célibat qui n'en fini pas...

Bonsoir, j'ai plus de 24 ans, je suis sans emploi (échec professionnel) et je n'ai jamais eu de relation amoureuse de toute cette existence et j'en souffre terriblement, n'arrivant à aucune réussite dans ce domaine.

Les échecs se suivent, se multiplient et sont de plus en plus douloureux. Mis à part un nez un peu important, je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de laid. D'une nature plutôt intellectuelle et un peu anxieuse, ayant eu des difficultés de socialisation pendant toute mon enfance et moindres mais existantes pendant mon adolescence, je suis certes un peu timide, mais j'ai aujourd'hui une vie sociale et correctement des amis. Amis ou simples relations ont tous ou ont eu des relations amoureuses et les derniers amis célibataires depuis longtemps ont aujourd'hui trouvé quelqu'un depuis quelques mois et sont heureux et ne s'en cachent pas. Derrière la façade des bons sentiments, personne ne m'aide ni comprend mon désespoir et tendent à le minimiser. J'ai honte la médiocrité de ma vie et de la raison de mon désespoir.

J'ai honte mais j'ai de plus en plus en plus des mauvais sentiments envers ce bonheur et ces filles qui me refusent. J'ai un sentiment de damnation envers ma personne. J'ai interrogé mes amis et en particulier mes amies sur le pourquoi de ma situation sans que personne ne me réponde réellement et éclaircisse celle ci. A l'épreuve de la solitude s'ajoutent honte et une frustration sexuelle importante. J'ai de plus en plus des phases de terribles dépressions où la question du suicide s'impose de façon croissante. Rester dans cette situation de célibat est comme une plaie ouverte sur laquelle le temps agit comme du sel. Cette hypo-intégration me donne de plus en plus et mes envies de me supprimer que des moments de désespoir et de colère tendent à matérialiser. je ne sais plus quoi faire, la douleur est omniprésente et intense. Seule la honte et la peur de partir sans réponse m'empêche encore de passer à l'acte. Pourquoi cette exclusivité irrationnelle du destin à mon encontre? Comment en sortir sans employer la petite porte du suicide?