pacapache — 27-01-2008 23:49

Bonsoir,
Jê suis dans ma 47ème année, mes fils auront 22, 19 et 16 ans. Je vis seule avec eux. L'aîné est en colocation de puis 3 ans.
Depuis l'âge de 16 ans, j'ai des problèmes avec la nourriture et ai ressombré dans l'ano après la naissance du dernier....
Passages par des périodes dépresives et sans limites...
Après la séparation avec le père de mon dernier, avoir trouvé une maison, la liberté, j'avais repris un peu de poids et je n'ai pas supporté....l'automutilation m'a surprise et a fait d'énormes dégâts, physique et psychique et l'ano a repris son emprise plus fortement.....j'ai suvi des thérapies, deux brèves hospit.....j'ai ausi entamé des études dernièrement que je réussis pour le moment...mais les problèmes de nourriture sont tjs bien présents. J'ai une vie sociale bien remplie, et à mes heures ,affective, j'aime en général la vie, les soirées entre amis, apprendre, ne pas rester inactive...vivre à 200%...
Mais, connaissant les causes de l'ano, et de l'AM, celà ne m'empêche pas pour autant de rester scotchée à mon alimentation cahotique.
Je viens d'effectuer un stage dans un hôpital dans le cadre de mes études...j'ai tenu le coup, je m'y suis plue et bien intégrée, mais j'ai peur que sur le long terme je ne parvienne pas à assumer la fatigue inhérente à mon futur métier.
Je n'ai pas l'argent nécessaire pour me soigner et me sens donc "coinçée".
J'ai enfin le physique que je voulais, même qd je me regarde, je me dis, "C'est toi, là ?, c'est ça le miroir que tu renvoies ?"
Je suis cataloguée "borderline"....parce que ma vie est tjs sur la corde raide...sans cesse, je teste mes limites.....pour les dépasser......
Bien à vous

georgesN — 28-01-2008 07:49

Quelle est votre DEMANDE ?

pacapache — 28-01-2008 09:53

Comment pouvoir dépasser cette peur de prendre des kilos sans ressentir d'énormes angoisses ??
Bien à vous.
Merci

georgesN — 28-01-2008 09:59

Alors  à qui pensez-vous pouvoir, idéalement, adresser cette demande ?

pacapache — 28-01-2008 10:09

Hé bien justement, j'ai déjà essayé la psychanalyse, la psychothérapie sofia analyste, la comportementale, vu psychiatres et psychologues sans avoir Le déclic....donc je suis perplexe.

georgesN — 28-01-2008 10:27

pensez-vous avoir réglé tous vos problèmes avec votre mère?

pacapache — 28-01-2008 11:10

Pas encore tous mais j'y travaille activement. Je me sens mieux considérée par elle. De par ma réussite familiale..je n'ai pas de soucis particuliers avec mes fils...leur parcours scolaire fût parfois un peu cahotique mais ils reprennent toujours un autre train vers une autre destination qui leur convient mieux.
Et maintenant ma réussite scolaire qui n'est pas encore terminée.
Oui, quelque part c'est comme si je devais constamment lui prouver que je fais "mieux qu'elle et toute seule" sans rien demander à personne.
Merci

Thérapeute — 28-01-2008 16:03

Bonjour,
Très justes les questions de Georges,bien ciblées.
Il y a quelques temps un Psy réputé à donné une conférence sur entre autres les désordres alimentaires, une personne dans la salle lui demanda un des pourquoi de l'anorexie, la réponse fut: Il y a un retour insconscient à l'état fétal, rentrer dans la mère, le refus d'alimentation entrainant le développement du corps (donc du sujet dans son intégralité) est le moyen 'conscient' de ce retour inconscient.
Willy Pasini, confèrence sur le thême : Nourriture et Amour.
ce sont vos mots à la fin de votre post qui m'y ont fait penser:

Et maintenant ma réussite scolaire qui n'est pas encore terminée.
Oui, quelque part c'est comme si je devais constamment lui prouver que je fais "mieux qu'elle et toute seule"

pacapache — 28-01-2008 16:42

Merci beaucoup.
C'est très intéressant ce retour à l'état foetal. J'en avais déjà entendu parler. Mais je sais pertinnement et mon iconscient aussi, je suppose, que c'est peine perdue étant donné que j'ai une jumelle hétérozygote.
Dès lors, je n'ai jamais été seule avec ma "Mère".

Thérapeute — 28-01-2008 16:53

ok sauf pour la peine perdue...
savez vous qui a dans son génome le dominant ou le récessif?
votre soeur jumelle est'elle née? si oui comment vit 'elle?

pacapache — 28-01-2008 17:21

Ma soeur vit toujours, est mariée et n'a pas d'enfant. Elle est née la première et j'ai suivi par les peids. Elle travaille dans l amême boîte depusi plus de 15 ans et a une eptite vie bien réglée mais de nombreux amis.
Son mari souffre d'acromégalie, est un ours mais avec un coeur gros comme une montagne. Ils se protègent l'un l'autre.
Qu'entendez-vous par dominant et récessif, je comprend bien les termes et si je suis votre pensée, je serais la dominante car je sréussissais mieux qu'elle à l'école, était plus fonceuse, garçon manqué et beaucoup plus forte physiquement.
Elle était la grande mince et moi la petite "grose", musclée, oui, grosse non. A l'ado, elle a continué de grandir sans prendre de poids ce qui n'a pas été mon cas. Je n'ai donc pas supporté mes formes et ai décidé de maigrir. Le processus était enclenché.
D'autres facteurs sont rentrés en ligne de compte. J'étais la confidente de mes parents à un âge où je devais être insousciante...celà a commencé vers 8 ans. Etant en recherche d'amour et eux ne pouvant communiquer (père faible et mère angoissée et gendarme), correctement, de peur de blesser l'autre, ma mère surtout, je faisais les frais de leurs griefs respectifs.
Il régnait  un climat d'hyppocrisie que j'avais du mal à accepter.
Je me suis mise à faire "mon autiste" pour ne plus les entendre, restant enfermée pendant des heures en me balaçant au sons des vinyles.
Jez faisais partie du patro et d'une chorale. J'ai appris la guitare et j'ai joué dans un groupe folk et puis de la basse dans un groupe rock. Jesortais beaucoup, buvait plus que de raison et prenais trop de médicaments.
J'étais le vilain petit canrd de la famille à ce moment-là.

