ça me fais violence, seule face à son comportement, je suis déchirée

bonjour,

je pense que mon message n'est pas dans la bonne rubrique, puisque je l'ai placé dans le forum "maltraitance", ce mot me fait très peur ,  donc je me permets de le placer plus judicieusement....

je fais un copier coller -merci pour votre évenuelle réponse :

j'ai écris deux messages dans la rubrique "...abus..." qui vous donneront déjà un début pour comprendre un minimum de ma petite histoire...

je suis en congé parental depuis la naissance de mon deuxième enfant, et puis je n'ai pas souhaité retravailler à l'exterieur (directrice de magasin, mes horaires me semblent incompatibles avec mes enfants, et nounou du soir et du weekend difficile à trouver, mon mari a des horaires identiques)

donc j'ai opté pour un travail à domicile.

mais depuis que mon deuxième enfant a environ 12/15 mois, nos rapports sont très difficiles.
c'est un enfant qui me frappait bcp, lorsque je le change par ex : il me donnait des coups de pied assez violent dans l'estomac, il hurlait, se cabrait...chaque séance d'habillage de change de toilette...était pour moi une torture, tant je me retenais de le frapper pour qu'il se laisse faire.

mais je suis à 10000 lieux de la violence, j'ai toujours été contre les fessées ou autre forme de violence.

l'entourage a toujours cette solution : une bonne fessée, ça ne lui fera pas de mal !
même aux urgences, lorsqu'il a fait une crise, il a levé la main sur moi, l'infirmière s'est mis très en colère après lui, et m'a reproché de me laisser faire...lorsque j'ai voulu lui prendre la main, elle m'a retiré la main, et lui a dit : si tu continue maman sort...j'étais plus mal que lui, je crois !

par contre devant le comportement de mon fils, ma colère monte, monte et je me sens impuissante, je ne sais pas quoi faire, j'essaye de rester calme, de lui expliquer de lui parler, puis il est de pire en pire, et je me mets soudain à hurler, j'ai mal au ventre tellement je me retiens...puis à bout je le mets dans son lit et je m'en vais, je ne veux pas ceder à la facilité de le frapper...je suis au rez de chaussée, lui en haut il hurle, et j'ai mal au ventre...donc je me refugie dans ma "drogue" l'aliment sucré...ça m'apaise un instant, juste après je regrette évidement , car j'ai encore craqué.

les années passent il a 3 ans , et toujours ce rapport de force entre nous. il a un caractère très déterminé, il me fait parfois peur, car il m'a souvent frappé...ça peu paraitre bête d'avoir peur d'un bout de chou comme ça !
lorsque sa colère est finie, je lui parle, fermement mais avec douceur...je lui explique pourquoi je ne suis pas contente, je lui dis "tu comprends" il me dit "oui", tu ne  feras plus de colère "non"...il est sage quelques temps...et la moindre contrarieté, ça recommence.
pour moi je sens que je perds une énergie folle, car cette lutte est pour moi violence, et contre ce que je suis, j'aime garder le contrôle et avec lui je sens que je perds.

il n'a ce comportement qu'avec moi, à l'exterieur c'est un ange, je le mets une fois par semaine à la halte garderie, et ça nous libère tous les deux, nous sommes très content de nous retrouver, mais dès qu'il franchit le seuil de notre porte, c'est Re...le conflit pour tout.

je suis fatiguée donc parfois je cède, je  sens qu'il m'abuse, il  m'exige, il m'impose, il m'accapare toute entière, il me veut pour lui tout seul, il me suit, il veut rester sur le même niveau de maison que moi, tant que je suis en haut, il joue tranquille, si je descend il hurle, il frappe la barrière de sécurité jusqu'à ce que je le libère, quand je fais à manger, il prend un tabouret et reste à côté, ....il tape à la porte des toilettes ! je m'enferme à clef pour prendre un bain tranquille...mais il tambourine à la porte, donc son père le gronde pour qu'il me laisse respirer deux secondes.

il ne comprend pas ma fatigue, parfois j'ai pleuré devant lui de fatigue et d'impuissance : il me dit : pourquoi tu pleures maman...je lui réponds : je suis fatiguée, je n'en peux plus.

parfois je me sens plus forte, et l'on réussie à se comprendre, je me sens + maman...et moins  redevenir une petite fille que personne n'écoute.

j'ai eu souvent des mots durs envers lui ; témoin : son grand frère qui a 20 mois de + , et comme ce dernier est tout l'inverse : à fleur de peau et très sensible, c'est lui qui en souffre...et qui pleure.     je m'en veux...

j'ai même dis que vu qu'il ne m'aimait pas (car il me le dit souvent), j'allais partir, seule...donc mon ainé pleure souvent, et angoisse, il me l'a dit plusieurs fois : j'ai peur que tu t'en ailles...
alors je m'en veux de faire subir ça à l'ainé : je l'ai rassuré plein de fois, pour lui dire que mes mots avaient dépassé ma pensée, que parfois les mamans pouvaient aussi dire n'importe quoi...
pourtant au fond de moi, je veux vraiment fuir tout ça, je suis déchirée...

je lui ai dis que j'avais fais une erreur en voulant ce 2ème enfant, que sans lui on était mieux...je crois même que parfois lors de mes colères je lui ai dis quelques mots grossiers...ce n'est pas du tout moi, je n'arrive pas à y croire, j'atteinds des seuils que je ne soupçonnais pas.

mon mari travaille bcp, et lorsqu'il rentre il m'entend souvent me plaindre de mes journées, je lui ai même dis plusieurs fois , qu'il allait me retrouver pendu...

il est fatigué par ses journées, et me dit : franchement je n'ai pas envie d'entendre tout ça...alors j'évite de trop le saouler lorsqu'il rentre le soir. (quand il est là il m'aide bcp, et mon fils cadet est aux anges, papa doit alors tout faire pour lui, leur complicité est très grande, dans côté ça me soulage, d'un autre : j'envie leur plaisir à être ensemble)

j'ai dû faire bcp d'erreurs avec lui, pourtant notre début à était tout l'inverse du 1er : l'accouchement était rapide, je l'ai trouvé beau tout de suite, je l'ai allaité facilement pendant deux mois, tout me semblait plus simple...moins de stress, car pas d'horaire de travail, pas de courses folles : nounou etc...mes gestes plus précis, plus à l'aise en tout...je voulais des enfants proches, ils le sont : très grande complicité avec son frère, ils s'entendent à merveille.

je me sens seule face à son comportement envers moi.

désolée c'est un peu long, mais ça soulage un peu de mettre en mots tout ça, il ne faut pas que je craque

si vous avez quelques conseils, je suis toute ouïe...