Christelle Moreau — 24-01-2008 00:20 |
http://www.psychologues.org/Docs/2008_0 … elot_p.pdf
Prenez bien le temps de lire cette bafouille et appréciez... Pensez vous vraiment que Madame Bachelot est influençable à ce point ? Et qu'elle ne raisonne pas avant d'agir ?
Je pense plutôt, que vous ne l'avez jamais pensé... Mais au contraire, vous savez que faire des vagues à ce sujet permettra juste de plonger les personnes déjà dans le doute , à cause de cette campagne, dans une totale complaisance vis à vis des psychologues et des psychiatres. ... Dans ce courrier, où est directement visé "la psychanalyse" au travers du personnage de Jacques Alain Miller , mais aussi au travers du concept même de la psychanalyse, le syndicat des psychologues s'étonne et demande même réparation de l'intérêt que Madame Bachelot puisse accorder à la psychanalyse et aux , je cite , "seulement" 6000 personnes exerçant en tant que psychothérapeutes et n'étant pas diplômés en psychopathologie clinique.
On comprend mieux la raison pour laquelle la campagne sur la dépression effectuée par l'INPES a été reçu comme un cadeau du ciel par ces thérapeutes, qui, plutôt que de l'étudier et de la regarder objectivement, comme un pamphlet mal conçut et pouvant influer sur le regard qu'ont les personnes sur eux-même et sur la santé mental, en ont fait leur partie et ce l'ont attribué comme un acquit , sommant le concept même de la psychanalyse à disparaitre.
Le syndicat des psychologues a écrit:" En accordant votre haut patronage à un colloque scientifique, expression d'une partie des intellectuels, vous faites preuve, Madame la Ministre, d'une belle ouverture d'esprit"
....Ceci étant dit la lettre rajoute...
Le syndicat des psychologues a écrit:"Cela fait suite à l'annonce officielle par vous-même de la campagne nationale d'information sur les troubles dépressifs. Toutefois, le message véhiculé à travers ces deux démarches, opposées dans leur contenu et soutenues par un même Ministère, ne peut qu'apparaître paradoxale aux yeux du public et l'entraîner dans la confusion quant à une démarche de soins à entreprendre."
C'est vrai qu'il serait dommage de permettre à la personne en besoin de pouvoir faire son choix en matière de thérapies et de thérapeutes...
Le syndicat des psychologues a écrit:"Plus encore, cela vous expose à méconnaître les lois réservant l'usage des titres professionnels dont le but est d'offrir garantie et protection au public."
Depuis quand, la psychanalyse est elle réservée aux psychologues et aux psychiatres ? Etonnant non ?
Puis vient la question : Le syndicat des psychologues a écrit:"Comment devons nous comprendre ces messages contradictoires et quelle est la cohérence politique de tout cela ?"
Mais comment pouvez vous vous attribuer le monopole de la santé mentale ? Et comment avez vous pu penser que cela en était ainsi ?
Puis viennent les chiffres pour achever le constat :
Le syndicat des psychologues a écrit:"Il y a 38000 psychologues, ...13000 psychiatres... et seulement 6000 personnes exerçant la psychothérapie sans être ni psychiatres, ni psychologues"
Allons...pensez vous... cela serait quand même dommage de prendre en compte ces seulement 6000 personnes... Je ne pensais pas que j'aurais pu lire ce genre de discours nihiliste de la part du réseau même des psychologues de France et de leur syndicat... 6000personnes ...Cela me rappel la mise à mort du 11 septembre ou le Tsunami... Bref, une broutille quoi. Je trouve cette lettre tout simplement dénuée de bon sens et qui fait part à la France d'un grand nombrilisme. Dommage Christelle Moreau
|
penau xavier — 24-01-2008 23:58 |
a écrit:vous savez que faire des vagues à ce sujet permettra juste de plonger les personnes déjà dans le doute , à cause de cette campagne, dans une totale complaisance vis à vis des psychologues et des psychiatres.
Je suis en tous points d'accord avec votre point de vue et cette campagne n'est pas la seule, hélas, visant à provoquer la même complaisance ou démontrant la volonté évidente d'éradiquer les psychanalystes et les psychothérapeutes du champs de la santé mentale.