Thérapeute — 28-01-2008 17:58

qui vous a "catalogué" border line ?

pacapache — 28-01-2008 19:30

Ma dernière psychothérapeute.
Et auparavant un psychiatre de l'hôpital où je suis allée deux fois.

penau xavier — 29-01-2008 00:52

Bonsoir pacapache,

a écrit:

comme si je devais constamment lui prouver que je fais "mieux qu'elle et toute seule"

Que se passerait-il pour vous si vous laissiez définitivement tomber ce double défi: faire mieux qu'elle et toute seule

a écrit:

ptite vie bien réglée mais de nombreux amis

Cela vous parrait-il forcément antinomique?

a écrit:

vivre à 200%...

Pourquoi est-ce si important de vivre à 200%? 100% n'est-il pas suffisant?

a écrit:

à mes heures ,affective, j'aime en général la vie

Et quand les heures ne sont pas "vos heures"... qu'aimez vous en général?

a écrit:

apprendre, ne pas rester inactive

L'inactivité comporte-t'elle un danger particulier pour vous?

a écrit:

c'est ça le miroir que tu renvoies ?"

Vous renvoyez un miroir ou une réalité d'Etre?

a écrit:

je teste mes limites

Est-ce vraiment vos limites que vous testez? Il se pourrait que sans en avoir vraiment conscience, vous testiez La Limite entre vivre et ne pas (ne plus) vivre.

a écrit:

dépasser cette peur de prendre des kilos

juste comme ça: Y a t'il quelqu' UN(s) à qui vous auriez peur de les prendre?

a écrit:

avoir trouvé une maison, la liberté, j'avais repris un peu de poids et je n'ai pas supporté....

Vous n'avez pas supporté d'avoir trouvé une maison et la liberté? ou d'avoir pris un peu de poids????


a écrit:

Je me suis mise à faire "mon autiste

"
Vos parents ont-ils prêté attention à votre comportement d'alors?, je suppose que pas vraiment.. Prètent-ils attention (s'ils sont toujours en vie) à vos souffances actuelles? Je suppose que pas vraiment non plus...

a écrit:

Je n'ai pas l'argent nécessaire pour me soigner et me sens donc "coinçée".

Beaucoup de psy acceptent sans grande difficulté d'adapter leurs honoraires en fonction des moyens de leurs patients/clients. Il y en a surement un près de chez vous qui vous permettrait d'aller jusqu'au bout de la démarche que vous avez déja entreprise si j'ai bien compris.

Dernière chose : pourrait-il y avoir un lien entre : l'âge de votre dernier fils 16 ans et

a écrit:

Depuis l'âge de 16 ans, j'ai des problèmes avec la nourriture et ai ressombré dans l'ano après la naissance du dernier....

Voila bien des questions qui touchent à votre intime. Si vous souhaitez y répondre de manière plus confidentielle que publique, vous pouvez vous adresser directement à l'un ou l'autre des professionnels qui interviennent ici en cliquant sur "contactez ce membre" ou sur "en savoir plus" dans la colone à gauche de tous les posts.

Je vous souhaite de découvrir un jour l'Envie fondamentale du Vivre, quoiqu'il en soit.
Cordialement vôtre

georgesN — 29-01-2008 08:37

Pacapache je vais vous raconter un conte. Un conte terrible (comme TOUS les contes).
Il était une fois une reine qui n'était pas très heureuse: son roi de mari était volage et peu tendre avec elle; pourtant, elle lui fit un enfant. Comme cette fille, dès la naissance, ressemblait à son père, elle éprouvait la même haine pour le bébé qu'elle éprouvait pour son père. Aussi, elle lui donnait, entre deux tétées, un biberon contenant un poison qui devait l'endormir pour toujours. Mais sa mère à elle,la grand-mère, qui avait toujours été très cruelle et sévère avec elle, l'empêcha, et d'ailleurs, après chaque biberon empoisonné, la maman pleurait et se trouvait très coupable. Et finalement elle aima sa fille encore plus que tout. Mais la fillette grandissait et à chaque repas, une crainte étrange l'empêchait de manger. Quand elle fut en âge d'être mère, ses seins et son sang lui faisaient horreur. De plus, il lui semblait qu'en ne mangeant pas, elle serait plus forte que tout et même que la mort.
Elle finit par trouver un époux, mais elle gardait toujours le désir de retourner demander à sa mère si elle l'aimait.
Sa propre mère, peu avant sa mort, lui raconta sa naissance et comment elle l'avait nourri. L'une et l'autre pleurèrent des jours et des jours.
Elles se réconcilièrent. Puis la mère mourut et la vie commença: elle découvrit les plaisirs. Tous les plaisirs. Et permit à son corps de jouir et de se savoir mortel.

pacapache — 29-01-2008 10:31

[b]Que se passerait-il pour vous si vous laissiez définitivement tomber ce double défi: faire mieux qu'elle et toute seule[/b]
je ne l'imagine même pas, aimant trop ma liberté et fonctionnant depuis tant d'années de cette manière..j'assume mes responsabilités parentales et vais enfin avoir un métier. C'est une chance de pouvoir étudier à nouveau. Je comprend le sens de votre question, il ne devrait rien arriver. Je n'ai plus rien à lui prouver.

petite vie bien réglée mais de nombreux amis
Non, du tout. Je ne voudrais pas sa vie, ni être dans sa tête. Trop étriquée à mon goût.

Pourquoi est-ce si important de vivre à 200%? 100% n'est-il pas suffisant?
Non, j'aurais l'impression de rater plein de choses intéressantes. Je parviend à me poser quelquefois et me faire plaisr en louant un DVD par exemple, rien que pour moi.

