winston — 14-09-2013 16:33

43 ans et malheureuse. Je deteste la famille pour laquelle je bosse a mi-temps. Pas d'amis. Je pleure souvent, je ris jamais, meme pas un sourire. Les gens me gonflent, surtout les gens heureux et ceux qui ricannent tout le temps pour rien. J ai perdu ma mere y a 10 ans, j ai pas connu mon pere. J ai tenté des therapie à l'hosto et en privé (cher) mais impossible de sortir un mot. Que des larmes, encore et encore ... J aimerais tant vivre normalement. Quelle therapie choisir sachant que les mots ne sortent pas, et ça empire. Je suis au bout du rouleau. Les anti-depresseurs ne sont qu'une facade. J'aimerais tant HURLER ma rage. Merci de m'aider.

Christelle Moreau — 14-09-2013 22:16

Bonjour,

À vous lire j'ai le sentiment que vous ne vous réalisez pas et que vous subissez votre vie. Vous dites haïr vos employeurs, ne serait-ce pas̀ plutôt ce que vous faites pour eux et les conditions dans lesquelles vos le faites qui vous dérangent ?
Vous dites ne pas avoir d'amis. Pour avoir des amis il est nécessaire d'avoir une vie sociale, travailler en équipe, sortir ou encore s'engager dans diverses associations. Est-ce votre cas?
J'ai le sentiment que vous avez attendu longtemps avant de vous autoriser à demander de l'aide. Vous parlez d'anti-dépresseurs, vous ont ils été  ordonné par un médecin généraliste ou par votre psychiatre ?
S'il s'agit de votre généraliste, vous a t il conseillé de consulter un thérapeute proche de chez vous, et l'avez vous fait?
Vous ne supportez plus/pas de voir les gens jouir de ce que vous ne vous autorisez pas. Peut-être cela vous renvoit il a votre incapacité passagère à vous sentir heureuse, tout simplement ?
Si tel est le cas, n'est ce pas juste normal d'en souffrir ?
Peut-être pourriez vous vous demander lorsque vous voyez les gens heureux de la raison pour laquelle ils le sont ? Peut-être cela vous permettrait sous une forme empathique de vous approprier leur joie, plutot que de la repousser ?
Vous dites avoir tenté plusieurs thérapies, certes, mais avez vous prèseverez dans une seule de ces diverses ? Si oui, laquelle et pour quelles raisons l'avez vous arrêté, si ce n'est que vous ne parveniez pas a vous autoriser.
Parfois, il ne s'agit pas de la thérapie qui permet , mais bel et bien du contact avec le/la bon/ne thérapeute...
L'important lors d'une thérapie n'est pas de parler mais de se parler.
Et ses larmes vous ont probablement parlées (à vous). Vous avez su les sortir de votre douleur et vous savez qu'elles ont été entendues, vues comprises. Si vous êtes toujours en thérapie , puisque vous indiquez que cela "empire... " Je vous conseille sans doute aucun de persévérer avec la même personne et de lui dire que vous doutez, car vous ne vous autorisez pas a sortir vos "maux"  et votre rage.
Il serait intéressant d'aller chercher les raisons et les origines de vos colères et de vos révoltes. Il serait intéressant de confronter le danger, voire la menace qui vous oppresse.
Si toutefois, vous n'êtes pas en thérapie, j'attends vos réponses pour vous aiguiller.
Cordialement