Bonjour !
J'aimerais avoir le point de vue de professionnels là dessus. Il me semble que deux approches sont possibles lors d'un symptôme de type "crise de panique" / "crise d'angoisse" : l'approche prônée par les "TCC" est de se confronter à l'angoisse pour mieux la surmonter. La psychanalyse, par contre, pense que cela ne fait que déplacer le symptôme, et qu'il ne sert à rien de lutter "dans le réel" contre ce dernier ; lorsque les conflits inconscients seront résolus, le symptôme disparaîtra.
Dans ce cas, faut-il dire à un agoraphobe de ne plus sortir de chez lui alors qu'il pourrait y arriver en se désensibilisant peu à peu ? Si l'analyse dure 3 ans, il reste enfermé 3 ans ?
Quel discours tient la psychanalyse face à des symptômes alimentaires, par exemple ? Si tu ne peux pas manger à cause de l'angoisse, n'essaie même pas de manger, ça ne sert à rien ?
Personnellement j'ai eu dans ma vie énormément de symptômes que j'ai plus ou moins surmontés en me forçant à faire les choses malgré tout, quel que soit mon état. Peur de prendre la bagnole ? Je me force à prendre la bagnole. Peur d'aller en cours ? Je me force à aller en cours. Etc, etc. Tant et si bien, effectivement, que maintenant je n'ai plus vraiment peur du "réel", mais par contre l'angoisse, elle, est toujours là, intérieure.
Est-ce une bonne approche ou alors vaut-il mieux "céder" au symptôme et l'écouter ?
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