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mal-être permanent depuis l'enfance.

#1  21143

arzotayo
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mal-être permanent depuis l'enfance.

Bonsoir tout le monde.

Je vous explique mon cas.

Dans mon enfance, j'ai été confronté à la méchanceté extrême de ma grand mère paternelle, jusqu'à ce qu'elle déménage lors de mon adolescence. Non contente de me détester et de me frapper quand elle en avait le prétexte, celle-ci exerçait une forte influence sur mon père. Il s'est ainsi rendu coupable il y a 21 ans de l'avortement de ma mère de mes 2 petites soeurs jumelles, par une méthode que je n'exposerai pas ici. Par ailleurs, il est aussi responsable du décès de mon premier grand frère quasi mort-né en 1977. 
Etant petit, je ne pouvais rien faire pour aider Maman. J'ai deux frères : l'ainé fuyait tout simplement cette réalité en traînant les rues. Mon autre frère, agé de 2 ans au moment des faits, ne se souvient pas de ça étant trop jeune.

J'ai le souvenir d'une enfance toujours tendue, avec la crainte d'être sévèrement corrigé en cas de bétise aussi petite soit-elle. Je l'ai passée renfermé sur moi-même, devant la télé, avec peu d'amis, et la peur au ventre quand je savait que mon père allait rentrer du travail. Ma seule défense face à la méchanceté dont il pouvait être capable était mon Papy dont j'étais très proche et qui habitait à quelques pas (époux de la tortionnaire), car il le craignait. Le pauvre est décédé peu après mon entrée au collège. Par souci pratique, ma grand mère a alors déménagé. Je me souviens également que dans cette période, j'avais un sentiment de dégout lorsque je voyais mes parents s'embrasser, car je pense que dans mon cerveau d'enfant j'avais assimilé ça à de l'hypocrisie. J'avais peut-être interprété à lépoque que le fait de s'aimer n'était pas une jolie chose.

Peu avant le décès de Papy (paix à son âme), mon père est passé de sa bouteille de Valstar quotidienne au footing, sous l'impulsion d'un tonton loufoque. Le sport puis le décès ça l'a transformé. Quand mon grand frère et moi sommes rentrés au lycée, nous sommes partis du foyer pour vivre chez la grand mère maternelle. Notre père est presque devenu notre pote, peut-être parce qu'il a pensé à tout ce qu'il aurait pu partager avec nous étant enfants, ou alors par méfiance face à deux ados potentiellement revanchards. (A vous de choisir). Nous avons par contre tous trois décroché un diplôme, mais pour ma part je n'en tire aucune satisfaction.
En effet, au chapître scolarité, je m'en suis sorti mais uniquement de par les facilités que j'avais. Je ne me suis jamais senti motivé à l'idée de franchir les portes de l'école, ni du collège, ni du lycée, je n'ai jamais senti que je donnais le meilleur de moi même. Je n'ai jamais sorti le grand jeu, je n'ai jamais exploité mon potentiel, ce qui revenait souvent en annotation sur mes bulletins scolaires, et ce constat se vérifie également au travail aujourd'hui. Je ne suis pas à 100% de mes capacités, pas en "full power".

Avec les années passant, donc l'âge, mon père est resté malgré tout serviable, y compris avec nous, mais il est surtout préoccupé par les côtés matériels de l'existence et l'image qu'il donne auprès des gens, et il a tellement d'orgueil qu'il ne s'aperçoit pas que je ne sais plus où j'en suis, (=pour lui tout va bien) et ne veut pas comprendre qu'il a fait beaucoup de mal. En plus il n'est pas ouvert au dialogue.

Aujourd'hui, je réalise qu'il n'était que l'instrument de la cruauté de sa vieille truie de mère, mais je comprends aussi qu'en fait il m'en veut car contrairement à lui, je suis capable de rentrer dans le lard face à l'absurde. J'ai un tempérament qui fait que je ne crains aucune confontation avec un homme. A l'inverse, ma mère est passive, elle se laisse vivre, et elle m'affirme avoir surmonté tout ça. Elle subit beaucoup trop les choses et elle se tait sauf pour grogner pour un rien. Elle n'a pas de hargne, pas d'enjeu à son existence.


Ayant subi il ya quelques semaines une agression, mon père voulait avoir le soutien de son entourage. Pour ma part, je ne me suis pas appitoyé sur son sort, car je considère que ce n'est rien par rapport à ce que ma mère a subi, et à l'état de détresse, de dépresion, d'absence d'amour propre dans lequel je me trouve depuis toutes ces années. La consultation d'un psychiatre au début de ce siècle a juste contribué à dresser le fauve que j'ai été pendant l'adolescence. A cette époque, je n'arrivais pas à retrouver les souvenirs que je vous expose en premier lieu (la perte de mes soeurs), et l'humiliation du clan "Maman".

