Bonjour,

Je suis une femme de 22 ans. Je traverse une mauvaise passe ces derniers mois. Pour certains je suis en déprimé de ne rien faire. Car depuis mi septembre je suis au chomage. Et c'est vrai, ça me tue de ne rien faire.

Mais de plus en plus je m'enfonce dans mes problèmes. L'argent vient à manquer, je n'ai plus de logement, je vis chez un ami, et essaye de me faire petite. Je ne sais pas rester seule sans déprimé. Cependant je n'ai pas de variations significative de poids. Je suis en surpoids mais j'assumais jusqu'à ce qu'il y a quelques mois.

J'ai repris une vieille habitudes de mon adolescence, la mutilation. Au debut de la rechute, c'était impulsif, des entailles à l'aveuglette, laissant parler ma rage. Des coupures très superficielles. Mais depuis quelques semaines les entailles se multiplies, s'intensifie, ne se situe plus sur l'avant bras, mais les cuisses aussi, parfois ce sont des brulures au briquet. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi à quel point ça me fait du bien. C'est comme me droguer. Mais j'ai besoin de plus en plus. Je me sens même fasciné par mon sang. Surtout dans mon bain, j'adore laisser couler le sang le long de mon bras, de ma jambe, et je sais que c'est malsain.

Je n'arrive pas à me décider d'aller voir un medecin, je n'arrive pas à demander de l'aide. Je rejette ma famille, je n'ai plus envie d'avoir affaire à eux alors qu'ils ne sont pas une source de traumatisme graves.

Je ne suis plus attiré par le sexe, ni les hommes, alors que je continue d'en voir, de me forcer. Je n'arrive même pas à trouver un copain fixe. Pourtant je me sens trés seule, seule dans ma souffrance, tout les mots qu'on puisse me dire pour m'encourager me dégoute, m'énerve.