Il en est rien c’est un symptôme bénin qui ne peut pas mettre une vie en danger mais il est vrai que ce trouble, lorsque la personne n’en est pas informée, est extrêmement difficile à vivre et peut devenir très invalidant si on ne consulte pas rapidement un spécialiste à tel point qu’une désocialisation peut s’en suivre couplé d’une agoraphobie. L'épisode de terreur irrationnelle que nous venons de décrire se nomme une crise de panique. Bien que les crises ne ressemblent pas toujours à ces situations décrites, elles ont des caractéristiques semblables.

La prise en charge thérapeutique doit consister à expliquer au patient de ce dont il « souffre » en insistant sur le fait que ces malaise sont aujourd’hui bien connus et qu’ils ne mettent en aucun cas leurs vies en danger et petit à petit sur le courant d’une thérapie cognitivo comportementale, mettre en place différents exercices de confrontations aux situations anxiogènes avec une auto gestion évalué sur un tableau avec une échelle d’angoisse de 1 à 8 pour chaque situation anxiogène (voir tableau ci-dessous), on arrive après quelques mois à une amélioration des troubles, cependant une thérapie analytique permettrai de « traiter » le problème en profondeur car les crises sont souvent liés à une anxiété accumulée, créée par des conflits inconscients relevant de l’enfance, et qui avec le temps, se traduisent en crises.

TABLEAU D’EVALUATION :

trouble panique tableau Il est à noter en général que ce symptôme s’inscrit dans un tableau de trouble anxieux généralisé et qu’une meilleure compréhension de son histoire permettra de connaitre la genèse de cette anxiété.