bonjour,
il y a 3 ans bientôt je me suis rendu à une petite soirée entre amis, et lors de cette soirée il y avait un garçon qui m’intéressait un peux, a vrai dire je voulais plus sortir avec lui pour me changer les idées et oublier tous ce qu'il n'allais pas.
cette soirée avait lieu dans un champ, on devait donc camper et je me doutais qu'on allais dormir dans la même tente et du coup j'avais décider de ne pas boire pour pouvoir être maître de mes actes et dire non, car je n'avais pas envie de coucher avec, juste passé une bonne soirée. mais au bout d'un moment comme il voyait que je ne buvais pas il m'a fait boire de force et m’enfonçait une bouteille dans la bouche alors que je lui disait non. plus le temps passé moins j'arrivé a résisté, et quand il a vu que j'étais assez bourré il m'a emmené dans une tente, il m'a déshabiller et m'a fait des choses horribles qu'aucune fille ne voudrait vivre pour leur première fois...
durant ces 3 ans je me suis dit que oui il avait profiter de moi mais que j'était en partie consentante que si j'avais voulu dire non je l'aurais, mais c'est faux, je ne le voulais pas,je n'ai jamais dit oui, je n'arrivé pas a dire non car j'était trop soul ... est-ce que j'ai était victime d'abus sexuel, ou est-ce ma faute?
s'il vous plait répondez moi...

bonjour,
déjà une question: ou étaient les autres amis et pourquoi personne n'est intervenu quand il vous a mis cette bouteille de force dans la bouche?
y a t'il des témoins de ceci?
sinon d'après vos écrits, oui cela est un abus, c'est le cas dès que la personne n'est pas consentente et forcée..

a vrai c'était vraiment une petite soirée et les autres était assis a part et flirter ensemble ou discutait et nous on c'était assis à peine a quelque mètre pour mieux se connaitre, et ils n'ont rien fait parce que je pense qu'ils étaient trop occupé de leur coté et peut être un peux soul pour se demander quoi que ce soit. je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y ait de témoin, la tente était éloigné, et durant tout ce temps je ne voulais pas reconnaître que ce qui c'était passé je ne le voulais pas, car c'était plus facile a vivre que de dire que j'avais été abusé et de me demander constamment, pourquoi? qu'est-ce que j'ai fait de mal? mais j'ai de plus en plus de flash de cette soirée et j'ai grandi maintenant j'ai 19 ans et je ne veux plus avoir a vivre avec ces flash...

je m'immisce -pardon - mais le simple fait d'introduire une bouteille dans la bouche est, au sens strict de la loi, déjà un viol; sans préjuger du reste. Sous l'aspect juridique, vous étiez mineure (mais majeure sexuelle) et lui ?
L'autre aspect, on vous le confirmera, serait de vite entamer une thérapie.

merci de vous immiscer, c'est très gentil de votre part a tout les deux de m'écouter et de prendre le temps de me répondre =).
oui il était également mineur j'en avais 16 et lui 17.
entamer une thérapie serait peut-être la solution, mais ça me demanderait de l'avouer à mes parents et ça les blesserait énormément, surtout que ma grande soeur avait était victime de viol dans son adolescence, je n'ai pas envie de leur revivre quelque chose de similaire...

vous avez 19 ans ,donc pas nécessaire de le dire à vos parents..

a écrit:

je n'ai pas envie de leur revivre quelque chose de similaire...

compréhensible bien sur.. mais et vous de rester avec cela un long moment de votre vie?

honnêtement j'en sais rien, je le fait déjà depuis 3 ans avec des périodes plus ou moins difficile mais mon fiancé me soutient.
mais le dire serait d'une part rendre se qu'il a fait vraiment réel, et chez moi je suis celle qui est supposé faire les bons choix, celle qui doit tout faire bien, pas d'erreur, leur dire ça serait beaucoup trop dure...

je renforce la réflexion. Même dans une thérapie d'enfant, on ne restitue rien aux parents, vous n'avez qu'à expliquer votre besoin de voir un psy par un état un peu dépressif, sans plus!

merci beaucoup, mais je ne sais pas si je serais capable d'en parler a un psy et de mentir a mes parents sur la raison d'en voir un, c'est trop dure même si je sais que c'est une preuve de faiblesse ...

votre destin est entre VOS mains. La dépression a rarement des raisons concrètes, réelles (sauf dans le cas d'un deuil, évidemment). Cela devrait vous aider à faire accepter à vos parents que vous voulez vous faire aider, en prétextant un "état dépressif sans raisons". Ils devraient pouvoir accepter l'idée.

Un garçon malin un jour est un garçon malin toujours!
Il doit inévitablement avoir d'autres cadavres que vous dans son placard, alors à votre place je jouerais les hercules poirot et je mettrais tout en oeuvre pour le retrouver, avec les réseaux sociaux à présent tout est possible. Ensuite, lorsque je l'aurai retrouvé, j'enverrai un courrier à tous ces contacts en racontant mon histoire, sans nécessairement l'accuser de viol, mais en m'interrogeant sur ce qu'en pense son entourga, c'est à eux que je poserais la question: doit t'on considérer cela comme un viol ou non?

Ryannet, vous êtes thérapeute?
Parce que votre conseil me semble ahurissant!!! D'une à part cultiver un côté haineux chez elle je n'en vois pas trop l'interêt et en quoi l'avis de son entourage est important?

C'est pas une bonne idée en fait sur le site d'avoir permis au non professionnel de répondre comme sur tout les autres forums...