Le réseau des psychologues de france et leur syndicat cherchent à tirer la couverture à eux. Dans le monde psy, ils ne sont malheureusement pas les seuls. Le coté mercantile et les enjeux de pouvoirs et de reconnaissance( parce qu'au fond c'est bien de cela et seulement de cela qu'il s'agit) des différents tenants de l'univers psy est beaucoup plus que seulement regrettable, il est, pardonnez moi l'expression, débectable. Dans ce monde là, une vache n'y retrouverait pas son veau. Les personnes en souffrance, en demande, en besoin, ne pourront plus que s'y perdre.
Les psy de tout poil pourront toujours parler d'éthique et de déontologie, de professionnalisme et d'humanisme, de respect et d'ouverture. Ils ne feront guère que se mentir à eux- même, c'est leur problème. Mais ils mentiront aussi au public et ça, c'est vraiment beaucoup plus grave!
|
Thérapeute — 26-01-2008 11:18 |
Bonjour à toutes et tous, Non seulement cela va perturber les personnes en souffrance mais si en plus nous laissons place vide qui prendra le relais? Essayez de prendre un rdv chez un psychiatre.. Il faudra au patient d'avoir la gentillesse de n'avoir de troubles qu'en fonction du carnet de rendez vous! Je pense que ces gens pensent plus aux "clients" qu'aux patients.. Il y a peu il a été reconnu que la filiaire psychologie en université débordait et fournissait plus de diplomés que de places disponibles... Ne serait ce pas une manoeuvre pour placer ces pauvres petits.. 6000 places à prendre! Il y a un an la formation continue pour adultes en Psychopatho à l'université de Paris .. coutait 3745€ , était étalée à raison de 2 jours par mois, ce qui permettait aux provinciaux de "monter" à la capitale avec juste une nuit à paris plus repas, budget déjà couteux compte tenu des tarifs locaux, cette formation est passée à 5200€ en 3 mois et une semaine complète par mois , surcout en plus pour l'hébergement et l'obligation pour les pro de fermer leur cabinet une semaine d'affilée.. suremment rien avoir avec notre sujet...... autre petit point également à soulever, surtout pour les membres non pro de ce site, aucun psychiatre ou psychologue n'est tenu d'avoir fait unne thérapie ou analyse avant de s'installer, juste des cours et livres... non non aucun risque de transfert / contre transfert..
|
penau xavier — 29-01-2008 01:33 |
A ce sujet : un petit lien intéressant trouvé au hasard de mes périgrinations sur le web: http://www.lta.frdm.fr
|
shalimar — 01-02-2008 03:10 |
ABD.....................ca va laisser la place aux antidépresseurs............la perversité et la........ un psychothérapeute n'aporte rien à l industrie pharmaceutique......... alors c est toujours 6000 cas de gagné pour eux......... ils ont la frousse seulement que les thérapies néo-hyppocratiques prennent le desus.......... hihihi
|
King Julian — 11-03-2008 13:06 |
Je suis étonnée, je ne pensais pas que les intervenants ici présents s'opposaient (?) (?) à la réglementation du titre de psychothérapeute (restriction aux psychologues et psychiatres... et si je me souviens bien dans certains cas aux psychanalystes). D'ailleurs cela n'a concrètement aucun sens de mettre les psychanalystes dans cette parenthèse puisque le titre n'est pas protégé par l'Etat, alors il suffirait de se déclarer psychanalyste pour devenir psychothérapeute.. bref concrètement n'importe quoi. Je suis pour la protection des titres professionnels en général, mais pas à n'importe quel prix, et pas n'importe comment non plus....
|
King Julian — 11-03-2008 13:15 |
ABD
a écrit:aucun psychiatre ou psychologue n'est tenu d'avoir fait unne thérapie ou analyse avant de s'installer, juste des cours et livres... non non aucun risque de transfert / contre transfert..
Mais hélàs c'est aussi vrai qu'il n'y a aucune obligation légale à ce qu'un psychothérapeute ou psychanalyste effectue une thérapie ou une analyse, puisque ces titres ne sont pas convenablement protégés par l'Etat et que n'importe qui peut mettre sa plaque de psychanalyste. Le psychanalyse doit (mais ce n'est qu'une obligation morale et non légale) faire une analyse. Personne ne vérifie actuellement que le psychanalyste qui vient de s'installer au coin de la rue a fait une analyse. Et comment pourrait-on vérifier cela ? Faudrait-il mettre en place une police de l'analyse ? Et comment vérifier si la personne a réellement "effectué" cette analyse, en s'y "impliquant" réellement , en lui faisant passer un examen (humour) ?
Le domaine de la psy est impossible à légiférer. Alors plutôt que de faire des lois inutiles je pense qu'il aurait été préférable de ne rien faire du tout.
|