Et quand les heures ne sont pas "vos heures"... qu'aimez vous en général?
Prendre du temps pour moi, lire ou me scother devant un bon film ou découvrir de nouveaux groupes musicaux et jouer de la guitare.

L'inactivité comporte-t'elle un danger particulier pour vous?
Oui, dans le sens où je puis me l'accorder seulement quand TOUT est terminé...je suis maniaque, je pense que celà ne vous étonnera pas. Mais souple aussi, celà peut sembler paradoxal mais pas tant que celà quand on y réfléchit.

Vous renvoyez un miroir ou une réalité d'Etre?
Je me voyais dans le miroir...mais ce ne sont que mes yeux qui me voyaient. Les autres, au stage avaient cette image réelle. certaines avaient déjà tout compris.
Quand je n'ai pas de miroir, je ne fais que me sentir et ce n'est jamais comme je le voudrais.

Est-ce vraiment vos limites que vous testez? Il se pourrait que sans en avoir vraiment conscience, vous testiez La Limite entre vivre et ne pas (ne plus) vivre.
Absolument. Je joue avec le feu.
C'est plus fort que moi par moments.

juste comme ça: Y a t'il quelqu' UN(s) à qui vous auriez peur de les prendre?

Non, pas les prendre...mais ma soeur et ma mère ont tjs mangé avec grand appétit (ma mère a difficile maintenant, elle aura 80 ans), et n'ont jamais pris un gramme ou si peu. Je ne supportais pas. et donc, encore une fois, je peux mieux faire qu'elles en mangeant le quart de la moirtié de ce qu'elles mangent  et n'étant jamais malade ou presque.
[
b]Vous n'avez pas supporté d'avoir trouvé une maison et la liberté? ou d'avoir pris un peu de poids????[/b]
La prise de poids...ma liberté, j'étais tellement heureuse de l'avoir.....je la voulais depuis tellement de temps. Je ne pouvais plus supporter la violence physique et psychologique, notamment pour les enfants. (psychologique essentiellement)


Vos parents ont-ils prêté attention à votre comportement d'alors?, je suppose que pas vraiment.. Prètent-ils attention (s'ils sont toujours en vie) à vos souffances actuelles? Je suppose que pas vraiment non plus...
Ma mère culpabilisait et me culpabilisait.
Sinon, pas d'attentions spéciales. Vous avez vu juste.
Pour les psys, oui, je sais que certains adaptent leurs prix, ma dernière psy le faisait, mais dans l'état actuel des choses, ce n'est pas possible. J'ai retourné le calcul dans tous les sens. Mais je ne désespère pas. dès que j'aurai un boulot stable, j'aurai plus de finances..et donc.....;-)))

Pour les 16 ans du dernier...c'est à l'adolescence de mon aîné que je me suis rappellée les attouchements de mon père à l'âge de 14 ans. Me voyant dans la situation inverse qui m'apparaissait impossible. et je me suis rendue compte de ses torts. Je lui en ai parlé, suggestion de ma psy de l'époque. Et je lui ai parlé de l'AM aussi. Il a oublié mais s'est excusé.

Merci pour le temps que vous m'avez accordé.
Bien à vous et bonne journée à tous.

pacapache — 31-01-2008 23:50

Comme vous vous en doutez, ce conte me touche.....
J'y suis sensible, trop même.....parce que de ses propres aveux, ma mère m'a toujours dit qu'elle ne m'avait pas nourrie,  elle me calait avec mes biberons, étant plus débrouillarde que ma soeur, son mari l'aidait..et était peut-être volage..certainement, j'en ai eu le pressentiment beaucoup plus tard..où était-ce mon imagination foisonnante pour lui trouver des excuses à une femme "peu encline"...
Je sais qe c'est une bonne mère avec un passé douloureux, des frayeurs enfantines jamais dépassées....qu'elle ne voulait que mon bonheur maladroitement et celui de tous ses enfants....elle reconnaît ses erreurs et manquements....se culpabilise tandis que je la déculpabilise.....elle a grandit trop vite, c'était "un oiseau pour le chat" comme lui disait son grand-père devenu sénile et courant en pijama sous les bombes pour aller au travail, alors qu'il était pensionné..14 ans et un petit-frère de deux ans qui courait avec elle pour trouver le G-P...et un père en prison....c'est ça la vie..une suite de mésaventures qui nous font aller de l'avant ou nous emprisonnent...elle reste prisonnière quelque part, et moi aussi, à chacune-chacun sa manière de l'exprimer....
Je respecte profondément mes parents, même si j'ai eu de la haine et de la colère....et parfois encore...mais je remets les pendules à l'heure...et tout ira mieux..sans doute.....un jour je connaîtrai mon poids.....je l'affronterai.....

Merci beaucoup.....
Il faudrait plus de contes de cet accabit..celà réconcilierait les esprits...........du moins les apaiseraient.....leur donneraient matières à reflexions....
Bien à vous
Pascale.

georgesN — 01-02-2008 07:36

votre courrier est émouvant.
Je crois vraiment que vous serez réconciliée avec votre corps lorsque vous serez réconciliée avec votre mère. Mais vous semblez être sur ce bon chemin.

