Iona — 25-01-2012 14:23

Bonjour,

C'est la première fois que j'évoque ce sujet. J'ai presque 36 ans et cela s'est produit quand j'avais 9 ans. J'ai toujours pensé jusqu'à aujourd'hui que ce n'était pas un abus sexuel, il ne s'était rien passé finalement. Pourtant, aujourd'hui je me pose la question car cet évènement me revient en tête sans arrêt depuis quelques mois.

Je raconte. Je revenais de faire quelque course pour ma mère. En rentrant, je passais par l'église, proche de la salle des fêtes de mon village. C'était un endroit où il y avait peu de monde. Un garçon en mobylette, à mon avis d'environ 17 ans, est passé à côté de moi en me regardant avec insistance. Puis, 2min après il est revenue et s'est arrêté. Il m'a dit que ma copine m'attendait derrière la salle des fêtes. Il m'a donné un  nom mais je n'avais pas de copine de ce prénom. Après lui avoir fait remarqué, il m'a dit s'être trompé et m'a donné un prénom que je connaissais. Je sentais bien qu'il me mentait mais il se montrait souriant et surtout insistant. Je l'ai suivi alors que je savais qu'il ne fallait pas. Arrivée derrière la salle, il s'agit d'un couloir d'un mètre de large entre la salle et les haies des maisons voisines, il n'y avait bien sûr personne. J'ai eu peur. Je me suis retrouvé dos à la salle, ce garçon accroupi devant moi. Il m'a demandé de baisser mon pantalon et la culotte. Il voulait seulement regarder, il ne me ferait pas de mal. J'étais pétrifié, ne sachant quoi, n'ayant aucune idée de ce qui m'attendait. Il semblait gentil, je voulais le croire quand il disait ne pas vouloir me faire de mal et pourtant je savais aussi que je ne devais pas baisser mon pantalon. Je ne sais pas comment, je me suis glissé sur le côté et je suis parti en marchant. Je ne pouvais pas courir, ni parler, ni autre chose. Quand je suis arrivée chez moi, je ne pouvais pas parler à ma mère. Je ne savais pas quoi dire et j'avais très peur de me faire engueuler parce que j'avais suivie ce garçon. Je n'ai donc rien dit et c'est resté en moi.

Voilà, est-ce que cela peut être assimilé à un abus sexuel sachant qu'il ne s'est rien passé ?