La femme, elle, prend

des postures, des attitudes que nous pouvions qualifier de masculine autrefois : elle dirige, elle conseille, elle séduit, elle fait un peu peur…

- Force est de constater que les hommes de notre époque ont de plus en plus de mal à trouver leur place dans le couple et de facto dans notre société. Ils ne comprennent plus les femmes tantôt demandeuses d’implication dans les taches ménagères mais aussi un brin demandeuses de machisme, tantôt demandeuses de romantisme mais aussi de virilité.
Les femmes ont fait énormément de chemin, elles se sont libérées sexuellement aidé par le mouvement MLF. Elles sont devenues autonomes en travaillant et en menant leurs vie comme elles l’entendent, elles se sont émancipées ; tandis que l’homme est resté sur le quai en attendant que le train passe, il n’a pas évolué et il est donc forcé de répondre aux demandes et aux attentes implicites des femmes qui « ont pris le pouvoir ». Mais le hic dans tout cela c’est que la femme ne sait toujours pas ce qu’elle veut mais nous pouvons dire qu’elle sait ce qu’elle ne veut pas et de plus, elle continue son « combat » d’émancipation à son insu.
- Des hommes perdus, nous en rencontrons tous dans nos cabinets ou ailleurs. Il y a le fils de la féministe qui ne peut répondre aux désirs des femmes car la femme est respectée à outrance voir idéalisée et quasiment inaccessible. Il y à l’homme multi-divorcé, affublé d’un comportement primitif, un peu comme nos parents ou grands parents, allant chasser le sanglier et rentrant en conquérant sous le regard admiratif et ébahi de SA femme et de ses enfants.

- Mais il y a surtout l’homme sensible qui ne se trouve pas à la hauteur de cette femme qui prend le dessus dans tous les secteurs de notre vie, éducation, médecine, politique mais aussi et surtout dans le rapport sexuel. Elles sont dépeintes sur tous nos magazines, dans nos villes en 4 par 3 et sur nos téléviseurs. Bon nombre de jeunes hommes sont aujourd’hui effrayés par le rapport sexuel hétéro à un point tel qu’ils repoussent leurs 1er rapport ou ne s’y confronteront jamais.
- L’immense majorité des filles aujourd’hui trouve tout à fait normal que le garçon se féminise en se rasant le torse, les jambes, les aisselles et ailleurs… Les garçons doivent prendre soin de leur personne en s’appliquant des crèmes de nuits et de jours ainsi que des essences de parfums. Mais il ne faut pas oublier également les filles en recherche d’un peu de virilité, celles-ci trouvent leurs « bonheurs » chez les garçons issus de l’immigration d’Afrique du nord de 2ème et 3ème génération, les seules encore à garder peut être « l’image » de l’homme d’antan.
- Mais lorsque nous recevons des couples de tout âge nous voyons bien que la femme prend quasi systématiquement l’ascendant sur l’homme et qu’elle est plus revendicatrice quant il s’agit de jeunes couples allant jusqu'à 40 ans environ. Il en est tout l’opposé pour les couples ayant la cinquantaine et plus, avec des hommes qui dirigent le couple régulièrement.
- Aujourd’hui, l’homme et la femme sont déconnectés de tout schéma de couple, ils sont perdus, les seuls à tirer peut être, leur épingle du jeu se sont les très jeunes, avant 20 ans, qui semblent commencer à mettre en place un rapport de couple équilibré.

Un rééquilibrage s’installera car dans cette histoire nous sommes tous perdant, l’homme qui cherche une femme qui n’existe pas et une femme qui ne sait pas trop ce qu’elle cherche en l’homme.

- L’homme doit prendre le taureau par les cornes et rattraper le temps perdu à regarder le train afin qu’il puisse retrouver sa place au sein du couple, il n’est pas un animal dominant, mais c’est tout de même un « mâle » !
Laissons lui la prévalence de dominer et « se durcir » en certaines circonstance… et nous aurons tous peut être à y gagner…

- Lorsque le couple est stable l’enfant arrive, quant on connait la représentation immuable du père : L’autorité… ceci devrait nous faire réfléchir… mais c’est une autre histoire…