Travail sur soi-même. Comment guérir de vieilles blessures?

Voilà, je me lance. Désolé si c'est un peu loin, il est conseillé de détailler.

Je suis une jeune femme qui a commencé à "s'auto-analyser" depuis maintenant plus d'un an. Et malgré mon jeune âge (19ans) je me rend compte que j'ai certain point à travailler sur ma personne, des blessures si ont peut dire.


J'ai lu dernièrement quelques article sur les blessures d'abandon et de masques de dépendance. J'ai été assez surprise car la majorité de ce qui était écrit correspondait à se que j'avais découvert sur moi-même durant mes propres réflexions.

Par où commencer?

1-
Mon père est homosexuel. Mes parents se sont séparés avant même que j'ait 2ans. Donc depuis l'âge de 3ans, je n'ai vu mon père que 2 fois par année (1semaine à noel ou au jour de l'an et 1semaine à l'été). c'est rare fois où il venait me chercher, il était toujours en retard.

La période des fêtes de noel me rend d'humeur noire ( triste, pas d'entrain, pas envie de voir des gens, etc) Je me suis rendu compte dernièrement que cet état d'esprit face à cette période de l'année découlait de ma relation avec mon père. Pour moi, le temps des fêtes est synonyme de plan qui tombe à l'eau, (il arrivait souvent que mon père, qui devait venir pour noel change à la dernière minute pour prendre ses vacances au jour de l'an, alors tout ce qui était prévu avec ma mère tombait à l'eau. Avec le temps, nous avons fini par prévenir la chose simplement en ne prévoyant rien. quelle platitude.) Le temps des fêtes est aussi synonyme de malaise. Car cette semaine avec mon père, je la passais aussi avec mes tantes (car nous allions y loger). Tantes que je ne voyais qu'une fois par année, bref, tout le monde était des étranger à mes yeux. Mon père y compris.

Pour moi, mon père est un étranger. Jai 19 ans, et je peux compter le nombre de fois que je l'ai vu depuis mes 2 ans. Il est un étranger qui croit me connaitre ou plutôt qui en fait trop pour avoir l'impression maintenant d'avoir une fille, alors qu'il n'a rien fait pour se mériter le titre de père (sinon que de semer la graine). Jai déjà penser rompre les pont totalement avec lui, car je vois nos rendez vous annuel comme une obligation qui m'étouffe et qui me tente de moins en moins, maintenant que j'ai la possibilité d'agir par moi-meme. Pourtant je ne l'ai jamais fait, car je sais que cela lui causerait une grande douleur. Je crois vouloir lui épargner cette douleur de plus, déjà qu'il voit déja un thérapeute pour son estime personnelle.

Pour moi, c'est comme si je n'aurais pas de père. Et lorsque j'y pense, ça me cause un certain trouble.

2-
Au début de mes relations amoureuses, j'étais une fille plutôt indépendante face à mon partenaire, mais dépendante de l'affection que mon partenaire pouvait me procurer. Cependant, je me suis fait laisser pour une autre fille dans mes 3 dernières relations. Lors de ma dernière relation, j'était plus dépendante que lors des autres reations, sauf que tout allait bien puisque c'est mon partenaire lui-même qui demandait ma présence et disait avoir besoin de moi. Ce fut bien pendant 7 mois puis se fut l'enfer pendant 4 mois. et finalement se fut la fin. Il en aimait une autre et il est parti avec qu'elle.

Pendant le 4 mois d'enfer, il me repoussait, disant qu'il n'avait pas de temps ou qu'il devait s'occuper de lui-même. ou bien disant qu'on ne pouvait plus continuer ensemble mais il ne savais pas comment faire sans moi, etc. Puis il me rappelait parce qu'il disait avoir besoin de moi. Je foncais comme j'ai toujours foncé. Jai meme conduit dans la tempête de neige pour le rejoindre. Et le lendemain, ça recommencait, il me repoussait.

Avec cette relation, je me suis rendu compte que je me donnais toujours trop pour les gars que j'aimais. Par peur des perdre? je ne sais pas. Je sais simplement que j'aime être là pour eux, et je me suis toujours attendu qu'ils soient là pour moi (même si ça n'a jamais vraiment été le cas).

Avec cette relation également, j'ai développé une jalousie. Car ce dernier garçon, ne pouvait s'empêcher d'aller faire la fête dans les gros bar et ne pouvait s'empêcher de me dire qu'il était vraiment tenter de danser avec d'autres filles et ça devenait de plus en plus dificile de se retenir.

justement, un jour il s'est "échappé" et il a dansé avec une fille (qui est maintenant ça nouvelle copine). Il s'est échappé aussi avec une autre fille qui lui tournait autour, alors qu'il m'Avait dit que je nA'vais rien à craindre de cette fille.

À présent, je me suis guérit de cette rupture. Cependant, je garde des séquelles.

J'ai rencontré un nouveau garçon. On ne fait que se voir de temps à autre, sauf que je ne peux m'empêcher de me demander s'il fricote avec d'autres filles (même s'il n'y a rien qui pourrait me faire penser ça). J'ai peur qu'un de ses jour, il ne me rappelle tout simplement pas. L'autre jour, à la simple idée que possiblement il me rejette un jour(la fin potentiel d'une relation à peine commencé), je me suis mise à angoiser, seule chez moi. J'essaye de freiner ces idées infondées et ces peurs, cependant, ce n'est pas si évident. De plus, elles semblent être accentuer par le besoin d'affection que je ressens dès que je commence à m'attacher à quelqu'un. J'aurais envie d'avoir une preuve qu'il est bel et bien à moi seule.

Cependant, pour ne pas le faire fuir, je tait le tout, et j'essaie de freiner ma dépendance. Sauf que ça bouille à l'intérieur et j'ai peur que ça explose un jour.

3-
Bon, après tout cette mise en contexte. Je me demande :
- Y a-t-il un lien entre la dépendance face à mes partenaires et ma situation face a mon père? Si oui, alors il faut guérir le problème lointain face à mon père pour avoir des relations plus saine avec mon partenaire futur. Mais comment faire?
- Comment est-il possible de guérir des blessure aussi ancienne?
- Comment faire confiance à nouveau?

C'est simple, je tente de travailler sur moi-même car je ne me sens pas bien avec cette impression de dépendance ni avec cette inquiétude face à ma nouvelle fréquentation. (définition de fréquentation=nous nous voyons en prenant notre temps. Nous ne sommes pas un couple, sauf que nous ne sommes pas des "fuckFriend" non plus.)

Sauf que je ne sais pas sur quoi travailler exactement.


Merci de vous être rendu à la fin de cette lecture horriblement longue.

Aridge