Réaction à une remarque

Bonjour,

a écrit:

Arrive-t'il au psychothérapeute, de sentir d'emblée qu'il n'est pas cette personne suffisamment bonne?

Je vais me permettre de découper votre phrase :

a écrit:

Arrive-t'il au psychothérapeute, de sentir d'emblée qu'il n'est pas cette personne ?

Le premier entretien permet justement la rencontre, il permet au deux parties de ressentir si, pour le patient, c'est le bon thérapeute, et si, pour le thérapeute  : sa pratique, sa clinique son inconscient, ses acquis pourront et permettront au tout nouvel analysant de trouver à son tour son Je.

Pour ce qui est d'être une personne suffisamment bonne pour l'autre ?
C'est une question qui demande supervision immédiate si elle se pose...

Auquel cas doit-il le garder pour lui?
Le garder pour lui, certainement pas, l'analyste qui ne "peut"... en parlera avec son superviseur.
Le dire directement au patient pourrait être interprêté par ce dernier comme un jugement, comme un rejet.
L'analyste est bienveillant et NEUTRE. Si la requête du patient éveille en lui un écho désagréable il serait bon qu'il l'aiguille vers un autre thérapeute.

Mais sa neutralité doit rester intacte et il ne doit en aucun cas faire part de ses désaccords ou autres affects à ce nouvel analysant qui n'a absolument pas besoin de l'écouter...loin de là.