mal être constant lors de chaque relation sérieuse

Bonsoir, je me présente, je suis une jeune fille de 19ans, oui, encore jeune, mais qui a déjà souffert en amour...

Récapitulatif: à l'âge de 15ans je me suis mise en couple avec un garçon de 16ans, pendant un an nous étions ensemble quasiment sans arrêt. Nous étions dans la même classe et nous passions tout notre temps libre ensemble (soirs, weekend, vacances, mercredis après-midi) et nous avons même arrêté de voir nos amis pour nous replier sur notre couple. Tout c'est très bien passé pendant 7mois, mais par la suite je me suis rendu malade de jalousie. J'insiste sur le terme de maladie car je n'avais aucune raison d'être jalouse, nous passions notre temps ensemble et il ne voyais aucune autre filles. J'étais jalouse des filles dans les magasines ou à la télé et j'ai fini par faire des crises d'angoisses suite à de la paranoïa grandissante. Je me suis rendu folle, seule, et le jour ou ça c'est terminé, je me suis renfermé dans ma douleur, j'ai perdu la parole pour près d'une semaine, je ne mangeais plus, ne buvais plus, je me laissais périr et chaque soir j'hurlais de douleur dans mon chagrin.

Bref, les années ont passé, je prend ça avec beaucoup de recul et j'ai réalisé il y a quelques mois que si j'avais été si jalouse un moment donné, c'est sans doute que je ressentais que notre histoire devenais sérieuse. Or, quand j'avais l'âge de 7ans, mon père se servait de moi en m'amenant à la piscine une fois par semaine pour en profiter et tromper ma mère derrière mon dos. Ces rendez-vous durant lesquels il prétendais m'amener jouer avec d'autres enfants (que cette femme gardait), s'avéraient être un prétexte pour tromper ma mère devant moi. Le jour où j'ai osé en parlé à mon père, je lui ai dit " tu sais papa, je vais le dire à maman que tu as une autre amoureuse" et il m'a grondé donc je n'en ai plus jamais parlé à qui que ce soit. Quelques mois plus tard, mon père a quitté ma mère et ce soir là j'en suis tombé malade.

Aujourd'hui, je pensais être passé au dessus de tout ça, après ma rupture avec le garçon de 16ans, j'ai accumulé les petites histoires, les aventures, je ne me suis pas posée et n'ai éprouvé aucun sentiment réel pour les garçons qui m'ont entouré ( à part un pour qui j'ai éprouvé plus de sentiments que les autres ) -environ 12 en 3ans-. J'ai pourtant fait une rencontre bien constructive sur internet (je ne suis absolument pas pour ce genre de rencontre que je trouve plutot être de dernier recours et pas vraiment franc de sentiments) j'ai donc fait la connaissance d'un garçon agé de 2ans de plus que moi. On c'est tout de suite senti très proche et avons été très complice dès les premiers mois de nos discussions. Nous sommes devenus amis, on se disait tout, plus que ce que nous aurions pu dire à nos propres amis car nous étions toujours derrière un écran ou un téléphone c'était donc plus facile. Après 2ans et demi de discussions sur internet et de report de rencontre (lui habite Marseille et moi Le Mans), nous avons enfin pu nous voir (toujours en ami). Le fait est que malgrès la relation virtuelle que nous entretenions, nous avons tout de suite eu l'impression de nous être déjà vu des milliers de fois, nous étions très à l'aise et nous étions au meilleur de notre forme car on tenait énormément l'un à l'autre (nous avons toujours ressentit de la jalousie lorsque l'autre avait un/e petit/e ami/e). Le deuxième jour de notre rencontre (il dormait chez moi) nous avons fini ensemble.

