timide ?

Oui, mes deux parents ont été timides dans leur jeunesse. Tous deux m'ont dit que ça s'était arrangé après le lycée (ce qui n'a pas été le cas pour moi). Ceci dit, je crois que l'enfance qu'on a eue à l'école joue aussi un grand rôle dans notre timidité.
Moi j'ai toujours été rejetée à l'école. En primaire, il y avait une fille qui me détestait (ou qui était jalouse de moi ????). Et cette fille était celle qui menait le groupe. Si elle ne voulait pas de moi ce jour là, personne ne voulait jouer avec moi. Elle m'a beaucoup humiliée. Ca a été la même chose lorsque j'étais au collège (mais en bien plus méchant), hormi en 6eme ou j'avais eu une copine super. Ensuite, lorsqu'on s'est habitué à se méfier des autres, c'est difficile de changer. A la base, je crois que j'étais simplement "réservée". 

Mon père aujourd'hui n'est plus timide du tout. Ma mère, elle, est un peu plus réservée. Je le vois lorsqu'elle est entre amis communs avec mon père. Elle fait partie de ceux qui participent le moins aux conversations. Mais ça n'a rien à voir avec moi !
Je suis presque convaincue que lorsque je travaillerai pour la première fois, je ferai un pas de géant avec ma timidité. D'où ma conviction que le stage permettra à votre fille de progresser un peu dans sa timidité... à moins qu'il ne dure vraiment pas longtemps ?


N'oubliez pas un jour d'essayer de lui écrire un petit mot. Même juste pour dire "gros bisous". J'ai gardé un mot de ma mère qui était avec un bouquet pour mon anniversaire (mes 20ans peut être ?). Mes parents n'était pas là ce jours là et j'ai eu la surprise du bouquet de fleur avec simplement écrit "Bon anniversaire" dans un gros coeur dessiné à la main. Ca fait toujours plaisir !



Bon courage !

Anne-Laure

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#15  3518

Erato
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Janvier

a écrit:

A son age, je n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire plus tard. Ma première idée en terminale
                           
La différence qu'il y a entre vous deux, c'est qu'en Suisse si on est pas trop doué pour les études ou pas trop concerné, ce qui est le cas de ma fille, on est très tôt projeté sur le marché du travail.
En l'occurrence, dès la 2ème secondaire, à 14 ans, on vous propose de faire des stages ( de deux jours à une semaine). Vous devez donc vous-mêmes vous prendre en mains pour téléphoner, choisir les entreprises qui vous attirent, bref marquer un quelconque intérêt ! Bien-sûr, rien n'est obligatoire et ma fille freine des quatre pieds...
Lorsqu'on veut faire des études, ce qui est le cas de ma deuxième fille, on a beaucoup plus de temps pour choisir sa filière comme dans votre cas.

a écrit:

J'essaye de m'imaginer à la place de votre fille (bien que je ne sois pas votre fille). Je crois que si ma mère avait cherché par tous les moyens à m'emmener de psy en psy

C'est vrai que vu comme ça que ça a l'air impressionnant mais rassurez-vous, ces visites s'étalent sur environ 8 à 9 ans. Vous avez aussi la pression de la famille et des copines quand ils voient votre désarroi : "Tu devrais voir le professeur Machin, il m'a beaucoup aidé !" etc... et, sur le moment, vous y croyez et, le pire, c'est que pour eux, ça a réellement amélioré les choses !

La dernière chose qu'on m'ait proposé, c'est de faire du reiki et du yoga. Pourquoi pas, mais il faudrait que ma fille le veuille !

Pour vous rassurer sur l'avenir, Anne-Laure, moi qui ait été hyper hyper timide, à votre âge, je l'étais encore énormément. J'avais de la peine à parler lorsque j'étais en compagnie des copains de celui qui est devenu mon mari mais ça s'est arrangé par la suite... On ne sera jamais des personnes qui vont grimper sur la table pour faire de longs discours ! On est réservé et des fois c'est pas si mal quand on grandit !

Pour le petit message, j'y pense, Anne-Laure, mais c'est dur, j'ai peur de me faire jeter, c'est triste hein mais ma fille est tellement agressive avec nous tous !

Encore une chose, je m'énerve avec les citations, ça part dans tous les sens... Pourrriez-vous vous me dire comment on doit s'y prendre ? C'est la première fois que je fais partie d'un forum !

Merci et bonne journée !

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#16  3613

janvier
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Erato a écrit:

En l'occurrence, dès la 2ème secondaire, à 14 ans, on vous propose de faire des stages ( de deux jours à une semaine). Vous devez donc vous-mêmes vous prendre en mains pour téléphoner, choisir les entreprises qui vous attirent, bref marquer un quelconque intérêt ! Bien-sûr, rien n'est obligatoire et ma fille freine des quatre pieds...
Lorsqu'on veut faire des études, ce qui est le cas de ma deuxième fille, on a beaucoup plus de temps pour choisir sa filière comme dans votre cas.

Je comprend mieux votre peur. Mais peut être qu'après le stage, cela éveillera en elle quelque chose ?


Erato a écrit:

La dernière chose qu'on m'ait proposé, c'est de faire du reiki et du yoga. Pourquoi pas, mais il faudrait que ma fille le veuille !

