Mettre un terme à sa psychothérapie?

il doit y avoir des psys (comme des curés, comme des médecins, comme des enseignants...) qui se sentent imbus d'un rôle, d'un sentiment de toute-puissance qui les autorisent à être sadiques avec leurs patients. C'est l'impression que votre récit donne. On ne doit surtout pas être "gentil" avec ses patients. Ce qui ne veut pas dire que votre travail consiste à subir des attaques humiliantes de votre thérapeute (!)Peut-être se figure-t-il qu'il va "traiter" votre manque de confiance en vous comme cela? personnellement je "changerais de crèmerie", sans hésiter. Mais peut-être est-ce un bon signe d'évolution: vous ne supportez plus d'être méprisé?

je n'ai pas fait de lapsus, c'est bien des patients dont je parle.
Il n'existe aucune règle concernant la fréquence des séances d'analyse. Freud avait des patientes fortunées qu'il pouvait suivre chaque jour. Votre analyste vous fait des déclarations tyranniques (tout son comportement semble tyrannique d'ailleurs) qu'aucune règle ne fixe. Il n'existe que deux règles fondamentales en analyse: pour le patient: dire ce qui lui vient; et pour l'analyste: la règle d'abstinence (qui va très loin: ne pas exprimer de sentiments propres, ne pas parler de soi, ne pas toucher le patient...etc.)
Une séance doit coûter mais pas ruiner le patient ni enrichir directement le compte en banque de l'analyste.
Pour l'intérêt général il pourrait être utile que vous disiez ici le montant des honoraires que vous payiez.

vous lisez un peu vite: si je vous dis "il n'existe pas d'autre règle fondamentale que.." ça signifie qu'il n'existe aucune règle académique comme vous dites qui fixe ni le nombre, ni la fréquence, ni la durée des séances et ni de la cure; ceci se fixe de gré à gré au début et chacun s'y conforme.
Autre chose très importante: vous dites sans le savoir une formule capitale: le psy est le S.S.S ("sujet supposé savoir", formule lacanienne). Vous devez savoir qu'un analyste n'a aucun savoir sur vous; seul vous êtes détenteur d'un savoir sur vous, ce savoir étant insu de vous; vous y accéderez à l'aide de l'analyste. Tel est le but de tout travail analytique.

l'analyste S.S.S :
cela renvoie pour moi au sachant, non pas à l'omniscient magique qui connaît le patient avant même qu'il n'ouvre la bouche, mais à un professionnel qui dispose d'une compétence, d'outils scientifiques, d'une grille de lecture de part sa formation pour encadrer le patient vers la connaissance de lui-même. pas d'ambiguité là dessus.

Je sais que 40 euros n'ont rien d'excessif. Mais c'est un budget sur lequel on greffe beaucoup d'espérance, avec la tendance à se fixer une certaine obligation de résultats, tant de la part du thérapeute que de soi-même.

Pour le rapport à l'enfance, effectivement je n'ai pas eu d'occasion de dés-idéaliser mes parents (tj en couple, en bienveillance l'un par rapport à l'autre, jamais de colère envers eux même ou franchement envers nous, c'est du moins l'image qu'ils ont cherché à renvoyer, par conséquent idéalisation de ma part et incapacité à comprendre et appréhender d'autre modèle, ou alors avec beaucoup de souffrance) mais ce serait l'occasion d'en re-parler.

merci en tout cas de votre intervention

en tout cas elle appréciera que je l'arrête.
Ensuite, il est vrai que les échanges avec l'analyste m'ont permis de creuser un peu certains points. Cela va quand même de paire avec une propension chez moi à m'auto-analyser,  si je puis dire, en permanence, et de ne pas savoir vivre légèrement.
Ce dont j'avais besoin c'est de questionner ce penchant à tout le temps me questionner, j'ai l'impression que cette thérapie ne faisait qu'empirer le problème, ou ne m'apprenait pas à correctement vivre avec.