Ces souvenirs ont ressurgi car je suis tombé amoureux d'une stagiaire que j'avais avec moi au travail, et cette fille a l'âge de mes petites soeurs. Elle est tellement douce, frêle, gentille, mignonne, j'ai vaincu les sentiments d'amour que j'éprouvais pour elle pour les transformer en l'affection d'un grand frère. Aujourd'hui, on ne se voit plus, car elle a sa vie et son chéri, mais elle a réveillé tout ça en moi. Je n'aurais jamais pu la toucher de toute façon. Elle représente ce que j'aurais aimé que mes soeurs soient. Elle sont aux mains de Dieu depuis tout ce temps, et peut-être qu'elles sont comme elle.

J'ai passé des années à ne pas m'intéresser aux filles car j'ai connu notamment au collège et au lycée des déceptions amoureuses retentissantes, et je suis resté bloqué sur ça. J'ai eu quelques petites copines, qui m'ont adopté juste parce que physiquement je leur plaisait, mais jamais rien de très sérieux. Dernièrement, j'ai encore fait les frais d'un comportement trop protecteur à l'égard d'une fille que je courtisait. Elle a pensé que je "l'emprissonnerais", que je l'étoufferais. A tort ou à raison.

J'ai 28 ans, quasiment pas de vie affective au compteur, des projets malgré tout dans la tête, (j'économise sur un Pel pour finir par me faire la malle), et je veux continuer à croire que dans ce monde, il y a toujours moyen de sortir la tête de l'eau. Mais ça devient de plus en plus dur.
Je souffre du regard des jolies filles que je croise, car je ne véhicule rien de folichon. Logique, j'ai connu la haine dès mon jeune âge, et les rares conquètes que j'ai eu sont passées au dela de cette "carapace". Elles ont été chercher ce q'il y avait derrière.
Je vis toujours chez Papa-Maman où chaque jour qui passe est comme un clou qui s'enfonce progressivement. Mais j'apprèhende de laisser seule face à lui. Lui affirme ne pas vouloir me pousser vers la sortie et dit vouloir le bonheur de ses enfants. Pour ma part, dans l'état actuel des choses, c'est mal parti.
Je considère que dans ma vie, tout ce que j'ai réussi de bien, c'est d'avoir du boulot, et d'être confiant envers les sentiments des mes amis. La fuite n'est pas une solution pour moi, car je considère que c'est lâche. Mais si je pose le sujet sur la table, je sais à  quels propos m'attendre, donc je ne peux pas affronter directement le démon.
Rappellez-vous, il ne se remets pas en question, et n'est pas ouvert au dialogue.

Je pense que j'ai cerné les causes de mon problême, et je pense consulter un psychiatre à nouveau. C'est certainement le seul moyen pour moi de me booster à tous les niveaux et ainsi être heureux dans ma vie, mais je suis ouvert au dialogue.

Je vous en prie, manifestez vous.

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#2  21171

Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

a écrit:

je pense consulter un psychiatre à nouveau.

c'est le plus beau cadeau que vous pouvez vous faire ...

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#3  21198

Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

Bonjour et bienvenue,

Je vous ai lu et compris . Votre écrit est gorgé de désir d'aller enfin mieux... de vous permettre , de vous autoriser.

a écrit:

je pense consulter un psychiatre à nouveau.

Alors oui, n'hésitez pas à revoir celui qui vous permis de vous autoriser à vous rappeler et si c'est un psychiatre alors il serait bon qu'il exerce aussi la psychanalyse.
Car c'est bel et bien une analyse qui vous autorisera de nouveau voir, pour la première fois à ne plus être sous emprise.
Le psychiatre est un médecin qui soigne les maladies mentales. Vous ne semblez pas malade, mais en besoin.
La méthode est importante. Cordialement vôtre.


Cabinet de psychothérapie et de Psychanalyse de Christelle Moreau, MAISON de la SANTE, 7 avenue Alfred Mortier, 06000 NICE CENTRE, Arrêt de TRAM Lycée Masséna, Cathédrale Vieille Ville, pour rendez-vous, merci de me joindre au 06 41 18 52 56, à bientôt.
M'appeler avec Skype : christelle.moreau

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#4  21497

arzotayo
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Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

Merci à vous de l'intérêt que vous avez porté à ma demande d'aide.

Le nécessaire est fait, je vois quelq'un àla fin du mois.

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#5  21502

Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

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#6  21888

arzotayo
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Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

Bonsoir

Demain c'est le grand jour. Rendez-vous chez un psychiatre reconnu en Dordogne.
Je vous tiens au courant. Encore merci pour votre aide.

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#7  21890

Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

Alors, bon premier rendez-vous à vous ....

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#8  22726

arzotayo
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Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

Bonsoir.

Cela fait déjà 3 fois que je consulte un psychiatre, et mon entourage commence à sentir quelques changements dans mon comportement, même s'il reste du travail.

