angoisse ou anxiété de l abandon

Bonjour,
Tel que vous décrivez la situation cela ressemble bien à ce que l'on appelle une nevrose abandonique, sachez que ce n'est absolument pas grave mais, effectivement, cela est parfois trés lourd à gérer. il y'a pas mal de question que vous devriez vous poser : avez vous le souvenir d'avoir subi un abandon au cour de votre enfance, que se soit au niveau parental (mère, père), un divorce ou peut etre tout autre chose.

D'un point de vue comportementalisme, essayez de recouvrir une meilleure estime de vous et faites vous un peu plus confiance.
Il va sans dire que ce travail doit s'effectuer avec l'aide d'un therapeute/analyste.

Pour l'heure prenez du recul et une vrai ami ne vous abandonne pas aussi facilement....

a écrit:

De l age de 9 à 12 ans j ai porté un corset car j avais une scoliose. Je voulais savoir si cela pouvait avoir un rapport ou pas

Cela peut. Le port d'un corset fragilise (parfois fortement) la construction positive de l'image de soi...

quel age avez-vous aujourd'hui ?

a écrit:

le regard des autres fragilisent aussi pas mal

Oui, tout à fait . Est ce que le port du corset vous a fait perdre des ami(e)s ou empêché de construire des liens que vous auriez aimé ?

Oui en effet il y'a un lien non négligeable entre le port de ce corset et votre "antise" de l'abandon.
Cette période trés longue lorsque on est un enfant vous a certainement conditionné dans un rôle de spectateur et pas d'acteur de votre vie, en d'autres terme cela vous a coupé des autre enfant de votre age car vous aviez l'impression, peut etre, d'etre"inférieur"à eux quelque part.

Néammoins je pense que cette période a était trés dure à tel point que vous en avez refoulé une bonne partie et certainement avez vous perdu un ami ou un etre chèr lorsque vous étiez enfant... Qu'en pensez vous.
Il est temps aujourd'hui de faire la paix avec vous même.

Je relis les messages quelques années ........ waouh quel changement!! Merci la psychanalyse car le changement est radical.  Ma nevrose abandonique traine toujours un peu quelque part par là  mais avec l aide de mon analyste, j ai pu "faire du tri dans ma tete". Je n ai plus d'idées obsessionnelles qui me pourrissaient la vie et je suis sortie de la dépression. Ma psychanalyse n est pas fini mais maintenant je vois ce qui ne va pas et je sais quoi faire. Le fait de savoir que j ai un lieu ou parler, meme si certaines séances sont dures et parfois angoissantes, ça aide. Je n ai jamais autant révé de ma vie que ces jours ci......... donc c'est signe que le travail se fait.
Maintenant je me retrouve à lire "Introduction à la psychanalyse" et pour 2013 j ai prévu d aller à l ACF assister aux conférences.

Sarah