4ans de thérapie=0 amélioration

"j’ai tenté d’apprivoiser mes peurs"
ceci me fait penser que vous avez suivi une thérapie cognitivo-comportementale. Pourriez vous en dire plus?

A votre sujet, parlez-vous de peurs ou de phobies ?

De peur !
Remarquez que des fois je me pose la question ! Parfois elle me parralyse, provoque une panique intérieure que je cache !

Vous avez tout à fait raison dans votre message. Je suis implicitement d’accord avec vous à ceci prêt : ou avez-vous tenus compte des peurs ? Dans ce que vous dite elles n’existent pas ! 

Pour vous on va trouve un psy avec lequel on s’autorise à TOUT dire et en moins de quatre ans tout est réglé. Excusez-moi si j’exagère un peu !

Le hic c’est que si je suis aujourd’hui avec se psy c’est exactement dans ces conditions. Mais avec ce qui n’existe pas dans votre discours : la peur !

Aller voir un psy à était un parcours du combattant. Chaque détail avait était épluchés. Ex : L’endroit ou elle habitait, à l’écart de la ville avec tout les détails pour m'y rendre.  Lorsque je l’ai appelé j’avais tellement peur que mon portable aurait pus fonctionner sans batterie ! Je me demande même comment j’ai pus parler ? Sa voix ! c’est elle qui a très bien saisie qu’il y avait une urgence.  à chaque millième de seconde j'étais pret à raccrocher !

Le travail fait avec la psy est énorme, j’écris même des poèmes, en voilà un court extrai :
"Personne ne peut comprendre le calvaire d’un enfant de la honte,
Personne ne sait employer les bons mots dans toutes leurs sensibilités,
Personne ne connaît leur poids, et leur impact sur l’enfant,
Personne ne sait poser les paroles que l’enfant puisse saisir,
Seul moyen de faire tomber la défense d’un enfant de la honte
À chacun de vos mots il ne reconnaît pas sa souffrance.
Fuit vos paroles devenues dangereuses, incompréhensibles pour lui,
Il ne se sent pas compris, vous ne le comprenez pas !
Il ne s’est rien passé ! Revient à chacune de vos tentatives de lui faire baisser la garde.
Et à chacune de vos tentatives, son niveau de défense se relève.
Il progresse dans sa protection, s’adapte à vos agressions, les contourne,
Utilise tous les moyens en sa possession, instinctivement reprend ses gardes.
Il se sert de chacune de vos paroles pour amplifier sa défense,
Il se sert de votre façon de travailler pour la recomposer en fonction de vous.
Rien ne lui échappe de ce qu’il identifie dangereux,
Rien ne lui échappe de ce qui va alimenter sa défense,
Il cherche une position à adopter pour se sentir en sécurité
Se cale, s’adapte et s’aligne sur un comportement derrière lequel, il se sent en sécurité.
Vous allez trop loin et trop vite, alors que lui semble vous y pousser ? Cela fait partie de sa stratégie de défense.
Il vous pousse à faire les choses qui vont le mettre sur la défensive
Il n’est pas demandeur, il développe sa protection et la provoque pour mieux se protège contre lui-même et les erreurs qu’il pourrait commettre.
Il anticipe, prévoit et crée le danger pour mieux l’éviter,
L’identifie partout pour ne pas relâcher sa garde,
Vous fait adopter un comportement qui le retranche dans sa défense,
Provoque la situation contre laquelle il doit se protéger,
Fait de vous son ennemi pour mieux anticiper une trahison."

Ce n’est que la première partie.  Des poèmes j’en écris beaucoup (déni, inceste, violence, manipulation etc...)

Ce que je veux dire :       - c’est que ce « autorisé à tout dire » y est ou il n’y aurait jamais us de thérapie !
            - MAIS !  Tout se travail d’analyse et d’écriture n’a jamais résolue mes peurs
                                                -que JE ne suis pas là pour qu’on me dise ce que j’ai à faire (sourire)
            -que ma question reste sans réponse !

J’aimerais préciser que j’apprécie votre site et tout le travail que vous y faites ! Sincèrement MERCI à tous les psys qui y interviennent, pour le temps qu’ils y passent bénévolement et pour l’aide qu’ils nous apportent ! Encore MERCI !!!!