libidoergosum — 10-03-2008 16:00

Bonjour,
Je voudrais juste savoir si la fin d'une analyse (dont l'objectif serait une guérison) est déterminée par le retour du souvenir traumatique refoulé et sinon par quoi ? Pour ce qui me concerne, ma cure me ramène régulièrement au complexe de castration (angoisse), puis s'arrête là comme s'il s'agissait d'en retrouver le souvenir historique, bien gardé par l'oubli. Toutes les pistes que je tente de prendre pour en détourner l'ironique impasse me ramène à ce point comme les routes mènent toutes à Rome ! Mon volontarisme remuant et positivement motivé vient sempiternellement buter contre ce "Roc de l'angoisse de castration" qui ne veut pas lâcher ses intarissables sanglots d'enfant et tient son énigme bien profondément cachée. Que la résistance soit rude, disons, mais ne peut-on donc jamais en venir à bout ?
Je précise un chose, je suis dans ma douzième année d'analyse. Et je désespère d'en finir avec un TOC paralysant et passablement résistant ! Merci pour vos lumières.

Christelle Moreau — 10-03-2008 22:26

Bonjour,

Mon analyste m'a dit un jour que lorsque la question de la fin d'analyse ne se pose plus, alors la fin de l'analyse est proche.
Quant à la guérison... On ne guérie pas de soi , tout au plus de son parcours avec soi et avec les autres, on n'est. Lisez le comme vous le souhaitez.
Mais faut il encore mourir ( faire le deuil de ses souffrances ) pour pouvoir renaître.

Lorsque une personne parle d'impasse, il suffit juste qu'elle revienne en arrière et afin de regarder ce qu'elle a laissé comme chemin de côté. Votre chemin est long, soit, persévérez ! Bon courage à vous.

libidoergosum — 11-03-2008 08:01

Bonjour et merci pour vos paroles encourageantes. Je ne fais pas une grande différence entre guérir et aller mieux, et je me contenterais sans finasser d'être rendu à moi même. Dut-il m'y rendre moi même. Y-compris mourir, y-compris renaître, y-compris constater les séquelles.