Paille — 01-01-2011 23:26

Bonjour,

Si je vous contacte aujourd'hui c'est que je n'en peux plus de cette sorte d'angoisse qui m'accapare dans mes études. Je suis actuellement en deuxième année de médecine, après avoir fait deux P1.
Ce problème a réellement commencé en fin de ma première P1, lorsque, acculée par la montagne de travail qu'il me restait à faire pour le concours de juin, j'ai complètement "craqué" et ai fondu en larmes dans les bras de ma mère. L'année suivante, donc en deuxième année de P1, la situation a été encore plus difficile à vivre : une peur infernale de l'échec qui m'a menée à faire ce que j'appellerais une "mini-dépression" de 3 semaines environ au 1er quadrimestre. Perte de l'appétit, pleurs, sensation d'angoisse dans le ventre, mal au coeur... sans oublier le sentiment que "tout allait s'effondrer", voire que "j'allais carrément mourir" si je ne réussissais pas mon concours : voilà ce qui m'a accompagné tout au long de l'année scolaire.

Or, maintenant, je suis en P2 et normalement ce n'est plus un concours mais un examen. Ce qui sous entend que la seule exigence de l'année est d'avoir 10 de moyenne. De plus, il y a normalement des sessions de rattrapage pour ceux qui auraient manqué le coche.
Cependant je n'arrive toujours pas à me débarrasser de ces affreux ressentiments des années passées. Un peu comme s'ils me hantaient. Ainsi, à chaque fois que j'essayais de me mettre au travail, j'avais toujours en arrière pensée cette idée d'échec. La sensation que quoi que je fasse, que je travaille dur ou pas, il y aura toujours un problème et par conséquent, je risque d'échouer. Ceci étant encouragé par la déception de me rendre compte que j'ai pu oublier telle ou telle matière alors que l'avant veille j'ai passé 2h dessus !
Résultat, j'ai pu constater que mon rythme de travail à diminué plus qu'il ne devrait.
Actuellement en pleine préparation de mes partiels de Janvier, je suis tellement angoissée que j'en viens à adopter une attitude dopante : des teintures mères à vertus relaxantes que je consomme au moins trois fois par jour, dans l'espoir de calmer cette angoisse.

Ainsi, j'aimerais savoir s'il existe un moyen afin d'éloigner de moi cette sorte de phobie de l'échec/travail qui m'est de plus en plus insupportable à vivre.

Merci d'avance

georgesN — 02-01-2011 12:42

à part un petit traitement homéopathique et/ou phyto, je ne vois que quelques séances chez un psy particulièrement "écoutant"