Everlong — 25-03-2011 19:06

Bonjour

Pendant mon enfance j'ai subit des attouchements sexuels fréquents fait par un oncle et ce jusqu'a l'age d'environ 10 ans. A l'adolescence, en prenant concsience du mal qui m'avait été fait, j'ai traversé une longue période de mépris envers moi même, d'automutilation et de honte et de culpabilité.

Ensuite, j'ai un peu accepter ce qui m'était arrivé, ou peut-etre que c'était plus du déni. À 15 ans, j'ai rencontrer j'ai eu ma premiere relationsérieuse et je me suis confiée a mon copain. Ensuite j'ai dénoncer mon abuseur a ma famille et ils m'on tres bien soutenue, apres une confrontation téléphonique avec lui,  le résultat fut que les ponts ont été brisés.  Après cela, j'ai enfin pu extérioriser ma colère, et je pense qu'avec le temps j'ai beaucoup cheminé et j'ai appris a vivre avec ces souvenirs et même que cette dégoutante expérience m'a permis d'être plus forte aujourd'hui.

Toutefois, même si je vis bien avec moi-même, j'ai de la difficulté a avoir une sexualité épanouie.J'ai 21 ans et je suis avec le même copain que lorsque j'avais 15 ans, nous nous aimons beaucoup et je dirais que notre sexualité est satisfaisante mais pendant les relations sexuelles, c'est comme si j'étais ailleurs mentalement, comme une barrière qui m'empecherait de ressentir tout le plaisir que je devrais en tirer. Aussi , quand il me caresse spontanément ou fait un geste qui me rappel mon oncle,j'ai parfois les même reflexes de protection avec lui que ceux que j'avais lorsque j'étais petite. . (c'est-a-dire, replit sur moi même et  je le repousse).
J'aimerais vivre pleinement ma sexualité mais je ne sais pas comment m'y prendre.  je sais que j'ai beaucoup cheminé par moi-même mais ces blocages sexuels m'embêtent vraiment et j'aimerais trouver une manière d'y remédier , pouvez -vous m'aider?

georgesN — 25-03-2011 19:17

Une analyse me parait être la seule approche valable de votre problématique; pour, entre autres, savoir si cette confrontation téléphonique a "suffi" ! Pour supporter la violence de cet oncle, vous vous metiez "en absence de vous-même"; aujourd'hui c'est cette mise en absence que vous reproduisez, surtout lorsqu'il vous vient des réminiscences lors de certains gestes.