La maladie d'un parent proche et l'attention que nous pouvons accorder aux enfants en souffrance face à ce drame est un axe important de travail à explorer. Les professionnels de l'enfance sont souvent peu ou pas du tout formés à l'accueil de cette parole souffrante voire du discours passif en découlant. De la question de ne pas se substituer à leur souffrance, de la question de ne pas envisager leur deuil comme un horizon compréhensif à partager. Le ressenti d'un enfant est trop souvent très différent de celui de l'adulte. De l'importance de se décentrer.

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Pour avoir travaillé auprès d'enfants et de jeunes adultes autistes, j'affirme que Tustin, Bettelheim et bien d'autres sont passés à côté du vivre et des désirs de ces individus et par conséquent ne devraient plus être envisagés comme des approches thérapeutiques du sujet autistique. Les éducateurs et les thérapeutes qui ont la chance de travailler aux côtés de ce public devraient apporter plus de retours sur leur quotidien afin d'éclairer tout le monde.
Je ne peux comprendre comment certains de mes confrères ne peuvent se résoudre à accepter que la psychanalyse n'a pas pour fonctions l'éducation et le soin.

Quid de leur désir de soigner ?

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Votre enfant grandit chaque jour, c'est indéniable, mais vous pouvez l'accompagner dans son développement psycho-affectif afin qu'il puisse acquérir une autonomie naturelle sans que vous ayez à vociférer chaque jour en rabâchant la même chose. En l'aidant à être autonome vous bannirez enfin les départs en quatrième vitesse totalement aphone et complétement stressé, car votre bambin a pris tout son temps pour effectuer les quatre ou cinq actions indispensables avant de démarrer vers l'école le matin.

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La socialisation s'acquière au rythme de l'enfant et chaque enfant est différent.
Le processus de socialisation n'est pas un mécanisme spontané ; chaque enfant a besoin d'être guidé, conseillé, rassuré, mais il est aussi important qu'il acquière une certaine discipline (bonjour, au revoir, merci...entre autres). La socialisation conditionne en quelques sortes notre intégration de futur adulte dans la société. En effet, apprendre à l'enfant à se socialiser c'est transmettre/communiquer au futur adulte qu'il est possible de vivre harmonieusement en société. Pour ce faire, il est indispensable que l'enfant acquière le respect de soi et des autres ainsi que des règles de vie et de partage pour enfin pouvoir respecter les lois et les valeurs, qui seront les siennes parce qu'il les aura acquises en grandissant : avec votre aide.

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Jadis, ils étaient contraints à faire « Comme les autres, et pas autrement » Qualifiés de gaucherie, d'êtres gauches, les gauchers n'avaient qu'à bien se tenir « Droit ».

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Qu’il est bon de se sentir identifié, reconnu, nommé, appelé par son tout petit… Parler est le propre de l’homme et chaque parent y voit un pas vers un autre partage, parfois vers l’intelligence et certaines fois face à soi vers une reconnaissance. Mais qu’en est-il quand la parole se fait tardive ? Y a-t-il autre chose que les mots tant attendus ?

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L’EPS et le sport favorisent le développement tant corporel que psychologique et social de l’enfant. Sous réserve de se garder - tentation bien contemporaine - d’un excès d’activités sportives en dehors de l’école.

Dès l’enfance, l’activité sportive participe au développement d’une identité propre et à la construction de l’image de soi, en favorisant notamment la prise d’autonomie et l’affirmation de soi. Grâce au sport, l’enfant découvre son corps, ses limites, ses aptitudes, et apprend à mieux se connaître.

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Lorsque l'on parle d'objet transitionnel, on ne peut qu'être obligé de penser à Winnicott qui pourtant l'appelait "le phénomène transitionnel". Pourquoi phénomène ? Par ce que plus qu'un objet, il constitue à lui seul un espace de construction momentané et illusoire, il est en réalité la " première possession non-moi ".
Lorsque cet objet investi par l'enfant est trimbalé trituré, dorloté, aimé, haïe, il est en quelques sortes le reflet de son évolution, le reflet de tout un espace de transition.

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Beaucoup de situations que nous recevons se situent au moment de l’adolescence; face au changement physique, psychique, psychologique, symbolique, chacun dans la famille se regarde comme si ils ne se (re)connaissaient pas, mutuellement. Que se passe-t-il soudain ?

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Il est normal pour l'être humain d'exprimer sa colère et cela est même salvateur. A ces âges, bien que l'intensité et le mode fluctuent sur différentes périodes, l'enfant ne sait pas encore gérer la force de sa colère ni la façon et l'impact qu'elle aura sur les autres. Petit à petit, L'enfant apprendra grâce à vous, parents, instituteurs, nounous, grands-parents entre autres, à se contrôler, à pondérer, à se modérer et à en jauger la force en fonction de l'impact désiré. Seulement, ceci ne sera possible que si et seulement si vous en lui donnez les moyens. Pour cela, vous allez devoir non seulement accueillir sa colère, son émotion, sa tristesse, sans tenter de l'amoindrir, juste la recevoir à sa juste valeur et réussir à définir avec l'enfant les limites qui vont lui permettre, de la gérer et de la contenir petit à petit.

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