Faire parler les silences de son histoire
violences de l'autre (Les) Auteure: Louise Grenier
ISBN 13: 9782764011416 Prix: 29.95 $ Nombre de pages: 264 pages Date de parution: Janvier 2008
Quels sont les effets psychiques et relationnels des violences de l’autre?–? celles d’un proche ou d’un agresseur anonyme ?–sur un enfant ou un adulte sans défense ? Puisant dans les récits de ses patients et les témoignages de survivants, dans l'autobiographie et la fiction littéraire, Louise Grenier se fait ici historienne de l'infantile. Dans une situation de menace et d'impuissance, les réactions de survie sont le plus souvent une réponse en miroir et le retournement de la violence contre soi. L'auteure propose ici une autre voie : une mise en récit de soi qui permet de reconstruire son image, de renouer avec le désir et de réparer la figure blessée de l'autre. Car le psychanalyste et l'historien s'entendent sur une chose : la nécessité de faire parler les silences de l'histoire, nécessité symbolique, au sens où elle nous humanise et nous relie les uns aux autres.
Louise Grenier est psychologue et psychanalyste en pratique privée. Elle est également chargée de cours au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal, et coordonnatrice du Groupe d'Études psychanalytiques interdisciplinaires (GEPI). Membre de l’Ordre des psychologues du Québec, auteure de nombreux articles (dans Filigrane, Trans, Le Coq Héron, Le discours psychanalytique, etc.), elle a aussi dirigé et participé à plusieurs ouvrages collectifs dont : Penser Freud avec Patrick Mahony, Le projet d'Antigone, Psychanalyse et féministe, L'Étonnement du féminin. . Elle a également écrit Filles sans père et Femme d’un seul homme aux Éditions Quebecor.
TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION Première partie : La destruction au cœur du désir
1. Moi perdu et violence du père 2. La métamorphose de Kafka 3. Histoire, dépression et trauma.
Deuxième partie : Le drame des enfants sans père. 4 Moi perdu et absence du père 5 Alice au pays des pères idéaux 6 Romain Gary ou la vie derrière soi 7 Gros-câlin : la peau d'Émile Ajar 8 Marguerite Duras, « détruire dit-elle » 9 Cette violence dont tu viens.
Troisième partie : Attachement extrême et autodestruction 10 Aimer et disparaître 11 Denis, violence et passion 12 Camille Claudel, l’implorante 13 Lacan et la femme aux tableaux 14 Genèse des tendances autodestructrices
Quatrième partie : Destins de la pulsion de mort
15 « Une haine qui n’est pas à moi » 16 Mademoiselle Else et Thérèse, filles auto-sacrifiées 17 Virginia Woolf, « entrer dans les ténèbres » 18 Annie Ernaux ou la violence mise en mots 19 Le mal d'être soi
Cinquième partie : « Mémoires de l'offense »
20 Entre violence et solitude 21 Bruno Bettelheim et les enseignements de la violence 22 Primo Levi dans la « douleur des enfants qui pleurent » 23 Jorge Semprun, « revenant d'une absence mortelle » 24 Hanna, « la vie secrète des mots » 25 Imre Kertész et l'impossibilité d'être soi 26 Améry, Wiesel et Antelme. Ce qu'il reste de soi 27 Les miroirs meurtriers
Sixième partie : Le patient chargé de chaînes
28 La tentation passionnelle 29 Claude l'avalé 30 Sabina Spielrien, l'aimée de Jung 31 Marilyn Monroe, « un reflet du terrible » 32 Violence dans le couple thérapeutique
Septième partie : Faire parler les silences de son histoire
33 L'autre dans la mise en récit
CONCLUSION : Lisez le et soyez le premier à le chroniquer... Louise grenier est membre de Psychanalyse-en-ligne, si vous souhaitez lui poser des questions sur son ouvrages, n'hésitez pas.
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Le livre n'est pas très optimiste, c'est le moins que l'on puisse dire... mais il est très réaliste.
On est donc loin de l'espérance, mais je pense, malheureusement, que Louise Grenier est "dans le vrai".
Sa compréhension de la violence qui percute les enfants à jamais, ainsi que sa façon, en qualité de thérapeute, de l'expliquer et de rendre son observation accessible aux autres...
... est une forme de reconnaissance...
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