La solution à mon problème est en moi, comme mon thérapeute me l'a souvent dit, et à défaut de pouvoir jouer sur un terain d'égalité avec mon père, il est temps pour moi de voler de mes propres ailes, de bâtir mon bonheur, et de m'occuper de ce qui me concerne, en d'autres termes vivre pour moi.

Alors je me renseigne fortement de mon côté pour acheter un logement à moi, et en même temps je renvoie SYSTEMATIQUEMENT ballader gentiment quiconque de mes parents qui chercherait avec obtenir les faveurs de mes jugements lors de leurs disputes.

Je visite un logement à rénover demain, et pour le moment la méthode du "t'es gentil, c'est pas mes oignons" fonctionne à merveille.

Merci à vous tous, je vous tiens au courant

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#9  22727

Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

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#10  22844

arzotayo
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Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

Bonsoir

J'ai eu mon troisième entretien avec le psychiatre.

Il s'est montré ravi de la décision fulgurante que j'ai prise de m'investir dans la recherche d'un bien immobilier.

Je lui ai parlé de l'origine directe de mes déboires sentimentaux, lui a qualifié cela d'acte de méchanceté et d'un manque de respect envers moi (lettre d'amour brûlée, voir mon premier courrier). Il ne veut pas que je déclenche la guerre avec mon père.
Il faut que cet ensemble de souvenirs renforce ma détermination.

Le logement que j'ai vu récemment ne me convient pas, mais je ne désèspère pas, bien au contraire. Je trouverai bien mieux.

Par rapport à tout cela, les rapports avec mes parents se sont appaisés, car ils se rendent compte que les actes ont pris le relais des mots. Ils sentent le vent tourner.

En fait, pour moi maintenant, c'est qui m'aime me suive. Je trace sans regarder derrière (sauf en voiture)!!!

Je continue à vous tenir informés

Cordialement

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#11  30250

arzotayo
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Re: mal-être permanent depuis l'enfance.

L'amitié est une chose fragile. Chose que j'apprends à mes dépends.

Je m'étais adressé à ce forum il y a quelques temps déjà, souffrant d'un manque de confiance en moi et d'amour propre flagrant.

Aujourd'hui je vais beaucoup mieux après un an et demi de thérapie. Toujours chez mes parents à trente ans, j'ai acheté dans l'année un terrain constructible et les travaux de maçonnerie ont débuté. Donc le moral est très bon.

Mais j'ai tout de même besoin de parler.

J'ai soif de vengeance envers des "amis" très curieux qui me demandent quand je les vois où en est ma maison, mais qui n'ont pas la prétention de m'aider dans les travaux malgré le fait que je leur ai rendu de nombreux services il y a à peine quelques années, y compris en plein soleil par 40°. En ces moments, et même plus récemment, j'avais la promesse que le retour se ferait. Mais depuis que j'ai commencé mes recherches, silence.

Il s'agit d'un jeune couple (propriétaire de son logement neuf) avec deux bambins adorables, mais les parents ne font que ce qui les arrange en face de moi (ex départ précipité, travailler en même temps qu'on discute,...) et l'ambiance est morne quand je suis là, même si la porte m'est ouverte. Ce sont des gens à qui il faut que les choses profitent. Par ailleurs les rapports sont moins joviaux depuis le retour de l'un de ses copains de collège, sympa, mais dont la femme me rejette. Quand eux débarquent, c'est la fête !!! Les deux familles passent presque tous les weekends ensemble. Vu leurs possibilités matérielles, je ne pense pas qu'il éprouvent de la jalousie envers moi et ce que je réussis en solitaire. Je pense qu'ils rejettent les gens avec qui ils prennent moins de bon temps, car nous sommes deux copains dans ce cas. Ils préfèrent s'amuser que de rendre un tant soi peu aux gens ce qu'ils ont fait pour eux. Par exemple j'ai dû me débrouiller autrement pour une panne de voiture, car le "copain" m'a laissé le bec dans l'eau, trois weekends de suite, bien que promettant venir me dépanner. Sans prévenir d'éventuel problème.   
De caractère franc et direct j'ai posé les règles en disant à personne interposée que ceux qui ne m'apporteraient pas leur aide ne seront pas les bienvenus chez moi, et que je n'acceptais pas les curieux. Je leurs laisse une chance via ce test. Les voilà prévenus.

Mon but est de poser mes valises et de revenir chez eux couper les ponts, si rien ne se passe en positif, après les avoir fait baver de jalousie en entretenant le mystère et en usant de superlatifs.
Il ne savent que des grandes lignes de la situation du terrain, je ne leur ai pas montré, juste en photo vite fait, et je persiste à faire dans le vague quand je parle des travaux. Je n'ai pas eu envie d'arroser la signature du sous seing avec eux, sachant à quoi m'en tenir pour la suite.

C'est salaud, mais je pense que c'est mérité. Qu' en pensez vous ? Merci à vous !!!

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