pacapache — 01-02-2008 13:15

Je le pense aussi.
Un tout grand merci pour votre aide et vos éclaircissements.
Pascale

pacapache — 03-02-2008 12:24

La nuit de vendredi à samedi, je me suis retrouvée une fois de plus aux urgences. 7 sutures. Celà m'a surprise. Je ne pensais plus à l'AM. La dernière fois remontait au 29 septembre. Nuit à l'hôpital et retour en stop le lendemain après avoir signé une décharge. Mes stages se sont bien déroulés, mon 2ème fils vient de réussir son permis, et était chez sa copine, mon aîné se lance de plus en plus dans sa vie et mon dernier vient de partir au ski avec des amis.
J'avais passé une soirée bien arrosée avec d'autres amis.....
C'est en nettoyant la vaisselle, que ça a dérapé.
Je suis rentrée en voiture après être passés aux urgences, fumé mon joint et pris mes médocs.
Hier, bien évidemment, les angoisses étaient au RDV. Comme à chaque fois.
Aujourd'hui aussi mais je vais me rattraper en travaillant mon rapport de stage.
J'ai beau essayer de comprendre le pourquoi ??
Peut-être parce que mon dernier est partit si vite...
Peut-être que parce que lorsque mes amis sont partis, je me retrouve seule face à moi-même et je ne sais que faire ...
Je réfléchis, j'analyse ...
Parfois, je "sentais" l'envie monter et je luttais contre, jusqu'à ce que je "craque"...Ici, rien ne laissait présager ce dérapage qui me laisse anéantie et culpabilisée.

georgesN — 03-02-2008 12:59

peut-être aussi l'effet de ces "interprétations  sauvages" que ce site nous incite à produire, nous, psy et ce n'est pas forcément la meilleure chose: nous ne sommes pas du tout dans la position du cabinet et c'est dangereux: j'aurais tendance à mettre la culpabilité de notre côté, pas du vôtre !
Tentatives d'éprouver enfin une vraie douleur ?
Savoir enfin pourquoi on a tant envie de hurler?...

georgesN — 03-02-2008 13:04

savez-vous l'origine de votre nom, Pascale?
Chercher bien et vous trouverez le passage ! (Paque=pessah)
On a plein de "passages" dans la vie: commençant par celui de la naissance; finissant par le définitif mais aussi celui de fille à femme, d'enfant  à mère...
Parfois on reste dans le couloir: on n'y arrive pas, à passer. Pour passer il faut apprendre à lâcher! Lâcher prise, lâcher ses enfants, ses amours, sa mère....

pacapache — 03-02-2008 13:19

Je vous en prie, personne ne m'incite à commettre ces actes....vous ne devez pas culpabiliser.
Le lâcher prise.....je ne suis pas du genre à vouloir retenir mes enfants, bien au contraire...je leur laisse en toute confiance la liberé de choisir leur vie, leurs études, leurs amis..nous discutons énormément..je balise quand il le faut...et ça fonctionne bien.
Pour ma mère, je n'en ai pas "besoin"..j'ai eu l'habitude de vivre sans elle et de ne compter que sur moi, même pas sur les pères de mes enfants....

Savoir pk on a tant envie de hurler!!
Effectivement, ce doit être une piste...
Les perles de sel n'étant pas autorisée, ne venant pas tout simplement, les larmes de sang les remplacent......suggestion????
Merci à vous et bon dimanche.

Thérapeute — 04-02-2008 14:01

bonjour Pacapache,
depuis quand fumer vos joints? Les angoisses sont elles plus fortes après?

pacapache — 04-02-2008 15:28

Je fume régulièrement depuis plus de deux ans maintenant, avant c'était plus sporadique, ainsi que boire ma petite bière forte du soir qui me nourrit à défaut de le faire correctement. Et me permet de dormir correctement avec l'AD et le lysanxia.
Je n'ai pas d'angoisses liées à la fumette, ou c'est très rare. Et si j'en ai c'est qu'au départ j'étais déjà dans un trip sans joints. Comme après une automutilation, j'angoisse toujours.  Je gère ma consommation et ai arrêté de fumer ailleurs. Car là angoisses terribles car joints trop forts.
Bien à vous
Pascale.

pacapache — 21-02-2008 22:23

Je me pose la question de savoir pourquoi ce dialogue a-t-il été interrompu ????
Ce n'en est qu'une parmi tellement d'autres
Bien à vous

georgesN — 22-02-2008 08:17

alors je vous repose celle que vous n'avez pas entendue :"Tentatives d'éprouver enfin une vraie douleur ?"
Traduction : tentatives d'éprouver quelque chose de vécu mais de jamais éprouvé: vécu par soi-même comme une autre.
Peut-être, il y a fort longtemps, vous-êtes-vous mise "en absence de vous même" et vos auto-mutilations sont une tentative, vaine jusqu'à présent, de vivre effectivement cette ancienne douleur non éprouvée. Parce que sans la vivre on la "meurt". On n'est pas vivant. Vos AM sont une tentative d'être vivante.

georgesN — 22-02-2008 08:30

peut-être ces lignes de D.W WINNICOTT vous aideront-elles à approcher de votre propre souffrance:
« Il s'agit d'un fait que le patient porte lointainement caché dans l'inconscient. Mais l'inconscient, écrit DW, n'est pas ici l'inconscient refoulé de la névrose. Dans ce contexte singulier, l'inconscient veut dire que le moi est incapable d'intégrer quelque chose, de l'enclore. Le moi était trop immature. ».« Cela veut dire que l'épreuve initiale de l'agonie primitive ne peut se mettre au passé que si le moi a pu d'abord la recueillir dans l'expérience temporelle de son propre présent ». « Autrement dit, le patient doit continuer à chercher le détail du passé qui n'a pas encore été éprouvé. Il le cherche dans le futur , telle est l'allure que prend sa quête ». ( "La crainte de l'effondrement". Gallimard. p.210)]

georgesN — 22-02-2008 08:37

"c'est peine perdue étant donné que j'ai une jumelle hétérozygote."
il y aurait de quoi parler des heures sur ce simple bout de phrase.
Je me trompe ou vous avez été déçue par vos thérapies ? (..peutes!)

pacapache — 22-02-2008 20:04

Si je comprend bien ce que je lis, j'aurais dans une vie "antérieure", une vie immature, donc incapable d'analyser ce qui se passait et de mettre un nom, en dehors d'une douleur ressentie au plus profond et que je recréerais par l'automutilation pour essayer de l'exorciser mais sans y parvenir.
L'hypnose serait-elle un moyen de parvenir à recréer cette "douleur" pour la digérer et la dépasser définitivement ??
J'ai effectivement été déçue par certaines thérapeutes, mais la dernière était compétente....je n'ai pu continuer parce que financièrement ce n'était plus possible....
pour les autres, bcp de déception...je tournais en rond.....donc je continue à prendre mes médocs...je ne sais s'ils m'aident vraiment mais je crois que comme pour bcp de choses, une fois que l'on commence on a du mal à arrêter par peur de retrouver certains symptômes désagréables.
J'aimerais un jour mais je crois que je devrais être encadrée car seule à la maison avec les enfants, je ne saurais pas faire sans.
Merci
Bien à vous
Pascale

georgesN — 22-02-2008 22:36

vous avez saisi en gros, c'est bien ça; l'hypnose ou d'autres thérapies "régressives" (le cri primal ou autres) je suis sceptique...

pacapache — 22-02-2008 23:32

Si je puis me permettre, pourquoi êtes-vous sceptique ??
Que me conseilleriez-vous dès lors ???

