Christelle Moreau — 18-04-2012 17:02

INSCRIPTION Journée du 5 mai 2012
Journée régionale en Aquitaine
Agora du Haut-Carré
43 rue Pierre Noailles
TALENCE
tram B – Arrêt : Forum
Atelier + Forum
Nom :. ........................................................................................................................
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Prénom :.....................................................................................................................
Adresse :....................................................................................................................
9H - 12H30
Atelier
L’enfant pris en défaut
Institut psychanalytique de l’Enfant
Code postal : ............................. Ville :......................................................................
Tél :. .........................................e-mail : .....................................................................
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Inscription 14H - 18H
c 30 €
  c 15 € étudiants (moins de 26 ans) et demandeurs d’emploi, sur justificatif.
Règlement organisé par l’Association de la Cause freudienne Aquitania
Par chèque (jusqu’au 15 avril) à l’ordre de CHAMP FREUDIEN, joint à ce bulletin
        et adressé à : JIE – Bx 11, rue Eugène Ténot, 33800 Bordeaux.
Forum
Pour l’abord clinique de l’autisme
Forum
14H- 18H
Inscription sur place uniquement
15 €
www.psychanalyse-aquitaine.blogspot.com
Samedi
5 mai
9h - 18h
2012
Agora du
Haut-Carré
Talence
Nouveau programme
Matinée : Atelier de l’Institut psychanalytique de l’Enfant
Après-midi : Forum « Pour l’abord clinique de l’autisme »
université populaire jacques-lacan
Renseignements :
06 07 17 90 92
institut.enfant@gmail.com
MATINÉE
ATELIER — L’enfant pris en défaut
Fautes, erreurs, maladresses et autres bêtises
Quel est donc ce défaut qui semble accompagner l’enfant dès sa venue au
monde ? Arrivé autre qu’attendu, le voilà qui dort à contretemps, qui ne
goûte toujours pas le menu proposé, qui ne répond pas aux sollicitations
de son entourage...
Il est temps pourtant de se laisser éduquer, mais His majesty the baby
semble prendre un malin plaisir à surprendre les demandes, à déjouer les
impératifs, à taquiner les interdits.
L’école, et d’autres lieux d’enfance, sont attendus pour reprendre le
flambeau. Mais ne voilà-t-il pas qu’y explose un véritable feu d’artifice de
fautes, d’erreurs, de comportements plus ou moins « déviants » ?
Pourquoi toutes ces «  bêtises  », dont l’enfant devenu grand pourra à
l’occasion s’enorgueillir, apparaissent-elles ainsi comme indissociables
de la condition de l’enfant  ? Ces achoppements, grands ou petits, ne
seraient-ils pas les lieux nécessaires où un enfant peut trouver à se loger,
non plus comme sujet à éduquer, mais comme sujet qui vit, désire,
découvre, explore – des lieux quelquefois indispensables pour se protéger
de la férocité de l’Autre ?
La psychanalyse a donné un nom à ces lieux où l’enfant est pris en défaut,
celui de « symptôme ». Elle prétend, preuves à l’appui, que le symptôme
de l’enfant est pour lui ce qui contient les plus précieux de ses biens, qui
à l’occasion l’encombrent.
Dans cet atelier, nous suivrons ce symptôme à la trace là où, pour un
enfant, sont accueillis comme tels ses fautes, erreurs, maladresses et
autres bêtises.
Atelier de l’Institut psychanalytique de l’Enfant
organisé avec les membres du CEREDA, du CIEN
et des institutions associées du RI3
APRÈS-MIDI
FORUM
Pour l’abord clinique de l’autisme
•     L’autisme a reçu du gouvernement le label « Grande cause nationale 2012 ».
•     Certaines associations de parents d’enfants autistes déclarent, dans les médias
        et sur internet, les psychanalystes « coupables » de culpabiliser les parents
         et la psychanalyse inadaptée. Elles prônent et exigent des prises en charge
          uniquement «éducatives», en clair des programmes de conditionnement
            intensif.
•     Un député UMP dépose une proposition de loi visant à interdire la psychanalyse
        dans le traitement de l’autisme.
•     L’HAS - Haute Autorité de Santé - évalue, dans ses dernières recommandations
          de mars 2012, comme « non consensuelles » les interventions fondées sur la
            psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle, et comme spécialement
             adaptées les mêmes programmes de conditionnement évoqués plus haut.
Des voix s’élèvent pourtant pour rappeler que la psychiatrie de l’enfant
s’oriente depuis plus de 30 ans de la psychanalyse pour accueillir,
accompagner et apporter des soins aux sujets autistes et à leur famille.
Plus de 10 000 signatures soutiennent la pétition : « Pour l’abord clinique
de l’autisme ».
Il est donc temps que d’autres voix se fassent entendre pour rectifier
les faits, pour examiner les axes de recherche non contaminés par
l’intimidation scientiste, pour faire valoir le travail accompli avec les
sujets autistes et leur famille et pour envisager les réponses pratiques;
Avec nos invités et divers praticiens intervenants en institutions.
Le forum sera précédé d’un avant-propos par François Gonon,
neurobiologiste, directeur de recherche au CNRS, Université de Bordeaux
2, qui interviendra sous le titre : « La psychiatrie biologique : une bulle
spéculative ? ». Il montrera comment le discours médiatique rapporte les
observations neurobiologiques de manière souvent déformée.