LE REGARD QUI BAT. . . Le cinéaste et son uvre
« Il y a en effet un chemin qui permet le retour de limagination à la réalité, et cest lart » Sigmund Freud
le regard qui bat : cest une fois par mois la projection dun film suivie dun débat entre spectateurs, cinéastes, psychanalystes, philosophes, historiens
Cinéma La Pagode
57, rue de Babylone - Paris 75007
Dimanche 1 mai 2011 à 10h45
PROJECTION DU FILM
BLACK SWAN
De Darren Aronofsky - USA 2010
Projection suivie d'un débat animé par :
J-J Moscovitz, F. Siksou, V. Micheli-Rechtman, A-M. Houdebine, Olivier Douville, N. Farès, D. Friedman, M. Landau, F. Moscovitz, B. Didier-Hazan...
d'un bord à l'autre [entre cinéma et psychanalyse] & les archives du regard qui bat
synopsis : Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige lambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...
la bande-annonce
avant propos au débat : «
Danseuse étoile aux mille feux du désir qui se cherche avec ferveur, une Nina, celle de Natalie Portman, nous enchante de « sa » musique celle de Tchaïkovski
La prise de risques est ici aux limites du cinéma, de lart, de la danse, du féminin
Rêve, Folie, Images accomplissent sa majesté le Désir dans le réel, au point pour le spectateur de rester longtemps rêvant après avoir vu/entendu et elle et la musique et le film. Les miroirs, ceux de la salle de danse du New York City Ballet, sagencent silencieux pour dire que les doubles ici guettent en dedans et en dehors du sujet mis au vif de son corps naissant à la jouissance, peut-être aussi à lamour et au sexe à laune dun homme qui saurait le féminin. Jusquà ce que le miroir-surface à deux dimensions de limage réclame de passer aux trois, au trois du corps. De surfaces planes et courbes, tout en beauté -et en mutilations - Nina découvre la dimension Autre, celle de la profondeur et du vide, et du vivre à lexcès lextrême de son double démultiplié qui pulvérise la durée du temps. De plan -de cinéma- le miroir/mourir se fait coupure, et troue à mort le corps voué à un ineffable sacrifice vers la vie du désir en un présent sans fin
. » J-J. Moscovitz
|