Histoire parfaite, le garçon aux qualités et aux défauts que j'attendais, nous étions tous les deux comblés. Mais au départ, lui ne voulait pas d'une relation, il sortait depuis un an d'une relation qu'il l'a oppressé, il voulait s'occuper de lui. Il a pourtant changé d'avis et tout se passait pour le mieux pendant 3mois. Mais voilà, ce garçon ça faisait 1an et demi que je l'attendais inconsciemment et j'ai vite réalisé que je ne voulais qu'une histoire sérieuse avec lui. Je suis pleinement amoureuse de lui. Mes peurs sont donc ressorties, la distance m'a redonné gout à la jalousie, j'avais toujours besoin de savoir ce qu'il faisait et avec qui, je l'ai oppressé en l'harcelant de sms (bien qu'il ne me le reprochait pas). A cause de la distance, nous ne nous voyons pas comme on le voudrait, on se trouve donc à ne pas se voir pendant des périodes de 1mois à 1mois et demi et nous nous voyons deux semaine de suite en vivant ensemble pour le coup. Tout était parfait au début (comme toujours), mais au bout de 3mois et demi, il a commencé a ressentir ce besoin de liberté (tout en étant avec moi et biensur en étant fidèle), ce besoin de s'occuper rien que de lui, de vivre sa vie sans avoir le poid du couple sur les épaules, et du jour au lendemain il s'est braqué, est devenu plus distant, plus froid, plus renfermé sur lui en me laissant de coté. J'ai essayé d'en discuter avec lui, à plusieurs reprises car il n'aime pas abordé les sujets d'importance, il veut profiter de la vie à fond en évitant toute oppression, en profitant de tous les moments de bonheur, mais il a fini par me parler. Le fait est que pour notre relation, nous somme obligé d'utiliser internet (msn) et le téléphone, mais lui, il est contre le téléphone et s'il n'était pas avec moi il n'en aurait plus, et il supporte de moins en moins msn. Tous nos moyens de communication sont donc limités, et les discussions ne sont plus que des discours tendus car il devient inexpressif face à ces moyens de communication, et moi je le vis mal. Il y a une semaine, je me suis renfermée complètement, j'ai pris peur et j'ai cru revivre ce que j'avais vécu lors de ma rupture il y a 4ans de ça. J'ai perdu l'appétit, je ne l'ai toujours pas retrouvé, j'ai perdu 4kilos en 1semaine, j'ai passé toute une nuit à vomir (à cause d'un stress trop oppressant, lors de mes crises je vais trembler à vive allure pendant 2h par exemple et devenir rouge, perdre l'appétit et ça me rend souvent malade, de plus durant ses périodes mes nuits se résument à des cauchemars entre lesquels je me réveil). J'étais sous anti-dépresseurs il y a 4ans et dans ses moments j'éprouve le besoin d'en reprendre un petit pour me permettre de dormir, de sortir de cet état d'âme oppressant.

Je ne sais pas si vous aurez réussi à comprendre mon récit, ou mon soucis, j'avoues m'être un peu perdu dans mon explication, mais si vous avez compris, je vous remercierai profondément d'essayer de m'aider.
Je n'en peux plus de me rendre malade, de tout voir en noir au moindre petit échec ou à la moindre petite pensée de l'échec, car le plus souvent, je pense au futur et j'oublie de vivre au présent. Je vie en imaginant ce qu'il pourrait se passer et je me bloque toute seule au final.

J'ai essayé par ma volonté d'aller voir un psy il y a 4ans, j'en ai rencontré 2. Le premier ne m'a pas aidé du tout, je n'aime pas me livrer (je le fais ici anonymement par dernier recours) et il attendait de moi que je me livre en ne m'adressant même pas la parole. Le second aurait lui sans doute pu m'aider, il m'a rencontré et m'a proposé directement de lui apporter pour la prochaine séance un objet qui m'était le plus cher et j'ai pris peur je n'y suis jamais retourné (à cet époque surement de peur qu'il me guérisse, je n'était enfait pas prête). ¨Parfois je me dis que je devrais retourner le voir, je pense être prête, ou plutot ne pas avoir le choix si je veux espérer un jour avoir une relation sérieuse et durable avec un garçon. Je crois que sans comprendre mon problème je ne saurai jamais préserver mon couple, n'importe lequel que se soit.

J'ai vraiment besoin d'aide, besoin de me comprendre pour changer, je vous en serais vraiment reconnaissante.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout, et merci à toute personne ayant essayé de me répondre, je m'engage à répondre à chaque réponse qui me sera apportée.

PS: en plus de ça, chaque semblant d'échec me paralyse complètement, je me ronge l'esprit et le corps par le stress. Mon stress est oppressant, je fais de nombreuses crises d'angoisse par périodes et cela m'empêche parfois de me nourrir et de m'abreuver, et surtout, (car je ne me laisserai tout de même bien entendu pas mourir), mon stress me repli sur moi-même, me donne le besoin de me retrouver seule, toute seule, et j'ai tendance à me couper du monde et à rejeter toute proposition qui me sortirait de ma bulle.