Rêve : "thérapeute" aveugle

bonjour,

J’entretiens par téléphone plusieurs contacts avec une autre femme, je souhaite la rencontrer pour lui apporter mon aide (je pense dans mon rêve être « thérapeute » et c’est pour ça qu’elle me contacte, elle a en elle beaucoup de souffrance) au début elle refuse une rencontre physique, car elle me dit qu’elle n’est pas présentable et a beaucoup de complexes.

J’insiste et elle accepte de me rencontrer, ce qu’elle ne sait pas c’est que je suis (dans mon rêve) aveugle, je vais au rendez vous, c’est dans une sorte de bar, j’entre sans percevoir les clients attablés, et elle se tient debout face à moi avec deux de ses copines, elles m’attendent en silence, je m’approche d’elle avec ma canne blanche, et lui demande l’autorisation de la toucher, pour la connaitre, elle est réticente mais je n’ai que ce moyen pour l’imaginer, la visualiser. D’abord j’évalue sa taille en touchant ses épaules, elle est toute petite. Puis je lui dis que je souhaite toucher son visage, elle a un mouvement de recul, mais tolère mon geste. Je comprends que son visage a de vieilles cicatrices et que son nez a été cassé il y a surement longtemps, je visualise parfaitement maintenant son visage et je comprends ses complexes, j’ai une bouffée énorme d’empathie pour elle, je passe ma main dans ses cheveux épais.

Quand je comprends qu’il y a du monde autour de nous, Je lui dis que j’ai besoin d’être avec elle seule, nous nous isolons au fond de la pièce, ses copines nous observent de loin.

Je me place derrière cette femme, elle est toute petite environ 1.20m ou30 pas plus. Et je l’enveloppe de mes bras et de mon corps comme pour la couvrir, la couvée, et je me couche doucement sur elle. Et elle se laisse enfin aller s’écroule tout doucement dans mes bras, nous nous couchons au sol en boule elle s’abandonne au creux de mon corps en fœtus, et elle pleure beaucoup, ses copines nous regarde toujours et semblent soulagées de voir leur amie vider son trop plein d’émotion, de souffrances. Je ressens alors physiquement,  profondément, toutes ses souffrances, ses douleurs. Et je la console en silence, comme un enfant.

Ensuite je me vois en voiture, je suis passagère, à côté il y a un homme, je l’imagine comme un compagnon (mais je ne vois pas ses traits) il est très énervé car il veut mettre du carburant dans la voiture et cherche désespérément une station. Nous sommes sur un parking de supermarché, il commence à se garer près de l’entrée du magasin, puis recule se met en ligne droite et fait un démarrage de fou, il roule extrêmement vite, je suis terrifiée et j’hurle que "nous sommes sur un parking qu’il va tuer quelqu’un" et il pile juste à temps de traverser le croisement. Je le regarde comme un fou dangereux, il n’a aucune conscience de ce qu’il vient de faire, et je comprends qu’il est temps que je descende avant qu’il me tue.

merci