Christelle Moreau — 26-04-2011 10:34

LE REGARD QUI BAT. . . Le cinéaste et son œuvre

« Il y a en effet un chemin qui permet le retour de l’imagination à la réalité, et c’est l’art » Sigmund Freud

le regard qui bat : c’est une fois par mois la projection d’un film suivie d’un débat entre spectateurs, cinéastes, psychanalystes, philosophes, historiens…

Cinéma La Pagode

57, rue de Babylone - Paris 75007

Dimanche 1 mai 2011 à 10h45


PROJECTION DU FILM

BLACK SWAN

De Darren Aronofsky - USA 2010


Projection suivie d'un débat animé par :

J-J Moscovitz, F. Siksou, V. Micheli-Rechtman, A-M. Houdebine, Olivier Douville, N. Farès,  D. Friedman, M. Landau, F. Moscovitz, B. Didier-Hazan...

d'un bord à l'autre [entre cinéma et psychanalyse] & les archives du regard qui bat

synopsis : Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

la bande-annonce

avant propos au débat : «… Danseuse étoile  aux mille feux  du désir qui se cherche avec ferveur, une  Nina, celle  de Natalie Portman,  nous enchante  de « sa » musique celle  de Tchaïkovski… La prise de risques est ici aux limites du cinéma, de l’art, de la danse, du féminin… Rêve, Folie, Images accomplissent sa majesté le  Désir dans le réel, au point pour le spectateur de rester longtemps rêvant après avoir vu/entendu et elle et  la musique et le film.  Les miroirs, ceux de la salle de danse du New York City Ballet, s’agencent silencieux pour dire que les doubles ici guettent  en dedans et en dehors du sujet mis au vif de son corps naissant  à la jouissance, peut-être aussi à l’amour et au sexe à l’aune d’un homme qui saurait le féminin. Jusqu’à ce que le miroir-surface à deux dimensions de l’image réclame de passer aux trois, au trois du corps. De surfaces planes et courbes, tout en beauté -et en mutilations - Nina découvre la dimension Autre, celle de la profondeur et du vide, et du vivre à l’excès l’extrême de son double démultiplié qui pulvérise la durée du temps. De plan -de cinéma-  le miroir/mourir se fait coupure, et troue à mort le corps voué à un ineffable sacrifice vers la vie du désir en un présent sans fin…. » J-J. Moscovitz