Bonjour !

Une petite question "innocente" (et peut être un peu stupide) : y a-t-il un quelconque danger à pratiquer la méditation tout en suivant une psychanalyse ?

Mon analyse m'a peu à peu dépouillé de beaucoup d'illusions sur moi même, elle a mis à bas énormément de défenses, fait remonter énormément d'émotions, ce qui fait que maintenant, je me sens un peu paumé : je ne sais plus bien qui je suis, ce que je dois faire, ni comment "être", tout simplement... J'ai l'impression que tout est à reconstruire, le problème étant que je n'ai aucune idée de comment. C'est à la fois exaltant et complètement flippant. En même temps, une partie de moi s'accroche encore de toutes ses forces et provoque toujours en moi de l'angoisse irrationnelle, une peur de me perdre dans l'analyse et de finir par ne plus du tout savoir qui je suis, une peur qu'au fond, à force de creuser en moi, on ne trouve... rien du tout. Du vide.

C'est donc tout naturellement que je pense me tourner vers une pratique méditative, histoire de me découvrir en tant qu'être humain, et d'essayer de vivre un peu plus dans le présent et moins dans la réflexion ; histoire, aussi, d'apprivoiser ce fameux vide qui me terrifie tant, mais sûrement à tort (il faut du vide, du manque, pour avancer dans la vie, non ?).

Y a-t-il un danger ? Est ce que je risque de "décompenser", ou de devenir psychotique, ou je ne sais quoi ?


Pensez-vous que le fait que je pense à méditer puisse être une défense névrotique de plus contre l'analyse, un moyen d'éviter les questions qui dérangent ou de la disqualifier ? Je me méfie de moi même !

Vous avez déjà fait un beau parcours. Vous vous connaissez bien, d'ailleurs vous répondez seul a vos questions, travail de l'analyse...
Juste un petit élément: on ne devient pas "psychotique", on est de telle ou telle structure


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