Je crois que je vais réfléchir sur ma "jumelle hétérozygote" et le "peine perdue"....
J'avais oublié cette phrase....et puisque l'on pourrait en parler des heures, pk ne pas y réfléchir ???
Merci.
Pascale

georgesN — 22-02-2008 23:41

sceptique?Mon pifomêtre et le fait que j'ai encore jamais rencontré d"hypnotisé satisfait (mais je ne désespère pas !)
Ce qu'il vous conviendrait? trouver un psy (c'est le plus dur, faut en essayer plusieurs)classique et commencer une traversée au long cours... (Pâque, Pessah, la traversée de la Mer Rouge!)

pacapache — 23-02-2008 17:42

On approche doucement de päques..
Serait-ce le bon moment ???

Merci pour vos conseils...
A moi de me prendre en charge....
Il faudrait juste que je trouve des arrangements financiers, ce sont eux qui me freinent...

georgesN — 23-02-2008 22:36

Pessah,le passage,la Pâque chez les juifs; Pâques chez les chrétiens, précisément: Résurrection = Anastasis (se remettre debout) en Grec !
Avez-vous une tendance chronique à la constipation ?

pacapache — 24-02-2008 12:19

Oui, effectivement...Pourquoi cette question ??
Je souffre de colopathie fonctionnelle et d'oesophagite à cause d'une hernie hiatale. RGO.
Bon dimanche

pacapache — 05-03-2008 14:31

Excusez-moi de réitérer ma demande par rapport à la question sur la constipation.....
Merci bcp
Pascale

georgesN — 05-03-2008 14:41

très pris aujourd'hui; vous répondrai demain ou vendredi

georgesN — 06-03-2008 08:24

le cerveau c'est pas de l'informatique: on est dans le domaine de l'hypercomplexe. Alors celui d'un psy, vous imaginez! je n'ai donc pas de réponse simple à cette question; il s'agit d'une intuition qui part bien sûr de votre histoire de vie et de vos façons de réagir. Je ne peux ni ne veut vous faire un cours de psychopathologie mais sachez seulement que beaucoup de vos désordres (somatiques, de transit) sont très probablement PSYCHOsomatiques. Et ça pourrait être utiles des les aborder par cet angle. Toutes vos attitudes ramènent à une problématique anale; vos rapports avec les vôtres, votre rapport avec l'argent, votre souci d'emprise, de contrôle, votre souffrance à lâcher (quoi que vous en disiez!): tout ramène à une prédominance de l'analité; ceci se met en place vers 18 mois, avant d'être remplacé par la génitalité (vers 3 ans et plus) mais dure parfois toute la vie si qq chose s'est détraqué pendant cette période; c'est aussi une position de régression (i.e: de secours!).Ce peut être une hypothèse de départ pour une psychothérapie analytique ou un travail avec des psychosomaticiens. Voilà; c'est hyper-concentré et infiniment trop schématique mais c'est la loi de ce type de medium...

pacapache — 06-03-2008 11:17

Je vous remercie...Effectivement, celà semble être un sujet d'étude à approfondir.
C'est une approche intéressante à laquelle je n'avais pas encore réellement pensé, même si je savais que mes troubles intestinaux étaient psychosomatiques et il est clair que mon système alimentaire n'arrange rien.
Ma mère est également constipée mais on a jamais rién décelé chez elle non plus..elle ne souffre pas de reflux..c'est une pathologie héritée de mon père. Ma jumelle en souffre aussi, et mon fils cadet de même.
Merci à vous.

georgesN — 06-03-2008 11:26

"système alimentaire"
?
J'ignore tout des facteurs héréditaires pour ce qui concerne les reflux œsophagiens, mais j'ai la conviction des transmissions psychiques inter et transgénérationnelles en psychopathologie.
Consommez-vous du lait ou produits dérivés?

georgesN — 06-03-2008 11:32

si vous avez bien lu entre mes lignes, vous pourriez vous demander (=demander à votre mère) ce qui a pu se passer d'un peu exceptionnel dans votre vie entre 1 an et demi et 5 ans ...

pacapache — 06-03-2008 13:08

Je suis tout à fait d'accord avec vous..nous portons les conflits non résolus et la transmission du poids du passé qui n'a pas été réglé et comm echez beaucoup, il y en a des tonnes.
L'anorexie n'arrange rien à mes problèmes intestinaux d'autant plus que je prend des laxatifs "doux".
J'ai une intolérance au lactose, mon fiton aussi, ma mère, je ne sais pas, je lui déjà proposé de passer les examens mais elle a tjs un prétexte pour ne pas le faire. Affiblissement.
Je mange du yaourt aux fruits ou à la vanille le matin et je tourne autour de deux blocs d'Emmental et Gouda, le midi et le soir, que je remets au frigo pour qu'ils sèchent..je jette la fin aux animaux errants. je ne peux me résoudre à manger le tout.  Quand je vais au cours je prend du lait de soja comme déjeûner, il en était de même pour les stages. Je sais que c'est insuffisant et que je devrai me nourrir mieux si je veux tenir physiquement dans mon futur métier.
C'est à peu près tout sur la journée. Le café, un jus d'ortange pressé, de l'eau, une tisane d'ortie et la bière forte du soir qui me nourrit.
Je sais déjà que mon frère est né, lorsque j'avais un an, que j'ai été placée avec mon aînée chez une dame totalement inconnue.
Je sais que j'étais souvent attachée car je tombais de ma chaise haute et je grimpais partout.
Je sais que je pleurais beaucoup jusqu'à ce que j'ai su marcher, à 11 mois.
Mais je demanderai ce qui s'est passé entre 18 mois et 5 ans....fille peureuse et en même temps fonceuse.....
Bien à vous.
Pascale

