Christelle-Moreau PSY — 19-07-2011 08:07

La FNARS et Osiris vous informent de la Journée d’étude régionale qu’elles organisent sur le thème :

“Exil, traumatisme et soins”
Jeudi 15 septembre 2011
A la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme

Atelier 1 : Violence vécue, violence transmise, comment protéger les équipes et
garantir un accueil de qualité ?
Aborder le traumatisme nécessite de penser ses effets sur la personne traumatisée, sur son environnement social et familial mais également sur les équipes. L’institution doit prendre en compte les conséquences de la contamination de la violence du traumatisme et permettre aux équipes de s’en préserver. Dans ce contexte, la notion de lien et de travail en réseau occupe une place spécifique. Comment repérer les effets de contamination ? Quels
dispositifs mettre en place pour protéger les équipes ? Comment penser le travail en réseau pour la personne accueillie comme pour les équipes ?
Atelier 2 : Comment concilier les effets du traumatisme avec les exigences de la
procédure de demande d’asile ?
La procédure de demande d’asile soumet le demandeur à de fortes contraintes qui exigent de lui la production d’un récit cohérent, chronologique et étayé. En théorie, il devrait être capable de raconter son histoire sans avoir à la prouver. Cependant la réalité est toute autre ; il lui est fortement recommandé de fournir des preuves de ses dires. Or ces mêmes personnes sont aux prises avec une histoire douloureuse et omniprésente marquée par des événements traumatisants qui ont des effets sur leur état psychique et physique. Les
nombreux symptômes qu’elles développent peuvent se révéler de sérieux obstacles au déroulement de la procédure.
Dans ce contexte, comment les professionnels peuvent-ils accompagner le demandeur d’asile dans le suivi de la procédure ? Comment concilier les effets du traumatisme avec les exigences de cette dernière ?

Atelier 3 : Quel accès aux soins (psychique et somatique) pour les victimes de
traumatismes dans le secteur sanitaire ?
Les centres de soins spécifiques pour victimes de traumatismes intentionnels sont rares et doivent faire face à de nombreuses demandes. Cette situation entraine des délais d’attente importants avant une prise en charge et pose la question de l’orientation vers d’autres professionnels de la santé. Les orientations vers d’autres structures de soin sont rares et difficiles. Quels sont les freins identifiés dans le travail d’orientation ? Quelles sont les
difficultés rencontrées par les professionnels du soin dans l’accueil et le suivi de ce public ?
Quelles solutions envisager pour améliorer l’accès aux soins des exilés victimes de
traumatismes intentionnels ?

Atelier 4 : La place de l’interprète dans le soin.
Recevoir un patient non francophone en thérapie nécessite la présence d’un interprète. Le lien privilégié entre le patient et le soignant doit être repensé afin d’accueillir cette troisième personne : l’interprète. Le dispositif classique s’en trouve modifié et de nouvelles modalités de travail sont à initier.
Comment penser la place de l’interprète dans le soin et plus spécifiquement dans la relation thérapeutique ? Comment aménager le dispositif ? Comment travailler les mouvements
transférentiels ?

Pour vous inscrire,merci d'appeler le : 04 96 11 06 10