Bonjour, Je suis en couple depuis trois ans et demi maintenant et la maman comblée d'un petit garçon de 14 mois. A priori, j'ai "tout" ce qu'il faudrait pour être heureuse et pourtant, ce n'est pas ou plus le cas... J'ai vécu une relation précédente qui a duré 7 ans, plus qu'un premier amour, une "bouée de sauvetage" que j'ai saisi pour échapper à une mère névrotique et dépendante aux anxiolytiques et autres somnifères (une autre histoire...). Il avait sept ans de plus plus que moi et à bien des égards, je l'ai considéré comme mon père (parents divorcés) et il me le rendait bien! Bref, sept ans sans nuages et sans crises jusqu'à ma rencontre avec mon compagnon actuel! Je me suis donc amourachée de ce garçon, beau gosse, minutieux et séduisant! Nous avons vécu un début de relation chaotique pendant laquelle je servais d'"objet sexuel" et de passe-temps ! Je m'en suis rendue compte bien sûr mais c'était plus fort que moi, j'étais disponible à chaque fois qu'il le souhaitait! Nous avons rompu pour reprendre 7 mois après! Il s'est confondu en excuses, s'est auto-flagellé, bref, un mea culpa dans les règles de l'art. Et pauvre de moi, j'ai accepté de pardonner. Nous nous sommes installés rapidement ensemble, et je découvrais un homme impulsif, coléreux, envieux. Les qualités que je lui trouvais au début s'effondraient jour après jour. J'ai tenu bon, essayant de lui trouver des circonstances atténuantes ( enfance difficile avec un père dominateur et manipulateur et une mère plus ou moins soumise qui a fini par divorcer). Et vlan, il y a deux ans et demi, j'ai réussi à lui faire avouer une sauterie avec une de ses collègues! Et même schéma qu'au début, il s'est excusé à se mettre à genoux et à se rendre minable, et incapable de rompre, je l'ai une nouvelle fois pardonné. Depuis, je suis partagée entre la rancoeur et le pardon! Je pense comme toute femme trompée qui a décidé de rester...Et je ne réussis pas à le détester autant que je le voudrais! Et puis, nous avons décidé d'avoir un enfant, lui plus enthousiaste que moi d'ailleurs! Je le voyais en père exemplaire, en compagnon attentionné et en fait, il n'en est rien! Il ne m'a pas épargné de disputes pendant ma grossesse, aucune marque d'attention si je ne le demandais pas, même dans la salle de travail, il a trouvé un prétexte pour me rabrouer! Mon baby-blues fut traité de "me**e" parce qu'à 4 heures du matin, paniquée, en larmes, je l'ai réveillé pour m'aider à m'occuper de mon fils qui était inconsolable. J'ai repris à fumer ce jour-là, quel gâchis... Aucun investissement de sa part, il était en arrêt de travail pendant un an pour un problème au genou, je travaille dans un service lourd physiquement et psychologiquement et je prenais tout en charge! Et gare si ce n'est pas comme il le voudrait. Que je travaille ou que je sois en repos, je suis la seule à m'occuper de mon fils, aucune initiative pour prendre le relais, " c'est toi la mère" me dit-il. Récemment, il m'a insulté de "pauvre me**e" parce que j'ai eu le malheur de lui demander de donner le goûter au bébé et de s'occuper de lui vu que c'était mon unique jour de repos et que j'étais fatiguée. Bien sûr, je ne me laisse pas faire, je lui renvoie exactement ce qu'il m'expédie. Vous imaginez l'ampleur des disputes! Des noms d'oiseaux en-veux-tu en-voilà, des menaces et bien sûr, je remets sa tromperie sur le tapis! Je me tais de plus en plus pour épargner mon garçon mais lui, par contre, ça n'a pas l'air de le déranger de m'insulter devant son fils! Je serre les dents, je suis malheureuse, j'envie mes collègues qui me racontent leur vie de famille, j'ai très envie de partir mais je n'y arrive pas! Je ne me vois pas refaire ma vie, être avec quelqu'un d'autre. Je ne suis plus du tout sûre que je l'aime encore, il ne m'est pas indispensable financièrement (je gagne plus que lui), ce n'est pas le père idéal, pas le confident ni le compagnon rêvé et pourtant, je suis toujours avec lui! Je me donne des raisons pour rester comme mon fils par exemple mais je sais très bien que je m'en sortirais seule! Je ne sais pas quoi faire...
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