pacapache — 06-03-2008 18:05

Voilà, j'ai pris un rdv chez un psychiatre pour ce lundi matin,dans un centre de santé mentale, qui pratique des prix plus abordables.
Après cette entrevue, il me dirigera ou pas, vers un psychothérapeute.
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
Encore merci.
Bien à vous.
Pascale

georgesN — 06-03-2008 23:48

en attendant l'exploration du passé il y a de quoi faire au présen!
vous dites souffrir d'une intolérance au lactose et vous ne mangez que yaourts et fromages !!!
Avant même un psy c'est un diététicien qu'il vous faudrait consulter d'urgence !
De plus, bien des recherches établissent un lien étroit entre la flore intestinale et la santé psychique.

pacapache — 07-03-2008 07:52

J'ai vu une diététicienne 3 fois et une gasto-entérologue, dernièrment encore, qui ne m'ont certifié que je pouvais manger du yaourt, je stipule, ce osnt de syaourts non maigres et la protéïne de lactose s'y trouve sous une autre forme, que je tolère, ainsi que pour les deux fromages à pâtes dure.
Croyez-bien que je me suis renseignée.
L'Actimel, j'ai essayé mais je ne suporte pas. Lactose. Je fais attention quand j'achète un produit, quelqu'il soit, car j'ai eu trop de symptômes désagréables et il y en a dans bcp de produits.
Qd j'étais petite je ne supportais que le lait écrémé. rien d'autre, le lait entier me donnait la nausée dès la 2ème gorgée.
Mais bien évidemment personne ne pensait, à l'époque, que je pouvais avoir une intolérance.
Il en va de même pour les médicaments qui en contiennent presque tous. Donc avec ma généraliste, je lui rappelle tjs cette intolérance et on "trie".
Je ne peux avoir d'antispasmodiques classiques car je fais un choc anaphylactique si j'en prend. (Malheureuse suite d'abus de médocs à bon marché qd j'étais jeune, tt ça pour "être" ailleurs).
Bonne journée.
Bien à vous.
Pascale

georgesN — 07-03-2008 09:16

vous en savez surement plus que moi sur ces questions. Toutefois, de plus en plus de chercheurs mettent en évidence l'effet TOXIQUE

georgesN — 07-03-2008 09:24

...de TOUS LES PRODUITS LAITIERS ET EGALEMENT DU GLUTEN.
Vous pourriez consulter avec profit le site du Dr Seignalet qui a fait un travail énorme sur le sujet. D'autres chercheurs, de plus en plus nombreux,(voir le site la nutrition et le livre de T. Souccar sur le lait) considèrent que la consommation de lait pour l'être humain est une hérésie pure: nous sommes le seul animal à consommer du lait d'une autre espèce et au delà de l'enfance! Dans un pays d'Asie(le Cambodge?), personne ne boit du lait et l'ostéoporose y est inconnue.
Mieux: on s'aperçoit que le lait produit par les races laitières d'aujourd'hui -très prolifiques!- contiennent une molécule qui favorise la croissance des hommes et...le cancer de la prostate!

georgesN — 07-03-2008 09:31

mais l'important est aussi votre RV de lundi !
Important par le fait que VOUS avez entrepris quelque chose pour ALLER MIEUX !
Nous sommes là.

georgesN — 07-03-2008 11:58

"rdv chez un psychiatre pour ce lundi matin,dans un centre de santé mentale, qui pratique des prix plus abordables."
au fait, un psychiatre, conventionné ou non, ses honoraires vous sont remboursés !?!

pacapache — 08-03-2008 10:16

Pour le psy, je ne payerai que le tiers payant, c'est un psychiatre. S'il m'oriente vers une psychothérapeute ou psychologue, je ne sais encore ce que je paierai, mais je sais que ce sera moins élevé qu'ailleurs.  Je vous tiendrai au courant.
En ce qui concerne le lait, oui j'ai entendu parler de ces méfaits notamment en matière d'éventuels problèmes rhumatismaux et même d'arthrose.
La vitamine D est un des meilleurs éléments pour contrer l'ostéoporose, encore faut-il que la vitamine se fixe. Et on la retrouve ailleurs que dans le lait. J'en donnais même chaque hiver aux gamins quand ils étaient petits, et du calcium à Allan, vu qu'il était allergique au lait, même de soja.
Je sais que je devrais arêter d'en consommer autant et m'orienter plus vers une alimentation riche en fibres, légumes et fruits....mais j'aime cette alimentation...maintenant, doit-on faire un rapprochement avec la mère ??
Le pas est facile mais est-ce réel ??

Elle m'a téléphoner hier soir, je l'avais fait jeudi, elle devait se rendre chez le gériatre, rdv annulé, pour voir ce que l'on met en place pour elle qui est hyper angoissée et faible, elle ne supporte pas le Risperdal et a peur de le dire aux médecins qui la prennent pour une hypocondriaque. Je l'ai rassurée, lui ai dit d'arrêter, à quoi bon se sentir encore plus mal ??? et je l'accompagnerai pour la "défendre", selon ses dires, jeudi prochain chez le gériatre. Si elle se sent capable d'y aller mais je pense que oui, puisqu'elle sera accompagnée.
Encore le rôle à l'envers..tjs le même...mais j'ai du recul, je ne suis plus une enfant.
Merci et à bientôt.
Pascale

georgesN — 08-03-2008 10:25

vous êtes entrain de devenir la mère de votre mère; ce que faisait chaque humain; avant qu'on invente les maisons de vieux.
Pour le lait, vous êtes sur la bonne voie, vers le "zéro caséine"; mais faut-il encore que vous ayez envie de vivre

pacapache — 09-03-2008 11:49

Oui, effectivement, à part le fait que j'ai tjs eu l'impression d'être sa mère et sa confidente...elle gendarmait mais avait peur de tout...