Je suppose qu'elle n'accepterait pas non plus si vous suiviez les activités avec elle ? N'y a t'il personne avec qui elle accepterait de faire ces activités ?

Erato a écrit:

Pour vous rassurer sur l'avenir, Anne-Laure, moi qui ait été hyper hyper timide, à votre âge, je l'étais encore énormément. J'avais de la peine à parler lorsque j'étais en compagnie des copains de celui qui est devenu mon mari mais ça s'est arrangé par la suite... On ne sera jamais des personnes qui vont grimper sur la table pour faire de longs discours ! On est réservé et des fois c'est pas si mal quand on grandit !

Merci, cela me donne une lueur d'espoir en plus !


Erato a écrit:

Pour le petit message, j'y pense, Anne-Laure, mais c'est dur, j'ai peur de me faire jeter, c'est triste hein mais ma fille est tellement agressive avec nous tous !

Ou sinon, peut être que vous pourriez "égarer" un petit mot dans lequel vous parleriez de votre anxiété vis à vis de votre fille sans vous adresser à quelqu'un en particulier (comme un mot écrit à vous-même) que votre fille trouverait elle-même quelque part chez vous et qu'elle ne manquerait pas de lire tout en sachant que vous n'en sauriez rien puisque le petit mot aurait été "égaré" ? Je ne sais pas ce que ça vaut comme ruse pour un premier "contact"... ni si c'est facile à mettre en place (et je ne sais pas non plus si ce que j'ai dit est compréhensible ?).

Erato a écrit:

Encore une chose, je m'énerve avec les citations, ça part dans tous les sens... Pourrriez-vous vous me dire comment on doit s'y prendre ? C'est la première fois que je fais partie d'un forum !

Merci et bonne journée !

Pour les citations, vous y êtes presque. voilà ce que moi j'écris :

Code:

[quote=Erato]le texte cité[/quote]

Bonne journée ou plutôt nuit, vu l'heure qu'il est.
Anne-Laure

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#17  4108

Erato
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Chère "Simplement moi",

Tout d'abord, excusez-moi d'avoir tant tardé à vous répondre mais j'ai eu des petits problèmes informatiques !

Merci de votre témoignage dont les simitudes avec mon vécu sont assez frappantes :
Deux enfants du même sexe, l'un populaire et bien dans sa peau et l'autre réservé et
timide !

Comment sont les relations entre eux ? Est-ce que malgré tout ils s'entendent ou est-ce de l'agressivité comme chez moi ?

On a l'impression de les avoir élevés exacement de la même façon et on se demande
pourquoi une telle différence surtout s'ils sont du même sexe. Si ce n'était pas le cas, on pourrait mettre ça sur le compte de ce bon vieil Oedipe si cher à nos psy....

Je vous poserai la même question qu'à Anne-Laure : Etiez-vous vous-même timide ?
Si oui, pensez-vous que cela puisse se transmettre ?

Je ne crois pas qu'il faille vous sentir coupable de n'avoir pas insister pour le faire consulter ! Est-ce que vous arrivez à en parler avec lui franchement, par exemple du fait qu'il n'ait pas d'amis ...etc ? C'est peut-être un peu plus facile vu qu'il est plus âgé que ma fille ?

Par mon expérience personnelle, je pense que, si l'on ne se confie pas facilement et qu'on ne se plaint pas de notre situation, c'est qu'on veut protéger ses parents, ce qui
était mon cas et qui pourrait bien être également celui de ma fille ???

Est-ce que c'est plus facile de communiquer entre mère et fils  qu'entre mère et fille ?
En tous les cas, moi je ne peux aborder AUCUN sujet personnel !!!

Merci encore d'avoir écrit et à bientôt j'espère !

Erato

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#18  4179

Erato
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Re: Anxiété sociale de ma fille de 14 ans

Janvier a écrit:

Je suppose qu'elle n'accepterait pas que vous suiviez les activités avec elle ? N'y a-t-il personne avec qui elle accepterait de faire ces activités ?

Il y a deux ans, elle a accepté de faire du Hip Hop en compagnie de sa soeur et d'une voisine copine de l'âge de sa petite soeur. En fait, c'est parce que nous cotoyons cette fille depuis 12 ans, elle la considère aussi comme sa copine à elle !
En ce qui concerne d'autres activités, je lui avais proposé le théâtre, le piano, l'équitation...etc. Elle ne veut rien en savoir... D'ailleurs, le Hip Hop, elle n'a pas croché
alors que sa soeur continue en compagnie de 3 de ses copines...Avec moi, elle ne veut rien faire !

Janvier a écrit:

Ou sinon, peut-être que vous pourriez égarer ...

Votre idée est très sympa, je vais y travailler bien que je pense qu'elle n'en laissera rien paraître mais bon, si au moins, ça lui montre que je ne veux que son bonheur, c'est déjà ça.

A propos des stages, l'autre jour, j'ai gardé ma petite filleule qui a 4 mois et que j'ai aussi dû garder 1 semaine lorsqu'elle venait de naître et il semble que ma fille soit attirée par les bébés  ! Je lui ai proposé de voir si elle pouvait faire un stage de nurse dans un hôpital et elle n'a pas franchement été hostile... Alors, je vais essayer !

Merci pour les citations, j'espère que j'y suis arrivée, on ne voit rien dans la prévisualisation !

Bonne journée Anne-Laure

Erato

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