Très intéressant le site du Dr Seignalet.....
Il faudrait que j'intégre le changement dans mon cerveau....
En discutant avec une amie hier au téléphone, je lui ai dis que je refusais sytématiquement tt ce qui pouvait me faire du bien.....du point de vue nourriciel et autres comportements à risques....
Bien à vous.
Pascale

pacapache — 10-03-2008 15:46

Rdv Psy décevant....je dois me peser, j'ai la phobie de la balance, chaque fois que je me pèse, celà se termine tôt ou tard par de l'AM et doit prendre des compléments protéïnés...... Je sais que l'effort doit venir de moi, que personne ne peut le faire à ma place......je le sais..
Je sais aussi que les chiffres ne sont rien....
Je sais tt ça........

georgesN — 10-03-2008 19:10

il faut jeter à la déchetterie balance et compléments protéinés. Ceci n'est pas une plaisanterie.

pacapache — 10-03-2008 19:52

Je lis bien, la balance je l'ai "jetée" puisqu'elle ne me rendait pas service et je ne m'en porte pas plus mal (au propre comme au figuré)....mais pourquoi aussi les compléments ??
Vous voulez dire que je dois réapprendre à me sustenter "normalement" avec un peu de tout et surtout des fruits et légumes,

georgesN — 10-03-2008 20:21

c'est un peu ça; très bien pour la balance! les compléments c'est une invention purement commerciale qui permet de faire des régimes hyperprotéinés qui fonctionnent très bien: vous perdez 15 kg en 3 semaines et vous en reprenez 20 en 1 an!
Les fruits et légumes, c'est leur pub!
Non , je crois à deux trois principes diététiques de base :
éviter de manger pendant 6 heures après un repas
ne rien manger de sucré à la fin d'un repas
limiter fortement graisses et sucres rapides
ne manger qu'un plat par repas et ça suffira !
La psycho mène à tout !...

pacapache — 10-03-2008 20:35

Si j'ajoute quelques légumes et féculents, je devrais être dans le bon...
Je vais laisser germer l'idée dans mon esprit, c'est le seul moyen..et comme ce sont des aliments sains...ça devrait aller et supprimer peu à peu une bonne partie des laitages....

Merci à vous.....
Vous me réconciliez....

georgesN — 10-03-2008 21:36

"elle me calait avec mes biberons"
votre position "limite" -état-limite- vient de ce que vos carences proviennent autant de votre période orale (moins de 15 mois) que anale.

"et supprimer peu à peu une bonne partie des laitages...."
puis TOUS ? Puisque vous ne digérez pas le lactose?!

pacapache — 11-03-2008 19:23

J'ai du chemin à faire mais je ne désespère!!!

Pk cette "carence" a-t-elle provoqué cet état "limite"??
Parce que je réclamais sans cesse et que pour avoir la paix elle me remplissait le ventre.......alors que je ne demandais que probablement un peu d'affection.... ??

georgesN — 11-03-2008 20:55

vous avez tout compris. Tous les échanges qui se passent entre mère et bébé sont PLUS IMPORTANTS que le simple geste de nourrissage.
Il est à redouter que ça ne soit pas arrêté à la fin des biberons

pacapache — 11-03-2008 23:37

Avoir à manger était important pour ces enfants de la grande guerre...de plus, de par leur manque, il y avait souvent des retrouvailles familiales...baptêmes, communions, mariages..et puis ceci s'est étiolé au fil des années...avec svt d'autres "malheurs" du moins dans la famille que je croyais la plus unie......et des affinités avec celle qui me semblait la plus "étrange", celle de ma mère que j'excécrais, alors que j'adorais celle de mon père..du coup, la donne changeait du tout au tout.....
Ma mère a gardé le repas familial du dimanche soir comme "La réunion" familiale, jusqu'à ce que, trop faible, elle ns a demandé de ne plus venir tous ensemble, ce qui, je dois le dire m'a soulagé d'une contrainte........j'aime ma famille parce que nous avons un patrimoine commun, c'est tout......je veux parler de mon frère et mes soeurs....j'ai un cousin et une cousine, les enfants de ma marraine...avec qui je suis très liée même si on se voit peu...ce sont tjs des moments intenses et de profond respect.....
Je suis en quelque sorte "prisonnière" de ce "manque", je le conçois dans mon esprit...je l'avale, le digère mais je n'en sors pas réellement......
Ma mère ne s'est que trop tardivement remise en questions.....donc pour elle c'est la panique totale, d'où ces angoisses et maux inexpliqués.....plus toutes les frustrations emmagasinées....on l'a freiné dans sa vie, elle aimait sortir avec ses amies, voyager, sérieuse mais aimant la vie, les musées...les lectures...tt en restant muselée dans son carcan judéo-chrétien de vivre = souffrir......donc elle a souffert et s'est "sacrifiée" pour nous.....
Ce sont ses mots......pour elles ils sont logiques...tt simplement....
Bien évidemment, nous avons tous ressentis celà...je dis tous parce que lorsque je parle à mon frère et mes soeurs, c'est ce qui transparaît.....
C'est pour celà que je la sens encore plus "prisonnière" que moi....je vis libre, elle n'a jamais su....ou pu......

pacapache — 16-03-2008 17:39

Bonsoir,
voilà, jeudi j'ai accompagné mes parents à l'hôpital pour parler avec la psychologue du service gériatrique d'une éventuelle hospitalisation pour ma mère.
Il fût décider qu'elle serait hospitaliser à vésale qui est plus pointu dans la recherche psy-gériatrie.
Elle rentre demain. J'irai avec elle et mon père pour la rentrée.
Après, advienne que pourra, j'espère que l'on trouvera des mots à mettre sur ses angoisses et que ses divders mots diffus pourront être alléger.
vendredi trop d'amis à la maison, tro bu, trop tar...le couteau a dérapé en faisant la vaisselle.
Ce n'est qu'ne fois de plus.
Bien à vous?
Pascale

pacapache — 27-03-2008 23:45

Bonsoir,
Me revoilà après quelques passages à vide ou trop remplis......ma mère est hospitalisée depuis 10 jours, elle est bien soignée, malgré le manque de personnel, on prend en compte les facteurs psy et physiques, donc elle passe toute une série d'examens, qui jusqu'à présent se sont révéles négatifs, donc positifs pour elle, elle mange de tout, a repris un 1kg500, mon père n'a pas osé lui dire de peur qu'elle ne veuille déjà sortir ...elle est tjs intransigenate par certains côtés et puis qd elle réussit à se poser, alors celà devient agréable car on parle de tout et quel autre moyen le plus court pour apprendre à la connaître mieux et saisir la substance de son mal-être....??
Je vous avoue que j'oscille bien souvent entre l'agacement et la compassion....et la peur de la voir replonger, et mon père avec, dès son retour à la maison.....
Wait and see.....
Bien à vous
Pascale

georgesN — 28-03-2008 08:26

Les juristes (le droit est le fondement de notre société!) parlent de "l'obligation alimentaire".
Ça parle du devoir des parents envers les enfants (alimentaire au sens large), mais, on l'oublie souvent, du devoir des enfants envers leurs parents !
Il me semble que vous en êtes à cette phase d'équilibre!

pacapache — 28-03-2008 10:54

Oui, effectivement, nous avons ce devoir juridique et moral.....
J'essaye tant bien que mal d'atteindre cette "phase" d'équilibre comme vous l'appelez....
Ce n'est pas tjs auisé car de vieux ressentiments ressortent parfois des tirois alors que je les croyaient si pas définitivement enterrés, surpassés.
Je me trompe et ait encore pas mal de chemin...
Est-ce pour autant que je me porterai mieux ???
Puisque ça remue, peut-être certaines autres choses s'exorciseront ??

georgesN — 28-03-2008 11:24

ce que personne ne sait, car ce sont des choses qui ne se disent pas, c'est que très souvent (on peut dire même "tout le temps"?), un mère (bonne, suffisamment bonne dirait Winnicott) donne un lait contenant un poison (psychique), et/ou éprouve des envies de meurtre sur son enfant pourtant adoré.
Aussi bien, peut-on avoir des désirs de meurtres envers nos parents !

pacapache — 28-03-2008 11:48

Oh que oui et j'en ais fais la douloureuse expérience psychique comme beaucoup j'imagine d'avoir envie de "tuer" mes enfants qui m'épuisaient avec toutes les angoisses que celà comporte, alors que je les aime tant, et celle bien évidemment si pas de "tuer" ma mère, qu'elle disparaisse pour toujours de ma vie....
Mais elle s'accroche à la vie, bien plus que la vie ne s'accroche à elle.....En ce sens, elle ne veut pas lâcher prise.
C'est comme celà que je le comprend.

georgesN — 28-03-2008 11:51

"elle ne veut pas lâcher prise"
voir ma réponse récente à Capucine!
Qui n'a pas éprouvé ce terrible sentiment de soulagement à la mort d'un être cher! Même si tout baignait.

pacapache — 07-04-2008 22:50

Oui, soulagement pour ma chère marainne, décédée bien trop tôt à mon goût, étant enfant c'était la seule personne qui m'apportait de l'amour réel...mon cousin de 3 ans plus jeune était mon préféré, sa soeur, je la voyais peu, puisque je dormais dans sa chmbre qd elle était en vacances...mais actuellement on est liée...elle connaît mon histoire...
on en a passé des heures à jouer ensemble à Bruxelles, j'adorais "ses endroits" où plus rien ne comptait pour moi que d'être juste "moi"....Qd elle venait chez mes parents ...j'espérais tjs qu'elle m'emmènerait......
Elle était courageuse, peu bavarde, travailleuse, je la sentais révoltée, même si son mari la dominait.......il a voulu m'épouser des années plus tard......longue histoire.......
Je l'aimais cette femme, je m'en suis rendue compte tardivement...pour moi, c'est mon "ange gardien".....mais elle a tellement souffert de sa leucémie, que j'étais heureuse qu'elle ne souffre plus.....

Ma mère va avoir un pacemaker....on a enfin trouvé le pourquoi de ses arythmies et donc angoisses et vertiges.....

pacapache — 13-04-2008 18:37

Bonsoir,
tout d'abord félicitation pour votre premier anniversaire....
Voilà, ma mère a son pacemaker depuis vendredi, tout se passe bien et curieusement j'angoisse de la voir rentrer chez eux..mon père aimerait déménager dans un endroit pour personnes âgées, sorte de Siegneurerie mais ma mère ne veut rine entendre.
Soit, on verra bien comment évoluent les choses.
Depuis lors, je suis mal dans ma peau, par rapport à certaines questions que mes collègues de cours me posent sur "ma taille fine"...certaines savent plus ou moins mais je ne sais que répondre parfois...je crois qu'un jour je vais leur lâcher la vérité, au moins j'aurai la paix...
Je vien de lire l'article de Grener Louise sur "l'autodestruction et violence intrapsychique"...
Vous m'avez déjà parlé de cette probabilité..mais comment se souvenir qd personne n'est là pour vous aider???
Mes parents oublient de plus en plus...ils édulcorent....donc je n'ai aucun référent fiable par rapport à "un traumatisme" dont j'aurais fais les frais avant de pouvoir m'exprimer verbalement...
Donc, suis-je condamnée à tpirner sans cesse autour de moi sans comprendre mes débordements excessifs.....mes relâchements ??
Que pensez-vous de l'hypnose ???

Bien à vous.
Pascale